[Rp]: frapper depuis les ténébres....

Anubis et zok


Pendant ce temps, à l’extérieur.

Le moissonneur avait ralenti sa monture pour se placer à l’arrière de la roulotte.
Il espérait la porte ouverte pour voir ce qui ce passait à l'intérieur et intervenir rapidement si le coup de poing qu’il avait entre aperçut au travers des auras, ne dégénère en bagarre générale, ce qui, vu l’état général de ces auras, ne devrait tarder.
Lylou, en amazone entre les bras du mort, regardait de même, mais ne voyais pas grand-chose de son angle et surtout sans la capacité de sentir la vie et elle demandait
-Qu'est-ce qui se passe? Mais qu'est-ce qui ce passe.. Dites... Allez... dites moi ce qui se passe? Dites moi... s'il vous plaiiiit.

Dans la roulotte.


Laper le sang ne se fait pas en trente secondes, mais sortir d’une roulotte se fait en moins d’une minute.
Nyarla, pendant ce temps écoulé sorti de la roulotte, tout simplement.
Bigadin l’attendait, dehors, piaffant d’énervement sentant l’orage et le crépuscule arriver, le Drow s’apprêta à monter à cru sur sa nerveuse monture, quand il vit l'étrange "chose à travers le toit".....

Varloth considérant Miroslave, toujours dans les nuages, décida d'aider... Enfin un truc qui s'en approche, la tête qui dépassait du toit de la roulotte.

À tes ordres, répondit-il, avec un sourire sardonique.

Il envoya au mort vivant un sortilège qui le fit valdinguer à plusieurs mètre de la roulotte.

Se retournant vers Miroslave, il lui lança un regard meurtrier. Parfaitement calme toutefois. Ce que Miroslave put y lire était clair. Ce que ferait Nyarla à coté de lui, s'il faisait encore l'erreur de les contrarier, ne serait rien.

À cause de toi, j'ai encore été dérangé dans mon sommeil. Pris pour que ça n'arrive pas une troisième fois.

Sur ces mots, il retourna se recoucher. Nyarla semblait maîtriser la situation. Il voulait aussi laisser tout le loisir au jeune idiot d'imaginer ce qu'il lui ferait subir... La plus grande fierté de Varloth était de dépsser l'imagination de ses victimes. Si en général les drows s'imaginaient assez bien ce qu'ils allaient subir, les humains en revanche se trouvaient souvent loin en deçà de la réalité.

[hrp]la guerre des nerfs peut commencer Il est heureux que Xen soit là, sinon tu pourrais croire que je t'en veux! [/hrp]

Message commun lippefi/La Puce


Miroslave sentit des doigts froids se poser sur son visage douloureux, il prit quelques secondes avant de se rendre compte que c'étaient ceux de Valériane.

- Hmm...

Il n'arrivait pas à dire le moindre mots la douleur était trop forte, il commençait à avoir des nausées. Il sentit les lèvres froides de la vampire se poser contre les siennes. Malheureusement il avait bien trop mal pour apprécier ce moment, il se contenta de fermer les yeux, et se concentra pour ne pas vomir le trop de sang qu'il avait dans la gorge.
Valériane revint un peu à la réalité... Elle était en train de boire le sang de Miroslave ! Choquée, elle s'écarta légèrement...

- Oh... Je suis désolée, si désolée...

Elle caressa le visage de son compagnon du bout de ses doigts, peinée... Il était si faible... Et elle... Comme elle s'en voulait...
Le prince reprenait doucement ses esprits, il entrouvrit les yeux et regarda Valériane. Sa bouche était aussi couverte de sang. Il articula difficilement.

- Nyarla vous a aussi frappé ? Le monstre, il me le paiera.
- Trois fois rien... Par rapport à toi, ce n'est vraiment rien... Et je ne veux pas qu'il te fasse de nouveau du mal...

Elle plongea son regard dans celui du jeune homme, et immobilisa sa main sur sa joue... Elle se rendit compte qu'il n'avait pas réalisé ce qu'il s'était passé... Et elle s'en voulut encore plus...

- Ne t'en fais pas, je commence déjà à guérir... Et je vais te soigner...

Et c'était vrai : les tâches brunes formant les brûlures avaient pratiquement complètement disparues sur son visage et ses mains ; il ne restait plus que des taches d'un bleu plus sombre, comme des coups de soleil. Mais plus rien de vraiment dérangeant. Le sang qu'elle avait bu lui avait permi de se régénérer plus vite de ses blessures dûes au Soleil, même si la quantité en était faible...
Miroslave regarda l'elfe les yeux voilés par une grande tristesse.

- Hmmm Je crois que je viens de tomber sur un os. Mais je jure sur ma vie Nyarla mourra d'ici peu, et se sera par ma main. Même si je dois donner mon âme à un démon. Il devra payer pour ses crimes, et puis Lylou est en danger. Ahhh.

Il mit sa main devant sa bouche, il toussait un peu de sang. Le drow avait vraiment une force impressionnante.
Le doigt fin de l'elfe ferma les lèvres de Miroslave...

- Ne dis plus rien, je t'en prie... Je vais m'occuper de toi...

Elle posa ses deux mains contre les machoires de son compagnon, et ferma les yeux. Lentement, il se détendit, et pu sentir la douleur s'atténuer... Valériane sentit le goût du sang dans sa bouche... Le sien... Elle se retint de mordre la lèvre, ça ne ferait qu'aggraver la douleur... Mais elle serra sa prise sur le visage de l'humain, donnant l'impression à celui ci que l'acalmie n'était qu'une illusion... Quand elle le lâcha, elle tomba en arrière...
Miroslave rouvrit les yeux, la douleur lui semblait un lointain passé, il se sentait vraiment bien. Ses yeux se posèrent sur le corps inanimé de Valériane, le drap qui la couvrait, laissait maintenant un peu plus voir l'anatomie de l'elfe, Miroslave recouvrit le corps de sa compagne.

- Ouahhh ça c'était vraiment impressionnant.

Il se pencha sur le corps de la vampire, la souleva, et la posa sur un lit. Le jeune homme resta un petit moment à regarder sa compagne étendue, il essuya le sang qui lui coulait de la bouche à l'aide du drap.

- Ma pauvre amie, je serais toujours un poids pour toi !!

Lentement, Valériane ouvrit les yeux...

- Dis pas ça... C'est pour toi que j'ai fait ça...

Elle reposa sa tête en arrière, et Miroslave put voir les blessures se refermer, et les os démis retrouvèrent leur place... Bientôt, elle retrouva son visage, juste assombri par les taches de soleil... A moitié évanouïe, elle semblait pourtant étrangement sereine.
Miroslave regarda Valériane avec un respect, malgré la douleur elle savait rester noble.

- Je sais que vous faites tout cela pour moi, mais il n'empêche que je vous apporte énormément de soucis. Il faudrait vraiment que je trouve un moyen d'apprendre à me défendre tout seul. De toute façon je vais être obligé si je veux vaincre Nyarla. Il le faut pour Lylou, et aussi pour nous. Je vais trouver le Death Knight et lui demander ce qu'il peut faire.

Valériane retrouva progressivement ses esprits, et s'assit. Son regard ne dissimulait pas son inquiétude...

- J'ai l'impression que Lylou sait ce qu'elle fait... Enfin... J'espère... Mais je t'en prie, ne prend pas de risques inutiles... Je ne veux pas te perde...

Miroslave regarda sa compagne longuement avant d'ajouter.

- Je n'ai pas envie de vous perdre non plus ! Mais j'ai vu comment Nyarla agissait avec Lylou. Il est dangereux, j'ai peur qu'il lui fasse du mal ! Je préférais rester tranquillement avec vous, mais j'ai bien peur qu'il finisse par essayer de me tuer. Vous êtes très forte, mais Varloth semble de son côté, vous ne pourrez pas vous battre face à deux drow aussi puissants. Je suis sûr que le moissonneur pourra me donner la puissance nécessaire... Même si je dois payer avec mon âme ! Il faut qu'il paye l'affront qu'il vient de me faire. Et je dois vous protéger !

Il posa sa main sur la joue de la vampire, et lui sourit. Elle mit sa main sur la sienne, et déposa un baiser sur ses doigts.

- Si c'est ce que tu penses être le mieux... Alors je t'en prie, soit prudent... Mais garde ton âme pour moi, d'accord ?
- Vous savez je n'ai jamais marchandé avec le diable, alors je ne sais pas trop comment cela se passe, et malheureusement je n'ai que mon âme en ma position qui ait un peu de valeur. J'ai bien peur qu'il ne me reste plus longtemps à vivre en temps qu'être vivant, mais cela ne me gêne en rien, car je sais grâce à vous que l’on peut continuer à aimer ! Mon amour pour vous restera ma seule ligne de conduite, je ne vivrais plus que pour ce sentiment. Je pense qu'un sentiment peut conduire une vie. L'âme ne nous amène que de stupides doutes, sans elle je serais enfin libre de toutes ses réflexions stupides, et je pourrais enfin vous aimer sans crainte, sans limite, sans barrière, sans doute, un amour éternel. Son visage devint sombre. Et par la même occasion je tuerai ce bâtard de drow !!!
- Oh... Miro...

A ces mots de tendresse intense, les larmes étaient venues au coin de ses yeux... Elle les chassa d'un revers de main.

- Je t'aime tant... Allez, pars, avant que je ne m'y refuse...

- Je vous aime !!

Miroslave déposa un dernier baisé sur la joue glaciale de sa compagne.

- J'espère trouver un moyen vous protéger !

Il se retourna, et s'apprêta à sortir de la roulotte. Elle le regarda, le laissant partir... Elle prononça tout bas...

- J'espère que tu n'oublieras pas de te protéger toi en premier... Les morts ne ressucitent pas, tu sais...

Elle était réellement soucieuse pour son compagnon... Car si le death knigth ne voulait pas l'aider, alors il ne serait pas de son côté... Et c'était fort probable, car les membres de la troupe ne s'entretuent pas entre eux... Si cela arrivait, vampire ou pas, il mourrait... Il faudrait alors qu'ils s'enfuient, quittant cette famille d'adoption, où, malgré les disputes continuelles, Valériane se sentait chez elle... Elle secoua tristemnt la tête... Mirosave était bien trop déterminé, il ne l'aurait pas écoutée... "Advienne que pourra..."
Elle passa sa main sur sa machoire encore endolorie... Elle parraissait en apparence guérie, mais elle savait qu'il n'en était rien. Les os brisés par le poing du drow mettraient plus longtemps à se remettre que le reste... Mais la douleur était supportable, à condition qu'elle n'y soit pas attentive... C'est alors qu'elle releva la tête, prenant de nouveau conscience de qui l'entourait... Eralus les avait rejoint, et elle eut à peine le temps de l'entrapercevoir que Varloth le propulsa loin de la roulotte... Mais il revint aussitôt, mécontent de cet acceuil. Nyarla était sorti, et Valériane en était soulagée, elle n'aurait ainsi pas à affronter de nouveau son regard méprisant... Pourvu que Miroslave ne s'approche pas trop de lui... Ce dernier avait reçu un avertissement de la part du second drow juste avant de sortir, mais Valériane savait qu'il n'en tiendrait pas compte... Cette remarque avait exaspéré la vampire au plus haut point... Elle gromela entre ses dents...

- Vous et votre fierté...

Huckle était excédé, la roulotte était déjà à l’arrêt et il décida de passer car les paroles qu’ils entendaient lui plaisaient de moins en moins.
-Pourquoi Je n’suis pas étonné qu’une vampire et deux Drows n’arrivent pas à s’entendre et foutent le bordel, accessoirement !
Bon, Nyarla, ce jeune crétin décoloré, ne frappe pas pour rien, il est trop paresseux et devoir courir parce qu moissonneur veut votre peau comme tenture… c’est plutôt sportif ! Donc, si je demande ce qui se passe ici, tout le monde va me mentir. Question vérité, Miroslave, tu m’as prouvé que tu étais aussi bien placée que les Drows, Varloth, t’es un Drow quand à toi valériane, arrête de faire ta tragédie, attend d’être sur scène, c’est juste un coup de poing. Violant, mais je m’en suis prit des pires et j’en suis pas mort ! En plus, ce gars
Il montra Miroslave
C’est le roi des comédien, il doit faire tout ce cirque pour te plotter ! Bon, vous avez 30 secondes pour trouver une version officielle à cette histoire et qui convienne à TOUS ! Sinon ! Je vous descends de la roulotte à grand coup de pied où y faut et vous marchez à côté!


……………………………………………………..

Pendant ce LONG moment. (Je ne crois pas que Val’ et Miro’ parlent à grand vitesse, ce ne serait pas romantique)

Nyarla avait remarqué Lylou dans les bras du Death Knigth, lui demandant ce qu’il se passait, il en profita donc pour prêcher pour sa paroisse tout en scellant Bigadin.
-J’ai vengé ton honneur, femelle. Il se demandait si le « femelle » était vraiment appropriée, sûrement pas, mais il avait l’habitude de s’exprimer ainsi. Je crois qu’un prince aura du mal à jouer le beau gosse quelques jours.

-Hein ? Quoi mais que lui avez-vous fait ? Mais ne me dites pas que …

-Ho ! Juste un peu fissuré la mâchoire. Crut bon de rajouter le Death-knigth. Dommage, il m’a grillé sur la vitesse.

Lylou se laissa glisser au sol, pour se planter entre Nyarla et sa scelle et avoir bien plus d’explications qu’à l’accoutumé mais elle ne pu commencer sa phrase que le Drow répondait à ses attentes en mettant une main sur la bouche de celle-ci pour éviter la floper de question.
-Tu m’as demandé de te protéger des goujats en tout genre ? Et de la façon que je désirais ? Oui ? Et bien voilà, mon premier acte est fait.
dcJe prends de l’avance à cheval, voir s’il y a un village, tu viens avec moi, ça me ferait plaisir. (Les mots magiques) (HRp/ Nyarla ne sait pas que Xen est partie à la recherche d’un village)

Message commun: Xen, Zok, Seth et Anubis.

Dans la roulotte.


Huckle regarda les différents protagonistes attendant qu'on lui donne des explications. Il secoua la tête de désapprobation:
Umpfh! Le temps que vous me trouviez une réponse valable, je vais accueillir notre visiteuse! Fit le Gnome en sortant tranquillement par la porte.

Il s'approcha de Nyarla et de "Petite Soeur":
Bon, pourquoi ce remue-ménage?
Nyarla monta à cheval, obligea Lylou à grimper en selle, en la prennant par la taille et
dit:
Je t'expliquerai plus tard, quand je serai un peu plus calme!
Il partit au galop dans un: tu ne vois pas d'inconvéniant à ce que j'emmène ta soeur? Ne t'inquiète pas: tu sais que je ne lui ferai rien!
Oui! Qui te repasserai tes vêtements sinon? Reprocha Huckle plus qu'il ne plaisantait
-Nyaaaarla! Pas un galop! Je suis pas couverte! J'ai froid.

Huckle regarda le Chevalier Défunt mais renonça à lui poser de questions: le mort-vivant n'est pas du genre bavard. Il haussa les épaules et rejoint Xen et l'inconnue
Désolé, Damoiselle, je crois que la Vampire a trouvé un bon remède pour se soigner... Mais pourrai-je au moins savoir votre nom? Et comment connaissez-vous le nom de Valériane? Vous vous connaissiez? Achevait le Gnome, regardant le Demi-Elfe et la nouvelle venue alternativement.

-Sur ces terres on me nomme l'Etrangère ou Ir'Edehl Ar'Esta en elfique, j'ai eu le loisir de parler avec Valériane sur le chemin venant de votre précédent campement.
-Vous semblez être celui qui fait autorité ici et je me demandais si vous accepteriez de m'avoir à vos cotés durant un certain temps.
-Si je vous demande cela c'est car je pense pouvoir apprendre certaines choses à vos cotés. En retour il est évident que j'essayerais de vous faire profiter de mes connaissances et que je m'attacherais à remplir ma charge avec zèle.
-J'ai vu que question gardes vous avez tous ce qu'il faut pour du corps à corps et même si je me débrouille dans ce domaine, mes talents sont ceux d'une archère, ils pourraient vous être utiles.
L'elfe avait dit cela du ton sérieux de la personne qui mesure toutes les conséquences de ses paroles.

Huckle considéra celle que l'on nomme l'Etrangère:
Ma foi, "archère"? hum!
Il la dévisagea de haut en bas:
Tu es plutôt bien tournée, je te vois avec une bonne petite tenue pour faire un bon numéro sur cible.. hum! Ce numéro pourrait avoir un franc succès auprès de la gente masculine... rajouta-t-il d'un air de connaisseur!

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Plus loin, sur Bigadin, Nyarla et Lylou

Plus, loin, à une distance qu’il jugeait suffisante de la roulotte, Nyarla brida Bigadin. Le cheval, pris dans son élan vit cela d’un œil réprobateur et henni de mécontentement. Le Drow tapota l’encolure de celui-ci pour le calmer.
-Tu grelottes de froid. Constata le mâle en frottant, de ses mains gantées de cuir, les épaules de Lylouminaï pour la réchauffer.

-Si un jour vous trouvez une fille en nuisette, sur un cheval lancé à bonne allure, sous un ciel orageux et qui ne grelotterait pas de froid! Vous me ferez signe, Sir Nyarla! Gémit-elle entre les claquements de ses dents, toute recroquevillée sur elle-même.
Il l’attrapa par les épaules et la fit descendre de monture.
Et voilà… Je vous ai vexé… dit-elle avec dépit en marchant, pieds nus, vers la roulotte à 500m de là. Et vous allez me dire de rentrez à pied, à la roulotte! Bha je vous comprends… C’est comme la fois où j’ai dit que les mâles Drows n’ont pas leur mot à dire, surtout en matière de cuisine, et que vous êtes parti souper en vi…

Halala.
Le lourd et épais Piwafwi de l’oncle Gorath tomba sur les épaules de la jeune barde. Nyarla avait profité de ce long discours pour descendre de monture et retirer la cape pour la poser sur les épaules de la gamine, il en profita pour lui faire faire une volte face prétextant un boutonnage du Piwafwi.

-Je peux l’accrocher seule, vous savez…
-Je sais.
-Merci pour le manteau.
-De rien. Il faut qu’on discute.
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[hrp=je te rappelle qu'elle est en armure de cuir intégrale + cape elfique, en gros tu vois que ces yeux et de prime abord elle a pas l'air commode, c'est l'armure de cuir qui le botte c'est ça hein^^]
Voyant qu'il ne la prenait pas au sérieux, elle se sentie contrainte de faire une démonstration. Avec la vitesse que lui conférais des années de pratique elle décocha une flèche vers le ciel (hrp=et paf tua le mage sur son nuage ^^) en arma une seconde et quelque instants plus tard la décocha. Une seconde plus tard les deux morceaux de la première flèche retombèrent de chaque coté au pied de l'archère, la seconde se plantant dans le sol exactement en face d'elle.
Comme vous le voyez j'ai plus l'habitude de tirer sur les cibles que d'en être une. Si vous tenez à m'employer pour un numéro je vous propose ceci: on attache un de vos beau males à une cible et je le dénude gentiment à coup de flèches. Le public féminin accourait de dizaine de lieues à la ronde pour voir pareil spectacle, je puis vous en assurer.

(hrp: Huckle à un oeil de lynx pour repérer le "potentiel caché" des gens! :mdr: )
Huckle siffla d'admiration devant la performance:
C'est bien ce que je pensais, que croyiez-vous donc? Que je parlai de vous utiliser comme cible? Non, non, non! Mon flair ne me trompe jamais, vous pourriez avoir vraiment du succès. Pour ce qui est du mâle, on peut utiliser Nyarla... Quoique, il n'aimerai pas être attaché... Il parut réfléchir: Miroslave? Pourquoi pas? Mais bon, vu le différent que vous avez eu tout à l'heure, j'aurai peur que vous ratiez votre coup exprès... Bien qu'avec un Drow pour cible, il y aurait peut-être plus de chance que vous soyez "maladroite"... non, définitivement Miroslave.
De toute façon, il ne sais rien faire, et je doute qu'un chef de village accepte de faire entrer une troupe pour un numéro de visite dans le lit de sa fille... ça n'est pas le genre de numéro à succès dont on aurait besoin!

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-Pourquoi je la sentais venir, celle là? Allez-y moquez vous de moi et de cette minuscule relation qui dura 1 minute avec Miroslave. Allez-y rabâchez moi que Valériane est une… bref et que ce Prince ne vaut pas mieux… et que...

-La seule chose que je te répéterai, c’est que tu es une bavarde. Il regarda en direction de la roulotte, il avait encore de nombreuses minutes avant qu’ils ne les rattrapent.
Je vais faire bref: Je ne t’aime pas, je ne sais pas aimer, dire le contraire serai un mensonge. Par contre, je te respecte plus que ce gigolo, dont tu venais de t'en amouracher, donc, comme je risque de devoir rester en surface toute ma vie… est-ce que tu voudrais passer un bout de ton existence, voir plus avec moi? Il va de soi que l’union sera officielle et le toutim… et des enfants etc… ça t'interresse?

-Vous vous moquez de moi, là?
-Non.
-Ha? Ca y ressemblait pourtant?.
Le Drow éclata de rire. Et oui, je n’y connais rien en extériorisation de sentiments
-Vous avez des sentiments?
-Non. A moins que d'avoir envie de massacrer ceux qui te tournent autour soit un sentiment?
-On appelle ça la jalousie, mais avec vous, je pencherais plus pour de l'instinct naturel et un prétexte au massacre.
-Par les enfers! Tu me connais plus que moi! Tu dois avoir sans doute raison.
-Bon? On en rediscutera dans 30 ans.
-Hein?
-J’ai décidé d’avoir une liaison qu’après 50 ans et puis je ne voudrais pas gâcher notre « amitié ». Elle se dirigea vers Bigadin.
-Bien essayé mais ne nous sommes pas amis. Bâtarde! Il fit de même et monta en selle, invitant la dite bâtarde à faire de même.
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Est-ce bien prudent , intervint Xen, de laisser ces deux là partir, dit-il en désignant la direction dans laquelle était parti Lylou et Nyarla, alors que l'autre a dit qu'il risquait fort d'y avoir une attaque?
Il a peut-être menti mais...

Bah, ils ne sont pas allés bien loin: ils se sont arrêtés là-bas! Qu'est-ce que Face de Suie magouille encore?
Il détourna son regard du couple équestre et regarda la nouvelle venue
OK! Bienvenue dans la Troupe du Flambeau, Damoiselle l'elfe!

-Je suppose donc que vous m'acceptez parmi vous? Laissez moi me rendre utile. Elle était enchantée de pouvoir se rendre utile envers des gens qui lui apprendrais des choses.
-Je peux les suivre discrètement et tacher de m'assurer qu'il ne leur arrive rien. Qui plus est vous avez dit les villageois peu accueillants, autant envoyer quelqu'un qui n'éveillera pas leurs soupçons.
En disant cela elle avait jeté un oeil au Moissonneur.
-Un de mes autre talents est de la capacité à ne pas être vu.
Elle activa son armure et disparu sous les yeux du demi elfe et du gnome.
-Alors?

C'est bon! Ils reviennent! Déclama le Gnome en montrant le couple du plat de la main.

Message commun : Anubis, Seyar, Xen, Seth, Zok et Lippefi qui n'a pas encore mi sa contribution.



Près de la roulotte

-Et une femmelette de plus !
Déprimant…
Soupira froidement le Death-knigth.
-Ca devient une troupe de tarlouzes d'Elfes.
Grommela-t-il .
Le fantôme grommela dans son coin
-.....les elfes, tous les même.........
Il s'avança vers le Death-knight mais il ne lui adressa pas la parole
-On se croirait à Santa Barbara, .....Préférait quand j'étais vivant.....sous mon maul..me vengerais Varloth....
-Santa Barbara? C'est une cité Elfe?
Demanda l'autre mort en armure de plaque.
-Ils étaient pires que les elfes. Là bas, ce type d'histoire était fréquent. Ca m'as fait un bien fou de raser tout ça euh je veux dire je suis content qu'une armée les a radié.
Dit tranquillement le fantôme
-Quels types d'histoire?
Visiblement il ne comprenait pas un traite mot du fantôme.

……………………………………………………….
Plus loin, sur Bigadin, Nyarla et Lylou


- Espèce de chausse pied végétarien!
Elle grimpa sur garrot du cheval.
-Tu finiras par trouver ma proposition intéressante, Archère elfique myope !
Il fit doucement trotter Bigadin vers la roulotte.
- Dans vos rêves! Gratte papier de latrines!
Fit-elle en s’emmitouflant dans le Piwafwi et se blottissant contre le Drow alors que la pluie commençait à tomber.
- Elles disent toutes ça, elles veulent le grand amour et puis vient le mariage de raison. Cruche trop pleine de vide!
Il rabattit la capuche de toile légère de son armure ainsi que celle du Piwafwi de la Barde .
- Merci… tas de charbon trop mou! Mais vous avez tout de même essayez de m'étrangler!!.
- Mou... Mou... Tu ne dirais pas la même chose si tu acceptais de passer une nuit avec moi... et puis c'est érotique l'étranglement ! Avoues tu y as prit du plaisir sinon tu te serais empressé de répéter cette histoire à ton frère!
- RHoooo! Je n’ai pris aucun plaisir! Et.. Et On dirait que ça vous arrange que les filles soient inconsciente avant de leur sauter dessus!
-Je ne t’ai pas sauté dessus. Sinon, tu t’en serais rappelée même inconsciente.
-C’est ça! Bien sur! Moule à gaufre prétentieux!
-Tu veux que je te le prouve, ma toute belle?
Susurra-t-il d’une voix mielleuse à l’oreille de la jeune fille.
-Hiiirk! Plutôt mourir!
Elle se recula de peur manquant la chute de cheval si le Drow ne l’avait retenu.
-Ca peut aussi s’arranger.
Ils arrivèrent à hauteur de la roulotte.
………………………………………………………..


Ben ce qui se passe là, que un tel aime une fille mais il apprend un grave secret alors il en aime une autre puis l'ancienne arrive et le un tel plaque l'autre pour se remettre avec la première fille et un autre gars veut tuer un tel car il convoite la deuxième fille que le un tel a embrassé et il se trouve que cet autre gars était destiné à la première fille que un tel a aimé.
Râââââhhhhhh........ Ma pauvre tête.
Balança rapidement le fantôme.
-Argh! T'as eut raison de les exterminer! Le récit du spectre était choquant aux yeux du Death Knigth. Sauf que moi, j'aurais gardé les femelles en esclavages.

Lylou tira la langue à Nyarla et se plaignit à Huckle : C’est un grand malade ! Il m’a demandé en mariage et il sait même pas ce qu’est un mariage et puis il m’aime même pas, il veut faire ça seulement pour fracasser la tête de ceux qui m’approche !!!! Les Elfes Noirs sont tous des barjots ! Ma mère a raison! Et je suis sur que mon père lui a sorti le même barratin avant de la mettre enceinte ! Et de l'abandonner avec moi et …
-Et elle est pas possible cette fille! Coupa Nyarla. Elle vient de se faire larguer et je la demande en truc.... là… mariage! Et elle se plaint encore!! Mais c’est toi qui l’a élevé, Huckle, ou quoi ?
-RHOOO Goujat! PAF! Une gifle atterrit sur la joue de Nyarla. Oui je me suis fait... heu... mais ce n’est pas une raison pour le dire à tout le monde! Je te déteste.
-Ha? Et ça change quoi? D’habitude tu m’aimes peut-être?
-hum! elle se mit à bouder. Plutôt devenir muette que t’épouser !
-On ne pourrait pas faire les deux? Muette et mariée, c’est plaisant comme projet d’avenir!
-RHooo!
-Sinon je te viole et le problème est résolu… La tribu m’oblige à m’unir avec toi.

BRAAM
Un morceau de planche, qui appartenait précédemment à la roulotte, vint rencontrer violemment le crâne du Drow en se brisant. Le Moisonneur n’était pas un être subtil et il marquait là sa désapprobation à TOUS les projets de Nyarla, qui dans sa chute emporta Lylou au sol.

La mine blasée, Lylou écrasée par un Drow signala à tous :
-C’est pas ma journée… j’veux qu’on soit demain! Je vous déteste TOUS ! Voilà! Bien fait!
Le moissonneur voulut l’aider à se relever mais elle l’envoya balader :
Vous! Vous ne me touchez pas! J’vous déteste aussi ! Je continue à pieds même nus!
-Allez, monte avec moi, au moins ici….
-NAN ! Elle se releva et continua sa route à pied dans la boue qui commençait à apparaître sur le chemin de terre battue.
-Arrête! Tu vas t’enrhumer!
-Tant mieux! Avec un peu de chance, je vais en crever!
-Ca ferait plaisir au Drow.
Elle s’arrêta s’emblant réfléchir.
-Mais non, ça ne me ferait pas… Dit Nyarla se frottant l’arrière du crâne visiblement très douloureux. Heu? OUI ! Ca me ferait SUPER plaisir! Et comme ça après... je violerais ton cadavre!

BRaaaam!
Un second coup, cette fois de gantelet d’armure refrappa avec précision la bosse dans un pur sadisme !
Si elle meurt, son cadavre m'appartient!

Xen demanda à Huckle :
Heu... Sont-ils souvent comme ça? On peux rien faire pour les calmer?
Il regardait la scène, étonné. On aurait dit des enfants qui se chamaille ce qu'il considère comme un jouet...
-Là, encore, ils sont calmes. Le gnome se remit à chanter, faisant avancer Lepétaure.
Assistant à la scène l'Etrangère retint de toutes ses forces un fou rire tout en se demandant si elle avait fait un choix judicieux
Au moins on va pas s’ennuyer
Redevenant visible, elle s'adressa au demi elfe:
-La pluie devrait refroidir leurs ardeurs dit elle visiblement amusée.

Choqué par les phrases de Nyarla et du Death-Knigth, Lylou se tourna, les montrant du doigt, enfin montra ce qui en reste pour le Drow, avec dégoût :
-Tu … tu … Vous n’êtes que des b…verges sur pattes ! TOUT LES DEUX!

Les femelles sont ingrates, elles ne sont bonnes qu’à être esclave! Soupira le chevalier mort. Quand mon enchantement sera brisé, elle deviendra ma favorite, vive ou… morte.

Xen regarda les nuages gris et menaçant.
Au même moment, à quelque distance de là un éclair tomba. Le vent se leva, et à présent, il pleuvaient à grosse goutte.
Rabatant sa capuche, il répondit pince-sans-rire :
Vous avez un bon sens de l'observation. Il faudrait que l'on se dépèche avant d'être entièrement trempé...
Vous n'avez pas de monture? demanda-t-il.
Sinon, Asfaloth pourra nous conduire... S'il accepte un autre cavalier sur son dos...
L'elfe mit la capuche de cape elfique.
-Je ne suis pas contre.
Elle s'approcha du cheval et lui murmura quelque chose à l'oreille, Le cheval eu un hennissement d'approbation. Et l'archère grimpa derrière Xen
-Merci Ce dernier ne sut si ce merci était pour lui ou pour le cheval
-Cependant nous devrions attendre de savoir ce que le sire Huckle attends de nous avant de nous mettre en route.
Xen fut surpris.
Vous avez la cotte avec les chevaux... Faudras m'expliquer comment vous faites... Ca me simplifiera considérablement la vie.

Ben, euh! Fit le Gnome, ne savant à quel saint se vouer!
Bon, il faudrait voir si le charpentier peut réparer la roulotte... Et voir s'il y a des bandits en chemin, quoique... ça se verrait... Et Lylou, la rattraper...
GRNN!!!
Bon! Moissonneur, il faudrait réveiller le Drow.
Bien... Le Death Knight saisi l'Elfe Noir et le secoua comme un prunier. Le Drow s'indigna:
-Arrête de me secouer, je suis réveillé, Assomeur d'Ânes!
-Continue à parler le Lylou et je t'assome pour de bon, l'âne!
-Bon, Nyarla, essaie de convaincre Lylou de revenir!
-Ah! Enfin on m'estime à ma juste valeur: Diplomate Lylousien!
-Et Vantard Drowien! Allez, tiens debout! fit le mort-vivant en lachant le Drow qui, au lieu de s'écraser au sol, se rattrapa élégament (pouvoir spécial Drow: avoir la classe, même dans les situations les moins reluisantes, mais, vous le saviez déjà!).
-Bon! déclama Nyarla avec assurance tout en s'époussetant. Gardez la ruine en bois et laissez faire l'artiste! D'accord, Huckle, mais si après ça, tu refuse que j'épouse ta soeur, tu te débrouillera pour aller la chercher sans moi, la prochaine fois!
-OK! Je me débrouillerai!
-On verra la prochaine fois! Fit le Drow avec malignité en partant, décontracté.

-……S'il épouse Lylou, je rompt le pacte!............
-Tu sais faire ça? Fit Huckle affolé
-Tu ne sais pas tout de ce pacte! Répondit calmement le Death Knight.
-Bon, il n'épousera pas Lylou!
-ET LA SOEUR, ELLE N'EST PAS SOURDE! BANDE DE MACHOS QUI PREVOYEZ MON AVENIR SANS MON ACCORD! Hurla une Lylou qui, visiblement avait entendu!

Message avec: MOIIII, et entre autre: zok, Xen, Seth, Seyar et Peut-être lippefi quand il se décidera
Et moi ?



Autour de la roulotte


Vous me donnez une vraie migraine à force de crier tout le temps comme ça. J'aurais dû le suivre.
Dit-il avec un ton monotone.
Personne ne te retient, spectre et tu voulais suivre qui ?
Ce fantôme avait la conversation d’un spectre égarer dans les plans et le Moissonneur était plus habitué aux Liches qu’aux âmes errantes.
Eralus répliqua au Death-knight
Tu n'as pas compris, je ne veux pas vous quitter, seulement ayant marre de vos jérémiades, je vais partir avec Xen pour vos places à l'auberge comme ça j'aurais un peu de répit.
Nos jérémiades… Encore un qui va se plaindre si on ne lui cause pas correct et qui est incapable de le faire! C’est terrible la mégalomanie.
Le mort ignora de ce pas le spectre qui ne se prenait pas pour de la merde, encore un qui ne ferait pas long feu dans la troupe. D’ailleurs ? Avait-il était accepté dans la troupe….
Huckle ! Faut que nous ayons une conversation.

Entendant Lylou. Elle a pas tord, murmura-t-il, d'un air approbateur.
A Huckle :
Nous allons au village. Je réserve des chambres à l'auberge, je vais voir le charpentier.
Et bien sûr, nous allons nous assurer que tout va bien.
À tout à l'heure!
Et il lança Asfaloth au galop. Mais se rappelant Lylou, il le fit ralentir à sa hauteur.
Vous ne pouvez pas rester comme ça, dit Xen, vous allez attraper froids! je crois que vous avez un cheval, alors appelez le, et on vous accompagneras à l'auberge... Vous y serez bien mieux, au chaud dans une bonne chambre!
Nyarla s'interposa vigoureusement.
Hè! Le baladin va voir ailleurs si j'y suis! Je crois qu'elle en a soupé des nouveaux venus!

Puis le spectre s'adressa au cavalier qui faisait la causette à Lylou.
J'espère que ma présence à vos côtés ne vous embêtera pas. C'est d'accord pour que je vous suivre?
Si vous êtes assez rapide pour suivre mon cheval, je n'y vois pas d’inconvénient répliqua Xen. Il aurait préféré que le spectre reste loin de lui, mais toute réflexions faites, ça n'avait pas grande importance.
Heureusement que Gayla n'est pas là, songea-t-il, avec tout ces morts vivants, elle serait devenue folle!
Pas de souci à ce sujet je suis très rapide. Je veux juste que tu me promets de ne jamais révéler ce qui va suivre
Le fantôme semblait se concentrer, il fut entouré d'une sorte d'aura blanche.

A distance, Lylou continuait à marcher furieuse, pieds nus, sous la pluie qui devenait battante, avec pour seule protection le manteau de l’underdark qui était jadis à son oncle.
Nyarla la rattrapa et marcha à ses côtés, silencieusement, ses cheveux blancs collant au visage car il avait rabattu sa capuche.
Quelques longues secondes s’écoulèrent avant que la Semie-drow ne lance un :
- Vous devriez mettre votre capuche.
- Tu devrais mettre des chaussures . Répliqua aussi sec le Drow qui n’était pas semi.
Elle resta silencieuse.

Quelques secondes plus tard, l’Elfe Noir toujours à ses côtés, Lylouminaï grogna :
- Vous salissez vos bottes, je vais devoir encore les cirer!
- Tu salis ta nuisette, tes pieds et mon piwafwi, et ce n’est pas moi qui vais les laver !!
Elle s’arrêta et dévisagea sous ce torrent d’eau le Drow qui lui aussi lui faisait face.
- C’est le manteau de MON oncle !
- Tu me l’as donné !
Elle le fusilla du regard
-Et bien JE vais le salir !
- T’as bouffé une matrone au petit déj aujourd’hui ou quoi?
Elle sourit légèrement avant de répondre :
-S’il faut, je boufferai une matrone à tous les déjeuners si c’est pour que vous me foutiez la PAIX !
- Ho ! Je vois, tu n’as plus besoin de moi pour te consoler et tout de suite tu m’envois balader ! Haa ! Le sentiment de culpabilité chez les femelles de la surface, quel plaisir de l’utiliser pensait Nyarla. Si c’est comme ça ! Je te laisse te tremper !
Elle ne dit rien, regardant le Drow s’éloigner.
Non… à première vue ce n’était pas la bonne technique aujourd’hui. Il s’arrêta et l’attendit et vit qu’elle était en larmes. Bordel ! Que tu pleures d’accords! Mais tu ne vas pas attraper un rhume pour ces deux salauds! Tout de même ? Bon, je ne te donne pas le choix!
Il l’attrapa et l’embarqua comme un sac patate.
Et ne me dis pas que c’est à moi que tu en veux, c’est pas crédible, Soupière en fonte !

Xen regarda les deux partir vers la roulotte, et poussa un soupir.
Radical mais efficace. Je n'aimerais pas être à sa place toutefois! Il songeai en lui même que ce drow était particulièrement déplaisant... Qu'il prenne soin de Lylou, passe encore, mais qu'il se comporte ainsi, c'était à la fois stupide et pathétique... On aurait dit les efforts d'un vers pour séduire un papillon... Il ne s'y prenait pas de la bonne manière, et s'il continuait comme ça, ça ne marcherais pas mieux.

Il jeta un dernier regard vers la roulotte, puis fonça vers le village. Le mieux serait de régler au plus vite les formalités d'usage. Et au besoin de se débarrasser de l'inconnue. Lylou avait visiblement assez eut d'émotion pour la journée, inutile d'en rajouter...
Xen jeta un dernier regard vers la roulotte, puis fonça vers le village. Le mieux serait de régler au plus vite les formalités d'usage. Et au besoin de se débarrasser de l'inconnue. Lylou avait visiblement assez eut d'émotion pour la journée, inutile d'en rajouter...

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Dans la roulotte


-Lâchez moi ou…
-Ou quoi ? Tu me vomis sur l’épaule ? Tu me frappes ? Tu me mords ?
Il entra dans la roulotte, la jeune fille sur son épaule, transie et trempée. Il s’apprêtait à la poser quand il hurla un:
OUAAIE ! MAIS ? T’es folle ? Tu m’as mordu l’oreille !
Il la lâcha sur le coup.
- J’avais prévenu ! Elle s’abrita à l’opposé de la table. Résidu de boule quiète trouée !
-HO! La belle gourde de potion magique que voilà! Tu n’as rien prévenu du tout vue que c’est mmoooi..... D’un bond félin, il franchi la table pour emporter dans sa chute la barde, la faisant rouler au sol......qui t’ai donné l’idée !
- Lâchez moi !Espèce de menhir bancale !
-D’accord mais tu te changes, tu te mets au chaud et au lit, tu es trempée… sinon… si tu ne le fais pas… Je te roule un palot à te dépuceler ? Alors ?
-HIIiirkk ! Vous avez gagné !
Il la lâcha. Prévisible… Ca marche à tous les coups. Dit-il en se relevant.

Valériane sursauta : le drow était revenu dans la roulotte avec dans les bras une Lylou qui se débattait. Elle s'apprêtait à intervenir quand elle se ravisa. Nyarla avait des arguments pour convaincre, et ça ne semblait pas le bon moment pour le contrarier ; il semblait vraimenty d'une humeur massacrante. Finalement, Lylou cessa de se débattre, sous la contrainte. Valériane haussa les épaules, mais garda un oeil sur les mouvements du drow, prête à aider son amie si le besoin s'en faisait sentir.

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Pendant ce temps, les boules à pointes du Fléau cessèrent de tourner. Tranquillement, le Mort-Vivant rangea son arme. Huckle haussa les épaules, les Dieux seuls savent ce que le Moissonneur d’Âmes avait bien pu voir ou entendre qui l’oblige à sortir son arme.
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Allez hop!
Le comportement de Nyarla était nettement différent, il n’avait plus de rival à proximité et cela lui donnait une assurance toute drowique.
Se relevant, il installa la prêtresse sur une banquette sans lui demander son avis, à quoi bon ? C’est lui qui avait raison! Il entreprit de la déshabiller, malgré ses réticences. Une voix lugubre se fit entendre de l’autre coté de la paroi de la roulotte :
-Nyarla ! Tu te cantonnes à la changer et uniquement ça !
-Pff ! Jaloux ! Soupira-t-il en tournant son visage vers la provenance du bruit.
-Je te surveille !
Avec un sourire à Lylou, il rajouta :
-Mais? Il est vraiment jaloux !
-JE T’ENTENDS !
-Peut-être, mais il n’est pas sourd ! Et je peux me changer seule ! Dit-elle entre deux claquements de dents.
- Avec ta tremblote d’épileptique ? C’est ça !
- Mais euh ! Elle se renfrogna.

Valériane avait vu Nyrala emmener durement Lylou dans la roulotte, et avait préféré se taire. Mais lorsque celui-ci entreprit de changer la prêtresse, l'elfe se sentit soudain concernée...
- Nyarla ? Tu ne préfères pas que je...
Le regard dur de Nyrala se posa sur elle, et elle fit aussitôt silence.
- D'accord... Je n'ai rien dit...
Elle regarda donc, légèrement inquiète, Nyrala effectuer le reste de la manoeuvre...

Faisant fi des protestations de l'une comme de l'autre, il acheva de dévêtir Lylou et, attrapant rapidement une serviette éponge, il la frictionna alors que ses propres cheveux dégoulinaient encore d’eau. Il l’emmitoufla dans cette serviette et trouva dans un placard un gros pull tricoté.
Un pull noir portant les initiales MdA brodé en gris. Pull d’apparence neuf car il ne fut jamais porté par son légitime propriétaire qui considéra ce cadeau comme maudit.
Il enleva la serviette, dévoilant la peau d’ébène de la belle et la força à l’enfiler.
-Et voilà ! Bon, reste au chaud. Je te ramènerai bien une soupe, mais la dernière fois, tu me l’as recrachée à la figure.
-Désolée, la surprise : j’avais jamais rien mangé d’aussi infect depuis mes 4 ans, quand j’ai voulu faire de la crème brûlée à la vinaigrette !
- C’était de la cuisine Drow!! Un plat traditionnel de chez nous.
- Ben je comprends pourquoi vous êtes tous de mauvaise humeur, là bas ! dit-elle toute innocente.
-GRrrrss ! Tu as 30 secondes pour rejoindre les couchettes…. Après… je ne négocie plus, j’assomme! Allez ! Au lit et plus vite que ça !
Sans attendre,elle détala,dans ce pull trop grand, s'abriter dans les couchettes. Le drow, lui, aurait bien était tenté de l’étouffer avec un oreiller!
pfff ! Critiquer ainsi l’art culinaire Drow ! Bon, c’est sur que comparée à la cuisine de Lylou ou de Court-sur-Pattes, ou des Hobbits ou des Elfes de la surface, la cuisine de l’Underdark est plutôt insipide, mais tout de même. J'en ai tués pour moins que ça!
Il s’en alla rejoindre la gnome pour converser avec lui, tenant à la main un certain trophée de coton qui ferait enrager un certain guerrier qu'il trouvait, subitement, bien trop posséssif avec la demi-drow.

Regardant droit devant lui pour éviter les branches basses, Xen fonça à travers les arbres. La pluie et la vitesse réduisaient sa vision de manière importante. Auluril quant à lui était au village. Il avait surveillé un moment l'inconnue, mais comme elle se contentait d'attendre, et la pluie commençant, il s'était réfugié sous une toiture. A ses côtés, le fantôme fonçait à la même vitesse sans peine.

Ils arrivèrent rapidement au village, qu'on aurait pu croire désert, si les lampes n'avait pas été allumées.
Je m'occupe du charpentier, dit-il à l'elfe. Vous n'avez qu'à aller à l'auberge réserver des chambres. Elles doivent être toutes libres.
En effet, une seule lumière était allumée, celle de la cuisine.
Ils descendirent de cheval. L'elfe se dirigea rapidement vers l'auberge, suivie de près par Asfaloth qui alla s'abriter dans l'écurie. Xen resta un moment sous la pluie. Il scrutait les environs...
Pas une trace de l'inconnue. Vu la pluie, ça paraissait normal. Mais mût par l'instinct, il utilisa son gantelet, afin de détecter une éventuelle illusion... Rien.
Je suppose que je suis parfois trop méfiant,
se dit-il en se dirigeant vers le bâtiment du charpentier...

Le spectre l'attendait au dehors pour ne pas faire d'histoire.

Sous la pluie battante l'archère observa l'auberge, grande battisse en L à un étage, alla jusqu'a la porte et entra, il régnait dans l'auberge une chaleur confortable et bien que celle-ci soit implanté dans un village somme toute assez modeste, elle était spacieuse et bien entretenue.
Nous devons être sur une route commerciale, tant mieux, ils doivent avoir l'habitude des étrangers de tout poil.

La salle dans laquelle elle était entrée était dallée de pierres, des lampes à huiles savamment disséminées donnait à l'endroit un aspect de calme et de lieu douillet. La chaleur qui y régnait donnait une impression de confort et de familiarité à cette battisse qui s'en trouvait être l'une des plus accueillante qu'elle eu l'occasion de voir. A sa gauche se trouvait un escalier en pierres qui montait à l'étage supérieur, sur sa droite il y avait un mur en bois avec en son centre une porte à doubles battants, juste devant elle à quelques mètres se situé un comptoir en bois, derrière celui-ci se trouvait un tableau à clés avec huit en placements, chacune des huit clés était suspendues sous leur numéro. Elle ôta la capuche de sa cape et ouvrit sa gorgerine pour que l'on puisse voir son visage.

Ola aubergiste, héla-t-elle.
A ses mots un homme d'une cinquantaine d'année massif et à l'air jovial arriva par la porte situé derrière le comptoir et qui donnait sur les cuisines, par cette porte elle put entrevoir trois autres personnes.
-Que puis-je pour vous demoiselle elfe?
demanda-t-il l'air réjouit d'avoir un client grâce au temps de chien qu'il faisait dehors.
-Je viens pour réserver des chambres mes amis et moi même devons faire halte dans votre village pour effectuer des réparations sur une roulotte.
-Et bien nous avons six chambres simples assez spacieuses et tout confort ainsi que deux chambres doubles très confortables et par chance elles sont toutes inoccupées comme vous pouvez le constater. Nous assurons également la pitance et la boisson pour tous les aventuriers de passage, et contre un petit supplément nous nous occuperons de vos chevaux dans notre écurie.
Lui répondit le tavernier qui parlait comme une brochure touristique.
-Je pense que nous prendrons toutes vos chambre et que mes compagnons se ferons une joie de faire honneur à votre nourriture et à vos boissons.
A ses mots l'aubergiste fit des yeux rond comme des secoupes et se fit encore plus chaleureux.
-Nous avons quatre chevaux qui profiteront de votre écurie, l'un d'entre eux doit déjà y être d'ailleurs. Nous faisons parti d'une troupe de saltimbanques et donc certains d'entre nous sont, comment dire, un peu bigarrés.
L'aubergiste parut retenir une grimace à cette évocation mais se repris bien vite en songeant que son auberge allait être pleine grâce à cela.
-Ce n'est pas bien grave nous avons l'habitude, il y a beaucoup d'étrangers de passage et nous essayons de donner satisfaction à toute notre clientèle.
Lui assura-t-il
-Vous m'en voyais ravie un de mes compagnons m'avait avertie que les gens d'ici ne semblait guère apprécier les étrangers.
Elle avait dit cela d'un ton soulagée, pour enchaîner la conversation.
-Mais non, allons donc, certes les gens d'ici sont un peu bourrus on va dire mais comme dans tout les villages, ils n'aspirent qu'a vivre leur vie tranquillement. Les étrangers sont à leurs yeux une nuisance tout au plus, des gens qui perturbent leurs quotidiens.
Il avait dit cela d'un ton convaincant mais Ir'Edhel ne savait pas si il était sincère ou si c'était un argument commercial.
Se souvenant des paroles de Xen elle lui demanda:
-A ce propos vous n'auriez pas vu par hasard une elfe, pas très grande, jolie, à la peau bleue récemment.
Elle avait dit cela sur le ton de la conversation et le plus banalement qui soit.
L'aubergiste parut réfléchir un court instant:
-Euh, non. En tout cas pas récemment c'est certain. Pourquoi?
-Oh non pour rien comme ça, pour savoir.
-En attendant vos amis passez donc en salle,
lui fit il avec un grand sourire et lui désignant la porte vitrée à doubles battants sur sa droite.

Xen toqua à la porte du charpentier. Quelques secondes plus tard, un homme de forte carrure lui ouvrit la porte.
-Oui? C'est pour quoi?
-Réparer le toit d'une roulotte... C'est possible?
-Z'avez sûrement de quoi payer? Sûr que c'est possible! Mais pas avec ce temps.
-Bien entendu. Vous en auriez pour combien de temps?
-Ca dépend du temps et du toit de la roulotte. Revenez quand il fera beau, je m'en chargerais.

Il se dirigea ensuite vers l'auberge. Le temps était vraiment maussade! (ouh le bel euphémisme!). Tout autour le monde était triste et gris, comme s'il reflétait les sentiments de Xen...
Il entra dans la taverne et une chaleur bienfaisante l'entoura. Il soupira d'aise. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas eut l'occasion de se reposer dans une auberge!
-Monsieur? demanda l'aubergiste. Que puis-je faire pour vous? Vous accompagnez la dame?
dit-il en montrant Ir'Edhel, dans la salle commune.
-Exacte.
Il ôta sa cape trempée, que l'aubergiste pris pour faire sécher.
-Merci. Où sont les écuries? Le tavernier regarda Xen bizarrement. Mon cheval est plutôt débrouillard expliqua-t-il.
-Pratique! La poterne sous l'escalier, lui répondit l'aubergiste. Vous avez toutes les chambres rien que pour vous! À un prix d'ami! Bon, je vais préparer un repas... ajouta-t-il.
Xen alla s'occuper de son cheval. Il eut le loisir de constater qu'Auluril se trouvait également à l'écurie, sur une poutre soutenant le toit.

Puis il alla dans la salle commune, se réchauffer devant le feu de cheminée, dans un fauteuil. En entrant, il n'avait pas vu une clé en dehors de son emplacement. Or l'aubergiste venait de lui dire que toutes les chambres leur avaient été louées.
Donc l'inconnue n'était pas d'ici. Logique. Mais alors où diable pouvait-elle être? Il lui semblait impossible qu'elle soit encore dehors... mais si elle n'était pas à l'auberge, alors où?
Vous avez demandé à l'aubergiste s'il avait vu l'étrangère? demanda Xen.
L'elfe paru interloqué à cette question et ne sembla pas comprendre.
Idiote ce n'est pas de toi qu'il parle mais de l'inconnue qui demande après Valériane!
-Ah oui! Euh enfin, non il m'a dit ne pas avoir vu quelqu'un correspondant à sa description récemment.
Etrange que ce soit ça première préoccupation elle a vraiment du lui faire mauvaise impression.
-Vous qui craignez que nous soyons mal reçus en tout cas l'aubergiste est très accueillant.
Elle avait dis cela un peu plus fort de façon à être certaine que l'on entende.
Néanmoins je doute fort que ce soit le cas de tout les villageois dès lors qu’ils verront l'ensemble de nos compagnons. Espérons qu'aucun d'entre eux ne fasse quelque chose de stupide.
Et alors on les crèvera tous ces loqueteux.
D'une main elle se massa une tempe l'air harassée.
Xen sourit.
C'est un aubergiste, encore heureux qu'il soit accueillant! J'ai dû tombé sur quelqu'un de mal luné...
Je ne pense pas qu'il faille s'inquiéter. Les Drows sont trop intelligent pour commettre une telle erreur. J’espère . Il se tû.
Finalement la pluie est une aubaine. Nos compagnons ne risquent pas de croiser qui que se soit la dehors!
Oui, finalement, je suis parfois trop méfiant, pensa-t-il.

Message commun entre Xen et zok.



Dans les couchettes.


La porte s’ouvrit sur Lylou qui entra prestement, refermant la porte derrière elle comme pour s‘abriter d’un grand danger. Elle eut un petit rire, se frottant le bout du nez avec la manche du pull qu’elle portait, trois fois trop grand.
A quatre pattes, à tâtons et les cheveux humides, elle rejoint la couchette de Nyarla et s’y glissa, rabattant les lourdes couvertures sur elle dans un discret :
Brrrr… frrroid..

Elle se tourna vers l’endroit (elle ne voit rien dans le noir) où devrais être Varloth.
Messire ? Vous dormez ? Enfin… transez ? Je suis pas certaine q’on dise ainsi....
Demanda-t-elle doucement.

Varloth soupira. J'essaie en tout cas. Il n'avait même plus la force de s'irriter. Il venait d'avoir une longue journée, fatigante, il s'était fait punir par Vhaeraun, possédé plusieurs fois pas lui... Il commençait à en avoir plein les bottes.
Un problème? Il espéra ainsi en finir le plus vite possible.

Je vous ai déranger, pardon.. Je voulais savoir comment allait votre œil ? Si il vous faisait souffrir, si vous aviez besoin de soin.
Dans le noir, elle n’avait pas vu précédemment et maintenant que l’œil crevé était parfaitement guéri (HRP/ bein oui !)

Mon oeil va très bien merci , répondit-il sèchement (ben quoi, c'est un drow!). Il regarda la prêtresse, et constata qu'elle n'utilisait pas l'infravision. Pour éviter de la vexer, il ajouta.
Zut, c'est vrai que vous n'avez pas d'infravision. Ne vous inquiétez pas, il va très bien. il est guéri même. Il avait dit ça d'un ton parfaitement neutre, qui aurait put passer pour du "jemenfoutisme", mais bon, les drows et les excuses...
Sachant qu'il devait avoir loupé pas mal de chose, et pour aider Nyarla, il demanda toutefois
Comment allez vous? Vous vous êtes encore disputée avec Nyarla hein?
Et cela l'inquiétait vraiment, parce qu'il avait placé sa confiance en Nyarla, à cause de son rival : un intriguant, comme lui, qui ne désirait rien d'autre que prendre sa place. Il fallait consolider la position de Nyarla, car si nyarla échouait, cet échec serait le sien, et Nyarla ne serait pas le seul à être remplacé. Du moins c'est ce qu'il pensait.
Il maudit le hasard qui apprit à son rival sa position d'élu. Et il pensa qu'il faudrait s'occuper rapidement de son cas.

Ressentant qu’elle dérangeait le Drow, elle répondit sans trop de détails
-Nous ne nous disputons pas, nous exposons nos points de vue. Il y a quelques minutes ce fut sur la cuisine Drow, avant sur ses pratique.. heu.. j'ose pas le dire! Et aussi sur le "mariage".
Elle se tourna s’emmitouflant plus dans les couvertures.
Cela arrive souvent… mais ce ne sont pas des disputes, seulement des…
Elle ne trouvait pas vraiment le mot adéquat.
(hrp : HO ho ! Intéressant ! Il a un rival varloth !)

(hrp : et oui! Mais je suis surpris que ça te surprennes!^^ De toutes façon, si tout va bien, il mourra bientôt...)
Discussions enflammées? Débats houleux? Des chamailleries? Moi j'appelle ça une dispute, mais bon... Je ne maîtrise pas encore très bien toutes les subtilités des relations avec une femme j'avoue. En ombre terre, les femmes, c'est plutôt tu me plait, viens ici avant que je t'estourbisse, ou tu me plait pas, dégage avant que je t'estourbisse...
Enfin bref... Varloth se retourna, et entra en rêverie, en espérant qu'il pourrai se reposer un peu avant la nuit. Il fallait encore se préparer à l'attaque. Car s'ils s'arrêtaient à l'auberge, ça serait inévitable...

Vous… pas de chance pour Varloth, elle se retourna !
Vous, vous ne vous êtes jamais entendu avec une femme. C’est normal pour deux personnes de ce disputer! Si c’était l’inverse c’est que l’une s’en fout de l’autre, je veux dire que son avis n’est pas important! Moi, je préfère que Nyarla me gronde plutôt que de m’ignorer.
Ma grand tante, vous savez celle dont nous avons parlée, et bien elle, quand un homme l’intéresse, elle devient méchante avec et souvent l’ignore ou le nargue… bon faut dire qu’elle a eut pas mal de souci avec les hommes, depuis…
Je dis ça pour vous expliquer que les relations d'une personne à l'autre ça change! Nyarla, lui, il engueule les gens...

Inutile de me faire le topo sur votre tante, je suis plus ou moins au courant.
Bon, si je suis votre raisonnement, Nyarla fais ça parce qu'il vous aime bien? Ah. C'est possible.
Mais laissez moi vous corriger : je ne me suis jamais entendu avec une femme, principalement parce que quand elles apprenaient qui j'étais, elles s'empressaient d'essayer de me tuer...
Et puis les relations chez nous... Ca ce limite au stricte nécessaire.
Alors bon, je n'ai pas eut de "relation" avec une femme, du moins pas dans le sens ou vous semblez l'entendre. Varloth sourit. Ho bien sûr, il aurait préféré dormir, mais l'ignorance et la naïveté de Lylou l’amusaient. Nyarla ne l'aurait pas facile tous les jours avec elle!
Heu bon, pourrais-je me reposer? j'ai eut une journée difficile, et je vais avoir une nuit, je le pressent, qui le sera tout autant...

Dans le noir, Lylou s’était caché sous la couverture de confusion .
…hgnmmgn. Je n’ai jamais dit que Nyarla m’aimait ! Et puis ! D’accord il m’a proposé de passé ma vie avec lui mais … Mais pour lui ça veut rien dire, enfin si, ça veut dire qu’il recherche un bonne officiellement !
BruM.
Elle se retourna dans sa couchette mêlant la gêne et la bouderie.
‘spece d’objet érotique pour prêtresse de Loth! Grommela-t-elle.

En générale , répliqua Varloth en plaisantant, elles sont déjà mortes...
Les autres prêtresses, je ne dis pas...
Et oui, que veux tu... On n'a pas vraiment le choix en ombre terre...

Afin de dormir tranquille, Varloth utilisa son épée pour créer une zone de silence dans la couchette. Au besoin, il la dissipera, mais en attendant, il allait pouvoir se reposer! Enfin! La veine quand même qu'elle ne sache pas le langage des signes! Elle aurait été capable de le forcer à ouvrir les yeux pour voir ce qu'elle voulait lui dire...

[hrp] [/hrp]

Nécrophile obstétricien!
Les vielles habitudes de querelles entre elle et ses oncles étaient difficiles à perdre, elle appliquait ce genre d’insulte à Nyarla aussi, mais tout ce qui est Drow n’est pas forcément de sa famille et elle vit avec dépit que Varloth ne répondait pas.
Bon, ce n’est pas grave
pensa-t-elle.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver le sommeil, la fatigue de sa ressente morsure l'y aidant.
Elle s’endormit donc sur l’idée qu’il connaissait sa Grand tante, mais d’où ?

[hrp=Et pendant ce temps dans le petit village de Verra Bouz!
Post commun Xen, Seth et La Puce.]


L'elfe attendit patiemment de l'autre côté de la rue, en face de l'échoppe du charpentier, le retour du demi-elfe... Elle se demandait si la roulotte arriverait vite, car il était probable qu'ils soient encore loin, et que cet éclaireur les précède de plusieurs heures... Et voilà qu'il commençait à pleuvoir... Elle remit sa cape, dont la capuche lui couvrit la tête, et se mit à l'abri sous un rebord de toit. Il y avait une auberge un peu plus loin, elle le savait, et même si elle pensait logique que la compagnie choisisse cet endroit pour y passer la nuit, elle ne voulait pas manquer l'occasion. Elle resta donc cachée dans l'ombre, guettant l'avancée des roues cerclées de métal, qui annoncerait l'arrivée de sa très chère soeur... Si elle savait... Elle était prête à attendre longtemps, mais quelques heures étaient écoulées quand elle entendit la voix du semi-elfe... Seul... Bien sûr... Il revenait préparer le terrain. Dans son impatience, elle n'avait pas vu plus loin que le bout de son nez... Elle le regarda s'éloigner, et, voyant qu'il était sur ses gardes, ne le suivit pas tout de suite. Il se dirigeait vers l'auberge, comme elle s'en doutait... Elle attendait qu'il y soit entré, pour s'en rapprocher. Puis elle se rendit compte qu'elle n'avait nul besoin de se cacher. Elle avait déjà révélé sa présence un peu plus tôt, alors pourquoi s'en faire ?

Elle entra donc sereinement dans l'auberge, et enleva sa cape pour l'essorer à l'extérieur.
- Pfiou ! Quelle pluie !
Elle sembla alors se rendre compte qu'elle n'était pas seule... Sans un regard, elle se dirigea vers l'aubergiste pour lui demander une chambre.
- Désolé, mais toutes les chambres sont occupées.
- Vous êtes sûr ? Vous n'avez vraiment rien à me proposer ? Il n'y a pas d'autre auberge dans cette petite ville...
- A moins que vous ne vouliez dormir dans la paille...
- Sans façon.
- Alors je n'ai plus aucune chambre, sauf si vous pouvez vous arranger avec les autres locataires...
Accoudée au comptoir, elle regarda le demi-elfe et l'elfe qui l'accompagnait.
- Ils en sont ?
- Jusqu’à preuve du contraire, oui.

Elle se dirigea vers eux, et parut reconnaître soudain le demi elfe qu'elle avait auparavant croisé. Elle prit un air faussement jovial.
- Oh ! Bonjour ! Vous logez ici ? Moi, je voudrais bien, mais il faudrait que j'aie une chambre, et elles sont toutes déjà louées...
L'archère détailla l'inconnue pas de doute hormis les vêtements différents qu'elle portait elle était la copie conforme de Valériane...
Et c'était aussi une vampire, ses sens le lui indiquer clairement.
-Je comprends votre inquiétude à présent c'est bien là la personne qui vous a abordé n'est-ce pas? elle n'attendit pas la réponse de Xen.
-C'est une vampire, et elle est la copie exacte à peu de choses près de celle qu'elle recherche, à savoir la Valériane qui a causé le trouble dont nous avons été témoins.
Elle avait dit cela à voix basse mais sans rien changer à son attitude mais Xen voyait clairement qu'elle n'était pas tranquille
Son instinct se trompe peut-être, si il faut elle aussi n'est pas mauvaise
Mais bien sur, les vampires sont des cousins des bisounours
-Pas faux, dit-elle en un murmure et s'adressant à Xen elle repris: Si elle a pris l'apparence d'un des membres de notre troupe c'est qu'il doit y avoir une raison et je ne pense pas que ce soit pour une bonne raison.

Au moins une aussi mauvaise raison pour laquelle elle a découvert que je faisais parti de la troupe alors que je n'y étais que depuis deux ou trois heures... murmura Xen, juste assez fort pour que seule Ir'Edhel l'entende.
Que faisons nous? J'ai les moyens de nous en débarrasser... Mais je propose que nous la maîtrisions. On ne sait pas qui elle est, il faudrait l'interroger. Disant cela il était resté parfaitement calme et immobile, imperturbable... Mais il se tenait prêt à dégainer ses armes...

Ca y est lui aussi il s'y met, un vampire ne ment pas et ça se laisse interroger facilement c'est bien connu!
-Interroger une vampire? Vous avez les moyens de détecter les mensonges car moi non, qui plus est si j'ai largement de quoi à nous en débarrasser, je n'ai pas de moyen rapide et efficace de la maîtriser. Elle continuer de parler à voix basse mais un sourire c'était affiché sur son visage comme si elle discuter de quelque anecdote avec son compagnon de voyage.
-Nous ne connaissons pas l'étendue de ses pouvoirs et nous risquerions de gâcher notre seule chance de réguler cette menace contre la troupe.
Ouais on va lui réguler sa menace!!
Le demi elfe cru voir l'espace d'un instant s'allumer une lueur meurtrière dans les yeux de l'archère.

Oui, je sais, c'est tentant, mais en même temps, il y a deux Drows, un mort vivant aux ordres de Baine et Lylou dans la roulotte... Il pourront l'interroger eux non?

Xen n'aimait vraiment pas les techniques qu'ils emploieraient sûrement, mais enfin, il était un demi-elfe, rôdeur de surcroît, donc il détestait par dessus tout ce genre de mort vivant!
Bon, si vous y tenez après, je ne suis pas contre un peu d'exercice...


En ce cas, dit elle en acquiescent doucement de la tête.
Voyant la vampire qui approchait elle s'étira nonchalamment son bras gauche vers le bas et son bras droit au dessus de sa tête ce geste exécuté en toute désinvolture eu pour effet de faire glisser l'arc quelle avait mis en sur son épaule dans sa main gauche et sa main droite était à portée de ses flèches et a l'instant où la vampire parla:

- Oh ! Bonjour ! Vous logez ici ? Moi, je voudrais bien, mais il faudrait que j'aie une chambre, et elles sont toutes déjà louées...
Il ne lui fallu guère plus de temps pour bander son arc et s'apprêter à tirer une des flèches bénies d'exclusion des mort-vivants qu'elle avait en sa possession, pour ajouter à la diversion elle avait activée son armure la rendant invisible aux yeux de tous et forçant donc la vampire à se concentrer sur la seule menace qu'elle voyait: le demi elfe qui s'apprêtais lui aussi à passer à l'attaque.
L'elfe n'eut que le temps de voir la compagne de celui qu'elle avait déjà rencontré disparaître... Immédiatement, elle se méfia. Si cette elfe était devenue invisible, c'est qu'elle était considérée comme une menace... Dans son esprit, ils n'avaient rien à craindre d'elle, elle souhaitait seulement trouver Evalynn qui d'après ses renseignements voyageait avec la troupe de saltimbanques. Privée un avantage par l'invisibilité de l'elfe, elle ne put éviter la flèche.
Une douleur indicible se répandit dans son corps avec pour épicentre le point touché par la flèche... Elle grimaça, et sous l'impact de la douleur ne vit pas le second coup arriver...


Xen dégaina rapidement ses cimeterres après avoir discrètement lancé un sort de rapidité (contre les vampires on ne sait jamais)
Profitant de la surprise crée par la flèche de l'elfe, il en profita pour fondre la vampire, et lui porter un coup dévastateur sur son bras droit (i.e : bras droit tranché proprement!).
Son bras le plus habile tranché, l'elfe fut désorientée, et réussit à peine à dégainer son épée... La rapidité du rôdeur était d'un cran inférieure à la sienne. Elle pouvait encore... Mais une nouvelle flèche la cloua contre un mur, et Xen mit fin à l'existence de la vampire en la décapitant avec Karasanzor, en même temps qu'une flèche divine d'Ir'Edhel la transperce au coeur.

La vampire tomba alors rapidement en poussière. Elle n'avait eu aucune chance. Sa rapidité ne lui avait été d'aucune aide contre l'ennemi invisible et l'effet de surprise.

Le vampire tomba alors rapidement en poussière.

Merde... C'est raté pour l'interrogatoire, dis Xen, en voyant les cendres se répandres...

Message commun: devinette, qui y participe?


Autour de la roulotte.

Huckle ne regarda même pas le Drow qui s’était installé à coté de lui, enveloppé de son piwafwi.
Il cessa de chantonner pour dire tout simplement :
-Dis donc, quand je t’ai dis de la ramener, je n’ai pas dit de cette manière : la diplomatie et vous, les Drows, ça fait deux !
-Peut-être, mais l’efficacité et nous, ça fait un.
Tu t’attendais à quoi ? A ce que je lui explique pendant ¾ d’heure des méfaits de la pluie sur ses vêtements et sa santé ?
Dit la créature de l’Underdark en toute logique.
-Si c’était pour faire ça ! J’aurai pu envoyer le Death Knight… il aurai même été plus rapide.
Maugréa le gnome.
-Mais est-ce dans les habitudes d’un Death Knight de changer une gamine, transit et trempée, afin de la mettre au lit pour qu’elle se repose? Et ne me dis pas que ce n’est pas dans les habitudes d’un Drow! Je commence à subir l’exécrable influence de cette troupe !
Grogna-t-il en rabaissant plus la capuche sur son visage.
-Moui ! En tout cas, ce n’est pas notre tact qui t’influence !
-Le tact… parlons-en du tact ! Dit-il sournoisement. Et si nous parlions du tact d’un certain prince barbare ? Qu’en penses-tu ? C’est un bon sujet ça, non ?
-Pourquoi tiens-tu tant à parler de Miroslave ?
-Oh rien… C’est Juste que ta chère et fragile petite sœur qu’il faut tant protéger, exagéra-t-il, fut en larme grâce au tact légendaire de ton cher ami qui la mit sur son tableau de chasse.
-Ce n’est pas mon ami. Et pour ce qui est de son comportement, il verra du pays.
-Hum… Je vois, comme monsieur est un de tes amis, il ne subira même pas ce que j’aurais subi si j’avais fait le tiers de ce qu’il a fait. C’est amusant comme couleur de peau influence ton jugement.
Il était appuyé contre le dossier, bras croisée, regardant avec une discrète méfiance les bois.
-Tu es mal placé pour me soupçonner d’être raciste et même si son comportement est condamnable, lui ne tuerai pas petite sœur dans un accès de colère.
-Tu sais très bien que son aura la protègera et qu’elle m’empêchera de lui faire quoique ce soit de mal. Voyons… je vais être franc : te dire que j’aime Lylouminaï serait mentir, tout le monde le sait, et elle la première. Mais par contre, un Drow ne détruira jamais ce qui lui est utile et le protégera de son mieux. Et cette aura est on ne peut plus pratique pour moi : pour la première fois depuis ma naissance, je peux dormir sans craindre de me réveiller avec une dague entre les omoplates, ou ne pas me réveiller, plutôt. Qui penserait à attaquer un être dormant avec une si charismatique et agréable créature que ta sœur? De plus, elle est mignonne, non, ce serait mentir : elle est magnifique! Sa voix est merveilleuse, elle chante superbement, sait cuisiner, et elle ne risque pas de me flageller parce que je rentre un peu tard. Elle m’accepte comme je suis, ne me prend pas trop la tête… Alors pourquoi la tuerai-je ? Allons, soyons réalistes : que préfère-tu pour ta sœur, Gnome ? Un bellâtre de pacotille qui l’abandonnera pour les cuisses de la première catin venue ou un homme qui sait veiller sur ce qui lui apporte des avantages?
L'Elfe noir trouvait ses argument justes et de les réciter était pour lui un véritable plaisir.
-Et je suppose que l’homme protecteur, c’est toi? « Que préfère-tu, Gnome? Te faire bouffer par un Dragon Rouge ou par un Dragon Blanc? »
Fit-il plus blasé que méfiant.
-Je suis plutôt Dragon Rouge, et je protége mes trésors! Hum….mais Je vois. Je m’y prends mal. Me laisserais-tu au moins tenter ma chance sans que mon crâne soit mis à mal par Malemort, le Fléau de Monsieur Conserve de Crabe ? Miroslave, lui, a eut sa chance.
-Je ne sais pas, demande lui.
-Comment ?
-Je ne lui ai pas ordonné de te frapper. C’est sa propre initiative.
-Quoi ?
Nyarla regarda le Death Knight avec des yeux éberlués puis ses yeux allèrent alternativement du nabot au guerrier.
Mais ? De lui-même ? Mais que signifie… ? Cela voudrait dire qu’il est… ? Non… commenta-t-il d’un ton de plus en plus amusé. Vraiment ? Hoho ho !
-Pourquoi ? Toi, tu l’es ?
-Pfff ! Tu sais très bien que non, voyons!
-Alors explique-moi pourquoi, Ô membre d’un peuple aussi calculateur et froid, tu n’as pas pu te retenir de frapper Miroslave, alors que tu savais pertinemment que cela pourrait t’apporter des ennuis auprès de la Troupe et que, surtout, cela te ferai perdre des points auprès d’une certaine jeune fille qui abhorre la violence ?
Nyarla failli pousser un « Huckle » scandalisé lylousien (p£§@# ! D’influence !!!) Mais préféra à cela la poussée brusque du court-sur-pattes dans la boue avant de sauter lestement du chariot pour se diriger dans les bois, sous la pluie diluvienne, il avait besoin de réfléchir.
Tsss ! Il a dit ça pour me provoquer ! Je contrôle parfaitement la situation au niveau émotionnel aussi bien celui de cette bâtarde que le mien.
songea-t-il en s'enfonçant dans les bois.

Le gnome, se releva, enleva ce qu’il pouvait de boue de ses vêtements et remonta sur le chariot.
-hé voilà, encore un qui est trop fier pour admettre la vérité.

Le Death Knigth ne rajouta rien aux paroles du gnome mais il n’appréciait pas de devoir partager sa proie, il était temps que le Drow ait un malheureux accident, les routes sont décidément pleines d’embûches et en plus il devrait supporter de consoler cette pauvre enfant qui s’etait attachée à ce vaurien.
La pluie tintait en tombant sur sa lourde armure, ce n’était pas le moment pour une attaque éclaire, il l’entendrait, cette nuit…. Ou demain, en plein soleil.

Message Commun : Anubis, Zokharis, Lippefi.

Il marchait au milieu des bois mais en parallèle de la route, sous cette pluie, tenter de traverser la forêt pour atteindre un village dont il ne connaissait pas l’emplacement était une idée ridicule.
Il avait besoin de solitude pour réfléchir, par de solitude pour se faire attaquer par des blondasses d’elfes en furies.
Dans sa tête, protégée de la capuche de son piwafwi, des idées se bousculaient et il essayait d’y mettre bon ordre.
L’aimer ? Stupidité de surfacien ! Elle n’est qu’un outil qui me permettra d’accéder à la puissance… et quelle puissance ! Mais ce nabot… Non, ce qu’il dit est stupide, tout comme lui.
Mais si c’est ridicule?Pourquoi je me pose donc la question et pourquoi j’ai prit garde à son avis?
Il s’arrêta, regarda le ciel sombre se zébrer d’éclairs au travers des frondaisons des arbres.
Sortir de mes pensées pour les observer de l’extérieur.
C’est ce que dirait cette bâtarde, justement. Essayons, analysons mes réactions.
Il se remit à marcher, bras croisés dans le dos et yeux baissées aux sols, se frottant de temps en temps le menton.
Cela ne me gêne pas de la laisser dans les bras du Moissonneur, pourtant de la voir dans ceux de ce … Oui, j’ai eu une réaction de jalousie alors pourquoi ce ne fut le cas avec le moissonneurs?
Je suis mentaliste ! Pas psychologue …
Quand je pense que cette armoire à glace aime cette gamine? Quand je pense que je l’ai laissée la touch … Mais?
Il s’arrêta, net.
Je suis … Par la lèpre de kiaranselee! Hors de question! Je vais la tuer ! Salope de prêtresse de Sunie.
Exulta-t-il hors de lui!
Et maintenant Vhaeraun qui la protége… j’aurais du la flinguer dès l’arrivé de Varloth…. Merde ! Merde… Hors de question de m'affaiblir à cause d'une garce de femelle!! Elle me le paiera...
Nyarla écumait littéralement.
Je dois me calmer. Rester calme. Serein et repos .

Miroslave sauta hors de la roulotte, ses pieds s'enfoncèrent dans la terre devenu très molle. Il leva les yeux au ciel, et secoua la tête de dépit.
- Il y a des jours où on devrait rester au lit!!! Il souleva légèrement son pied gauche. Oh c'est complètement dégueu.
Il vit le Moissonneur pas loin et se dirigea vers lui.
Bon voyons comment je vais procéder, surtout pas de geste brusque, ne pas l'énerver, rester polit et courtois.

Le jeune prince entendit une voix proche de lui, aigue et sinistre :
Hey ! Toi ! J’ai entendu ta petite conversation de toute à l’heure. Alors ? Ainsi on recherche la puissance?
Aucun être vivant n’était à proximité, seul un luth semblait le fixer, posé sur les marches de la roulotte, à l’abris de la pluie.

Miroslave regarda le luth sous toutes les coutures, à la recherche du moindre indice qui lui permettrait de comprendre comment un objet pouvait parler. Il se gratta la tête perplexe, sûrement une blague de Nyarla ou de Varloth.
- Euhh désolé, mais vous êtes quoi au juste??

Le luth avait l'air d'un luth tout ce qui a de plus normal, joliment décoré d'arabesques subtiles et compliquée. Un luthier ou un barde ayant l'oeil et l'oreille pourrait certifier qu'il s'agit d'un instrument de prix, fabriqué par un artiste de grand talent, une très belle oeuvre:
[Luth] "Quoi"? Tu es malpoli, mortel! Mais qu'importe. Tu cherches la puissance? Ce n'est pas le Death Knight qui pourra t'aider à l'acquérir! Ce n'est qu'un Death Knight... et ma création! Ajouta-t-il sur un ton fier

Miroslave était vraiment embarrassé. Quand on discute avec un homme il est facile d'analyser ses réaction, grâce à ses mimiques, ou en le regardant bien dans les yeux, mais avec un luth c'était une autre histoire.
- Euhh je suis désolé si je vous ai vexé. Mais je n'ai pas l'habitude de parler avec un luth, aussi beau soit-il. Vous dites que le Death Knight est votre création?

[Luth] Les apparences sont trompeuses: je suis luth, certes, mais pas uniquement!
Ma création, oui! Ma plus belle réussite, d'ailleurs: une âme emplie de la haine la plus pure et la plus déterminée ne peut donner que de bons résultats. Mais... ce genre de chef d'oeuvre a un prix. Certains le trouvent excessif, lui, l'a trouvé dérisoire.
La voix se fit plus impérieuse: Et toi, Prince Barbare? Outre des excuses, qu'as-tu à offrir? Ou plutôt, que désire-tu vraiment? Dis le moi. Après tout, le prix dépend entièrement de la demande: un cheval de labour coute moins cher qu'un destrier!

Miroslave était de plus en plus déconcerté devant ce luth, qui lui semblait tellement à laise.
- Mais euhh.. Je n'ai jamais parlé de puissance!!! Et je ne vous ai encore rien demandé!!!

Le luth se mit à parler avec la voix de Miroslave: "Je suis sûr que le moissonneur pourra me donner la puissance nécessaire... Même si je dois payer avec mon âme ! Il faut qu'il paye l'affront qu'il vient de me faire."
Il reprit sa voix normale: Tu as parlé de puissance, Mortel, puissance que je puis t'offrir, ton prix me plaisant assez! Le monde se divise en 2 catégories: ceux qui peuvent t'aider et ceux qui ne peuvent pas! Le Moissonneur, lui, ne peut pas!
A ces mots, il se mit à flotter dans les airs pour commencer à rentrer dans la roulotte.

Miroslave tendit le bras.
- Hey attends!!! On ne peut pas discuter de cela tranquillement?!

[Luth] Je suis on ne peut plus tranquille. Fit le luth d'une voix calme, se retournant en l'air pour "faire face" au prince. Je n'aime point les indécis, c'est tout! La puissance est, par mes pouvoirs, à ta portée. Ou tu saisi ta chance, ou tu reste le perdant ombre de Nyarla à tout jamais!

Miroslave recula d'un pas, et passa sa main dans ses cheveux.
Pfouuu ce truc me fout la chair de poule.
- Je ne suis pas indécis! C'est juste que j'aime bien savoir où je vais, et surtout combien cela va me coûter

[Luth] Où tu vas? Vers la Force. Pourras-tu le supporter? Seule ton âme le sait. Le prix? Tout dépend de ce que tu désires. Ton âme t'encombre, elle me reviendra sûrement, mais tu gagneras au change. Dis moi ce que tu veux et je te dirai si ton âme suffira!

Miroslave fit une légère grimace.
- Bin.. Je voudrais être plus puissant! Mais je ne veux en aucun cas être le patin d'un quelconque maître.

Le luth resta quelques secondes silencieux, puis déclara d'une voix solennelle:
[Luth] Bien! Pour le prix de ton Âme, ce soir, à minuit, tu seras différent. Différent du Death Knight, certes, mais surtout différent du fragile et faible mortel que tu es!

Mirsolave tendit la main.
- hey attends.. Euhh je veux dire attendez très cher. Vous allez me faire quoi exactement??? Votre proposition est très alléchante.. Mais je voudrais juste avoir plus d'information... Et je ne suis pas un fragile humain!!

[Luth] Faire de vous une créature plus puissante. Ho, certes un être vivant ne peut pas vivre sans âmes pourtant, le moissonneur semble bien vivant. Vous l’enviez ? Vous serez presque son jumeau.

-Bin disons qu'il a un sérieux problème de style!! Il faut avouer qu'il est plutôt moche. Moi je voudrais juste être plus puissant, en échange, je peux faire ce que fait le moissonneur!! Il fait quoi d'ailleurs??!
Miroslave se gratta la tête.

[Luth] Tu n’as jamais vu le moissonneur sans son casque. De son vivant, il était un seigneur qui faisait tourner les têtes de bien des jeunes filles et là mort ne lui à rien ôté de son charme au dire de pas mal de demoiselle de la troupe.
-Euhh d'accord!! Je vais un peu marcher pour euhh... Enfin en attendant ce soir!! Donc bonne journée!!
[luth]Le pacte est scellé, à minuit, je te retrouverai.

Miroslave baissa la tête
Mais dans quoi je me suis embarqué moi. Mais quel imbécile je fais.... Il faut que j'aille parler au moissonneur. Peut-être qu'il pourra me dire quoi faire.
Il se dirigea vers le death knight d'un pas décidé.

Le Moissonneur continuait à chevaucher son destrier à coté de la caravane en surveillant, de ses sens, les alentours de la roulotte, en particulier Nyarla: les événements récents le rendait méfiant vis-à-vis du Drow qui tournoyait autour de Lylouminaï et qui n'hésiterai pas à profiter de l'innocence et de l'inexpérience de celle-ci pour la manipuler.
Il avait envie de foncer dans la forêt pour arracher la tête de l'Elfe Noir, mais les rêgles sont les rêgles... Pff! Que cela pouvait être frustrant...

Miroslave dû presser le pas afin de rattraper le moissonneur.
- Hey attendez sir je voudrais vous parler juste deux petites secondes. Bien sûr si vous êtes occupé je comprendrais et j'attendrais que vous ayez fini... Enfin vous voyez??!!

-Si tu attends que j'ai fini d'être occupé, tu ne pourras me parler qu'une fois arrivé au village.

-Ahh et on arrive dans longtemps au village?? Parce que j'ai une sorte de rendez-vous!! Cette nuit avec un truc, enfin voilà!!
Miroslave fit un sourire gêné. Il avait la bizarre impression que le moissonneur savait pertinemment de quoi il voulait parler.

-Tes rendez-vous galant ne me regardent plus.
Dit-il froidement

Et puis…
A grand pas, Nyarla revint vers la roulotte passant derrière les deux hommes sans y prêter gare et y entra brutalement.

L’archère réapparue et s’approcha du mur pour récupérer ses flèches. Alors qu’elle faisait cela l’aubergiste accouru, il avait été témoin de la scène.
-Mon dieu qu’avez vous fait ??
-C’était une vampire voilà pourquoi nous la cherchions, mentit-elle, elle avait pris l’apparence d’une de nos compagnonne pour nous nuire et elle vous aurez probablement tué si elle en avait eu l’occasion.
Voyant le petit tas de cendre au pied du demi elfe, il parla d'une voix abasourdie.
-Dans ce cas je comprends. Il se reprit assez rapidement
-Pour vous remercier nous vous hébergerons gratuitement et nous allons essayer de vous donner le meilleur festin que nous pouvons
A ses mots il retourna en cuisine.

L'archère s'adressa alors au guerrier:
-Devons-nous faire par de cet incident à nos compagnons?
Xen haussa les épaules, et répondit de la manière qui lui seyait le mieux.
Vivre dans le passé ne sert à rien et fait souvent souffrir. Cette menace comme la vampire appartient désormais du passé. Inutile de s'en préoccuper plus que ça. D'autant que certain on eut leur compte aujourd'hui.
Il conclut : inutile de les ennuyer avec quelque chose qui n'existe pas.
L'elfe hocha la tête approuvant entièrement cette idée.
Elle alla voir l'aubergiste en passant la tête par la porte de la cuisine:
-Nous vous serions reconnaissant que vous n'évoquiez pas le petit incident de tout à l'heure.
-Mais voyons quel mal y aurait-il à louer votre habileté?
-Disons pour faire simple que certains d'entre nous ont eu leur lots d'émotions pour la journée et le fait de savoir qu'un vampire avait pris l'apparence de l'un d'entre nous ne ferais qu'augmenter leur trouble.
-Très bien je ferais comme vous dites, répondit l'aubergiste sans conviction.
-Ne vous formalisez pas si une de nos amies ressemble comme deux gouttes d'eau au monstre que nous venons de détruire ajouta-t-elle.
-Ne vous inquiétez pas comme tout bon commerçant je sais jouer la comédie, dit-il en riant.
-Je n'en doute pas, merci beaucoup.

Elle ramassa ensuite le seau et la pelle posé près de l'âtre, ramassa les cendres de ce qui fut un vampire et les dispersa dans le feu.

Une bonne chose de fait, dit Xen en se rasseyant dans le fauteuil.
De son sac, il tira un chiffon et un pot d'onguent, et commença à nettoyer ses armes du peu de sang de la vampire dont il était maculé. Il nettoya La Marque Spectrale, mais ne pris pas la peine de le faire sur le cimeterre elfique, Karasanzor. Le sang d'une telle créature partait rapidement en fumée au contacte de la lame.

Une fois cela fait, il pris un livre, et lut un peu, mais il avait l'esprit ailleurs. Il se leva, et alla s'assoir près d'une fenêtre, guettant l'arrivée de la roulotte.

Une bonne chose de faite, dit Xen en se rasseyant dans le fauteuil.

Message commun Bibis et lippefi

- Euhh on ne peut pas appeler cela un rendez-vous galant!!! D'autant que celui que je dois rencontrer est un objet!!! Je sais ça parait ridicule, mais je vous assure que ce luth m'a donné rendez-vous.
Miroslave leva la tête pour regarder le moissonneur.
- Remarque c'est peut-être un mauvais coup de .. Enfin vous savez qui.

Voldemort? Fit le Moissonneur d'un ton égal. Je t'ai vu parler avec le Luth, tu devrais te sentir flatté: il n'accorde pas son attention à n'importe qui!
Quel tombeur: tu arrives même à avoir des rendez-vous avec des instruments de musique.

- Hein??? Ahh oui !! Ahahaha elle est très bonne, mais je parlais d'un drow!!
Il s'approcha du moissonneur pour lui chuchoter!
- Je ne pense pas que mon charme ait vraiment un pouvoir sur cette chose!!

Tous les instruments de musique d'Huckle parlent, et chacun a son propre caractère. Tu t’inquiètes pour rien. Pourquoi viens-tu me solliciter? On ne vient pas me voir, par politesse, parler chiffons!

Je viens vous parler car le luth semblait vouloir que je signe un pacte avec lui, et je voulais savoir si vous saviez de quoi il s'agissait. Le luth avait l'air de bien vous connaître, ce n'est qu'une supposition, mais je pense que cette chose est la source de votre pouvoir!

Le Moissonneur d'Âmes écarquillât les yeux de surprise en entendant cette ineptie! Mais bon, comme il a un heaume, ça ne se voit pas!
Impudente larve de bousier!
Il sortit son fléau qui commença à mugir lugubrement et à faire cliqueter ses chaînes de la façon la plus sinistre (eh! quand il faut se la péter, il sait faire). Les boules noires s'entrechoquèrent, produisant des étincelles à chaque impact. Comme en plein accord avec son maître, le destrier mort déploya son aura de terreur, certes atténuée par la présence de Lylou, elle n'en demeurait pas moins extrêmement désagréable: si elle ne provoquait plus la terreur immodérée et incontrôlable de son ancien potentiel, supporter de rester en présence de cette créature donnait froid dans le dos et se révélait terriblement gênant. Sa voix tonna comme le glas par une nuit d'orage (snif! que c'est beau!):
Tiens-tu à ce que je te montre la source de mon pouvoir, pathétique mortel? Je suis le Héraut de Baine, le Champion de la Tyrannie! Cet instrument a permit mon avènement mais n'est en aucun cas la source de mon pouvoir! Alors, frèle humain? Veux-tu sentir la source de mon pouvoir?
Les sabots du Noir Palefroi commencèrent à s'entourer de flammes rougeoyantes semblant provenir des pires Enfers tandis que le Fléau s'auréola d'une nuée noire qui ne présageait rien de bon.

Miroslave resta bouche ouverte devant le moissonneur qui en quelques secondes semblait avoir grandit de trois ou cinq mètre. Le prince trébucha et se retrouva les fesses sur le sol. Après une longue concentration il réussit à bégayer.
- Je je je sui suis désolsosolé!! Je ne ne ne vouvouvoulais pppas vous off offen vouvous offenser!! Maimaimais cccc'est lulului qui meme l'a dddit!!

Le Moissonneur regarda le mortel qui semblait faire des efforts puissants pour ne pas se pisser dessus, voire pire. Il rangea son arme, les flammes s'éteindrent et l'aura de terreur disparu. Le mort-vivant se détourna et s'éloigna calmement de l'insignifiant bellâtre:
Insecte!

Miroslave respira de nouveau, et remercia les dieux. Il se releva difficilement et courut après le moissonneur.
- Attends, je ne voulais vraiment pas te vexer. Je voulais juste discuter avec toi. Même si la gentillesse n'est pas ton point fort j'aurais aimé avoir ton avis sur la chose!!

Le Moissonneur ne se retourna même pas, et ne ralenti point sa cadence:
La gentillesse n'est pas mon fort et la diplomatie n'est pas le tien! Apprends à parler correctement à ceux qui n'ont pas un sexe féminin et revient me voir quand tu seras prêt!
Pour tes paroles et ta familiarité, tu mériteras de périr! On ne te l'a jamais dit? Tu ne pourra plus dire cela!
Maintenant, si cela ne te dérange pas, j'ai bien autre chose à faire que de prêter attention à toi!
Tes ancêtres bouffaient des racines quand j'écumais les champs de bataille. Rien ne t'es du, ici, et sans la politesse et la déférence nécessaire, la seule chose que tu gagnera est mon fléau dans ta mâchoire! D'ailleurs, c'est ce que tu mériterai, suite à une certaine affaire de coeur.

Miroslave baissa la tête.
- Ainsi les puissants de ce monde dictent leur loi. Je n'ai pourtant rien dit de méchant! Et votre réaction prouve que je n'avais pas tord. Si je viens vous solliciter c'est que je vous respecte énormément, mais bon passons. De plus vous insultez mes descendants sans les connaître, je pense que vous êtes mal placé pour me parler de politesse. Pire selon vous on règle les problèmes par la force, tuer quelqu'un n'est pas la meilleur façon de lui inculquer quelque chose. J'espérais que vous accepteriez de m'écouter, afin de m'aider à ne point commettre une erreur qui courterait chère à la troupe. Je viens vous parler en ami et vous me traitez comme un moins que rien, et après vous osez me donner des leçons de moral. Je sais que ce que j'ai fait à Lylou est ignoble, mais j'espère qu'un jour elle me pardonnera et qu'elle comprendra que j'essayais de l'aider... Bof de toute façon vous ne voulez pas me comprendre, je ferais mieux de vous laisser. Merci de m'avoir écouté si longtemps. Passez une bonne journée !

Et voilà ! Fit le Moissonneur sans se retourner. Valériane a déteint sur lui !
Ce ne sont pas tes descendants que j’ai insulté, ce sont tes ancêtres que j’ai cerné avec justesse. Mais je présume que tu es trop intelligent pour comprendre les conseils des autres. De toute façon, les conseils ne sont pas ce que tu recherches, ton but, c’est la puissance que je pourrai t’apporter.
Eh ! Oui, j’ai l’ouïe fine, je t’ai entendu discuter avec le luth et ce tas de hêtre sculpté ne sait pas parler doucement.

[Luth] Tu sais ce qu’il te dit, le tas de hêtre ?

Rien d’intéressant : ce n’est qu’un tas de bois
Ah ! Ces gens qui viennent me voir par intérêt… C’est d’un fatigant !
Tu veux parler politesse ? Tu étais désolé, certes, de m’avoir injurié, mais en aucun cas tu n’as présenté tes excuses. Et au lieu de comprendre, tu me fais un caprice ?
Et tu rentreras à la roulotte pour te plaindre et pleurer… ouin ouin ouin ! Ils ne m’aiment pas, ils ne peuvent pas me comprendre…
Je suis un Death Knight, je ne suis ni compréhensif, ni compatissant.
Tes caprices de prince gâté ne marcheront pas sur moi, et ta rébellion d’adolescent en plein conflit d’autorité encore moins… votre seigneurie !
Et tuer est la meilleure manière d’enseigner quelque chose : on est certain qu’il ne fera pas 2 fois la même bêtise.
Fin du cours, Bonsoir.

(hrp: Ce n'est pas parce que Valériane est gentille et compréhensive que le Death Knight l'est! Il n'est pas good: faire un pas de travers peut coûter cher avec lui! De plus, il était un noble humain, un chevalier, et s'il est sympathique avec Nyarla, il ne faut pas oublier que ça fait un an qu'ils sont complices, et même là, un trop grand manque de respect se traduit souvent par une machoire douloureuse pour le Drow! Tu lui parlé comme s'il était un pote, c'est pour ça qu'il a mal réagit)

RP commun, avec... Heu... Plein de monde! Débrouillez vous, si vous lisez ça, vous devez avoir l'habitude de suivre les délibérations, tribulations et autre truc en -tions de nos personnages!

Alors qu’un mort, qu’un luth et un humain discuter sur leur avenir commun, Nyarla entra dans la roulotte en faisant peu cas de la discrétion quotidienne des Drows.

Il s’occupa seulement de la présence de la vampire pour lui jouer un vilain tour à sa façon.
Le Drow haïssait cette créature qui essayait de faire oublier sa puissance pour se faire passer pour la faible jeune fille en danger, et, si elle ne le faisait pas exprès c’est qu’elle était encore plus stupide qu’il le croyais, songeait-il en donnant un violant coup dans le hamac du tas de viande faisandé pour l’en faire tomber.

Il éclata dans un rire bruyant voyant la créature dangereusement vaciller de son filet et tenter de retrouver son équilibre (HRP : ton perso étant un vampire, je considère que tu arrives à ne pas chuter, après libre à toi)
Nyarla n’eut fini de rire quand il entra dans les couchettes, refermant aussi sec la porte derrière lui.

Le bruit avait un peu réveillé Lylouminai qui encore entre le sommeil et le rêve, s’étira pour demander, à voix basse, ce qui se passait.

Varloth fut, malheureusement pour lui, également reveillé. Il se rappela que lorsque Jarlaxle lui avait donné son ordre de mission, il avait eut un bref moment d'appréhension... maintenant il savait pourquoi : Impossible de dormir tranquillement à la surface sans être dérangé...

Soupirant, il se retourna, pour voir un Nyarla l'air plutôt crisper entrer dans la couchette, refermant sèchement la porte dérrière lui.

Allons bon... Que se passe-t-il encore...

Hum ? Ho, trois fois rien.
Il aurait voulu parler avec les mains mais Lylou n’aurait rien vue et de ce fait rien compris, il dit, donc, à haute voix.
La vampire ne ferait pas un bon pêcheur, car le filet, c’est pas son truc.

Son hamac ? Demanda inquiète la semi-drow. Elle est tombée? Elle s’est fait mal?

As-tu entendue une masque flaque et graisseuse toucher le sol? Non ? Donc c’est qu’elle n’est pas tombée. Répondit un Nyarla dont le sourire dévoilait son grand amusement.

Varloth dit, doucement, d'une manière exaspérée : dis moi qu'elle ne vas pas venir nous déranger, j'aimerais dormir...

J'avais oublié combien cela était difficile à la surface, ajouta-t-il. A moins qu'à chaque fois que j'y vais ceux qui m'entourent le font exprès...

Il s'installa dos au mur de la couchette opposé à la porte, afin de pouvoir surveiller Nyarla. Dans la belle équation de Vhaeraun, et la sienne, il restait l'un des éléments les plus inconnus : son impulsivité aurait vite fais de tout gacher, d'une manière ou d'une autre!

Au moins aussi stupide que moi au même âge... Sinon plus, pensa-t-il, avec un soupçon d'amertume, se rappelant combien il pouvait avoir des idées stupides! Comme tuer Lylou par exemple...

Lylou sourit en disant au bord du rire : Mais, oui, bien sur Messire tout le monde complote et monte une Kabbale contre votre sommeil.

Héhéhé .. Rit Nyarla, les cheveux trempés et dégoulinant d’eau, malgré le port de son piwafwi qu’il ôtait, en avançant à quatre pattes sur la couchette de la prêtresse qui s’était légèrement relevée pour parler.

Mais dites moi ? Sir Nyarla, pourquoi dites vous grasses et flasque ? Je ne trouve pas qu’elle est.. ronde mademoiselle Valériane! Et Hiiiirk ! Reculez vous .. vous êtes trempé ! Vous allez inonder le lit… Séchez vous

A ces mots, le Drow s’ébroua mouillant les alentours de bonnes éclaboussures d’eau.

Une Kabbale??? Serais capable ouais! Nyarla venait de rentrer, et évidemment il l'empêchait de dormir! Rhâââ!

Contrant les facétie de Nyarla, il pris une couverture avec laquelle il lui couvra la tête de force, afin d'empêcher un déluge dans les couchettes.

Cesse tes enfantillages, Lylou à besoin de sommeil! et moi aussi, humhum...Ne m'oblige pas à faire un noeud! dit Varloth en souriant.

Nyarla ne chercha à se débattre et éclata de rire en tentant d’articuler au dessous de la couverture :
-Lylou voulait se laver ! hahaha ! Je lui offre une douche ! hahaha.

La Lylou en question s’était recroquevillée au sommet de son lit, avec pour tout vêtement un gros pull qui laissait apparaître ses gracieuses jambes d’ébènes, dont l’une tentait de repousser Nyarla du bout du pied. Chose qu’elle ne réussissait pas car à défaut d’un Drow, dans le noir, elle poussait l’autre qui était à côté de sa victime originelle.

La douche attendra que je ne sois pas là dans ce cas! répliqua Varloth.

À Lylou : c'est moi que tu pousse là... Un peu plus à gauche et c'est bon...

Vous êtes sur que c'est vous? Aprés cette question reflétant toute l'ingénuité,hésitante, elle retira son pied. Oups ! Pardon. Je suis désolez d’avoir confondue mais cous comprenez dans le noir, je ne vois pas grand-chose bien que ce n’est pas voulu. Comme je l’ai déjà dit je n’ai pas l’infravision. Mais je ne me répète pas là ? Ha bein oui ! Je me répète puisque je viens de dire comme je l’ai déjà Dmmmhummm

Nyarla venait de profiter de la diversion offerte par Lylou pour se projeter en avant et la plaquer, d’une main sur la bouche, contre le mur.
C’est bon, on a comprit le concept !

Varloth lacha Nyarla, en disant : bon maintenant, un peu de silence. C'est une couchette ici pas un terrain de jeu. Même si ça y ressemble de plus en plus!

La main toujours en bâillon, Nyarla adressa à lylou :
-Je crois qu’il fait son chef.
Le regard qu’échangea la prêtresse avec le plus jeune des Drows confirmait qu’elle pensait la même chose.
Varloth, par hasard, tu pourrais pas nous « transporter » jusqu’à la taverne ? Toi qui veux tant te reposer, tu y seras au sec.

Je ne fais pas mon chef, JE VEUX DORMIR, dit-il en gueulant silencieusement. Il soupira, en faisant l'état des pouvoirs qu'il avait pu récupérer grâce au peu de sommeil qu'il avait pu avoir...

Je peux nous y transporter, oui... Mais la question est : qui veux venir?

L'avantage, c'est que dans le noir complet une personne n'y voyant rien est plus docile.
Nyarla savait parfaitement utiliser cet avantage sur Lylou, il pût ainsi se glisser facilement derrière elle et s’appuyer sur le mur tout en maintenant le silence de la prêtresse qui par son air blasée semblait habitué à être traitée de la sorte par le Drow.
Toi, moi et elle. Tu vois elle est d'accord.
Dit-il en inclinant lui même la tête de la barde pour lui faire faire un signe affirmatif.
Laissons donc en plan les autres. Il suffit juste de les prévenir rapidement. Tiens justement ! J’entends le Miroslave qui rentre.

Soit, répondit Varloth, préviens les et nous y allons... Tu assumeras bien évidemment toutes les éventuelles responsabilités face au Death Knight, cela va de soit... ajouta-t-il avec un sourire

Rp commun Bibis, Zokharis, Xen (numéro) bis.

Je deviens le posteur officieux de ce RP pour quelque posts^^

Nyarla se leva, relâchant Lylouminaï :
Bien.
Il ouvrit la porte et sortit, faisant en sorte de se retrouver face à face avec Miroslave et il lui dit :
Pourras-tu passer le mot suivant au reste de l’équipage, sans que cela ne te coûte trop à ta personne : « Rendez-vous à l’auberge. Bye. ». Ils comprendront.
Il fit demi-tour pour retourner dans les couchettes et rejoindre ceux qui avaient du sang Drow.

Varloth attendit que Nyarla ait fini son petit manège, avant de dire :

Bon, rapprochez vous un peu. Je nous téléporte dans la pièce principale de la taverne, où j'ai détecté deux personnes : le demi-elfe, et l'archère.

Et aussitôt dit, aussitôt fait!

Au milieu de la pièce, avec une tête proche de celle d’un chat mouillé, donc pas très fiére, Lylou tentait tant bien que mal de se cacher un maximum du corps avec son malheureux et pauvre vêtement : un pull.

Nyarla, voyant la scène et comprenant la gêne, manqua de s’esclaffer, mais dans une fausse compassion pour la belle dont il voulait gagner l’estime, pour des raisons obscures et imposées par son dieu, il asséna une taloche du plat de la main au crâne de Varloth.
Tu aurais pu attendre qu’elle prenne des vêtements de rechange ! J’te jure !

Varloth évita la taloche et eut un sourire amusé, avant de poser son ample cape elfique, que lui avait fourni Jarlaxle pour la surface, sur le dos de Lylou. Lui même sorti de son sac son piwafwi qu'il n'avait jusqu'ici pas mis, pour diverses raison.

Constatant les confortables fauteuils près de la cheminée, il sourit, et s'y dirigea.

Le demi elfe remarqua rapidement leur arrivée, et observa surtout Nyarla et Varloth. Le comportement de ce dernier lui parut un peu étrange, mais son sourire lui faisait penser qu'il avait quelque chose derrière la tête. Comme toujours avec un drow...

(hrp Bibis: je fais la réactions des clients normaux, pour la rigolade)

Le massacre de vampire avait quelque peu nettoyé l’auberge par le vide. Seuls quelques courageux étaient restés.
La soirée venant, l’auberge s’emplit de nouveau de clients de passage et de quelques habitués à venir taper le carton tranquillement, loin de la vindicte de leurs chères et tendre, et particulièrement autoritaires épouses.
3 Drows qui apparaissent dans une petite bourgade tranquille est un événement aussi discret que le débarquement en Normandie et attendu avec autant de bienveillance qu'une épidémie de peste. Résultat: des regards fusèrent, des chuchotements circulèrent. Et que ça tergiverse, et que ça se demande :
-Tu as vu ? Ce sont des Elfes à peau noire !
-Tu crois que ce sont des …. Comment on dit d’jà ? Des Voros ?
-On dit des Drows, abruti !
-Oh ! Voros, Drows ! C’est pareil non ?
-Peut-être que c’est du maquillage ?
-T’as vu les gambettes de la fille ? elle irait jusqu’à se maquiller les jambes
Une serveuse, plus courageuse que les autres, se rapprocha de l’étrange équipage dans un :
-Ces messieurs-dame désirent une table ? Installez-vous, je passerai prendre votre commande…
Elle pu voir de près les Elfes Bizarres… et constater que ce n’était pas du maquillage : se noircir la peau, OK, mais se maquiller les yeux en rouge, il ne faut pas pousser
-Ce… ce… ce n’est pas du maquillage… Ce sont... des Droooows ! Elle s’évanouit, emportant avec elle le contenu de son plateau : Bières et autres boissons alcoolisées (hrp : concours pull mouillé ?) s’éparpillèrent en tout sens.
Les courageux paysans se planquèrent sous les tables. Les plus proches des portes se retrouvèrent dehors avec une vitesse défiant l’entendement.
L’aubergiste attrapa un de ses jeunes fils qui jouait derrière le bar :
-Va chercher Kiborl, et vite. Fit-il, jetant l’enfant presque affolé hors de la pièce par la porte des cuisines.
La route était marchande. Qui dit route marchande dit caravane, qui dit caravane dit escorte de mercenaires. Justement certains mercenaires étaient arrivés entre le massacre et le tour à la Copperfield.
-RHAAA ! Des Drows ! (hrp : XP !!!) La voix gutturale provenait d’une table située dans un coin sombre (hrp : Méfiance : les bourrins prennent toujours des tables dans des coins sombres. C’est comme ça qu’on sait qu’ils sont bourrins.)
L’homme qui en sorti était une brute monumentale de 2m10, bâti comme un déménageur, vêtu d’une armure de plaque totale qui avait servit, beaucoup servit, et armé d’une lourde hache à 2 nains… euh ! 2 mains ! Accompagné de 2 autres guerriers moins costauds, il était arrivé trop tard pour assister au massacre du vampire. Par contre, la présence de Drows ne semblait pas l’impressionner. Un autre de ses compagnons dégaina épée longue et bouclier, le troisième disparu totalement

Pendant ce temps, sur la route.
Le Moissonneur se rapprocha de Huckle :
-Ils sont partis.
-Qui donc ?
-Les 2 Drows. J’ignore pour où. Mais ils ont embarqué Lylou.
-QUOI ???! Mais où ? Où ?
-Je t’ai dit que je l’ignore : le bruit des roues m’empêchait d’entendre !
-Il faut les trouver ! On accélère ! On fiche la roulotte au village et on les recherche ! Oh Lylou ! Ma pauvre Lylou ! Où t’ont-ils emmenés ?
-Nyarla ne lui fera rien. Je me méfie surtout de ce Varloth. Dès qu’on arrive, je vais chercher un devin pour qu’il la localise. J’en connais un
Huckle parti dans une gigue au rythme endiablé qui fit trotter Lepétaure. Gigue où on sentait poindre l’angoisse. Il espérait que Nyarla protège Lylou au cas où… mais les dernières réactions du Drow, surtout le fait qu’il manque de tuer Petite Sœur n’étaient pas pour le rassurer. Après tout, ce Drow étranger aurait pu le corrompre. C’est courrant, comme pratique, chez eux. Si c’était le cas, il fallait faire au plus vite
Le Moissonneur, quant à lui, sauta de sa monture à l’entrée de la roulotte, faisant grincer et souffrir les pauvres suspensions, se dirigea vers Miroslave, à qui Nyarla avait parlé, l’attrapa par col pour le soulever comme une plume :
-Où sont-ils allés ? Fit-il de sa voix la moins rassurante (hrp : déjà qu’elle ne l’est pas au naturel… imaginez un peu)

Varloth, toujours assit dans le fauteuil, pris dans le plus grand calme un livre qu'il ouvrit à une certaine page. Baillant même, à cause de la fatigue.

Qui veux expliquer? demanda-t-il.

Nyarla, voyant les ennuis arriver, attrapa rapidement Lylou, qui s’apprêtait à s’éloigner craintive, et la tira pour l'asseoir de force à ses côtés.
-Ce sont des hostiles, ils ont un voleur avec eux et j’aimerai éviter qu’il te mette une dague sur la gorge. De plus, pour ton aura, c’est le moment.
Dit-il, en continuant à scruter attentivement le moindre mouvement d’air, afin de détecter le voleur.

Lylou et Nyarla avaient, entre eux, établit des codes.
Certains servaient à la vie de tout les jours comme le : « T’as pas faim, toi ? ». Ce qui voulait dire, de la part de l’Elfe Noir qu’il voulait que la barde ce mette à la cuisine.
Et, il y avait les codes de situation de crise, comme le fameux : « ce sont des hostiles » qui voulait dire : « si tu t’éloigne de moi considère que je te tue avant que ces dits hostiles ne le fassent, je vais t’apprendre à désobéir, moi ! »
La prêtresse s’accroupit, donc, contre Nyarla, afin de le cacher si il venait à dégainer ses armes et elle augmenta, doucement, son aura.

Xen décida d'intervenir avant que ça ne tourne mal :

Allons messieurs et mesdames, du calme! Oui ce sont des drows, mais non, il ne vous ferons aucun mal!
Rassurez vous, réjouissez-vous même, car il font partie de notre petite troupe de saltimbanque, qui arriveras très bientôt, pour vous divertir pour votre plus grand plaisir!

Alors rangez vos armes et vos intentions bélliqueuses, afin qu'une bonne ambiance soit de mise dans cette sympathique auberge!

Xen attendit prudement le résultat de son intervention... Il ne voulait guère combattre ces gens, dont ils comprenaient la crainte, mais il ne pouvait pas non plus les laisser faire... Cruel dilemme!

Ah ? Pour nous divertir ? Oui ! Ils vont me divertir… en répandant leurs tripes sur le sol !

Le Géant fit tournoyer sa hache qui n’en était pas plus rassurante.

Toi, la demi-portion, tu t’assieds et tu admires le spectacle : tu risquerai de prendre des coups perdus. Les Drows, c’est assez maladroit ! Fit le gros dur à Xen avant de continuer vers les fauteuils, accompagné de son comparse qui commençait à se mettre en garde.

Le problème, avec une prêtresse de Sunie, qui est élue de surcroît, et qui possède une aura, c’est l’aura en question qui forçait le gens à revivre les meilleurs souvenirs. Enfin, ce n’est pas particulièrement un problème pour ceux qui ne cherchent pas la bagarre. Par contre, cela se révèle retord pour ceux dont l’esprit belliqueux mène la vie.
Arrivé à 2 mètres des fauteuils où les héros ( ???) étaient assis, les 2 mercenaires s’arrêtèrent, ayant perdu toute envie de combattre, étant même plutôt content. Le géant, cette fois-ci, partit dans un rire gras :

Ah ah ah ah ah ! Z’avez de la chance, les avortons ! J’sais pas pourquoi, mais j’me sens d’humeur à ne pas transformer vos crânes en coupe à vin ! Allez, à plus ! J’ai la dalle ! D’un seul coup, je me suis rappelé ce superbe banquet chez le Roi Gundtral. Tu te souviens, Jorsain ? Ce vin... et ces femmes… et ces rôtis…Continuait le géant tandis que les 2 hommes repartirent à leur table en rengainant leurs armes, mais le géant se retourna vers Lylou.
Au fait, elle et bien gironde, cette donzelle. Je la ferai bien sauter sur mes genoux ! Viens avec moi, ma belle, ce n’est pas avec ces femmelettes que tu connaîtra un vrai homme. Fit-il, s’avançant vers elle et tentant de l’attraper…

Dans un saut très Lylouesque, la barde se précipita au coup de Nyarla dans un strident cri qui rappelait plus ou moins le nom du Drow si on omettait le Hiiii au début du mot.

Nyarla, lui, fut surprit par la violente réaction de la jeune fille qui se jetait, de peur, dans ses bras et il fut emporté dans une peu élégante chute au bas de son fauteuil.
-Aarrg! Lylou! Calme toi!

Je vous prierais de ne pas déranger l'un des membres de la troupe, fit Xen

Il était rassuré et intrigué du revirement des trois hommes, et lui même se sentait plus serein. Il avait vaguement entendu le drow parler d'aura à la jeune fille... Serait-ce le fameux pouvoir dont parlait le gnome?

Il approcha quelque peu du couple de drow étalés bas au fauteuil, légèrement amusé, en demandant : si vous voulez, les chambres sont réservées, vous pouvez y aller... dit-il en s'adressant à Lylou...

Il faudrait déjà que mademoiselle l’hystérique daigne se relever.
Commenta Nyarla qui essayait de se relever alors que Lylou s’accrochait toujours à son cou.
Lylou, lâches, tu m’étrangles.

Elle ne dessera pas sa prise regardant avec crainte la grosse brute.

Voyant que Lylou n'avait vraiment pas l'air d'être à l'aise avec la grosse brute pas loin, il recourut au stratagème classique pour se débarrasser de ces gars là :

Hum, monsieurs? Vous avez parlé d'un banquet à la table d'un roi, cela m'intéresse, que diriez vous de me raconter vos aventures? Je pourrais même peut-être les écrires si vous voulez...

Flatter l'égo de ce genre de type pour obtenir ce que l'on souhaitait... Facile! Ce n'était ni la première et ni la dernière fois que Xen le faisait!

Le barbare éclata de rire en faisant rouler ses énormes muscles :
-Ah ah ah ! Je suis Oliphant le Brave, et je suis un héros dans mon pays ! Mais je parles mieux avec une fille bien pourvue sur mes genoux ! J’t’raconterai mes exploits qu’on chante dans toutes les étendues glacés des Monts du Gel, petit homme ! Mais d’abord, invitons cette mignonne à ma table ! Alors, petite ? Tu veux connaître la vraie aventure ?
-On dit que les femelles Drows sont très entreprenantes, au lit ! Fit une voix dans l’ombre, juste derrière les Elfes Noirs. Une forme sombre observait les protagonistes, tenant une dague dans chaque main. Tu as de la chance, Oliphant !
-Mais non, Filermon, c’est la donzelle qui a de la chance ! Enchaîna le colosse, attrapant la « donzelle » en question par le bras et dégageant le Drow coincé sous elle. Et comment s’appelle la jouvencelle ? Demanda-t-il à l’intéressée.

Iiiiik !
La prêtresse de Sunie se décomposa littéralement.
Lylouminaï Eylminénïaé Flana’Mornié Ailelh’Staln Gorath Nyeltheravïn Aracnya-Prana Myositis .
Dit-elle d’une traite.
Mais lâchez moi s’il vous plait, vous me faites mal. Et là en toute franchise, si c’est une tentative d’approche que vous faites… c’est raté, vous me faites plus peur qu’autre chose et j’ai plus envie de vous fuir que de vous parler … et…. et…. Et vous devriez voir aussi pour votre haléne car la elle tuerait un troll par asphyxie si vos dessus de bras ne l’on pas déjà fait… Heu ? Je devrais me taire, là ? Non ?
Finit-elle, d’une voix innocente qui dans la situation en devenait pratiquement provocante.

Nyarla se releva souplement et éclata de rire.
Et oui, Lylouminaï ne changera jamais, soupira-t-il en levant la tête au plafond. Allez ! Lâche la donzelle ou je te découpe le gras des fesses ! Ca te fera toujours ça de moins à trimbaler !
Réplique copiée sur le Death-Knigth.

Nouvelle vague de RP commun, toujours avec les mêmes acteurs.



Peur ? C’est de la timidité ! J’adore les p’tites timides : elles sont d’abord tremblantes et deviennent vite frétillantes !
Oh ? Mon odeur de mâle te gène ? Il et vrai que la route a été longue, et que mon parfum viril n’est pas des agréable pour tes fragiles narines ! Fit le monstre en rigolant. Nous pourrons prendre un bon bain chaud ensemble pour décrasser tout ça ! Bon, un ours qui essaie de se la jouer séducteur, le spectacle est toujours unique en son genre.
Quant à toi, l’avorton, il faudrait que je dorme pour que t’arrive à me découper. Et encore, il te faudra l’aide de ton rat de bibliothèque d’ami ! Allez ! le jour où tu sauras porter une femme sans te casser la figure, tu pourras prétendre à me menacer !

hep : Le pauvre type... Il s'attendait pas à ça! :mdr:

Varloth, entandant les paroles de Nyarla, se leva pour le rejoindre. Il se posta à ses côtés, avec un sourire entendu, en disant : pas question que tu t'amuses sans moi!

Heu... fit Xen, embarassé : il sentait bien venir la bagare de taverne... D'ailleurs il pu voir le tenancier démonter un grand miroir dans le hall d'entrée pour l'amener ailleurs...

-La demoiselle de tes rêves restera dans tes songes.
Nyarla sentait qu’il craquerait bientôt, maudite jalousie songea-t-il.
Et son bain, elle le prendra avec moi. D’ailleurs : AUBERGISTE, UN BAIN CHAUD, DANS UNE CHAMBRE POUR DEUX.

-Messire Nyarla à raison, je… je le préfère à vous.. Lui au moins, il ne risque pas de me .. m’étouffer sous son poids et aussi, il est plus galant (l’insulte pour un drow) …et gentil… (re-insulte) …

-Et nous sommes fiancé, n’est-ce pas Lylou ? Voilà une situation idéale pour conforter sa position qui n’échappa pas au drow. Donc si tu la veux, il faudra me passer DESSUS.
Il tira violemment Lylou vers lui et la mit à l’abri derrière lui.

-OuiouiOui. Nous sommes fiancé. Affirmât-elle, en secouant la tête.

Quelle chance ! Si vous étiez marié, tu serais veuve, ma jolie ! Fit le colosse, faisant craquer ses doigts. Bien, freluquet ! Si tu veux que je te passe dessus, je vais le faire ! Compte tes dents, t’en aura beaucoup moins. Je tiens à ce que la fille connaisse un VRAI homme dans sa vie !

Le voleur compléta par:
C’est immoral de laisser des femmes dans l’ignorance sous prétexte que ce ne sont que des femmes !

Et c'est parti! fit Varloth avec un grand sourire.

Il se plaça devant le gros plein de soupe, sortant un carnet et une plume, faisant mine d'écrire :

Hum... Alors voyons... Nous disons un aller simple pour la pleine de la fugue pour monsieur... Vos compagnons désirent-ils vous accompagner? Aaah, il ne faut pas séparer les familles, les bons amis, et les groupes d'aventuriers! Nous dirons donc trois aller simple pour l'enfer de Kelemvor.

Sinon je peux vous proposer la fosse à purin de la taverne, c'est vous qui voyez. Vous avez peut-être une préférence? Décidez vous vite, mon abbil ici présent va attaquer dans quelques secondes... (HRP : imaginez la verve et la vivacité du masque... Et vous y êtes!)

Le ricanement acerbe de Nyarla accompgna la réparti de Varloth

Vu sous cet angle, messire « je-me-cache-dans-le-noir-mais-comme-je-suis-bavard-ça-ne-sert-à-rien », et bien, vous devriez partager une nuit avec votre compagnon car lui aussi semble être bien ignorant !!
Fit une voix, celle de Lylou, de derrière Nyarla. Elle crispa ses mains sur le Piwafwi du Drow.

Celui-ci sourit à toutes dents mais sentant l'attitude nerveuse de sa "fiancée"; il la rassura en signant de ses doigts, sachant que peut de personne comprendrait,: #Ne t'inquietes pas, j'étais sérieux quand je disais qu'il devrait me passer dessus.# et il la gratifia d'un sourire.

Le colosse fulmina : Rhaa ! Tu te moques de moi ? Tu n’es pas de taille à m’envoyer au jugement des Dieux, chien de gratte-terreau ! A ces mots, il repoussa les Drows de sa force colossale, main droite, main gauche : deux directions, et s’empara de Lylou qui avait les yeux grands écartés, comme une enfant qui s'était cachée dans un placard dont les portes étaient fermées, et qui avait été découverte, et la chargea sur son épaule, façon sac de pommes de terre, avec le rire gras qui va bien.

Hum, je crains, chère damoiselle, que Oliphant ne soit pas mon genre de femme, mais vous, vous êtes le sien, apparemment. Dommage. J’aurai adoré discuter avec vous, pour une fois que je rencontre quelqu’un sachant enchaîner 3 mots sans parler de combat ou de magie… Fit Filermon, visiblement déçu.

Le Colosse s’arrêta juste après avoir chargé Lylou semblant perdu dans ses pensées, figé sur place comme une statue. Dur dur, l’aura de Sunie!

Varloth se frottait presque les mains, un sourire aux lèvres.

Il fit trois choses : en premier, il jeta un violent coup de pied dans l'arrière d'un des genoux du butor, histoire de récupérer la jeune prêtresse, qu'il confia à Nyarla. En deuxième, il déclara : Il me rappel un peu ce génasi de pierre rencontré il y a quelques 150 ans de cela : pas aussi fort, mais tout aussi bête!

Et enfin en troisième, et sans l'avertir, il l'acheva d'un violent coup de genou dans les parties, selon la très efficace technique de Sekhmet!

Vous tenez à vos bijoux de famille? demanda-t-il innocement.

Alors dites leur adieu.
Compléta Lylouminaï qui connaissait la leçon par coeur alors qu'elle enlaçait Nyarla.

Nyarla la portait comme un marié porte sa jeune épouse ce qui pour un Drow donne une situation particuliérement ridicule.
Bien, je te les laisse Varloth, tu sembles plus déireux que moi de t'amuser.

Quelle délicate attention! répliqua Varloth. Soit, je m'en occupe, mais la prochaine fois, c'est toi qui t'y colle! ajouta-t-il avec un sourire.

Tout semblait aller pour le mieux entre les deux "tourteraux", ce qui satisfaisait Varloth. Il était clair que Nyarla cherchait à s'attirer l'estime de la prêtresse, ce qu'il semblait d'ailleurs avoir réussi à faire.
Mais il avait reçu pour mission de surveiller Lylou. On n'était pas à l'abris d'une attaque surprise des prêtresses de l'autre mijorée, donc Varloth pris une ou deux précautions, histoire de pouvoir intervenir à temps.

L’énorme guerrier se recroquevilla de douleur sous les coups (surtout le dernier !), mais il en avait vu d’autres : on ne survit pas longtemps sur les routes et les champs de bataille sans supporter la douleur et l’avantage des armures de plaques totales, c’est qu’elles amortissent les chocs, y compris de ce type. Le gigantesque se releva et saisi sa hache à 2 mains :
Dévot de tarentule ! Je t’écraserai comme les pitoyables insectes que tu vénères ! Fit-il très en colère, limite enragé.
Il s’apprêta à raccourcir le nabot d’une bonne tête, mais il fut stoppé par une voix venue d’une autre table, dans un autre coin sombre (hrp : donc, si nous suivons notre logique, un autre bourrin !).

Ton esprit est faible, tu as été influencé par leurs pouvoirs, Oliphant ! Et, comme toujours, un soupçon de flatterie suffit à te faire oublier ton objectif. Ta force de volonté est inversement proportionnelle à ta force physique ! Mais moi, je suis d’un tout autre calibre.

La forme se leva. C’était un humanoïde vêtu d’une longue toge blanche, d’une cape totale gris clair, un haut chapeau pointu et armé d’un bâton argenté. Doté d’une voix impossible à attribuer à un homme ou une femme, cet être s’avança plus encore dans la lumière d’un pas lent et assuré. De plus, ses cheveux longs et grisonnants ajoutaient au mystère. Un masque facial semblable aux masques blancs du carnaval de Venise empêchait de voir son visage :

Au fait, les araignées ne sont pas des insectes : les insectes ont 6 pattes. Les araignées sont des arachnides, comme les scorpions. Mais ces bestioles s’écrasent aussi.

Faites vos prières, Monstres, car vos tours de passe-passe ne sont rien face…

Sa cape sembla flotter dans un vent qui n’appartenait qu’à lui, tandis que des lumières venues de nulle part l’éclairèrent :

… au Mage Masqué !

(hrp : TADAM !)

Varloth contourna rapidement le bourrin, profitant de sa surprise, pour l'obliger à lacher sa hache qui tomba donc sur sa propre tête

Puis il déclara comiquement : et moi je suis l'élu de Vhaeraun! Hein? C'est la vérité? Bah et alors? C'est l'autre qu'à commencé avec son : je suis le mage masqué, là! Ah et puis m'embêtez pas hein!

Enfin bref, ça ça aurait été si Varloth avait été un tantinet stupide, parce qu'on ne se déclare pas élu d'un dieu devant tout le monde, surtout une auberge-relais pleine de soudards! Non en vrai ça se passa à peu près comme ça (j'allais pas dire exactement hein! Quoi, faut que je le dise? mais... *Sbaf!* Nous venons de remplacer le remplaçant narrateur par celui qui tiens ordinairement ce poste. Veuillez nous excuser pour l'anti-professionalisme dont il a fait preuve. Afin d'éviter toutes confusions, le début de ce message est rendu caduque. Bref. Reprenons :

Varloth usa un petit sort simple pour déboucler la ceinture du nouveau protagoniste, en toute discretion. Le pantalon de celui-ci se baissa donc théâtralement, laissant voir un magnifique caleçon bleu avec des bizounours roses... (si Anubis le permet^^)
Considérons maintenant le nouvel interlocuteur de Varloth, soit : un mage masqué avec un chapeau pointu, la cape au vent et le caleçon baissé, figé dans une pose théâtrale et orgueilleuse, éclairé de milles feu afin de mieux profiter du spectacle. Le tout étant grotesque à souhait, l'intégralités des clients n'ayant pas encore quitté la taverne, aubergiste compris, éclatèrent de rire, achevant d'enterrer six pieds sous terre l'orgueil d'un mage visiblement toujours figé d'horreur? frustration? Colère? Le masque ne laissait malheureusement pas voir son état d'esprit, ce qui était, avouont le, bien dommage!

-Aie aie aie… Voilà autre chose. J’ignorais qu’il y avait des clowns en ville. Sûrement une troupe rivale qu’il faudra éliminer pour qu’elle ne porte préjudice à la notre, ne crois-tu pas Varloth ?
Je reviens de suite.
Nyarla porta la semi-drow au fond opposer de la pièce.

-Vous l’abandonnez ?

-Non, je te mets en sécuri…

-Vous savez, ce n’est pas une honte d’avoir peur du combat. Y’a que les fous qui trouvent de l’honneur dans la mort sur un champs de bataille ou les malchanceux ça me rappelle l’histoire du paysans qui était parti à la cueillette des champignons et qui ne fut jamais revenu car …

Nyarla soupira, et songea que dés qu’elle aurait satisfait les attentes de son dieu, c'est-à-dire de donner un enfant, il se ferait un plaisir de lui arracher la langue si il ne la tuer pas.

Varloth s'approcha du mage tétanisé pour lui enfoncer profondément le chapeau sur la tête, couvrant ses yeux, ainsi que le nez et la bouche, achevant le ridicule dont il faisait preuve.

Celui-ci voulant réagir tenta de s'écarter de Varloth, mais se pris les pieds dans son pantalon, pour s'étaler ventre à terre dans un bruit mat.

Les clients de la taverne éclatèrent à nouveaux de rire. Visiblement, tout un chacun avait oublié qu'il s'agissait là d'un drow face à un mage.
Varloth était jadis passé maître dans l'art de se faire croire bouffon, pour éviter les colères de ce genre d'aventurier aussi frais qu'un poisson resté six jours en plein soleil au milieux d'une place de marché. Exploit pour un poisson, signalons le, car d'ordinnaire une tripotée de félins s'emprêsse d'engloutir un tel spécimen aquatique, profitant de cette aubaine pour satisfaire sa bedaine.
Bref, Varloth venait par son petit numéro, de s'attirer les faveurs des clients de la taverne... Et cette pensée le fit sourire, comme à chaque fois qu'il en était ainsi!

Fin de la nouvelle vague de RP pour le moment. Toujours les mêmes dingues au clavier!




Certes, la situation était comique, jusqu’à ce que le public découvre, en examinant mieux la culotte, révélée par un autre coup de vent personnel, que l’interlocuteur, en question, était une interlocutrice… les petites culottes à bisounours ne mentent jamais !
Du coup, la Magicienne Masquée poussa un IIIIKKK significatif en rabaissant sa robe.
Quelques secondes de silence se firent, les mouches volèrent.

Houla ! fit Filermon en disparaissant dans les ombres.

La magicienne n’était pas très puissante à l’accoutumée sauf, comme toutes les filles, quand on portait atteinte à sa pudeur.
-GOUJAT !!!!!

Une série d’éclair, de lames de feu de boulets de métal en fusion, de jets d’acides frappèrent simultanément le pauvre Drow qui se retrouva bosselé, cramé, électrocuté, avec les vêtements non magique fondus, encastré jusqu’à la taille dans le plancher de l’auberge. Heureusement, le tout n’était pas mortel. Juste étourdissant… et humiliant.

Le Mage Masqué réajusta son pantalon et parti, fulminante, vers sa table. Passant à coté d’une table où se trouvaient 3 paysans qui fixaient des yeux la furie, elle leur beugla un :
-QU’EST-CE QUE VOUS REGARDEZ, VOUS ???!!!

qui les fit tomber de leur chaise.
Elle se rassit dans son coin d’ombre, où on pouvait sentir toute sa colère.

Une libellule à pointillés passa au-dessus de Varloth, sort d’illusion qui succède toujours à la vengeance de cette magicienne.

Varloth se releva, quasiment indemne, protégé efficacement par le piwafwi qu'il venait de remettre (Et vive les coïncidences heureuses!). En revanche, son numéro en avait quelque peu souffert! Ainsi que son visage, qui avait désormais quelques bosses et une brûlure, qui disparurent lentement, pour ne plus être visible par des observateurs distants de plus de cinq mètre. D'aucun dirait en l'occurrence qu'il s'agit là d'un des pouvoirs qu'on attribue aux bouffons de légende!

Un instant de silence suivit avant que Varloth demande, dans le grand silence de la salle : Quelqu'un peux m'aider?

Lylou répondit immédiatement à l'appel du Drow en se plaçant devant lui, prête à amortir sa chute si il venait à s’évanouir.
Elle avait largement l’habitude de secourir Nyarla après que celui-ci est contrarié une fois de trop le MdA.

L’Elfe noir en question, lui, avait regardé la scène avec un sourcil relevé, visiblement surprit de la vindicte de la mage.
Il se décida à s'avancer se positionnant, en protection, armes sorties, au côté de ses deux compères de couleurs de peau.

Avec l'aide de Lylou, Varloth pu sortir aisément du plancher sans subir plus de blessure que cela. Il eu un court instant un manque d'équilibre, qu'il retrouva rapidement.
Ehu! Ca me rappelle ma jeunesse!
Il remercia Lylou, avant de repartir, toujours le sourire aux lèvres, dans son fauteuil.

Xen lui était toujours aux mêmes endroits, les yeux grands ouverts du spectacle auquel il venait d'assister! Eu-t-il été plus jeune qu'il aurait aussi eu la bouche grande ouverte! Se reprenant, il se dirigea vers un fauteuil près de la fenêtre, en maugréant : au moins je ne m'ennuierais pas!

Le gros tas de muscles et l’homme au bouclier rigolèrent de concert :
-Ah ah ah! Voila ce qui arrive quand on provoque notre mage ! Alors, Belle Pucelle ? T’es sure que tu ne veux pas venir avec nous ? Tu serais plus en sécurité qu’avec ces rigolos ! Faisait le Colosse. Rejoint-nous quand tu veux !

Ils réjouinrent la table du Mage Masqué :
-Vous trouvez ça drôle ?
-Non non ! C’est vraiment un malotru et tu as bien fait ! Fit l’homme au bouclier.
-La ferme, Jorsain ! A part les prières à répétition, tu n’es capable de rien !

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Pendant ce temps, la roulotte filait sur la ville à forte allure, c'est-à-dire un trot soutenu. Huckle, inquiet, chantait à tue-tête tandis que le Moissonneur restait silencieux. Bigadin s’amusait de l’aubaine : attraper les fleurs était plus difficile, donc plus drôle.
La ville est à une heure à ce rythme. Ce fut la seule phrase du chevalier mort.
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Le jour où noir arrêtera d’être synonyme de mauvais, là, je me joindrais à vous.
Mais, vous avez autant de tolérance que des Cyrisistes pour les autres cultes.
Elle tourna le dos à ces aventuriers en goguette pour rejoindre Nyarla qui rengainait ses armes.

Il rongeait sont frein et se demandait comment Varloth pouvait subir ce genre de railleries sans bondir. Il détourna le regard et héla de nouveau le patron :
AUBERGISTE ! ET CE BAIN ?

Varloth se retourna aux paroles de Nyarla, songeant qu'à lui aussi un bon vrai bain lui ferait le plus grand bien! Avant d'aller dormir, ou en tout cas essayer.

Il regarda le fauteuil presque à regret, comme s'il disait : désolé vieux, mais c'est d'un lit qu'il me faut!

Il se dirigea donc vers le comptoir, pour demander : un deuxième bain... Dans une autre chambre, précisa-t-il, avant de monter dans sa chambre, que venait de lui indiquer l'aubergiste. Aaah! Une bonne vieille auberge de la surface! pensa Varloth avec amusement. C'est toujours dans ces auberges qu'il m'arrive un tas de truc, héhéhé!

Xen, de son côté, soupira, avant de s'aviser que même si dehors il pleuvait toujours, il y serait bien mieux que dans cet air étouffant, du moins pour lui, qui n'avait guère l'habitude de dormir dans une auberge!

Il sorti donc, savourer la douce caresse de la pluie, ainsi que le parfum de la nature humide tout autour.

Post commun Xen & Zok


-Ce n’est point exact, Mademoiselle. Fit la voix dans une zone d’ombre. Je suis souvent vêtu de noir, mais je ne suis point mauvais pour autant !

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Gonjir est un bon paysan, travailleur, bon père, doté d’une bonne santé. La pluie battait dehors. Sa femme était en haut pour coucher les enfants. Lui dégustait une bonne pipe devant la cheminée.
Soudain, le chien se mis à aboyer. Curieux de savoir la raison d’un tel raffut, Gonjir ouvrit la porte. Il fut saisi d’horreur par la vision de cauchemar qui s’approchait. Le cavalier en armure noire approchait sur un destrier qui n’avait rien de vivant… qui n’aurait pas dû être vivant, vu son état. Courageusement, le clébard recula dans sa niche sans cesser de donner de la voix.
Le cavalier parla d’une voix inhumaine :
-La Bourgade ! L’auberge !
-Il… il n’y a pas d’auberge ici. Il y en a une à la Bourgade, au sud, à 4 lieux !
Le cavalier repartit au galop tandis que sa monture émit un hennissement sinistre.

(hrp: j'adore les références! :mdr: )
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En principe, toutes personnes normalement constituées auraient tenté d’avoir le dernier mot et de prouver, que celui qui parlait, avait parfaitement tort. Ce qui pour Lylou était simple à faire, mais elle se tue et sortie de la taverne, sous la pluie.

Nyarla fut quelque peut surprit par l’attitude de la prêtresse et la suivit.Non sans dire, amusé, le fond de sa pensée:
Elle s'est résolue à ne pas nourrir les porcs avec du foie gras.

Elle le vit et l’attendit pour qu’il la rejoigne.

Après Xen, ce fut le tour de Varloth de squatter la fenêtre, afin de surveiller Lylou et Nyarla.

Pensif, il songea que cette mission allait lui prendre du temps. Ce n'était pas une mauvaise chose en soit, sauf que Varloth avait lui aussi ses projets personnels. Si la mission réussissait, il saurait quoi demander à Vhaeraun : du temps pour mener à bien ses propres projets. Il avait déjà tenté par le passé, mais avait essuyé des refus. Il espérait que cette fois-ci la mission soit assez importante pour le convaincre.

Il chassa ses pensées pour se concentrer sur l'instant présent. Le futur n'existe pas, et le passé est écris. Seul compte le présent, se dit Varloth.

Xen, lui, était toujours dehors, et s'était quelque peu éloigné de l'auberge. Le besoin de se sentir seul au milieu de la nature avait pointé dans son esprit.

-Tu aimes la pluie au point de sortir en simple pull et cape dans la cours d’une auberge ? En plus sans chaussures ?? Alors qu’il y a, à coup sûr, du purin ? Tes critères d’élégance me sidérent parfois.
Fit un Nyarla mélangeant sarcasmes et conseils de vie pour éviter un rhume.

-Dites ? Vous vous rappelez ce que vous m’aviez dit, dans la roulotte ?
Demanda une Lylou emmitouflé dans la cape Elfique de Varloth.

-Hum? J’en dit tellement de chose et parfois très peu intelligentes.

-Parfois? Cela fit sourire la barde dans l’ombre de sa capuche. Souvent, vous vouliez dire ? Encore des difficultés pour le Communs?
Elle se tourna pour regarder vers l’entrée de la cours, comme attirée par un bruit.
-Dans la roulotte, vous m’avez demandé si je voulais bien partir avec vous, pour ailleurs, loin de la troupe et je dois avouer que votre galanterie de ce soir à finit de me convaincre. Alors… Elle prit une inspiration pour déclarer : Oui, je veux bien partir et avec vous.

Nyarla resta impassible, bien que son esprit criait : GAGNEE ! JE SUIS LE MEILLEUR !. Mais il ne fallait pas que cette décision soit le caprice d’une gamine contrariée par un chagrin d’amour, il fallait qu’elle soit sur de ses dires et qu’elle les affirmes devant sa « famille ».
-Quand tu dis ça, tu pourrais me regarder en face, non?

Varloth continuait d'observer Nyarla et Lylou.
Son instinct lui disait qu'il se passait là quelque chose d'important. Il sourit. Que Lylou ait décidé d'aller dehors n'était pas anodin. Ainsi, elle était tranquille. Mais... Elle avait attendu Nyarla lorsque celui-ci l'avait suivie. Un signe?

Ce qu'il voyait le satisfaisait au plus au point. Il vit passer discrètement le demi-elfe, qui rentra rapidement dans l'auberge. Il était trempé, mais ne semblait pas non plus gêné. Il l'entendit dire deux trois mots à l'aubergiste, avant de monter à l'étage.
Il se gratta le menton.
En tout cas, une étape vient peut-être d'être franchie, se dit-il, en regardant toujours Lylou et Nyarla. Il va peut-être être temps de passer à la suivante. Mais il se contenta pour le moment d'observer. Pas de conclusion hâtive, se dit-il.

-Vous regardez en face ? Hey ! Qu’est-ce que vous vous imaginez !
Déclama Lylou en faisant volte face pour tapoter de son index le torse du drow.
-J’ai dit que je voulais bien partir avec vous ! Je n’ai pas dit que j’acceptais de vivre avec vous !

Théâtrale, faisant d’ostentatoire geste, Nyarla a son tout entra dans la comédie du « je t’aime moi non plus » que lui offrait la semi.
-Je n’ai jamais rien demandé de tel ! Je t’ais dit cela, à cheval, pour te consoler ! Je ne pourrais pas te supporter une vie entière !!
Fit-il en appuyant son index sur sa tempe.
C’était plus fort que lui. Faire souffrir Lylou était tellement simple et surtout drôle. Après tout, il n’avait que 150 ans…

Lylou recula, regarda le Drow dans les yeux, resta silencieuse et partit en courant.

-Hein ???
Nyarla ne s’attendait pas du tout a ce genre de réaction, là, en principe, elle aurait du l’insulter de nom impossible à répéter… et.. Non?? Elle partait en courant… elle devait avoir un besoin urgent, sûrement.
Il n’allait pas se tremper plus longtemps pour une sous-créature même si il l'aimait, ce n'était qu'une femelle, il entra dans l’auberge.


Varloth regarda soudain Lylou partir, avec surprise.
[i]Heureusement que je ne m’étais dis pas de conclusion hâtive! pensa-t-il. Il soupira profondément, en se frottant les yeux.
-Qu'est-ce qu'il a bien pu lui dire ce sombre wael*, murmura-t-il. Voyant Nyarla rentrer dans l'auberge, il alla à sa rencontre.

-Quoi ? Demanda le jeune Elfe Noir au plus vieux.

Lylou en larmes, courait sous la pluie, ne regardant pas vraiment où elle allait.
Quelques minutes de course plus tard, les pieds meurtris par une course pieds nus, elle s’arrêta, s’asseyant sur le sol, dos contre le rebord d’un puit, laissant le plicploc des gouttes de pluie tomber sur la cape et couvrir ses larmes.

-Comment ça quoi? répliqua Varloth.
-Qu'as-tu dis à Lylou pour qu'elle s'enfuie ainsi? demanda-t-il. Ce n'était pas très subtil, mais il n'avait guère besoin de l'être.
-Et pourquoi rentres-tu comme si de rien n'était, hum? Si tu cherches son estime, je dirais que tu viens de mettre à l'eau tout tes efforts récent...

-Je ne cherche pas son estime! Elle devrait déjà être honorée que je m’intéresse un tant soit peu à elle.
A l’orgueil des Drows, si subtil, si fin et si … tête à claque.
-Mon bain va refroidir.
Continua-t-il en commençant à monter les marches de l’escalier.
-Ne t’inquiète de rien, ce n’est pas rare qu’elle s’absente, elle est aller faire une course ou autres.

Varloth monta prestement pour saisir Nyarla par la peau du coup. Pour Varloth, la manière dont avait fuit Lylou était assez explicite. Le comportement de Nyarla aussi. Il du d'ailleurs se retenir pour ne pas le frapper. Ca ne ferait que le braquer encore un peu plus.
-Tu t'intéresses à elle? susurra t il.Voilà qui est troublant...

Puis il ajouta : -Elle vient de fuir à toutes jambes en direction de la forêt, visiblement elle n'y a même pas réfléchi, et tu ne sais pas toi même ce qu'elle est allé y faire. De mon point de vue... Et considérant ce que je sais... Tu ne la reverras pas de sitôt si tu ne te dépêches pas d'aller la chercher.
Il le lacha, en se dirigeant vers la sortie de la taverne.
-Après, libre à toi de prendre tout les risques que cela implique.

Il aurait pu dire : de prendre le risque de ne plus la revoir, mais avec sa fierté, ça n'aurait rien arrangé. Il sorti de la taverne. Si Nyarla était remplaçable, comme l'avait dit Vhaeraun, Lylou, elle, non. Et il n'avait pas le temps d'attendre que Nyarla se décide.

Parfois, expliquer à un Drow la mentalité d’une jeune fille alors qu’il n’y connaît rien, cela pouvait être comparable à tenter de rendre végétarien, un requin !
-Quel cirque ! Simplement pour une escapade.
Soupira, exaspéré, Nyarla.
-Elle ne risque rien, son aura la protége et les coupes jarret par temps de pluie se font rares, surtout dans une bourgade aussi peu fréquentée. -Quand au lourdaud en manque, il est dans la taverne, tu t’inquiètes pour rien.
Le jeune Elfe Noir, d’habitude si coutumier et manipulateur des sentiments humains semblait complètement débordé, à moins qu’il ne cherchait, dans son fort intérieur, à se débarrasser de cette prêtresse de Sunie, pour laquelle il commençait à avoir des sentiments exécrables à ses yeux.... Allez savoir...

Varloth soupira, en restant devant la porte de l'auberge.
-Un jour, il faudra que j'essaie de t'expliquer... Quand tu seras moins bête. A tout à l'heure.
Puis il sorti de la taverne. Il rabattit sa capuche sur sa tête, en se demandant où elle pouvait bien être. Considérant qu'errer au hasard en espérant la trouver serait stupide, il lança un sort de divination, avant de partir dans la direction indiquée.

Et voilà que Varloth s’intéressait à elle plus que de raison.
Songeait Nyarla qui n’arrivait pas à réprimer une pointe de jalousie.
Après lui avoir prêté sa cape, cette gourde risque de s’imaginer des choses sur Varloth… Pff… Qu’elle s’imagine. D’autant que je me rappelle, Varloth est encore moins porté sur les femmes que moi.
Il finit de gravir les marches pour rejoindre la chambre qui lui était assigné.
Qu’il aille se tremper pour la ramener, moi j’ai déjà donné.
Ronchonna-t-il.

Je suis prêtresse de Sunie.
Songeait la dite prêtresse assise et recroquevillée sous la pluie .
Qu’aurait fait la déesse à ma place… elle aurait été vexé, certes, mais ne se serait jamais emporté comme moi… je suis de nouveau ridicule... c'est pas ma journée... Vraiment pas.

Après avoir marché durant un temps, Varloth vit Lylou adossée à un puit.
Il se dirigea doucement vers elle, se tenant près à l'attraper, au cas où elle fasse mine de fuir. Il en profita pour réfléchir sur ce qu'il pouvait bien lui dire. Il maudit Nyarla. S'il était allé la chercher, s'aurait été beaucoup plus simple! Par cette action, il risquait de détourner son attention de Nyarla, ce qu'il ne souhaitait pas.

… et en plus, je suis en train de salir la cape de Varloth, j’suis bonne pour une lessive.
Cette pensée la fit sourire.
Je n’ai sur moi que des vêtements d’emprunts… Je ferais mieux de rentrer à l’auberge et de prendre un bain, puis de me coucher pour rapidement passer à la journée de demain.
Son attitude de pleureuse était devenue une attitude de bougonneuse, tête posée dans le creux de la main.
Puis demain, à tête reposée, je prendrais des décisions. Il est peut-être temps que je fasse route à part.

Varloth observa Lylou qui, visiblement, ne l'avait pas vu.
Elle semblait pensive, quoi de plus logique?
Et il ne savait toujours pas quoi dire. C'était Nyarla qui devrait être là, pas lui!
Finalement, il s'adossa sur le puit, discrètement, en déclarant :
-En ce moment, vous aimez marcher peu habillée sous la pluie. Ce n'est guère une bonne idée, non?

Message commun entre Xen et Zok
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Oui, je sais, je suis bien placée pour le savoir.
Dit-elle, n’ayant pas encore fait le rapport entre la voix et l’absence de tout être pour parler il y avait quelques secondes. Le rapport fut fait quand elle hurla à la mort.
QUE ??? HIIIIIIIiiiiiIIIIIIIIIIIII !
Couchée sur le dos, surprise et terrorisée, elle remarqua dans la pénombre des yeux rouge et dit d’une traite sans trop réfléchir :
VarlofeinNyarlTaliinthOncleMinVarloth ?? C’est toi ??

Varloth sourie. Visiblement, elle ne l'avait pas reconnu.
Et il hésita à se faire passer pour Nyarla. Ce serait très hasardeux... Mais idéal pour réparer l'erreur que celui-ci venait sans aucun doute possible de commettre.
Et... Elle avait dit Varlofein. Ce qui le troublait. Visiblement, elle connaissait un Varlofein. Hors, lui même prenait parfois ce nom d'emprunt. Chassant ces pensées, qu'il allait oublier aussitôt, il regarda Lylou... Se demandant finalement quelle identité il devait revêtir.

Finalement, il fit son choix : réfléchir encore un peu. Il déclara :
Deux secondes! Par, c'est toi, qui penses-tu que ce soit? Non parce que là, je suis perdu... refait la plus doucement!
Varloth se fit plus discret, utilisant son infavision pour accentuer le rouge de ses yeux, qu'elle ne puisse voir que cela. Cette fois là, le fait que Lylou ne la possède pas l'arrangeait plutôt! Il attendait de voir qui elle pensait avoir en face de soit, avant de se décider lui même.

Elle plissa les yeux, regardant mieux avant de dire :
Pfff ! Je suis sotte ! Tu n’as pas les cheveux longs, ils ne dépassent pas de ton Piwafwi. Donc tu n’es pas Naméroc, ni korheinan, ni Nyarla qui a toujours des mèches devant les yeux. Donc reste Taliinth, Varlofein, Varloth et Oncle Min.
Le jeu des énigmes déplait à Taliinth et agaces Min. Reste Varlofein ou Varloth.
Varloth, je ne le connais pas assez pour être certaine que ce soit lui et surtout il est bien trop coincé pour le jeu des énigmes, mais par contre,vous, oncle Varlofein, que faites vous si loin de tante Sekhy? En mission pour votre seigneur vhaeraun?
Dit-elle enjouée
Votre broche de famille aussi m'aide à vous reconnaître.
Fit-elle en bougeant le lourd médaillon en forme de scorpion de l'index.

Varloth resta interdit une fraction de seconde. Elle venait de l'appeler oncle Varlofein, et venait d'affirmer l'avoir reconnu grâce à sa broche familiale. Il se demanda immédiatement ce qu'il se passait. Qu'elle l'ait reconnu à sa broche familiale ne laissait aucun doute possible sur la personne. Dans sa famille, le seul autre Varloth qu'il y avait eut était mort depuis trèèèèèès longtemps. Il oblitéra rapidement cet état de fait, pour en profiter :
Une bonne mémoire, approuva-t-il. Je suis ici pour éviter que tu ne fasse une bêtise. Et puis bien sûr à la demande de Vhaeraun. Puisque c'est la deuxième fois je crois que tu t'enfuie à moitié nue sous la pluie, j'en ai conclut que ça n'allait pas fort, je me trompe?

Elle regarda Varloth, l’œil suspicieux .
Qu’est-ce que vous me racontez là ? Depuis quand Vhaeraun s’occupe de moi ???? ??
En bref, les explications de Drow ne se tenaient pas aux yeux de la demoiselle.
Et puis, si c'était le cas, il aurait envoyé Sekhmet, votre femme! Ou Yrr'Iss! D'ailleurs qu'est ce devient votre fille?

Varloth resta complètement silencieux. Voilà qu'il apprenait maintenant que Sekhmet était la femme d'un certain Varlofein, et qu'ils avaient une fille nommée Yrr'Iss!
Heureusement qu'il était adossé au puit! Réfléchissant comme il le pouvait, un nombre innombrable de question lui passa au travers de l'esprit. Finalement, il aurait mieux fait d'affirmer qu'il était Nyarla!
Et c'était sans compter un sentiment irrépressible de jalousie et de colère. Il avait le sentiment que sa tête allait exploser! Le regard dans le vague, il tenta désespéramment de contrôler le maelström de ses pensées. Un combat perdu d'avance!

Mais ? Varlofein ? Qu’est-ce qu’il vous arrive???
Lylou s’était déplacé, se mettant face à l’imposteur et soulevant le capuchon du piwafwi.
Varloth ??? Ce nom sortit comme un cri de surprise.
C’est incroyable ce que vous ressemblez à mon oncle Varlofein ! Je n’avais pas fait le rapport !! Vous êtes de la famille des Aenen'Dyrr, pour lui ressembler autant?

Varloth était resté pratiquement amorphe, et ne s'était "reconnecté" à la réalité que lorsque Lylou prononça son prénom.
De la famille? Il eut un rire nerveux. Ça, je ne m'appelle pas Varloth Aenen'Dyrr pour rien! Et puis Varloth et Varlofein... Ça se ressemble pas vrai? Ça se ressemble tellement que Varlofein est le nom d'emprunt que j'utilise souvent!
Qui est ce Varlofein? demanda-t-il. Ce ne peux être qu'un imposteur. Je suis le dernier Aenen'Dyrr. Là, Varloth essayait plus de se convaincre qu'autre chose. Il avait le désagréable sentiment qu'il s'agissait de lui! Dans le cas contraire, l'imposteur en question mourrait avant le prochain levé du soleil!

Vous aussi vous êtes le dernier ?? C'est une mode dans votre famille?
J’ai toujours trouvé cela stupide qu’il dise ça car, Taliinth et Yrr’Iss sont ses enfants et de ce fait, ils sont des Aenen'Dyrr donc il n’est plus le dernier… Non ? En plus Tante Sekhmet qui à depuis accouché. Ca en fait 3…
Nan nan nan, vous n’êtes plus du tout les derniers.
Dit-elle fiérement en s'asseyant en tailleurs avec un grand sourire.
Donc vous êtes de la famille de Varlofein? Le monde est petit mais ça explique que vous connaissez son épouse...
Un sourire tendre se dessina sur ses lèvres.
Je les envie parfois. Eux, ils s'aiment vraiment.

Varloth réprima une envie de crier. Son esprit logique lui hurlait que c'était impossible que ce soit lui, mais en même temps il en était persuadé. Il se savait être le dernier Aenen'Dyrr, il en était même complètement certain!
Mais quelle preuve avait-il??
Et les derniers mots de Lylou l'énervèrent encore un peu plus. Toutefois, il essaya encore une fois de garder son calme, essayant même de plaisanter, ce qui était son dernier recourt en l'occurrence. Et puis il avait encore conscience que s'il se mettait en colère, il se mettrait, comme à chaque fois, dans une situation inextricable.

C'est quand même bizarre que deux drows, de la même famille, aiment la même personne - c'est déjà rare pour un drow d'aimer!-, l'un d'eux ayant pour prénom le pseudonyme de l'autre, tu ne trouves pas? demanda-t-il. A moins que l'on mais cloné sans m'avertir, ou que l'on m'ai caché un jumeau, ça me semble complètement aberrant ton histoire, dit-il. Quel âge il a ce Varlofein? demanda-t-il.

Message commun.
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Ca ne peut pas être vous! Quand j'avais 10 ans, il avait 354 ans! Vous êtes trop jeune. Et puis... je.. non. Je préfère me taire.
Elle se leva.
Brrrrr... J'ai froid, on rentre à l'auberge, s'il vous plait.

Varloth se leva aussi, et empoigna Lylou par les épaules :
Vous ne comprenez pas?! Je SUIS le DERNIER Aenen'Dyrr vivant! Je le sais, ma broche sert aussi à ça! Depuis que mes parents sont morts, c'est ainsi!
Si Varloth réagissait ainsi, c'était pour ça : elle n'avait pas l'air de mentir, pas sciemment en tout cas, et pourtant, il était sûr d'être le dernier. Il était plongé dans l'incompréhension la plus totale.
hrp : LE truc : les broche familiale permettent de localiser n'importe quel membre de la famille!

Lylou aurait voulut paniquer mais face à un Drow, c’était la dernière chose à faire.
Peut-être qu’à l’heure actuelle vous êtes le dernier mais… Mais peut-être que vous ne pouvez pas sentir Varlofein, il est dans un point Noeudale pour se protéger de Lolth qui souhaiterait que ses prêtresses le tuent.
Je suis désolée, mais… en plus, Sekhmet utilise souvent les sentiments humains pour manipuler les hommes… Je ne … Je ne crois pas que vos sentiments soient réciproque.
Elle est, je sais de quoi je parle, je suis prêtresse de Sunie et croyez moi, je m’y connais en Amour, Sekhmet est amoureuse de Varlofein comme jamais elle n’a aimé un homme !
Ca se lit dans ses yeux ! Sekhmet et Varlofein s’aiment, plus amoureux, je n’ai jamais vu. Ils sont toujours ensemble et ce depuis presque 300ans. Je suis désolée, je préfère vous le dire, elle ne vous aime pas.
Son regard s’était empli de compassion .

Varloth aurait pu s'énerver des paroles de Lylou. Mais un détail le choqua. Elle avait dit qu'elle connaissait ce Varlofein depuis 300 ans. Et qu'il avait 453 ans. Son regard se voila. Les dates correspondait avec sa rencontre avec Sekhmet!
Se pourrait-il que ce soit... Moi? Dans un point noeudal...
Il se demanda aussitôt s'il ne se berçait pas d'illusion, c'était toujours possible... Mais les dates... Le nom... Voilà qui le troublaient.
Il relâcha légèrement sa prise, tout en réfléchissant. Il fronça les sourcils.

Spaf !
Elle gifla le Drow et se recula rapidement pour éviter les représailles, disant d’une voix plaintive :
Mais arrêtez de vous bercer d’illusion! Elle aime Varlofein et si c’était VOUS ! Vous ne croyez pas que vous me l’auriez dit quand je suis restée chez vous ? Non ?
Revenez à la réalité !
Elle avait pitié de lui, il était rare qu’un homme se mette dans cet état pour une femme, il était encore plus rare si c’était un Drow. Elle ne comprenait pas son obstination à croire que Varlofein était lui.
Peut-être vous à tel apprécié car vous avez un nom ressemblant et que vous êtes de la famille.
En y réfléchissant, elle le comprenait, il voulait garder une sorte d’espoir futur.
Venez. Il pleut, nous allons prendre mal.

Varloth revint brusquement, mais efficacement à la réalité grâce à la baffe de Lylou.
Bizarrement, ça lui remis les idées en place.
Merci! dit-il en souriant. Vous avez raison, rentrons à l'auberge, nous risquons de prendre mal... Surtout vous!
Varloth tendis son bras, en disant : venez, je nous y téléporte. Ce sera mieux que de rentrer à pieds!
Il ajouta : j'aimerais quand même que vous me parliez de ce "Varlofein". S'il est un membre de ma famille, je voudrais le connaître, dit-il. Ce qui n'était pas faux, mais... Pas exactement vrai!

Elle attrapa le bras de varloth en demandant :
Vous êtes un puissant magicien pour pouvoir vous téléporter autant ?Car en principe, un magicien classique ne peut pas se téléporter si souvent..

Varloth répondit, amusé :
Puissant magicien? Non, ça c'est de famille justement! Et c'est moi qui pose les questions, la réprimanda-t-il avec un sourire amusé, avant de se téléporter dans sa chambre, où un bain bien chaud n'attendait d'ailleurs que celui qui l'avait demandé.

Le meilleur moyen pour que Lylou ne pense pas à elle ou ses problèmes, c’est de la mettre face aux problèmes des autres.
Sans le savoir, Varloth venait d’exécuter cette périlleuse manœuvre et à présent la Demi-Drow, trop gentille, n’avait d’oreille et d’yeux que pour les soucies de « cœur » du sbire de Vhaeraun.
OUws ! Pardon, la surprise des téléportations sans prévenir.
Et puis, je veux bien répondre à vos questions mais… vous ne m’en avez pas posé, j’suis pas voyante, j’peux pas les deviner.
Elle jeta un œil par-dessus l’épaule de Varloth.
Je crois que… je vais vous dérangeaaaaaHHAaTschaaa !

Dans la chambre mitoyenne, un éternuement strident vint perturber le repos de Nyarla qui était parti en rêverie dans son bain.
Il ouvrit un œil et soupira exaspéré : hum… lylou… Elle est rentrée.

Gagné! Fit Varloth. Avec cette manie de rester sous la pluie à moitié nue...
Il désirait discuter avec Lylou de ce "Varlofein", donc il aimerait autant éviter trop d'éternuement intempestif!
Il fouilla dans une armoire, et y trouva des couvertures chaudes.
Voilà de quoi vous changer, et vous tenir chaud, dit-il.
Et tout à coup, il songea que la chambre de Nyarla était celle d'à coté. Peu importe le coté d'ailleurs, mais à coté!
Varloth sourie. Il savait une chose : que Nyarla devenait possessif et jaloux lorsqu'on s'occupait de Lylou à sa place. De quoi réparer la bêtise de ce dernier, quelle qu'elle soit, avec un peu de chance...
Quand vous vous serez changée, nous pourrons discuter dit-il.