[RP?] La fouettée de la vilaine...

HRP : Erps! Excusez moi pour le retard et les fautes d'orthographes...

Le "Rebondisseur de poutre" avez rengainé le clou géant qui lui sevait d'épée.

-Bon,on fait quoi ? On va en Transat-truc ou quoi ?

Manifestement, il commençait à se facher de ne rien faire.Il avait prit une mine refrognée de gamin pourri-gâté et croisait les bras.

HRP : Le retard est dû à un caprice d'ordi. Les fautes dûe à une panne d'orthographe. (J'éspére que je n'en fait pas trop? )Post cours...

Décidément, la mère Pouyss était devenue la nouvelle attraction touristique. Tout autour d'elle s'amassaient tous les traine-patins du pays. Les nouvelles venues étaient tout aussi peu crédibles dans le rôle d'aventurières que le reste de la troupe. Un touriste qui aurait alors pris une photo aurait gardé le mémorable souvenir d'une divinité mineure elfique dont le fondement se trouvait pénétré d'un instrument de ménage, un barbu apeuré dont l'étrange couvre-chef s'ornait d'une antique rune mystérieuse, une innocente jeune fille au vocabulaire intraduisible et aux bras ballants, une prostituée qui se battait pour cacher les parties les plus intimes de son corps avec les lambeaux d'une tenue qui n'avait pas du être très large même au temps de ses belles heures, un grand dadais dégingandé en train de bouder et, au milieu de ce patchwork improbable, un forte matrone bourrue et associable s'improvisant guide touristique. Au moins, la parité était respectée...

D'ailleurs, la teigne ventripotente cogitait à tout va devant son morceau de parchemin. Cette destination qu'elle avait choisi lui semblait finalement bien moins réjouissante qu'au premier abord. qui pouvaient donc être ces Igor aux dents longues qui se baladaient dans le brouillard à chercher les plaquettes de je-ne-sais-pas-quoi? Bah, elle le verrait bien. Car changer de destination reviendrait à reconnaitre qu'elle s'est trompée. et çà, même morte, même en faisant des efforts de diplomatie, même en crapahutant pour aller chercher de la flotte, ce liquide honni, même avec toutes ces entorses à ses règles de vie les plus fondamentales, il lui était impossible d'aller jusqu'à reconnaitre, ne serait-ce qu'un tout peu, qu'elle ait pu avoir tort. Donc, sa décision était ferme et irrévocable: l'équipe bariolée de bras cassés iraient chercher la fontaine de Jouvence en Transylvanie. Et elle le fit savoir.

"Mais non, y'a rien d'grave qui nous attend là-bas. C'qu'un coin à pèqu'nots perdus dans les montagnes. Des inséminateurs d'moutons, rien d'plus. Z'allez pas commencer à gamberger avant même d'partir. Allez hop! On s'r'mue l'popotin et on y va. Transylvanie, nous voilà!"

(HRP: Au prochain post, j'ouvrirai le chapitre II sur l'étape Transylvanienne. D'ici-là, vous pouvez conclure cette introduction. )

" Jt'en foutrais, moi des inséminateurs de moutons, pauvre ignare ... " pensait le maJe en marchant derrière la Pouyss, légèrement en retrait du petit groupe qu'il accompagnait bien malgré lui. Il avait un préssentiment. Un mauvais pressentiment. Quant une situation commencait a fouetter le troll avant même le début, il le sentait venir a plusieurs lieues.

Et puis les autres gus avec qui il allait se taper la moitié du pays, pardon, mais c'était pas folichon : une catin quasiment a poil, une serveuse aussi rapide d'esprit qu'un hérisson dépressif, un golem en 95F, un elfe et un benet.

Enfin bon, il trouverait bien un moment pour fausser compagnie a tous ces boulets et au troll bigouden. Soudain, il eut une illumination de génie :



" - J'ai oublié, j'ai un rendez vous urgent chez mon dentiste la sem....

- Ta gueule ! "lui rétorquèrent les autres à l'unisson.


Bon bah on est partis...




HRP : on devrait stopper l'intro là.

Mme Pouyss fait le 1er poste du chapitre suivant.

(HRP: bon, après un mois d'absence, voici enfin le moment de mes habituelles excuses. Désolé une fois de plus. Je bosse sur la création de divers jdr et jeux en ligne et suis donc très pris. Mais c'est reparti. )




Pendant plusieurs jours, la petite équipe avait grimpé le long de minuscules chemins dans les montagnes escarpées dont les sommets allaient se perdre dans les nuages. Plus ils avançaient, plus les nuits se faisaient obscures et moins les jours semblaient lumineux. Les rares traces de civilisation se faisaient de plus en plus éparses et les quelques villages traversés, vagues petites clairières perdues dans cet immense massif arboricole que l'on ne pourrait nommer forêt que par défaut, ne paraissaient peuplées que de quelques paysans bourrus barricadés derrière leurs volets clos. Le silence environnant n'était interrompu que par de lugubres hurlements lupins et par les râles de la petite troupe:

"Mais si, j'vous jure qu'on n'est jamais passés par là. J'sais m'servir d'une carte. Vous m'prenez pour qui?"

S'ensuivirent quelques échanges verbaux que la décence m'interdit de reproduire. Il faut dire que l'ambiance était maussade. Des personnes aux caractères si différents, réunies par un vague objectif peu crédible dont la seule certitude était de risquer maintes fois sa non-vie, n'avaient pas vraiment de raisons de se trouver là et la plupart le faisaient bien sentir à la mère Pouyss, qui non seulement n'en avait cure mais en plus... ben, elle n'en avait vraiment rien à carrer. De toutes façons, bien qu'une idée avait du mal à rentrer dans sa tête, une fois que c'était fait elle ne la lâchait plus. Bref, elle trouverait cette fichue fontaine coûte que coûte.

Heureusement pour elle, au moment même où tout le monde se fit à l'idée de rebrousser chemin, un haut château apparut à l'horizon. Bon, il n'avait pas fière allure avec ses remparts effondrés et le lierre envahissant. Mais son immense donjon perçait le ciel tel le croc d'un titanesque dragon et la pierre noire dont il était fait ne donnait pas envie de s'en moquer. Ce lieu avait indéniablement dû connaître le joug que quelque puissant tyran en des temps anciens. Et il gardait l'atmosphère de ces sombres heures pour en inonder les rares touristes qui se perdaient dans ces contrées. Forcément, leurs regards s'en trouvaient attirés et il parut comme évident pour la matrone de montrer du doigt l'édifice en disant:

"Ben vous voyez, on n'est presque arrivés. Ch'uis pas l'genre à m'gourrer d'chemin. Bon, on s'bouge les miches ou quoi?"

Et la petite troupe de repartir...

Quelques jours plus tard, ils arrivèrent enfin, exténués, dans un petit village entourant les profondes douves et les gigantesques remparts de jais du terrible bâtiment. Devant le pont-levis baissé, une petite place, bordée de quelques bicoques indigentes, était le lieu d'une surprenante activité. Une bagarre générale avait éclaté entre une foule vraisemblablement très en colère et quelques étranges personnages visiblement dans l'embarras.

Devant la troupe de voyageurs hébétés courut un petit homme, que sa tenue queue-de-pie boudinait, se voyait écraser la chapeau haut-de-forme à grand coups de pelle par une mégère surexcitée qui le poursuivait en criant "J'vais t'faire rendre l'sang qu'tu m'as piqué jusqu'à la dernière goutte!". Du haut d'un toit voisin, un monstre mi-homme mi-loup aboyait en direction des paysans qui lui criaient dessus depuis la rue. En plein milieu de la place, un colosse couturé de partout pleurait accroupi la tête entre les jambes.

Un groupe de manifestants, armés de fourches et de torches, avait soulevé par-dessus leurs têtes un pauvre hère qui avait déjà dû subir un mauvais traitement vu qu'il ne lui restait plus que quelques bouts de chair sur les os. Allongé malgré lui sur la foule, il poussait des grognements incompréhensibles. Dans le cimetière voisin, des gens frappaient de toutes leurs forces sur des mains qui dépassaient de la terre meuble des tombes. Et un spectre poussait des hululements terrifiés alors qu'une foule en colère le poursuivait.

Ce n'est qu'après avoir passé cette scène en revue que nos héros remarquèrent, sous un corbeau ventripotent qui se serait visiblement léché les babines s'il en avait, un type au fort strabisme, attaché à un épais pilori, leur adresser un grand sourire et dire:

"Bienvenue à vous, visiteur, dans ce charmant village. Veuillez excuser l'inhabituelle animation d'aujourd'hui. Que puis-je faire pour vous être agréable?"

Alors là, pour le coup elle se demandait si elle avait bien fait de choisir cet enfer pour quitter un purgatoire si douillet

Dieu merci, le terrible et pesant silence était parfois brisé par le chant mélodieux de grand chiens de berger tout noirs dont les beaux yeux rubis balisaient le chemin dans les ténèbres. Mais elle s’arrangeait pour se tenir à courte distance du grand balaise parce que le hululement des chouettes Harfang égarées dans leur vol migratoire l’effrayait.

Cependant… ce n’est pas parce qu’on fait sa master class dans un commando paramilitaire en course d’orientation sur la Transfagaras aux côtés de barbouzes en quête d’aventures extravagantes qu’on en est moins délicate, c’est vrai quoi ! et si elle se mettait en tête de composer un joli bouquet de campanules des Carpates ?
mais bien sûr, comme chacun le sait les plus beaux massifs souvent s’exposent et vous narguent assez loin du sentier.

Pendant que grosse marraine louche sur sa carte d’état major parce qu’elle n’y entrave que dalle, Circé s’éclipse et peu à peu, abandonnant toute crainte, moins par témérité que par étourderie finit par crapahuter à quatre pattes dans les Carpates.

Pourtant, scrutant la flore locale, le nez au ras du sol moussu, quelque chose vient l’arrêter net dans sa progression alors elle lève lentement la tête et voit effarée qu’elle évolue dans un étrange chaos de blocs où le végétal est fondu dans le minéral
On ne sait plus si les racines reptiliennes des fromagers telles des mains de vieillards décharnés s’agrippant à la pierre insinuent leurs tentacules pour maintenir les ruines ou pour mieux les briser. Surtout leur couleur particulière de peau dorée, d’aspect soyeux, donne un sentiment de malaise.

Quoi des fromagers en transylvanie ?

la monstrueuse incongruité de la chose pénètre lentement sa conscience, et quand elle a enfin compris alors, alors seulement elle prend ses jambes à son coup dans une contorsion de panique.
Une seule idée rejoindre la troupe. Balancées en l’air les campanules et quand elle aperçoit enfin la mère Pouyss, boudinée dans sa défroque cramoisie ... elle la trouve belle !

Promis, jusqu'au village elle se tiendra à carreaux

Visant l'animation qui régnait en ces lieux
L'Elfe Chantelameur et pourtant presque dieu
Mit bientôt son regard sur l'homme au pilori
Plissa alors les yeux, sourit et enfin dit:
"Voilà ma foi enfin cette Transylvanie!"

C'est quoi ce souk ?
C'est quoi ce souk ?


Le maJe était sidéré. Si-dé-ré.
Ce n'était pas une place de village qu'il avait devant ses yeux, mais plutôt un épisode de Jacquou le Croquant contre Dracula avec la musique de Beny Hill en fond. Encore pire qu'une tragédie gobeline jouée par des acteurs unijambistes - et pourtant c'était mauvais -.

Déja qu'il avait dû se farcir la fine confédération de boulets qui l'avait accompagné jusqu'ici et maintenant il se retrouvait dans un asile psychatrique en forme de village.
Des loups - garous et des vampires. Et La Pouyss. On allait rire, pour ça il ne s'inquiétait pas.







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HRP : bon c'est pas très long mais pour redonner vie a ce RP.
Je repars aux Etats Unis jusqye début novembre donc avancez sans moi

L'épouvantail en armure ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Les bras balants et la bouce bée, il essayait d'articuler quelque chose.

-Gné? Qué....Qué c'est quoi çaaaaa?

Il avait presque l'air de réfléchir. D'un coup, il se jeta dans la mélée, sans crier gare. Ou plutôt si:

-Gaaaaaaare à vous, manant! Elor le justicier va sauver ce pauvre hère!

Dit-il en désignant le type porté par la foule.

-Yaaaaaaaaaaa!

Il fonça dans les manifestants. Au passage, il faucha le nabot en costume queue de pie. Il tentat de pourfendre un gros type qui beuglait, mais c'est lui qui se ramassa un coup de manche de fourche dans la poire. Le gros type lui adressa la parole:

-T'mêle pô d'ça, étranger.

Jiém trouva donc préférable d'aider les gens. Il adressa la parole au collose:

-Bah, pourquoi tu pleures?

HRP: Pour ma part, çà ne me dérange absolument pas de jouer à ce rythme. L'important est de le garder et d'intervenir régulièrement. Après tout, nous sommes là pour nous amuser et non pour faire la course.
Note: Si j'ai conçu ce chapitre en décrivant plusieurs scénettes, c'est pour vous donner le choix d'intervenir comme vous voulez là où vous le voulez, comme l'ont déjà fait Circé et Jiem. N'hésitez pas à en faire de même. Et libre à vous de décrire les réponses et réactions des PNJs sans attendre que je le fasse. Le seul truc à garder en mémoire est que l'on recherche tous la fontaine de jouvence mais que personne en Transylvanie ne pourra nous donner la moindre réponse utile.



[Madame Pouyss]

Reversé à terre par le grand dadais en armure, le petit homme rond en tenue queue-de-pie n'en menait pas large. Une forte femme donnait de grand coups de pelle sur son chapeau haut-de-forme écrasé. Celà ne l'aurait pas embarrassé si ledit couvre-chef ne s'était pas trouvé sur sa tête, qui partageait ainsi la douleur de ce traitement. Madame Pouyss, que le sort de ses contemporains importait peu mais que l'objectif que constituait la fontaine de jouvence obnubilait, décida de l'interroger.

Malheureusement, le chapeau enfoncé sur la tête empêchait le rondouillard tant d'entendre que de répondre, et les cris de la mégère surexcitée n'arrangeait pas le tableau. Finalement, la grosse Pouyss se dit que sa patience avait des limites mais qu'il ne fallait pas exagérer et botta le train de l'importune, qui se retourna. Face à face, les deux femmes entreprirent un duel de regards qui ne pouvait déboucher que sur un épisode de violence tout à fait opportun dans le contexte.

La duel au sommet entre les deux imposantes puissances féminines pouvait commencer. Et la pauvre Circé se retrouvait dans la situation peu envieuse d'arbitre de ce conflit qui ne manquerait pas de faire quelques dommages collatéraux...



[Le colosse couturé]

Jiém Elor a écrit:

Bah, pourquoi tu pleures?

Le colosse releva la tête, au son de quelques coutures qui rendaient l'âme. Jiém pu remarquer que toutes les parties de son corps n'avaient pas le même teint ni la même largeur. Certaines semblaient en très mauvais état, d'autres paraissaient un peu moins décomposées. L'ensemble laissait planer une odeur suspecte, qui paraissait au moins aussi dangereuse que la masse du bestiau. Alors, d'une voix de stentor, il répondit:

"Cé lé gens y sont méchants. Y font rien qu'à faire du mal à ma famille. Mon pôpa, y prend une fessée par la méchante dame. Médor, y grogne sur son toit. Igor, y l'est attaché au truc en bois. Zézette, (c'est ma copine, Zézette, mais chut, faut pas le dire), y disent qu'elle devrait pas être avec les... Le géant eut du mal à se rappeler du mot... vi-vants. Et mes copains, y z'ont pu le droit de sortir du cimetière.

Et pis, y' a mon chat qui bouge plus."

Le monstre leva la main, ce qui fit apparaitre, tenu entre l'index et le pouce, un chat tout flasque et sans vie, ses os vraisemblablement brisés.

"J'voulais juste lui faire un calin. Mais y m'a griffé. Et pis, y l'a pu bougé."

Dans ce duel de mastodontes dont la voltige est exclue on ne distingue bientôt plus qu’un amas de chairs emmêlées. D’un coup de genoux la mère Pouyss se dégage l’épaule et éclate l’arcade sourcilière de son adversaire puis, d’un bras roulé l’envoie gicler. Pour finir elle gagne la manche grâce à un savant étranglement où ses jambes herculéennes paralysent l’ennemi par une prise en ciseaux
Circé avec deux doigts siffle la fin du combat et annonce à la foule :

Nous déclarons vainqueur grosse marraine qui l’emporte par son jeu peu conceptuel mais d’une terrible efficacité n’hésitant pas à utiliser la morsure quand il le faut

la mère Pouyss est acclamée alors, radieuse, elle salue son public d’un seul bras pour ne pas lâcher prise et Circé en profite pour braquer sa torche sur le regard halluciné de la monstrueuse créature verrouillée

Ecoutez, si vous répondez correctement à cet interrogatoire vous pourrez sauver votre vie hélas déjà perdue alors êtes-vous à la solde des Maîtres du Plasma et des Plaquettes Réunies ?

Non, j’ai seulement propagandé un temps pour le MBAJT

MBAJT ?

Mouvement pour le Battement des Artères de la Jeunesse Transylvaine

D’accord, laissez-moi vous aider, vous n’êtes pas une adepte toutefois, vous aviez des contacts avec la gente ailée nocturne et le MBACL n’est-ce pas ?

MBACL ?

Pas de ce jeu là entre nous la Pouyss commence à s’ennuyer ce serait dommage de réveiller un si féroce instinct, vous ne pouvez ignorer l’existence du Mouvement pour le Battement des Ailes de Chiroptères Libérées

Nous avions quelques échanges avec la fraction MBMMV, Mouvement pour le Battement de Membrane des Mammifères Volants, très occasionnellement ils nous aidaient par leurs vols de nuit à larguer les tracts au dessus du village

Et donc en retour il vous arrivait de leur rendre de menus services ?

Oui, de temps en temps nous ne pouvions pas leur refuser sinon ils nous écho-localisaient, vous comprenez ?

Des exemples … ?

Et bien, nous devions leur procurer des souches de virus

Soyez plus précise

Rage, Ebola, savez-vous que la Transylvanie est un écosystème très fragile si l’on supprime les grands prédateurs !

Très bien vous alliez donc déposer vos éprouvettes au château c’est cela ? et vous n’avez jamais entendu parler de la fontaine de jouvence peut-être ?

Jamais ! ici on ne connaît que les cascades de violence

Non mais vous allez le cracher le morceau ?!!

l'énervement commençait à la gagner présageant des moments terribles

(HRP: plus trop d'activité, à ce que je vois. Tant pis, je poursuis donc en espérant que çà relancera le mouvement.)

Il n'y avait vraiment rien à tirer de ce "pauvre blaireau", comme la forte femme venait de qualifier à haute voix le dénommé Igor. Aussi se chercha-t-elle une autre victime à "interroger". Pour se faire, elle jeta un large regard sur la place. Les diverses ecchymoses héritées du combat titanesque qu'elle venait de remporter se faisaient sentir mais elle fit semblant de rien, par pure fierté. Son regard inquisitorial se posa alors sur la foule en colère qui attachait une pauvre créature décharnée à une longue poutre plantée verticalement au sol. À ses pieds s'entassaient des bottes de foin desquelles certains paysans rapprochaient leurs torches. Bref, çà allait sous peu sentir le roussi (au sens propre, madame Pouyss n'ayant aucune idée de l'existence du sens figuré).

"STOP!", dit-elle d'un ton sans équivoque à la foule qui s'interrompit brusquement. Une lueur d'espoir fit rayonner les yeux du zombie. Cette étrange inconnue allait la sauver? Si elle la connaissait, elle saurait bien évidemment que non. Non pas que madame Pouyss ait la moindre tendance sadique, mais elle fait partie de ces rares personnes qui ne se consacrent qu'à une idée à la fois, ne pouvant faire mieux. De ce fait, elle privilégiait sans conteste les idées qui la concernaient le plus directement. Ce qui passait pour du courage ou de l'égoïsme selon les points de vue n'était donc qu'une forme extrême d'indifférence à tout ce qui ne la préoccupait pas.

La foule attendait que l'impromptue veuille bien exprimer la raison de son interruption, mais celle-ci jaugeait du regard ses interlocuteur et celà ne donnait que très rarement un résultat positif. "Aidez-moi! Aidez-moi!", hurla le zombie. Mais la matrone se dit qu'il n'y avait rien à tirer de cette bande de branquignoles à la petite semelle et se détourna donc de la scène. Les manifestants prirent çà pour un accord de principe aux exactions qu'ils avaient prévues et donnèrent alors libre cour à leur fantaisie. Un grand cri de joie parcourut le peuple et le bûcher s'alluma sous les vivas ravis des agriculteurs mécontents. "Pays de cons!", se dit d'un ton dépité le zombie alors que les flammes attaquaient sa chair. "De quoi je vais avoir l'air à la prochaine réunion des Morts-Vivants Anonymes si on s'amuse à faire crâmer tout mon fond de teint?"

(HRP: Waw! Ça fait combien de temps que je me suis plus connecté?)


Instinctivement, Jiém recula de de quelques pas. Il jeta un rapide coup d'œil au bûcher, mais restait comme fasciné par le chat mou que lui montrait le colosse.

-Heu... Beau feu, non? Y'a des saucisses, vous croyez?

Il réussi à détacher son regard du chat flasque et se tourna vers le visage du colosse.

-Ça vous tente?

Il regarda la foule.

-Qui à les brochettes? cria-t-il à la cantonade.

Jiém mit du temps à comprendre. Son cerveau fonctionnait vaguement à la manière d'un problème de mathématique: il analysait les données une à une pour en tirer des conclusions:

Données
-Une jeune fille qui l'a accompagnée sur le chemin lui tend un pieu;
-Il cherche des brochettes;
-Il y a un barbecue;
-Il tient un chat broyé en main;
-Le chat en question appartient à un balèze plus grand que lui.

Simplification:
-La jeune fille cherche à faire des brochettes pour le barbecue avec le chat du balèze.

Conclusion:
-Si il ne change pas d'objectif, il va finir un compote de pomme.

-Heu...

Un flash d'intelligence traversa sa cervelle (mais en avait-il seulement une?). Il se tourna vers le colosse.

-Vous savez où je peut trouver des légumes?

HRP: J'espère que ça peut réanimer le RP...