[RP?] La fouettée de la vilaine...

Passer par le purgatoire avait été un véritable enfer. Tous ces gens qui lui avaient dit tant de bien, ces accueils de bienvenue, ces sourires sincères, ces embrassades... quelle horreur! Il parait que c'est aussi comme çà au Paradis. Pourquoi n'avait-elle pas rejoint une de ces religions de surfeurs californiens aux casques à cornes qui picolaient de l'hydromel, ripaillaient et se tapaient dessus pendant l'éternité? Ca aurait mieux valu que de faire une indigestion de guimauve le postérieur planté dans un nuage. Bref, la mort, c'était mieux avant.

D'ailleurs, la mère Pouyss avait fini par faire une dépression. Ca ne lui était même pas venu à l'esprit (comme beaucoup d'idées) de son vivant mais çà lui était tombé dessus comme des elfes dans une forêt une fois passée de l'autre côté du cercueil. Elle avait couru comme une dératée, un peu comme les rats qu'elle avait dératé dans la cave de sa taverne de son vivant, sans savoir dans quelle direction elle allait.

Elle avait fini par trouver une grotte bien obscure, en avait chassé l'occupant à coup de pieds dans l'arrière-train (une divinité démoniaque niveau 1034 qui a fui sans demander son reste), et s'était endormi pendant des mois allongée sur les champignons. Mais voilà qu'un beau jour, un prince charmant au sourire béat et au brushing passé de mode, qui arrondissait ses fins de mois en faisant de la pub pour du dentifrice et du gel coiffant, s'arrêta à l'entrée de la caverne et y installa son barda.

C'est là qu'il vit la matrone endormie. Il crut d'abord qu'il s'agissait d'un ours qui hibernait, mais la chose avait nettement moins de poils et ronflait bien plus fort. Malgré sa propension à se gratter l'entrejambes, il semblait s'agir d'une femelle. Alors, poussé par l'héritage héroïque d'une centaine d'ancêtres blondinet sauveurs de princesses, il décida d'embrasser la belle au bois dormant... ou plutôt la forte femme franchement défraîchie ronflant vautrée dans un tas informe de champignons.

Et comme les contes ont une fâcheuse tendance à déraper lorsque la moindre fausse note se fait entendre, le prince charmant eut la mauvaise surprise de se voir transformé en crapaud. Évidemment, connaissant l'humeur habituelle de la walkyrie qui commençait à émerger, on pouvait se douter que les ennuis de l'infortuné prince n'allaient pas ce limiter à une transformation en bête bestiau croassant. Mais lui ignorait tout de la fureur de la mère Pouyss et ouvrit de grands yeux en sa direction, faisant ostensiblement mine de dire qu'un bisou supplémentaire ne lui ferait pas de mal et lui rendrait sa forme originelle.

D'un grand geste de la paluche matrimoniale Pouyssienne, une transformation eut effectivement lieu, mais le prince ne s'était pas attendu à finir sous forme d'une flaque nourrissant les champignons environnants. Au loin, El Maximo Diablo, divinité démoniaque de niveau 1034, tremblant du fond de sa cachette feuillue, entendit le rugissement de la matrone qui avait été aussi scandaleusement réveillée de son sommeil de plusieurs mois. Alors, celle-ci sortit de sa grotte et se dirigea vers la taverne la plus proche afin d'étancher une soif suffisante pour assécher le Danube.

Elle finit par trouver une immonde gargote puante du nom de "La patate qui fume", n'acceptant visiblement plus les chèques d'un certain Jean-Claude C. (d'après la lourde mise en garde affichée sur la porte), mais qui semblait fortement animée, vu la lumière et les bruits qui en sortaient. Elle décida donc d'ouvrir la porte...

HRP: "La fouettée de la vilaine", parce que je m'auto-flagelle de ne pas être intervenu sur ce forum depuis des mois. Veuillez tous m'en excuser. J'étais très pris, bien que çà ne m'excuse en rien.

Le ménestrel ne comprit jamais comment des salsifis avaient pu voler...

Un silence pesant se fit lorsque la matrone se leva de son siège, les muscles saillants et les yeux rouges de colère. Elle attrapa la serveuse par le col, la souleva du sol, et lui dit d'un calme qui ne présageait rien de bon:

"È veut rigoler, la p'tiote? È croit qu'la mère Pouyss, è bouff' des légumes vapeur? È veut p'têt' lui dire qu'è l'aurait b'soin d'un p'tit régime? È s'permet p'têtt' d'donner des leçons parsqu'è l'est tell'ment fine qu'on voit à travers? J'veux d'la bouff', d'la vraie! Un gros morceau d'barbaque et un gros pain d'seigle pour saucer la bière! Pas des légumes qu'même un canasson y l'en voudrait pas. Ch'uis pas un d'ces fichus ruminant d'vaches. Moi, j'bouffe d'la carcasse et j'en broie les os. Compris?"

HRP: Bonjour, Claudia Pepita. Ravi de te rencontrer. Désolé des circonstances de cette première rencontre, mais la mère Pouyss est quelque peu... disons... rustique...

Voyant une telle beauté
Fort injustement rudoyée
Ludallan avant toute chose décida
Qu'il fallait calmer les choses ici-bas.


"Allons madame, calmez vous! Elle ne parlait que du plat le moins cher!
Bien sûr qu'il y a de la viande, ici.... Il ne tient qu'a vous de la commander...
Allez, lâchez la demoiselle, maintenant."


HRP: Chantelameur à la rescousse!! Tatsaan!!

HRP: >>>Draco (ou Lule ) Fais gaffe à ton orthographe!!

La grosse femme semblait concentrée
Sur la pauv' jeune fille strangulée

"Madame? Vous m'entendez au moins? Vous devriez la lâcher.... Vous savez, c'est mauvais signe quand les gens deviennent violets comme ça..."

HRP: Quelques précisions avant de poursuivre le RP.
A Claudia Pepita: Ravi d'avoir marqué les esprits d'une marque aussi indélébile.
A Ludallan: Si je n'ai pas répondu jeudi ou vendredi, c'est que j'attendais la réponse de Claudia Pepita pour savoir comment elle réagissait. Et si je n'ai pas répondu samedi ou dimanche, c'est que je suis indisponible le week-end: je lis les messages mais n'ai pas le temps de poster.
Hop!, retour au RP!



La forte matrone finit par relâcher son étreinte et reposa la serveuse au sol. Toute personne l'ayant connue de son vivant en aurait été sacrément surprise. Plus d'une serveuse et au moins autant de videurs baraqués n'avaient plus l'usage de la plupart de leurs organes suite à une rixe avec la terrible matrone. La mort semblait l'avoir quelque peu ramollie. Mais il fallait se méfier, car son naturel pouvait revenir à n'importe quel moment au galop, vraisemblablement en piétinant au passage quelques malchanceux piétons se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment. Bref, elle s'expliqua en ces termes:

"Bon. Ca va pour cett'fois. Radine-moi d'la barbaque, d'la vraie, et j'oublie ta bouffe de lapin."

Puis elle se tourna vers Ludallan, posa la main sur son épaule et l'assit de force sur une chaise. Elle s'attabla à son tour et lui dit:

"T'm'as l'air d'êt' fort en gueule, mais est-que t'es aussi fort en actes? Hein? J'cherche quèqun pour m'aider dans c'que les gens, y z'appellent une 'périlleuse mission'. Bref, j'cherche des tarés prêts à partir au casse-pipe. J'cherche un truc qu's'appelle la fontaine d'jouvence. Parait qu'çà m'ramèn'rait dans l'monde des vivants. Comme j'ai quèqu'culs à botter là-bas, surtout ceux d'ces fichus curetons qu'ont osé m'fiche au bûcher, ch'uis motivée pour faire c'trajet. Ca t'bottes d'partir à l'aventure pour r'rouver c'lieu magique?"

Madame Pouyss qui reconnaissait avoir besoin d'aide! Ca aussi, c'était une surprise de taille. Mais celà se comprend bien. Elle était perdu dans ce monde où elle n'avait plus le moindre repère. Tout ce qu'elle avait connu de son vivant n'avait plus cour ici et nombreuses furent les rencontres qu'elle n'avait jamais pensé faire. Elle se sentait donc mal à l'aise et même avouer avoir besoin d'aide lui semblait moins dur à supporter que de devoir parcourir seule cet étrange monde en quête de la fontaine de jouvence.



Re-précisions HRP:

Si je fais cette proposition à Ludallan, c'est que j'ai envie de me faire une partie de jeu de rôle sur ce topic. Bien entendu, tout le monde peut y participer et donc se joindre à l'équipe de la mère Pouyss. Il y a juste quelques règles que je vous demande de respecter:

- je jouerai madame Pouyss mais je ferai aussi le MJ par mes descriptions. Celà ne vous interdit pas de prendre des initiatives et d'orienter l'histoire dans la direction que vous souhaitez, mais je vous prie de m'envoyer un MP avant de le faire, histoire qu'on évite les culs-de-sac scénaristiques et que l'on se pourrisse mutuellement le RP.

- il n'y a pas de scénario prédéfini. On le fera avancer au fur et à mesure de nos inspirations. Lorsque nous en aurons tous marre, nous nous mettrons d'accord sur une fin.

- pas de caractéristiques ni de jets de dés. Tout doit se faire en fonction des descriptions. A nous d'éviter de jouer des gens parfaits qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent (ce qui risquerait vite de devenir gonflant). On peut donner des capacités exceptionnelles à nos personnages, mais il faut les compenser par des défauts et des faiblesses.

- toutes les inspirations sont bonnes à prendre, quelles qu'elles soient. Comme l'univers de Synops est bourré d'anachronismes volontaires, autant se faire plaisir et se lâcher. C'est d'autant plus vrai que cette quête de la fontaine de jouvence n'est qu'un prétexte pour enchaîner les délires rôlistiques les plus variés.

- tout le monde peut rejoindre l'équipe de la mère Pouyss, tant qu'il fait sa demande avant que la quête ne soit lancée. Une fois ceci fait, si vous souhaitez nous rejoindre, envoyez-moi d'abord un MP qu'on se mette d'accord sur les circonstances de votre intégration dans l'équipe.

- ceux qui le souhaitent peuvent tenir le rôle d'ennemis de l'équipe, ou en tout cas de rencontres de passage. Mais si vous faites ce choix, envoyez-moi d'abord un MP et acceptez le fait que les ennemis perdront forcément à un moment ou à un autre.

- si trop de MP sont envoyés, j'ouvrirai un topic HRP pour qu'on se coordonne sans noyer ma boîte de message ou flooder ce topic (ce que je commence déjà à faire )

- les maltraitances animales seront exceptionnellement autorisées pendant ce tournage et toute référence à des personnes existantes ou ayant existées pourra ne pas être fortuite.

La matrone était solide
Mais elle n'était pas perfide.

"Je suis prêt à vous accompagner madame... Mais d'abord, faisons les présentations: Je suis Ludallan, Chantelameur Elfe mort, puis déifié par ses compagnons après un combat contre un Démon de la Dernière Sphère: j'ai utilisé mes pouvoirs d'une manière suicidaire mais efficace: ce grand Démon a été tellement affaibli que son Château Infernal est tombé et qu'il est devenu Diablotin au service de son voisin Bélial, tristement célèbre...
Et vous, qui êtes vous, et comment avez vous atterri ici?"

[HRP : Correction de mon précédent message -extraordinairement court et mauvais, je n'en ai pas l'habitude- et un autre est posté - toujours aussi court, je ne suis pas en forme.]

La créature infernale enfonçait ses griffes dans le bois cendré au fur et à mesure de sa progression à l'envers. Un petit craquement, un frottement sur le bois. Sa tête pivota à 180°, ses yeux vitreux rivés sur une seule chose.

Un cadavre, son futur repas.

L'appel du ventre est tellement fort que la gargouille en a mal à son ventre de granit. Elle qui habituellement ne festoie que d'âmes sent en ce moment son besoin de consistance.

Dracolule a écrit:

[HRP : Correction de mon précédent message -extraordinairement court et mauvais, je n'en ai pas l'habitude- et un autre est posté - toujours aussi court, je ne suis pas en forme.]

HRP: pas de problème. On a tous nos hauts et nos bas.

Citation :

La matrone était solide
Mais elle n'était pas perfide.

La matrone était une rustre inculte, ignorante et analphabète. Elle était si peu subtile qu'elle n'arrivait pas comprendre les subtilités des relations sociales. Celà se révélait un inconvénient, par son côté direct lors d'échanges verbaux qui se finissaient souvent avec les mains, mais était aussi un avantage indéniable car elle n'avait pas assez de subtilité pour tenter de manipuler les gens.

Citation :

"Je suis prêt à vous accompagner madame... Mais d'abord, faisons les présentations: Je suis Ludallan, Chantelameur Elfe mort, puis déifié par ses compagnons après un combat contre un Démon de la Dernière Sphère: j'ai utilisé mes pouvoirs d'une manière suicidaire mais efficace: ce grand Démon a été tellement affaibli que son Château Infernal est tombé et qu'il est devenu Diablotin au service de son voisin Bélial, tristement célèbre...
Et vous, qui êtes vous, et comment avez vous atterri ici?"

Madame Pouyss ouvrit grand les yeux. Cet homme se disait déifié et vainqueur d'entités démoniaques. Dans son monde, il aurait eu les pires ennuis pour un tel discours, mais elle sentait que les règles étaient différentes en ces lieux. Donc, malgré une terrible envie de le questionner, elle se concentra sur la question posée:.

"Ben, j'étais une brav' Bretonne qu'est partie en Normandie s'installer avec son mari, mais j'ai failli clamsé lorsque j'ai mis l'marmot au monde. Alors, m'croyant crevée, y m'ont j'tée dans la fosse commune. J'te raconte pas la galère qu'çà a été de m'sortir d'ce merdier en creusant la terre d'mes mains. Mais j'y suis arrivée. Alors, j'me suis ram'née à la maison, mais l'mari est parti en courant avec le morpion, criant qu'j'étais un fantôme. Alors, j'me suis cassée. Ch'uis d'venue un temps bandit d'grand ch'min. Puis j'ai fini par m'poser les fesses dans l'Limousin et j'ai ouvert une taverne, du genre qu'a des serveuses qui font pas qu'servir d'la boisson.

Mon moutard a bien grandit en c'temps-là, mais y l'a fini par dev'nir religieux et fricotter avec la Curie et tout l'toutim. L'est d'venu cardinal, quoi. Mais y l'a fini par clamser. Son père, y s'était fait buter par un anglois, j'crois. Donc, ch'uis partie à Rome en savoir plus sur c'te marmot qu'était d'venu d'la haute, mais j'me suis pris l'bec avec une grognasse d'là-bas. Parait què l'avait plein d'mecs sous ses ordres. J'ai déchiré mon certif' d'baptême sous son museau et j'lui en ai balancé les morceaux dans la poire. Elle a pas apprécié. Au procès, on a voulu m'faire dire des sornettes, mais j'ai r'fusé. Alors, on m'a j'tée au bûcher et me voilà."

La forte femme conclut son histoire par un sourire lumineux, preuve de la fierté qu'elle plaçait dans les événements qu'elle avait narré avec un style... disons... tout personnel.

Ludallan ouvrit grand les yeux
Devant ce sourire radieux.

Point il ne connaissait
Les contrées évoquées...

"Ma foi, vous êtes quelqu'un! Se déterrer, comme cela... J'accepte de partir avec vous. Il nous faut maintenant préparer cette expédition afin de ne pas être pris au dépourvu, car pour trouver l'objet de cette quête, la route est longue, et dangereuse, même pour un dieu mineur comme moi."

HRP: Pas de jeu de mot débile sur "mineur", car là , je vois arriver Mme Pouyss avec ses sabots....

Au moment précis ou l'elfe terminait de parler,un éspéce de grand épouvantail dégingandé se levait de sa table.Dépassant sans doute les deux métres,maigre comme un clou et vétu d'une armure rouillée à la quelle pendait quelques maigres trophées - qui suffisait à le faire chanceler - il devait sans doute s'agir de ce qui avez du être un (hum) grand (sens propre, figuré et sale) héros. Il se dirigea en direction de la mére Pouyss et de l'elfe.D'une voix grave,entrecoupée de grincement méttallique - dû à son protége-bouche coincé entre ses dents - il s'adressa à eux en ces mots tout en avançant:

-J'ai bien entendu parler d'une quête?Ceci m'intéresse,chers amis.

Sur ce,il se cogna sur une poutre.

-Vos poutres son cassées?

HRP:post court,mais écrit pour la présentation

Jiém Elor a écrit:

HRP:post court,mais écrit pour la présentation

C'est largement suffisant pour un premier post. Et çà n'est pas plus court que ceux d'autres participants, y compris moi (si on vire tout le HRP).

Ludallan a écrit:

HRP: Pas de jeu de mot débile sur "mineur", car là , je vois arriver Mme Pouyss avec ses sabots....

Grrrrr! Chef, oui, chef!

Ludallan a écrit:

"Ma foi, vous êtes quelqu'un! Se déterrer, comme cela... J'accepte de partir avec vous. Il nous faut maintenant préparer cette expédition afin de ne pas être pris au dépourvu, car pour trouver l'objet de cette quête, la route est longue, et dangereuse, même pour un dieu mineur comme moi."

"Préparer une quête"... La mère Pouyss n'avait jamais fait la moindre quête et n'avait jamais rien préparé de toute sa vie. Sa tendance à foncer dans le tas et les maigres possessions qu'elle portait sur elle lui avaient toute sa vie durant suffi. Ne sachant que répondre, elle se contenta donc de demander:

"Ouaip! Ben, on a la destination. C'est pas suffisant? Z'avez p'têt' envie d'ram'ner vot'pioche (HRP: désolé, j'ai fini par craquer ). Vous voulez emporter quoi?"

Mais, comme à son habitude, la matrone oublia vite d'écouter la réponse à sa question lorsqu'elle vit venir un grand jeune homme en armure, qui semblait rebondir de poutre en poutre à chaque choc de la tête. Elle regarda de ses yeux ébahis le nouvel arrivant proposer sa participation tout en s'inquiétant de l'état des poutres. Alors que le pauvre Ludallan tentait tant bien que mal de répondre à sa question, elle dit à Jiém Elor:

"Ouaip', mon p'tit gars. On va s'prom'ner l'popotin dans tout c'satané pays d'malheur pour en r'trouver la sortie. Ca s'appelle la fontaine d'jouvence et çà a l'air coton d'la débusquer. Parait què l'est vach'ment bien planquée. C'est quoi ton p'tit nom, bonhomme?"

Puis, avant qu'Elor ne réponde, elle se mit à gueuler:

"Bon! Qu'est-ce què fiche, l'autre bouffeuse d'légumes? È veut qu'j'aille la chercher moi-même, c'te viande???"

Un plat de viande avait été déposé devant Mme Pouyss' mais aucun signe de la belle rousse qui avait prit son courage à son cou pour servir deux poivrots à l'autre bout de la salle...

HRP : Plus de net

"- Ohmerdemerdemerde, je vais mourrrir !"

L'homme rentra dans le bar a la vitesse d'une fusée, temporisa en jetant des regards paniqués aux alentours, puis se remit à courir entre les chaises et les assiètes de salsifis pour finalement s'asseoir juste à côté d'une imposante matrone qui ressemblait vaguement à la doublure de Chewbacca.

- Faites semblant de me parler...


A ce moment, trois trolls armés de pieux poussèrent la porte de la salle, visiblement excédés.
"- Vous pas avoir vu magicien cape rouge ? dit l'un d'entre eux.Lui être menteur et avoir arnaqué nous.
- ...que je suis tout a fait d'accord pour vous accompagner durant cette quête, s'exclama Rincevent en souriant désespérément a la femme à sa gauche.


Les trolls refèrmèrent la porte. Rincevent s'affala sur sa chaise en soupirant.

"- Eh ben celle là j'ai eu d'la chance que ça coure pas vite un troll. Il se retourna vers sa voisine. Dites, histoire d'être sur, vous êtes pas réelement en train de préparer une quête ?

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HRP : Salut a tous je participe. Le problème c'est que je pars jusqu'au 2 Aout en vacances donc je pourrai pas reposter d'ici la. Vous pouvez trimballer mon personnage avec vous pendant ce temps.

HRP/ Plus de candidats? OK Alors, on va commencer l'aventure. Ceux qui voudront par la suite participer à ce RP n'auront qu'à me contacter par MP. A Rincevent: bonnes vacances. D'ici le 2 août, on considérera que ton perso nous suis sans le faire agir spécifiquement (j'ai horreur de forcer le RP d'un autre). A Claudia Pepita: bon courage pour récupérer ta connexion. Lorsque ce sera fait, envoie-moi un mp qu'on voit comment t'intégrer à l'équipe. A Jiem Elor et à Ludallan: c'est parti pour le RP, mes kikis! /HRP



La mère Pouyss vit Rincevent courir vers elle, se jeter sur une chaise et, si vite qu'elle n'eut pas le temps de s'en rendre compte, prendre la posture de celui qui papote nonchalamment depuis des heures. Deux créatures aussi laides qu'étranges ouvrirent la porte de la taverne, dirent quelques mots, "exprimèrent" un sentiment de lassitude (pour peu qu'on puisse lire un sentiment sur un visage de pierre) et s'en allèrent penaudement. Apaisé, l'étrange invité posa une étonnante question à la matronne:

Rincevent a écrit:

"Dites, histoire d'être sur, vous êtes pas réellement en train de préparer une quête ?

"Ben si, mon gars. Et maint'nant qu'tu t'es proposé si gentiment, tu t'radines l'pommier 'vec not' clique d'loustics. On part chercher la fontaine d'jouvence."

Puis, la forte femme se leva et se dirigea d'un pas déterminé vers la porte... laissant les autres payer ses consommations. La quête de la fontaine de jouvence pouvait commencer.

Aprés avoir vidé sa bourse pour payer les conssomations de sa "patronne de quéte", Jiém s'élança vers la sortie - se cognant, comme à son habitude, sur le linteau de la porte - pour ratrapper la matronne et lui poser cette question :

-Vous savez où c'est, la fontaine de jouvence?

Avant qu'elle ne lui réponde, il dégainna son épée en sautillant sur place, dans l'éspoir de démenbrer le premier "méchant-pas-beau" à sa portée.

-Je me demande où sont passé les deux Glous...

Suivant la matrone marchant pleine d'allant
Et la sorte de Héros rebondissant
Ludallan prit ma parole rapidement
Traînant un Mage ma foi fort récalcitrant:

"Deux minutes! Le mage et moi avons des pouvoirs magiques, j'ai une épée et cet... individu aussi. Mais vous, Mme Pouyss, vous n'avez rien!"

*Il lui tend un énorme bâton, pouvant servir de gourdin*

"Prenez cela... Il servira sûrement."


HRP: *Mode A. Talon ON* Elor, vous êtes un cuistre... Vous semblez manier la langue de Molière avec l'agilité qu'un scolopendre met à manier une cuillère... *Mode A. Talon OFF*
Hem... Ne te vexe pas, c'était du second degré.... Mais, comme on dit ici:
"Bonne orthographe, Evite les baffes!"

" Ouais bah j'voudrais pas cager dans la soupe, mais ca sent l'pâté votre aventure, là ... Je viens de passer a deux doigts de me faire ratiboiser la pastèque par deux trolls, c'est pas pour me coltiner tout le pays a pinces avec deux trois gugusses dans votre genre. J'ai quoi a y gagner ? J'ai pas envie de me faire attendrir la boite noire a coups de saton pour du vent et un sourire ! "



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HRP : bah alors, ou qu'ils sont les autres ?

Voyant la terrible lâcheté magicienne
Entendant ces mots qu'il détestait grandement
Il prit au collet ce couard de Rincevent
Voulant l'intimider de ce fait à l'ancienne:

"Ce que tu as à y gagner? Le fait que je ne fasse pas disparaître ton âme dans le néant! Si tu es ici, c'est que tu es déjà mort. Là, tu peux essayer de récupérer ta vie si tu veux. Mais si tu ne veux pas, sache que je déteste les lâches et qu'une décision inappropriée pourrait me mettre en colère....
Alors, réponse?"



HRP: Désolé Rincevent: on est Elfe, ou on ne l'est pas.^^

" Mon âme dans le néant ? dit le maJe en gratifiant l'elfe d'un sourire narquois. Essaie toujours, j'ai déja visité l'Enfer, c'est pas si terrible.
T'aimes pas les lâches ? Alors lâche moi !

Après avoir été relaché par l'elfe, il soupira et se dirigea vers la sortie d'un air qui se voulait hautain ( mais qui lui donnait juste l'apparence d'un gobelin constipé ).

Sur le seuil de la porte, il se retourna maJistralement ( ou presque ).

" - Bon alors, le héros, tu te décides a t'bouger l'arrière-train ? La Pouyss est déja dehors et j'ai pas envie d'être sorti d'ici par le fond de la toge.


Il ouvrit la porte et sortit dans la pénombre.

Dehors, la forte femme attendait que ses compagnons d'infortune viennent se joindre à elle. Comme ce n'était pas son genre de patienter, mais qu'elle ne pouvait pas les envoyer balader, elle décida de s'occuper en ressortant une énième fois de sa poche un mystérieux parchemin, qu'elle déroula.

Dessus était dessiné une carte du purgatoire. Enfin, "dessiné"... Disons que des petits dessins informes accompagnés de noms mal écrits étaient reliés par des pointillés serpenteux. Dans un coin était inscrit "l'île aux singes". Juste à côté était dessiné un bateau et une tête barbue avec un chapeau bizarre. Déjà, on pouvait éliminer cette destination de la liste. La matrone ne tenait pas à débarquer dans des lieux pareils...

Qu'avait-on d'autre? En plein milieu de la carte se trouvait un dessin représentant une souris aux grandes oreilles qui souriait. Encore une divinité démoniaque quelconque comme il y en a tant dans ce pays pourri! A éviter également. Près de la souris maudite se trouvaient deux moustachus, l'un roux l'autre blond, tous deux affublés d'un très grand nez. Si c'était à çà que ressemblaient les autochtones, il valait mieux éviter de les rencontrer, de peur qu'ils ne se mouchent devant vous.

La forte femme était en pleine réflexion lorsqu'elle fut interrompue par un petit bonhomme étrangement vêtu, qui lui dit:

"Bonjour. Je viens du... FUTUR!
- Et ben, r'tournes z'y, face d'anglais, et lâch'moi les miches!, répondit-elle tout de go.
- Oui, mais pour çà, j'ai besoin de 16,21 gigowatts. C'est pas le pied!", affirma-t-il.

Madame Pouyss le regarda, médusé. Mais que pouvait bien être un "gigowatt"? Elle n'aurait pas su le dire. Et de toutes façons, elle s'en fichait complètement. Elle usa donc de toute la diplomatie dont elle était capable pour ce débarrasser de cet importun:

"Ben, si c'est pas l'pied, t'as qu'à essayer la main. Et pis, tu m'saoules. Va voir dans la taverne si j'y suis.
- Vous pensez qu'il va y avoir un orage bientôt? J'ai besoin de foudre.
- Si tu décarres pas vite fait, va y avoir d'l'orage dans l'air, pasque tu vas t'prend' mon poing dans la g..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, car le petit homme disparut sans laisser de traces. La matrone s'en étonna, parcourut l'horizon des yeux à la recherche de son interlocuteur, ne le trouva pas, et abandonna bien vite ses recherches pour se replonger dans l'étude de l'étrange document. "Bah, se dit-elle, d'façons, c'est tous des fadas dans l'coin." Qu'y a-t-il d'autre dans ce fichu parchemin?

Ses yeux tombèrent sur la représentation d'une cage. En-dessous, elle s'efforça de déchiffrer les inscriptions: "Gare... au... gorille..." Mouais. Pas emballant non plus. Elle ne savait pas ce qu'était un gorille, mais si on l'avait mis en cage, ce n'était pas pour rien. Elle continua donc sa recherche de destination. En bas de page se trouvait une inscription étrange: "Aux bonnes intentions, entreprise de pavage en milieu infernal". Ah non. Cà, c'était le sponsor de la carte. De toutes façons, elle ne pouvait pas supporter les routes pavées.

Quoi d'autre? Ah! Quelque chose semble intéressant. Le donjon... aux quoi? Et m*rd*! Le "donjon aux dragons". A éviter. Dommage, çà avait l'air bien au début. Décidément, ce pays est vraiment pourri. Pas un coin potable. Ah si... Qu'est-ce que c'est que çà? La... Tran... syl... va... nie. Cà a l'air mignon. Montagneux et tout. Doit y avoir de jolie cascades et des petits zoziaux qui chantent. Allez, vendu! C'est par là qu'on commencera nos recherches.

Rincevent apparut en grommelant derrière elle, et regarda la carte par dessus son épaule.

" - La Transylvannie, pffff... ce nom m'rappelle des mauvais souvenirs... Pour le peu que j'ai visité, y'a que des montagnes pourries et des baltringues aux dents longues et fringués médiéval. Le tout sous un brouillard a couper au couteau. Heureusement qu'on va pas promener nos fraises là-bas..."


Et pendant un instant, le vent s'arrêta, comme si il profitait de ce qui aller ce passer.


- " Et meeeeeerde ... je suppose que c'est notre destination ? "

Elle était là, les bras ballants comme une cruche quand elle entendit enfin un mot qu’elle connaissait

Si je puis me permettre m’dame ça avait l’air d’être le chef la grosse marraine
je n’sais pas quoi faire ici pour me rendre utile, bref je vous ai entendu parler de la Transylvanie et bien, figurez-vous que je connais parfaitement cet endroit.
C’est le pays des archétypes et là-dessus je m’y entends. Là-bas ils s’appellent tous Igor. Ce sont de drôles de types qui ont tout du chameau de Bactriane : le sourcil broussailleux à la Major Thomson, velus de partout, ça vient d’un dérèglement hormonal y parait et une ou même parfois deux bosses, ajoutez un fort strabisme divergent et vous avez le portrait d’Igor le Gore.

On m’a dit, mais ça, je ne l’ai jamais vu, qu’ils se mettent parfois au service de terribles maîtres, adeptes de la Transfusion à la chaochescou pour séparer le plasma des plaquettes : c’est une pratique gastronomique un peu comme la dégustation des ortolans… voyez ?

elle dansait la gigue attendant son incorporation