[RP pas sérieux] La Salle des Fêtes ? Attention à la porte.

-Ahem, excusez-moi mais pourriez vous m'indiquer où sont les toilettes s'il-vous-plaît?

Psyko venait à peine de se faire renvoyer méchamment lorsqu'il entendit une voix près de lui. Se retournant, il fit face au personnage qui lui avait posé la question....
"Euh...., les toilettes ? Aucune idée franchement....Mais si vous voulez je peux vous aider à chercher, vu que mon aide n'est pas nécessaire...." dit-il en posant un regard noir sur le Dragon.
"Et si on commençait par là ?"
Psyko se dirigea vers une petite porte noire située dans un coin de la salle....et marmonna tout bas :
"J'aime pas les réptiles...."

En voyant cette salle remplie de charcuterie, Psyko se mit à baver, avec sa langue de 20 mètres de long qui pendait sur le sol, les yeux fixés sur un énorme jambon fumé !
"Le pwarwadwi ! Tu cwoi qu'on pweut se serwir ?" .
Et ce fut plus fort que lui. D'un seul bon, il se jeta sur l'énorme jambon suspendu, dont il avait l'impression qu'il lui faisait de grands signes en l'invitant à le dévorer.
"Mangeeeeeeeeeeeeeeeeeeer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Cette fois-ci c'est sûr, le cerveau de Psyko avait disjoncté face à tant de charcuterie....

Devant tant d'ardeur à se sustenter, BOURMAN ne se sent pas en reste et s'empara à son tour d'un énorme saussisson à l'ail enrobé de noix.

-Hum, je sens que cela va être un régal!

BOURMAN se saisit du wakizashi attaché dans son dos au niveau de sa taille, et entrepris de se découper une belle tranche du merveilleux saussisson. Il vit alors la porte ouverte et se dit alors:

*Pas besoin que tout le monde vienne nous rejoindre, surtout le dragon qui engloutirait tout.*

BOURMAN ferma donc délicatement la porte et attaqua son hors-d'œuvre.

A l'extérieur, un groupe assez important observait l'entrée. Ils s'étaient approchés tandis qu'une autre (et mystérieuse) personne s'était esquivé de l'entrée. On comptait deux elfes, un homme et une elfe, tous à peu près de même (et grande) taille, ainsi qu'un nain qui faisait d'ailleurs un joli contrepoint aux hauteurs déjà évoqués. Cette fausse uniformité était la seule constante du groupe.
Le premier elfe, aux long cheveux blonds ramené en queue de cheval, présentait des traits doux et attentifs à son environnement et il était vêtu d'une grande toge rouge; tandis que le second, accusant au contraire des traits vifs et fermes, portait veste de tweed, gilet de soie et chemise de flanelle, et il portait avec aisance la canne, finement ciselé, le haut-de-forme, posé avec négligence, et la montre, à gousset évidemment; La seule femme du groupe montrait, elle, au reste du monde un visage long et fin, une bouche au mépris facile et des yeux un peu trop blasé pour son âge, enchâssés dans une chevelure auburn, lâchée, qui lui allait jusqu'à mi-dos et un costume fait de soieries d'orients; quant au nain, au visage buriné, à l'expression franche et intelligente, il se contentait, devant cette débauche de luxe, de porter des vêtements simples, mais extrêmement fonctionnels. Le dernier membre semblait, tant bien que mal, être un espèce de lien entre tout ces gens: des trois elfes, il avait la taille, et du nain, la barbe. Il portait un pantalon droit et noir, et une chemise légère aux claires teintes pastels. Sa barbe était rousse, légère, et peu fournie. Ses cheveux curieusement blonds mi-long, achevant de lui enfermer le visage, lui laissait toutefois assez de place pour des yeux châtains qui auraient voulu présenter le regard de tout ses compagnons à la fois - l'indécision en plus...

-Bon! Allez, l'écrivain, on a suffisamment parlé... ouvrons donc cette fichue porte!, clama alors l'elfe au costume XIXe. Et joignant le geste à la parole, il s'empara de la poignée et poussa l'huis.
-Buen! C'est qu'il y a déjà du monde, ici!, annonça la belle gitane en voyant le parti d'elfes présentes devant la porte. Bonne jour! J'en connais quelques unes de vue, je crois... Oui, Tu es Dhyna, la petite qui fait de la magie à l'écart de mon nouveau groupe, je suppose que ton frère n'es pas loin... Et toi, tu est Liriae, oui oui, on m'a parlé de toi, impossible de se tromper, oui... Mais je n'ai pas l'honneur d'avoir été présenté aux austres. A part Leïla, bien sûr, se rattrapa-t-elle en la voyant un tout petit peu plus loin
-Mesdames! Je suis quand à moi en désaccord profond avec Nymia: vous êtes bien plus belle que ce que l'on ne m'avait annoncé. Je suis bien aise de vous connaître, prononça de nouveau l'elfe au costume, en commençant à baiser les mains des intéressés, sous l'oeil mi-amusé mi-dédaigneux de son amie.
-il faut avouer qu'il n'a pas tord, décréta Eraneir en saluant le groupe de manière plus conventionnel. Bonjour, mesdames. Je vous laisse, je vais aller saluer le reste de la salle...
-Bonjour, annonça quant à lui très sobrement l'humain, légèrement gêné d'être le seul non-personnage du groupe.
-Bonjour, bonjour... se manifesta en dernier le nain, qui s'immobilisa légèrement dès que la salle se fut refermé. Ami humain, je crois que j'ai découvert quelque chose d'une grande importance, continua-t-il à la seule disposition de son créateur, un œil brillant. Viens donc par là, foi de Dragz', ce qu'il y a derrière cette porte (il désigna celle du cellier) me fait penser que cette soirée ne sera pas perdue!
-Ah! Et bien, je vous laisse, mesdames, nous nous reverrons au cours de la soirée... Et il suivit le nain.

------------------

Ce dernier avait visé juste. Cette salle des fêtes était fort copieusement pourvue en salaisons de toutes sortes. Lançant un bonjour joyeux aux connaisseurs qui avaient investis les lieux un peu plus tôt, il commença à décrocher quelques pièces de leur perchoir, avisa un couteau relativement efficace qui traînait par là et, se retournant vers l'humain, le regarda d'un air réjouit.
"-Alors? Ça commence bien, non?
-Ah, ça! Mais si ça commence comme ça, ça finit avec quoi?
-A ton avis? Mais je chercherais quand mon gosier sera sec, c'est plus facile. Pour l'heure...".
Et il rejoignit leurs deux précurseurs.

Lule avait finalement retiré sa main, bien plus gêné que ne l'était réellement Leïla... Cette dernière le regarda partir avec un certain regret. Elle n'avait même pas osé le retenir, qu'avait-elle fait de travers ? Les yeux baissés, elle n'eut pas trop le temps de se morfondre...

- Mesdames ! Je suis quand à moi en désaccord profond avec Nymia : vous êtes bien plus belles que ce que l'on ne m'avait annoncé. Je suis bien aise de vous connaître.

La jeune Elfe se retourna. La porte s'était à nouveau ouverte, laissant le passage à cinq nouveaux individus... L'un d'entre eux s'était clairement et galamment détaché du lot, pour venir saluer personnellement chacune des damoiselles à qui il venait de parler... Leïla eût donc droit à son baise-main personnel, lequel lui laissa un peu de rose sur les joues. Mais elle releva bientôt la tête, une voix lui était familière.

- Eraneir !

Avant que ce-lui-ci ne s'éloigne trop de la compagnie, elle franchit les quelques pas qui les séparait, et le gratifié d'un grand sourire.

- C'est étrange de se retrouver ici, mais en même temps, j'aurais dû m'y attendre...

---

Evidemment... Dhyna n'était pas du genre à lever le petit doigt pour une chose aussi futile... Et essayer de convaincre une elfe de rester... Qu'elle absurdité. Mais Liriae l'avait fait pourtant, ce n'était pas en vain. Pour que la fête soit complète, il fallait que ses amies soient toutes là... Regardant autour d'elle, l'elfe ailée constata par ailleurs qu'elles étaient par ailleurs les seules... Leurs horizons n'étaient pas si éloignés, peut-être que ceux qui avaient plus de route à faire arriveraient plus tard...
Alors que l'elfe noire saisissait la sauvageonne par les épaules pour s'éviter des efforts, celle-ci recula d'elle-même. Liriae grommela, moins mécontente qu'elle en avait l'air.

- D'autres invités...

Elle avait d'ores et déjà reconnu deux de ses compagnons de voyage, avec lesquels elle n'avait pas tant partagé que ça, mais leur proximité n'était pas si banale, les autres lui semblaient simplement familiers...

L'asociale évita habilement la fougue d'un elfe, habillé pour le moins étrangement, et se mit au devant de la seule femme du petit groupe, la toisant vertement. L'air méfiant de la femme était révélateur de ses intentions, gare si la réponse ne lui plaisait pas... Liriae grinça des dents plus qu'elle ne parla.

- Qui donc vous a parlé de moi ? Je ne vous connais pas...

---

Mais pourquoi Liriae l'empêchait-elle de sortir ? Elle n'avait rien à faire là, elle n'était pas dans son élément, et son malaise plus que sa peur risquait de la rendre irascible... L'elfe aux ailes de succube ne semblait pas vouloir s'encombrer du boulet qu'elle était, plutôt que de chercher à la convaincre, elle tenterait de la maintenir de force dans ce lieu... Iris avait senti le coup venir, elle recula. Juste à temps, cela aurait fait vraiment bizarre d'être présenté aux étrangers en tant que prisonnière... En revanche, malgré le fait qu'elle en soit la dernière cible, elle n'aurait jamais songé à anticiper la courtoisie impatiente d'un jeune homme imprudent. Ce fut donc avec une surprise non dissimulée qu'elle reçu un baiser sur le dos de sa main. Alors que les lèvres effleuraient encore sa peau, Iris ne trouva rien de mieux à faire que de bafouiller.

- Qu... Qu'est-ce que vous faites ?

Lorsque l'Elfe se releva enfin - ce moment parut être une éternité pour la sauvage prise au piège - il afficha un air assez intrigué. ce visage qu'Iris n'avait pas eut l'occasion de voir auparavant, lui permit de se reprendre quelque peu... pour laisser partir sa main contre la joue du protagoniste, en une gifle plus sonore que brutale.

-----

C'était bien un Dragon... Celui-ci avait une quelque peu équivoque, mais il faisait bien partie de cette race noble... Et il lui proposait de l'aider... ou, plus exactement, de la remplacer à la tâche ingrate qui lui avait été attribuée...
L'elfe pâle retrouva le sourire qu'elle n'avait jamais perdu, avant de regarder le seau à ses pieds, ses mains qui tenaient le manche, et enfin le visage plutôt avenant, si l'on tenait compte du fait qu'il était celui d'un écailleux...

- Vous êtes bien aimable, Sire Dragon... Mais si j'abandonne cette affaire, comment pourrais-je me rendre utile ?

La femme mit malgré tout le balai dans les mains tendues du reptile. Celui-ci était certes très sympathique, mais il devrait assumer ses paroles. Quoique l'elfe était de bonne nature, et semblait prête à reprendre son outil de travail, ou à accomplir ce qu'on pourrait lui demander à la place.

-----

- Une souris verte...

Ainsi, ruminant des pensées peu agréables, Lule referma derrière lui le panneau de bois, se retrouvant dans une pénombre plutôt poussiéreuse, juste à côté d'un escalier qui montait vers l'inconnu. Se sentant pris d'une certaine peur irraisonnée, il se changea vite fait et remit des habits un peu plus... dignes. Vite, il revint dans la salle et regarda autour de lui, essayant de mettre de l'ordre dans les choses à faire. Pris d'une soudaine impulsion, il se dirigea vers les gens nouvellement arrivés, parmi lesquels il reconnu Eraneir. «Si lui est là, Dragz' doit pas être loin.» Il cria alors à la cantonade.

«Bon ! Nous sommes un peu coincé pour l'aménagement tant que des gens qui font rien traîneront dans le coin et surtout tant que le sol ne sera pas propre ! Alors vous, fit-il en désignant les gens qu'il ne connaissait pas, vous allez mettre la main à la serpillère et aux seaux. Et eumh... Ah oui ! Liriae, c'est ça ? Liriae, toi et euh... Comment tu t'appelles ?»

Lule se retrouva coupé en plein élan. Il venait de donner des ordres à des gens qu'il ne connaissait pas du tout, et là il bûchait sur le nom d'une elfe brune qui apparemment n'était pas rassurée en ces murs. Enfin, plutôt énergique aussi, elle venait de gifler un des nouveaux arrivants.

----

Draco baissa poliment la tête devant l'elfe, un court instant.

«Bien. Ne me reste plus qu'à demander la présence d'un seau... Et de l'eau...»

Le dragon chercha des yeux un robinet, en se demandant s'il n'avais pas oublié quelque chose. Ah si, Lule. Où était-il passé ? Mais avant qu'il ne puisse s'inquiéter, celui-ci réapparu et se rendit ridicule en déclamant des ordres, comme un petit chef.

«Devrais-je lui donner des cours de rhétorique et de planification, à ce jeune ?... Il me fâche parfois en agissant ainsi.»

Sans s'en rendre compte, il avait parlé à voix haute, ne s'adressant à personne en particulier. Ses yeux observaient le jeune homme, en se demandant si ils allaient réellement réussir à mettre au point son idée. Avec tellement de personnes qui débarquent comme par hasard, celà devient difficile.

Devant la réflexion du Dragon, qui faisait penser qu'il était le grand-père du jeune homme bien plus que son ami, l'Elfe se permit de rire.

- Il faut bien que jeunesse se fasse...

Le reptile se retourna vers sa première interlocutrice. Elle devait bien savoir que le mot "jeunesse" n'avait pas la même signification pour les humains et les elfes, de même que pour les elfes et les dragons. Mais visiblement, elle avait utilisé sciemment cette expression pour attirer la curiosité de son compagnon.

- Je voudrais vous demander une faveur...

Le visage joyeux de l'elfe s'était soudain fait plus grave, plus sombre. Son sourire se fit un peu triste, cette ambiguïté collait mal à son humeur extravagante, c'en était presque inquiétant.

- Si jamais je déraille, vous serez le seul à pouvoir me contenir...

Impossible de savoir de quoi elle pouvait bien parler... Mais l'elfe ne laissa pas l'occasion au Dragon de demander, car elle enchaîna, à nouveau pleine de vie.

- Peut-on déjà avoir quelques hors d'œuvres ?

A son air, il aurait semblé que cette phrase avait un rapport quelconque avec la précédente, ais c'était difficilement compréhensible... Tout ce que l'on pouvait déduire de cela était que cette femme avait un bien étrange humour, quand elle s'y mettait...
L'Elfe rit enfin à nouveau, désignant ses pieds... en fait, pas tout à fait ses pieds, mais le seau rempli d'eau qu'elle s'apprêtait à utiliser au moment où le Sire l'avait interrompue...

- Et plutôt que de vous soucier autant de votre protégé, vous devriez être un peu plus attentif...

"Soupir de contentement."

-Ah, il était bien bon celui là!

BOURMAN venait de finir son saussisson à l'ail et aux noix de 50cm et se saisit d'un beau jambon de campagne, fumé à point. Il s'en coupa une belle tranche qu'il enfourna aussi sec dans sa bouche.

-Tu veux bien arrêter de nous utiliser pour couper de la viande? C'est gras et salissant.

La voix qui avait prononcé ces paroles était légèrement fluette et parfaitement neutre comme le baiser d'un nuage alors qu'une seconde voix s'éleva, suave et avec un léger ton égrillard.

-Lâche le un peu, tu vois bien qu'il bouffe! Ça lui mettra un peu de viande sur les os.

BOURMAN se retourna.

-C'est toi qui a dit cela, Ange démoniaque?

Le shinigami s'adressait à une créature bizarre. C'était la projection de son zanpakuto. Elle ressemblait à une femme divisée en deux par le milieu. Sa partie gauche était une magnifique jeune fille blonde, aux yeux bleus et au sourire dénués d'expression habillée de pied en cape d'une toge blanche immaculée. Une aile de colombe géante sortait de son omoplate. Sa partie droite était tout l'inverse. Une belle femme brune, les yeux bruns, un sourire aguichant aux lèvres; elle était tout de cuir moulant vêtue et une gigantesque aile de chauve souris sortait de son épaule.

-Qui veux-tu que ce soit d'autre?
-Ah oui, désolé, mais j'ai rien d'autre sous la main pour le moment.
-Débrouille-toi. Mais arrête de nous utiliser. Nous ne sommes pas un couteau suisse.
-Ok, ok.
-Bien.

L'entité disparut alors aussi soudainement qu'elle est apparue et BOURMAN continua son repas avec les dents comme seul couvert.

Suspendu par les jambes, Shiroï installait les spots aux structures métalliques prévue à cet effet avec sa prudence et sa dextérité habituelle. De sa position élevée il pouvait voir toute la scène et les nouvelles arrivées, qui plus est la vue ne lui était pas désagréable, alors il prit son temps.

De son côté, Dhyna préféra laisser Liriae se débrouiller avec sa jeune amie qui semblait plus que réticente à rester. Même si elle aimait les enfants, autant laisser l'elfe noire ailée gérer la situation. Et puis elle se connaissaient, donc...

Elle se décida à la place d'aller vérifier une chose qui lui tenait à cœur. Elle avisa Lule en pleine répartition des tâches :
"Est-ce que le matériel pour la musique est déjà arrivé?"

C'est dans cette atmosphère joyeuse qu'un ange fit son apparition (bien que pour un ange il n'en fut qu'un demi). Souriant, ce qui était plutôt contraire à ses habitudes, ce fut un Slyph tout enjoué qui fit son entrée en piste. Il était suivi par ses deux compères habituels : Shanaya et Nox.

Ces derniers vous sont peut être moins familiers que l'angélique aux yeux d'ambre aussi me permettrais-je de vous les décrire rapidement. Nox était un jeune homme fringant actuellement souriant et d'une beauté toute relative. En effet, à première vue, il n'avait rien de très beau. Mais quelque chose d'inexplicable le rendait fort attirant et son aptitude à prendre la parole aisément faisait de lui un compagnon de soirée agréable. Enfin,... Agréable tant qu'il reste à jeun ou n'est pas déjà en train de jouer le troubadour, le barde, le conteur, l'artiste, le danseur ou encore le comédien, rôles qu'il tient à merveille. Blond, les yeux marrons, il arborait une courte barbichette taillée en pointe et était vêtu de manière fort peu discrète (manteau rouge sang, chemise jaune, pantalon bleu et bottes vertes) Dès qu'il dit son entrée, il s'exclama :

-Le matériel de musique ? Le voilà gente demoiselle ! En effet, son ouïe était infaillible dès qu'il s'agissait de son art et sa mémoire des musiques et des légendes était légendaire. Comprenant qu'il avait une possible confrère dans la salle, il se dirigea prestement vers Dhyna.

Shanaya, quant à elle, était une belle jeune femme brune aux yeux hésitants entre le vert et le marron (et changeant selon ses humeurs). Une aura de douceur et de gentillesse l'entourait en cet instant mais ses mouvements lestes et précis montraient qu'elle pouvait aussi se révéler dangereuse. Elle portait des vêtements sombres en comparaison avec son camarade et choisis uniquement dans des teintes vertes et noires. De plus elle détonait aux côtés de Slyph et de Nox car si ceux ci semblaient sortis de romans d'héroïc-fantasy, elle semblait tirée de contes futuristes. En réalité, elle était une pirate informatique qui, pour raison d'état, avait fui son monde. Ne connaissant personne dans les environs, elle resta aux côtés de son chevalier servant, le semi-ange grisonnant, et le suivit jusqu'à la jeune elfe ailée répondant au doux nom de Liriae.

- Bonjour gente dame ! commença Slyph. Ainsi donc, nos route ses croisent à nouveau ! Si j'avais su ! Quoi qu'il en soit, votre retour semble faire bien d'autre heureux. Je vous souhaite donc la bienvenue.
- Quant à moi, si mon ami vous estime je saurais en faire autant madame. dit chaleureusement Shanaya bien qu'une pointe de jalousie sembla percer dans ses propos.

Nymia fût quelque peu déstabilisé par le ton agressif de Liriae, mais d'un autre côté, à quoi s'attendre d'autre de la part du personnage?
-Mais... Geo [hrp: prononcer 'djo', of course ^^ /hrp], évidemment. Nymia crut bon de préciser, devant l'air interloqué de son interlocutrice: Mon créateur. Et j'ai aussi eu droit à la vision des deux inséparables, Dragz' et Era, bien sûr. ils n'ont passé qu'une seule nuit en votre compagnie, mais ils m'en ont déjà parlé mille et mille fois! Ils faut dire que c'était leurs premiers moments de plume sur les routes,... il parait qu'on s'en souvient toujours. Vous confirmez?, demanda la jeune gitane, l'air sans doute un peu plus ingénue qu'elle ne l'aurait voulue. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé si formidable. C'était même un peu... décevant. Faire un trajet aussi épuisant pour un accueil aussi froid... Soit dit entre nous, d'ailleurs, ils n'ont pas tous l'air très malin, dans le groupe... dit-elle sur le ton de la confidence, et d'un air légèrement méprisant. Elle voulait continuer, mais on entendit alors dans la pièce un bruit singulier qui la fit sursauter.

---------------------

-Leïla! Je ne t'avais pas vu. Eraneir s'approcha de la jeune elfe. Cet endroit est amusant, hein? J'en connais peu où l'on peut rencontrer tout le monde, indifféremment de son statut. Avec mon créateur, on en a un, bien sûr, mais on ne voit que lui et nous, ses fantasmes, alors... ça finit par devenir un peu répétitif. Je ne sais pas ce que je vais trouver ici, mais je compte bien en profiter... dit-il en regardant autour de lui. Derrière lui, un bruit sonore retentit, qui ne manqua pas de le surprendre.


------------------

Faelan, effectivement, venait de se voir retourner son baise-main d'une drôle de manière; un geste pourtant si naturel à ses yeux! Deux voix familières lui sonnèrent aux oreilles avant qu'il ne reprennent complètement ses esprits: le rire quelque peu méprisant de Nymia et celui, plus franc, d'Eraneir. Si le premier l'incitait plutôt à rembarrer sa propriétaire qu'autre chose, le deuxième sonnait suffisamment clair pour l'inciter à relativiser l'acte. Il fit donc ce qu'on attendait de lui: il rit à son tour, d'un petit rire d'abord embarrassé, puis joyeux.
-Je ne connaissais pas cette façon de se présenter, mademoiselle, déclara-t-il aussitôt après. Vous devriez me parler de votre peuple, il me fascine déjà...

---------------------
Nymia observa avec intérêt Slyph arriver jusqu'à elles, accompagné d'une femme aux habits bizarres, et saluer Liriae. Elle les salua à son tour d'un signe de tête.

Au début de l'explication de l'elfe itinérante, Liriae ne trouva rien d'autre à faire que de hausser un sourcil. Son interlocutrice dût interpréter cela comme une marque de scepticisme, car elle explicita sa pensée, tout ce qui l'avait amenée à connaître l'elfe ailée - indirectement, bien entendu. Cette dernière ne put retenir un sourire en coin quand elle donna son avis sur le groupe qui l'accompagnait, mais à vrai dire, n'en avait pas grand'chose à faire : elle ne les avait pas choisis, elle.
Comme toute l'assemblée, le bruit fit se retourner l'elfe noire, qui observa un instant avec intérêt la scène qui s'était déroulée à son insu derrière elle, avant de revenir du côté de la bohémienne en haussant les épaules. Iris était ainsi, advienne que pourra...
C'est alors qu'entra à son tour une nouvelle compagnie, visiblement formée sur le même schéma que les deux précédentes. Reconnaissant le demi-ange insolent, Liriae glissa avec un sourire ironique une phrase à l'adresse de sa voisine.

- Voilà une partie de ceux que vous ne trouvez pas très malins...

Faisant face au nouveau-venu qui l'avait salué, elle reprit l'air austère et impassible qui lui était coutumier. Il avait visiblement oublié qu'elle ne l'estimait guère... Détaillant rapidement la jeune femme qui avait poursuivit son discours, elle se dit que pour une fois, ils pourraient bien en faire abstraction... Le but de cette réunion était une fête, et même si certains ne l'avaient pas encore compris - Liriae regardait Iris dans un coin de sa tête - il valait mieux oublier tous ses tourments, toutes les divergences le temps d'une soirée... Ce serait peut-être difficile, et elle ne faisait pas exception, par nature, mais ils étaient là pour s'amuser... Aussi grava-t-elle un sourire enjoué sur son visage, le plus naturel possible, avant de répondre.

- Il n'est guère étonnant de me retrouver ici, au regard de ce que nous allons fêter...

Les yeux verts de l'elfe sombre se tournèrent un instant vers la porte, fixant plutôt ce qu'il y avait derrière, la personne qui se cachait toujours mais observait malgré tout... Elle dût le sentir, car son aura s'estompa soudainement, elle s'était peut-être éloignée... Le regard de Liriae se tourna à nouveau vers Slyph.

- Il est toujours préférable de se retrouver dans de telles circonstances...

Le sourire de Liriae s'était presque fait joyeux, ce qui détonnait avec son expression habituelle, par manque d'habitude... Mais cette fois, il était sincère. L'attention de l'elfe dériva bientôt sur les compagnons de l'ange, mais elle se souvint des paroles de l'elfe méprisante - à qui elle n'avait pas répondu, d'ailleurs... Tout comme elle, les compagnons de Slyph avaient toutes les raisons du monde de la connaître. La Puce étant moins bavarde, la réciproque n'était pas forcément vraie... Liriae s'inclina légèrement, juste assez pour une salutation polie, et continua sur le ton de la conversation...

- Pardonnez-moi si je n'ai pas l'honneur de vous connaître...

---

Eraneir l'avait enfin remarquée. C'est avec plaisir qu'il se rapprocha d'elle, pour commencer à discuter. Leïla ne savait pas vraiment pourquoi, mais ce simple fait lui réchauffait le cœur... C'était étrange, deux amis qui se retrouvent ainsi... Mais l'elfe n'allait pas aussi loin, elle était simplement heureuse d'être là, entourée de ceux qu'elle aimait... Elle répondit à son compagnon comme si c'était une conversation il y avait longtemps interrompue, et que l'on reprenait le plus naturellement du monde.

- Je n'ai jamais rencontré les autres... Je sais que c'est un rêve de La Puce de tous nous réunir, mais nous sommes tellement nombreux... Pour dire vrai, nous avons voyagé avec elle jusqu'ici, et avons fait connaissance en chemin. Ce n'était pas long, mais le fait d'être déjà liées par elle nous y a pas mal aidé...

A la manière dont Leïla disait ces choses, il semblait évident que certaines personnes de leur petit groupe n'auraient pas pu s'intégrer autrement...

Tout comme Eraneir, le bruit de la gifle arrêta ses réflexions, et l'elfe se retourna prestement. Son visage surpris annonçait ce qui semblait être un choc, mais elle ne tarda pas à se reprendre, pour aussitôt se précipiter vers son amie. Avant que cette dernière n'ait pu se justifier, elle avait agrippé sa main, comme pour anticiper une autre volée. Elle jeta un regard d'excuse à la victime avant de lancer un regard furibond à son amie.

- Contrôle-toi, Iris ! Il ne t'a rien fait !

Devant le reproche de la jeune elfe, la sauvage commença à rougir et à bafouiller, en regardant par intermittence le sujet de sa confusion. Finalement, elle se dégagea, et s'éloigna de quelques pas. Leïla savait qu'elle ne se sentait pas bien, et que la tension que cela provoquait était sans doute à l'origine de ce débordement. Mais quand même ! Elle revint vers Eraneir, qui souriait encore de cette anecdote.

- Tu ne savais pas ce que tu allais trouver, c'est ça ? Ca commence à s'éclairer, non ?

A retardement, Leïla commença à rire à son tour. Il était quasiment certain que de tels phénomènes se manifesteraient à nouveau, tous les personnages ici présents n'étaient pas des plus anodins...

---

La gifle était partie. Et Iris se retrouvait bête, la main en l'air, ne sachant plus comment réagir... Pourquoi avait-elle fait ça ? Un réflexe, anodin pour elle, mais qui semblait avoir de sérieuses répercussions. Les conversations autour d'elle s'étaient arrêtées, et pire que tout, qui commençaient à la déstabiliser et à la faire trembler, des rires. Le rire de l'assistance se propageait, jusqu'à atteindre celui qu'elle avait frappé... Il crut bon de faire l'humour, mais elle ne comprit pas. Que se passait-il ?

Une pression sur son bras. Elle tourna la tête, et vit le visage de Leïla, figé en une attitude plus mûre qu'elle ne s'y serait attendue. Son intervention remit un peu les idées en place dans l'esprit de l'elfe des bois.

- Ce n'est pas... Je... Je ne voulais pas... Qu...

Elle secoua la tête, déboussolée. Quelle idée de vouloir s'excuser, se justifier, alors qu'elle ne savait même pas elle même pour quoi elle avait agit ainsi ? D'autant plus que pour cela, elle ne devait pas s'adresser à son amie, mais à celui qui avait subi les conséquences de son trouble... Son regard perturbé se focalisait par moments sur lui, mais ne réussissait pas à y rester longtemps. Elle rougissait, balbutiait, rien que d'y penser... Elle avait honte à ce point ? D'un autre côté... Une nouvelle pensée s'était imposée à son esprit, mais elle ne put clairement se l'exposer à elle-même. Elle n'avait jamais été comme ça... Qu'est-ce qu'elle avait tout d'un coup ?
Retirant vivement son bras de la poigne légère de Leïla, Iris commença à reculer... Si elle commençait elle-même à avoir peur de ce qu'elle ressentait... Elle se retourna vivement vers la porte : elle devait sortir !

*Ray arriva enfin! quelle plaie ce voyage, et il lui avait fallu trois jours de suite pour éviter de se faire poursuivre par une foule armée de fourches et de torches, mais il y était!*
(le bâtiment de plus mauvais goût du coin? pensa-t-il. Bah c'est pas difficile de faire mieux, mais c'est aussi le seul bâtiment à des lieues à la ronde...)
*Il arriva devant la porte et s'apprêtait à entrer, réprimant une grimace face à la décoration même de la poignée -des chapeaux, des bombons et, pour une raison obscure, des loutres loupes- lorsqu'une jeune elfe ouvrit la porte à la volée et manqua de le renverser. D'un geste ample, il lui crocheta l'épaule et la tourna vers lui*
"Oulààà, qu'est-ce qu'il vous arrive, mam'selle?"
*retenant l'elfette qui se débattait, il jeta un coup d'œil dans la salle*
"Heuu si c'est à cause du dragon j'ai pas l'impression qu'il va vous manger... si?"
*Si l'elfe se détends, il la relâche, sinon il tente de la rassurer de toutes les manières possibles... ou pas^^*