[RP pas sérieux] La Salle des Fêtes ? Attention à la porte.

Salle des Fêtes

Principe : Vous vous incarnez vous-même lors d'occasions spéciales en des événements spéciaux, organisés pour une raison ou pour une autre (anniversaire de JBX, sortie d'un épisode de Reflets d'Acide...) et vous vous amusez. Soyez rocambolesques, absurdes et idiots à souhait, c'est permis...

Règles Rôle-Play à respecter : Même si ce RP est par définition absurde, il faut néanmoins un minimum d'enchaînements logiques et des actions perpétrées par vos personnages de façon réaliste. Vous vous incarnez vous-même, autrement dit (pour les bouchés) soit tels que vous vous imaginez sur le forum, soit tel que vous êtes en réalité.

Règlement (sujet à mise à jour) : Les points sont nommés par ordre d'importance. Le dernier point ne s'applique donc pas aux précédents.
1. Interdiction de tuer ou de transporter des cadavres dans la salle
2. Interdiction de détruire les murs de la salle
3. Interdiction de faire quoi que ce soit de mal, de douloureux ou d'immoral sur la personne de JBX sans son consentement.
4. Interdiction de se livrer à ses penchants sadiques sur les gérants de la salle
5. Interdiction d'interdire

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De loin, sur le champ violacé de la plaine du forum Synops, la Salle des Fêtes dominait largement de sa taille les générateurs à Rêves et à Rôle-Play. En fait de salle, cela était plutôt un bâtiment rose bonbon à plusieurs étages et au toit orange criard, mais comme nul ne sait qui sont les architectes, ni quand elle a été construite, personne ne sait réellement ce que nous pourrions trouver dans les étages supérieurs.

Lule poussa la porte, de facture étrangement moderne, en s'arc-boutant dessus. Les gons étaient un peu dur, aussi Draco dû lui venir en aide en poussant une main au-dessus du jeunot. C'est ainsi qu'ils entrèrent dans la Salle des Fêtes, le jeune homme tomba le nez dans la poussière, Draco qui attendait dans l'embrasure que son compagnon se relève et qui se demandait pourquoi ils étaient ici. Il avait suivi Lule, en désespoir de cause, alors que celui-ci recevait par une quelconque grâce infernale une nouvelle idée soi-disant lumineuse.

«C'est poussiéreux, c'est sale et c'est vide... Et maintenant ?
- Maintenant ? fit le jeune homme en se relevant, maintenant on va nettoyer ce capharnaüm, installer un bar, une piste de danse, des spots, du...
- Attend... Tu veux organiser une fête ici ?
- Mieux : rendre sa dignité à cet endroit que l'on nomme "Salle des Fêtes" !
- Laisses tomber les phrases grandiloquentes... Tu veux faire un bar ?
- Un bar, j'pense qu'il y en aura un... Mais en fait, je veux que les synopsiens puissent s'amuser ici, quoi.
- Parce qu'ils s'amusent pas, ailleurs, sur le forum ?
- Si, si ! Mais faire quelque chose de différent, quoi...
- ... Je t'aide pas.
- Maieuh !»

Mais en fin de compte, Draco, bonne pâte qu'il est envers son compagnon, finit par donner un coup de griffe. Ainsi, Lule se revêtit d'un costume soubrette («Hé Lule ! T'es un garçon !» «Et alors ?») qu'il sortit de sa boîte à malice et s'empara alors d'un immense balai et d'une serpillère, un plumeau coincé sous son bras, et entreprit de faire quelque peu le ménage. Pendant ce temps, Draco partit jouer au déménageur...

Spoiler:

Quelques temps plus tard, lorsque Draco revint en tirant une charrette remplie à ras le bord de quelques affaires, il trouva un adolescent habillé en servante, couvert de poussière, une ou deux toiles d'araignée dans ses cheveux.

«Bon...
- J'ai réussis à finir plus ou moins... Heumpf, fatiiiiiiigue...
- ... Dis Lule...
- Oui ?
- L'idée générale, j'ai compris, mais dans l'immédiat, on fait quoi ?
- J'avais promis à La Puce une chtite fête, non ? Alors on va la faire !
- Oh non...»

Apercevant un lieu vraiment horrible, d'un goût affreux (on devrait obliger les architectes à habiter les locaux qu'ils construisent quand même), d'un rose immonde, le Benet Boutonneux Bourré (qu'on nomera BBB pour raccourcir) s'approcha d'un pas, peu sûr, et chancelant, le moindre de ses pas le faisant tanguer dangereusement, quoique ce fut la batisse qui bougeait quand il s'arrêtait.

Il entra donc, chancelant et ignorant que toute autre forme de vie était présente ici, il s'assit dans un coin et s'effondra lamentablement s'imaginant s'asseoir sur une chaise, des restes de confettits et de petits fours tombant de sa veste au moment où il s'écroulait dans l'ombre.

Claudia aventura une gambette musclée et une sandale verte à l'intérieur de la salle...







"Euh... Y'a quelqu'un ?"

Alors que Lule soufflait de tout ses poumons et que Draco déchargeait un moteur diesel du chariot qu'il avait fait entrer dans la salle, un adolescent boutonné entra, ignorant d'une façon totalement impolie les deux compères. Lule se cacha derrière Draco, ne voulant pas se faire voir dans cet état, tandis que le lézard regardait d'un air soupçonneux le nouvel arrivant. Finalement, il se replongea sur sa mécanique et esseya de la démarrer. Quelques secondes plus tard, alors que Lule frottait énergiquement sur son costume, une jambe de femme chaussée de vert s"insinua dans la salle.

«Euh, Y'a quelqu'un ?»

Lule sortit en trombe de derrière son grand ami, ignora toujours le boutonneux et se dirigea vers la porte, un peu plus propre. Il se mit devant l'arrivante avec son plus beau sourire, joignit ses mains dans son dos et parla d'une voix enfantine.

«Excusez-nous, la salle est encore en rénovation pour l'instant. Toute aide sera le bienvenu, à condition de ne pas avoir peur de la saleté.»

La dame chaussée de vert était aussi tout de vert vêtue, un grand décolleté montrait tout le monde au balcon et une jupe minuscule qui dévoilait ses longues jambes. Un grand visage hâlé faisait la moue lorsqu'un petit humain lui demanda de l'aide.

Puis elle fit dériver son regard vers la salle.

"Non, non, sans façons... " fit-elle, un geste de tête dévoilant deux oreilles pointues.

BOURMAN approcha de la bâtisse aux couleurs aussi désunies que les partis politiques français et pensa de suite:

*Quel gros gâteau! Je me demande quel goût il a?*

Il s'approcha de la salle des fêtes et s'aperçut qu'il ne s'agissait pas d'un gâteau version géant des collines mais d'un énorme bâtiment de bois.

*Mais quel est le fou qui a construit ça ici? En tout, cas il a le goût architectural d'un lamantin branché art-déco!*

BOURMAN entendit une porte s'ouvrir et se refermer et décida d'entrer à son tour.

"-Heu... Dhyna.... t'es sûre que c'est bien là??
-Pourtant c'est ce qui est marqué sur le papier, là... j'avoue que le bâtiment me laisse perplexe. On devrait peut-être entrer, pour voir... Y'a quelqu'un qui vient d'aller à l'intérieur."

Les jumeaux se dirigèrent d'un pas peu assuré vers l'énorme salle des fêtes rose bonbon.

"-Ah, ma déesse, pourquoi un mariage de couleurs pareil...
-Arrête de te plaindre et avance. Et fait attention aux paquets.
-Heu... et au fait pourquoi c'est moi qui porte tout?
-Tu voudrais peut-être faire porter tous ces lourds objets à une frêle jeune fille comme moi?
-Ah! Frêle jeune fille! J'ai failli m'en décrocher la mâchoire de rire..."

Et c'est donc dans la bonne humeur que les deux elfes noirs -l'une vêtue d'une longue robe rouge et noire, l'autre en chemise et jean- poussèrent la porte de la salle.

"Mais c'est pas vrai....c'est par où ce foutu parking ?"
Psyko râlait, une fois de plus, parce qu'il ne trouvait pas le parking où sa poubelle de voiture l'attendait sagement. Il franchit une nouvelle porte, pour se retrouver dans une grande salle pleine de personnes !
"Une salle des fêtes, super...."
Psyko se dirigea vers le bar, en espérant trouver quelqu'un qui puisse le renseigner.
"Si personne ne peut me répondre, je me prends une cuite...."

(ERREUR : Y a pas encore de bar, la salle est vide à l'exception de la charrette, du moteur et des personnages)

«Euh, c'est quoi donc qu'il se passe ici?»

Alors que Lule allait taper sur la tête de son grand ami à coup de balais pour cause de dispute, une voix plutôt désenchantée parla dans son dos. Se retournant à toute vitesse, le garçon brun en costume de soubrette cacha son "arme" dans le dos et reparla de sa voix enfantine au nouvel arrivant. La tête du balais dépassait sa tête, mais il ne le vit pas.

«Bonjour ! C'est une salle de fête actuellement en rénovation. Si vous voulez savoir, c'est... » Il reconnu alors Bourman. «Ah ! Mister Modéro, c'est une chtite fête en préparation, mais le dites pas aux autres, c'est pour Pupuce-chan.»

Un tantinet gêné de voir tant de monde arriver si vite, Lule décida de chercher à finir de nettoyer la saleté. Du coin de l'oeil, il repéra deux drows qui entrèrent, l'un portant plein de paquets. Abandonnant son ustensile, il fonça pour débarrasser le porteur.

«Allons allons ! Vous allez tomber sous un tel point ! Laissez moi vous aider.»

- Une salle des fêtes en plein milieu d'une plaine? Ça sonne faux. Et qu'est-ce que tu veux dire par "Mister Modéro"?

Comme BOURMAN n'avait rien d'autre de mieux à faire, il décida de rester pour voir ce qui allait se passer.

"Et en plus il n'y a pas de bar, mais c'est quoi ça ?"
Psyko était en train d'alluciner ! Il semblait être arrivé tout droit chez les fous !
"Faut que j'arrête la picole pendant le boulot moi !"
Il aperçu alors la jolie Claudia qui discutait non loin de là.
"Tout compte fait, la soirée n'est peut-être pas perdue."

Shiroi se tourna vers Lule qui lui proposait son aide.

"Pour une fois c'est pas de refus. Fais gaffe à celui-là, c'est fragile. On apporté ce qu'on a pu : verres, plats, couverts... ça suffira pas pour tout le monde mais au cas où... et quelques consommables plus ou moins alcoolisés."

Il déposa à terre le reste de ses "bagages" et souffla un moment.
"-Ah... pas fâché d'être enfin arrivés.
-Ça tu l'as dis... mais qui aurait pu s'attendre à un bâtiment du genre?

Alors que la porte se referme sur ces deux créatures malfaisantes mais en ces circonstances bien peu inquiétantes, une main l'arrête, pour finalement se décider à la pousser doucement. La tête qui entre timidement en contact avec la chaleur de la pièce ne laisse entrevoir que quelques boucles blondes... qui se retirent bientôt, laissant juste entendre une voix fluette.

- Excusez-moi... Je crois que je suis en avance...

La porte se referme donc... pour être aussitôt rouverte.

- Quelle timide, cette Puce, j'vous jure !

Débarque alors une jeune femme en tenue de bohémienne (jupe longue et évasée de couleur rouge, bustier noir), un paquet de cartes à la main. regarde un instant derrière elle, comme si elle déplorait le comportement de sa créatrice.

- Heureusement qu'on est là pour rattraper un peu...

Ce qui choque chez cette Elfe (car ses oreilles ne trompent pas) est sa beau blafarde, bien trop pâle pour quelqu'un de sa race... Elle semble par ailleurs soulagée d'être à l'intérieur, comme en témoigne sa cape de velours négligemment posée sur son bras.

- Parle pour toi !

Vraisemblablement de bien moins bonne humeur, une créature - ça ne peut pas être autre chose - l'a suivi de près. L'Elfe ailée regarde sa compagne d'un air mauvais. Les ailes de succubes repliées dans son dos tremblent de crispation... On peut aisément deviné qu'elle s'est laissée trainée là, plus mal que bon gré, mais qu'elle préfèrerait retourner à des occupations plus inétressantes...

- Oh... Maintenant que tu es là, essaie de te détendre un peu ! De t'amuser !

L'Elfe à la peau noire fronce les sourcils, tout porte à croire que ce mot est inconnu à son vocabulaire...

Mais la compagnie a déjà bien mieux à faire que de s'occuper de l'air renfrogné de l'elfe noire.

- Mais vas-y ! Entre !
- Pas question !
- Il n'y a pas de quoi avoir peur !
- No way !

La porte - qui n'a pas eu le temps de se refermer - laisse passer... une Elfe... qui en pousse une autre... La première a de longs cheveux blonds dont la natte défaite sert de témoignage pour la lutte acharnée de la jeune fille. Ses vêtements laissent entrevoir son corps de façon suggestive sans être vulgaire. Elle porte une fine épée au côté, laquelle peut paraître légèrement obsolète en ce lieu...
La seconde - qui tente toujours de regagner la sortie - a les cheveux noirs, à l'extrémité blanche. Sa peau hâlée contraste avec la blondeur de son adversaire improvisé, elle semble bien plus qu'elle, mais les forces semblent égales... Et puisque la blonde a réussi à traîner la brune jusque là, il semblerait plutôt évident qu'elle l'emporte même légèrement...

La "bataille" finit fort heureusement par se terminer... L'Elfe sauvage, se rendant compte de l'endroit où elle se trouve à présent, lève les yeux vers le plafond, il est haut, puis jette un coup d'oeil angoissé au mur. Elle se retourne finalement vers sa compagne contrainte et foréce, sa voix a commencé à trembler.

- Où m'as tu emmenée ?

L'elfette blonde, pas déstabilisée pour un sou, répond sans hésitation, avec un sourire rayonnant qui semble éclairer tout son visage, voire même la pièce entière.

- A la fête, bien sûr ! Il faut bien ça, pour La Puce !

Les yeux noisette de la jeune femme s'abaissent, comme si elle était honteuse d'avoir oublié quelque chose d'important...

- La Puce c'est vrai... Il va falloir que je surmonte ça, alors, si c'est pour elle...

De nouveau, un coup d'oeil furtif vers les pierres qui l'entourent...

- On vous dérange, peut-être ?

Une aile argentée s'est approchée des deux bavardes. Mais une main blanche recouverte d'une mitaine en résille vient de se poser sur son épaule, apaisante, l'arrêtant net.

- Tu ne crois pas qu'on a autre chose à faire que de chercher des noises aux autres ?

Le visage souriant de la cartomancienne attire le regard de sa compagne vers la salle, montrant en particulier deux elfes noirs qui s'affairent, avec un clin d'oeil malicieux.

- En plus, je crois qu'il y a certaines de tes connaissances...

Plus que la concernée, les yeux verts de l'elfine curieuse ont suivi le raisonnement de son aînée. Elle semblait déjà enthousiaste de venir ici, et d'aider à toute l'installation, mais une nouvelle perspective vient de s'ouvrir à elle... Elle laisse donc les autres - littéralement - sur place...

- Luuuuuule !!!

Lule prit alors quelques paquets, tout heureux de voir de l'aide débarquer. D'un pas chancelant et hésitant, car il ne voyait pas bien où il allait, celui-ci marcha vers la charrette tout en répondant à Shiroï.

«En fait, je crois que c'est dû à une surcharge de rêvaline, ces couleurs criardes.»

Il posa doucement les paquets prêt de Draco, alors qu'au même moment un ronronnement s'éleva du moteur que celui-ci tripotait depuis quelques temps.

«Ah, il fonctionne.
- Encore heureux !
- Je vais décharger les autres trucs. Hé, Shiroï, si tu veux filer un coup de main, c'est pas de refus. Y a des spots à installer, la salle à nettoyer, l'autre soudard à virer... Toi aussi ma grande !
- Et moi j'ai mon balais...»

Ce disant, le dragon se leva et s'étira le dos, déployant ses ailes au maximum en se disant qu'ils vont peut-être pouvoir finir de préparer la salle. Soudain, il remarqua quelques connaissances qui entrait les unes après les autres. «Oh non.» pensa t-il.

«Luuuuuule !!!» cria une voix enjouée et plutôt agréable à entendre.

L'appelé se retourna, surpris. Et en lâcha son balais qu'il avait repris. À côté de la porte, aux côtés de bien d'illustres personnes dont il n'en connaissais que deux, se trouvais une blonde elfe qu'il connaissait.

«Leïla !!!»

Tout content, toujours en costume de servante, il couru vers celle-ci... et trébucha dans sa robe, atterrissant le nez sur le plancher, juste devant ses pieds.

Face à la débandade des pieds du jeune homme, la réaction de l'elfette qui courait ne se fit pas attendre : elle... éclata de rire. Puis, se reprenant un peu, elle tendit joyeusement la main à son ami.

- Tu es toujours aussi maladroit, mon pauvre... Heureusement qu'il n'y a pas de ruche, ici !

La main secourable se vit bientôt saisie, et c'est à un Lule à nouveau debout que la jeune Elfe s'adressa.

- Je ne sais pas trop comment aider, mais s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire...

Dans son dos, l'elfe aux cheveux noirs n'avait pas bougé, à la limite de la tétanie, regardant toujours autour d'elle avec angoisse. Celle aux ailes d'argent restait également sur place, avec un air qui la ferait penser boudeuse. La dernière enfin, aux cheveux aussi transparents que sa peau, voyant que les deux autres ne bougeraient pas sans qu'on les y incite, voulut se rendre plus proche la scène principale.
Son pas fluide et dansant la mena bien vite à toucher sa cadette, et son sourire revint au jeune homme aux jambes désaccordées, qui s'occupait visiblement de l'organisation de la future fête.

- Je suis également volontaire...

"- Je vais décharger les autres trucs. Hé, Shiroï, si tu veux filer un coup de main, c'est pas de refus. Y a des spots à installer, la salle à nettoyer, l'autre soudard à virer... Toi aussi ma grande !"

Shiroï considéra un moment le dragon, mais ne jugea pas nécessaire d'ajouter quoi que ce soit.
*Vraiment, un dragon qui s'occupe de la déco, j'aurais tout vu.*

"-Je monte m'occuper des spots."

Dhyna, de son côté, se promena un peu dans la salle, observant le lieu de la fête. Et un cri qui semblait être de la joie retentit :

"Luuuuuule !!!"

*Oh... elles sont arrivées...*

Elle se dirigea vers le groupe qui venait d'entrer avec un sourire radieux.
"Alors vous voilà! Même Liriae..."

Entendant un cri stridant tel une sirène d'alarme suivit d'un BOUM, sonore annoçant une chute, avec un mal de crâne plus que prononcé, il s'approcha vaguement, retrouvant peu à peu ses esprits ainsi que sa mémoire. Jugeant sa tenu débraillée et se sentent lui-même déplacé, il jugea préférable de se glisser sombre dans un coin pour se faire oublier et en profiter pour se remettre d'aplomb. Sortant une bouteille d'eau et un cachet, il le prit et attendit l'effet en se recoiffant et se rabillant correctement.

*1) Enlever ce stupide chapeau ; 2) enlever toutes ces miettes et ses confettits ; 3) remettre mes habits correctement; 4) laver mes lunettes ; 5) me recoiffer.*

Finalement quand il ne chancellait pas, n'avait pas de chapeau à plumes sur la tête, n'avait pas de miettes de partouts, était coiffé et voyait clair, ce boutoneux en costume noir n'était pas si horrible que ça, mais il restait toujours le mal de tête ...

Tout doucement Fever se raprocha du nouveau batiment qui venait de pousser comme par magie dans cette vallée.

Dana, une charmante druide qu'il avait rencontré un soir de cuite, lui avait donné le chemin à parcourir pour trouver "la salle des fêtes". Au premier abord il avait cru à une mauvaise blague. Mais sous l'emprise de l'hydromel, et animé d'un courage sans faille, il ecouta les mots doux d'une jolie petite fée déposés au creux d'une oreille soudain attentive.

C'est donc ce matin là, toujours sous l'effet des alcools de la veille que Fever se trouva nez-à-nez avec cette batisse. Et dedans cette batisse il y avait déjà plein de gens, que Fever connaissait plus ou moins de réputation. Des créatures de toutes races et de tous horizons. Bien, se dit-il, puisque mes pas m'ont amenés ici c'est que le destin en a voulu ainsi, alors entrons.

Fever rajusta son balluchon sur ses épaules, entrouvrit son manteau et enleva sa capuche qui retomba sur son dos. Tout en s'avencant vers l'entrée il saisit dans sa besace une bouteille de gnole, enleva le bouchon et en but une grande lampée.
Comme il entrait dans le batiment la bouteille à la main, toutes les têtes se tournèrent vers lui ...

"Moi je vous amene la vinasse, quand on fait une fête il faut du pinard. Et moi le pinard je m'y connait ... Oh oui, et ... euh mais ou qu'elle est la fête là !
- ...
- Comment c'est pas encore une fête, ah ok bien, ben si je peut vous aider à me faire décuver! Euh à tout préparer je voulais dire ... Dites moi où sont les serpillères ?

L'Elfe ailée regardait d'un air détachait l'agitation autour d'elle. Elle pouvait vraiment se demander ce qu'elle faisait là. Et cette trouillarde... Liriae ene supportait pas les lâches... D'autant que la raison de sa terreur n'était pas facile à discerner... De façon bienvenue, une voix familière vint interrompre ses pensées.

- Même Liriae...

La-dite Liriae tourna la tête vers celle qui venait de prononcer son nom...

- Dhyna...

L'air sombre et bougon de la pseudo-succube laissait entendre qu'elle n'était pas particulièrement heureuse de voir sa compagne, mais elle était pourtant soulagée. Cette présence coutumière lui permettrait au moins peut-être de se sentir un peu plus à son aise...

Les deux Elfes enthousiastes emportées continuaient à discuter avec l'organisateur, comme si de rien n'était... A croire qu'elles ne s'étaient réellement pas aperçues que quelqu'un les avait abordées...
Ce détail ne manqua en revanche pas à un tierce (ou plutôt une quarte) personne, qui commença doucement à reculer vers la sortie... Mais une main leste saisit le bras de la fuyarde, un regard noir (enfin, rougoyeant) la remit un instant à sa place.

- Reste ici...

L'Elfe sauvage se dégagea, avec un regard de défi. Mais l'anxiété la reprit bientôt, elle s'expliqua d'une voix faiblarde.

- Je n'en peux plus...

A nouveau, elle recula, n'ayant qu'un seul objectif : la porte. Avec un regard d'excuse à l'Elfe Noire, Liriae se déplaça à son tour, se plaçant entre sa compagne et la sortie.

- Je t'en prie, laisse-moi sortir...

Mais l'Elfe noire étrange n'avait d'autre but pour le moment que retenir l'elfe à la peau dorée. Cette dernière tremblait de tout ses membres, regardant l'autre qui lui barrait simplement la sortie de l'envergure de ses ailes. L'Elfe farouche grogna, ce qui pouvait remplacer toute parole. Elle essaya malgré tout de raisonner la peureuse.

- Moi non plus, je en suis pas venue volontiers. Reprends-toi un peu, ou Valériane risque de te prendre pour cible...

Comprenant la menace mais décidant sciemment de ne pas en tenir compte, la jeune femme tenta de forcer le passage.

- Il faut que je sorte...

Mais Liriae en avait décidé ainsi, elle ne la laisserait pas passer. Elle jeta un oeil exaspéré à Dhyna : peut-être que la menace de quelqu'un qui lui était inconnu lui remettrait un peu les idées en place ?

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L'elfe pâle ne se désarmait pas de son éternel sourire, et regarda le coin indiqué par le jeune homme, avisant par la même occasion de l'ampleur de la tâche. Puis elle le fixa dans les yeux, d'un air indubitablement malicieux.

-Eh bien... je vous laisse.

Puis suivant les directive de l'organisateur, la femme se dirigea d'un pas léger mais assuré vers l'endroit indiqué... Elle fit au passage un clin d'oeil à Leïla, que celle-ci ne capta pas. Elle ne connaissait pas la relation de ces deux-là, mais il était facile de se méprendre...
L'elfine blonde, de son côté, regardait toujours Lule, d'une expression qui se voulait de plus en plus gênée. Finalement, elle baissa les yeux, pour prononcer d'une toute petite voix, comme si elle avait tort...

- Lule... Tu peux me rendre ma main, s'il te plaît ?

Alors qu'il allait tenter son plan drague foireux une nouvelle fois, Psyko remarqua quelques personnes qui s'occupaient à installer la salle et à préparer la fête.
"Je sais pas pourquoi, mais je sens que je peux être plus utile" pensa-t-il.
Psyko se dirigea alors vers celui qui semblait commander les opérations d'installation.
"Puis-je me rendre utile ?" demanda Psyko en saluant d'une courbette le dénommé Draco.

Le dragon venait juste de décider de déplacer le moteur à l'extérieur de la salle («Ch'avais que j'aurais du le faire...»). Quelqu'un fit une courbette à son intention, mais il l'envoya paître d'un grognement : ce tas de ferraille était lourd ! Avec difficulté, il sortit par une petite porte de service, posa l'appareil dehors et remit la couverture. En espérant que c'était la bonne chose à faire, et regardant autour de lui, il se demanda que faire. «Je suis un dragon, pas un organisateur de fêtes ! Je ne sais pas trop quoi faire maintenant...» La dame aux cartes de tout à l'heure s'était emparé de la serpillère et entreprenait, transbahutant un seau dans son sillage, de chercher un endroit où commencer. Draco se dirigea vers celle-ci.

«Attendez donc, Dame. Ce n'est point une tâche asservissante telle que celle-ci qui pourrait convenir à vos mains.»

Il tendit une de ses propres mains, griffue et écaillée.

«Passez moi donc cet outil, je vais de ce pas alléger votre fardeau.»

Un peu plus loin, un peu plus tôt...

«Lule... Tu peux me rendre ma main, s'il te plaît ?»

À ces mots, celui-ci lâcha la main de Leïla comme si elle l'avait brûlé au fer rouge. Rouge qui monta d'ailleurs à ses joues plutôt rapidement. Il avait gaffé, il le sentait, ou du moins il le pensait. C'était surtout la voix de Leïla qui avait si timidement demandé à ce qu'il la lâche qui le faisait se faire sentir aussi idiot.

«Hem... Bon, je vais me changer... Et mettre un habit un peu plus... Présentable...»

Il montra de la main ce qu'il portait en regardant ses pieds et se détourna. Dans un des coins de la pièce, un panneau de bois coulissant donnait sur un escalier, il le savait de par sa précédente exploration de l'endroit. Il se dirigea alors vers celui-ci en prenant au passage ses habits normaux.