[RP] Les forêts d'Esvaraz

[Comme coc5 est déconnecté et que ça fait plus de 25 minutes qu'il a posté RP, je pense qu'il ne postera plus]

Dylfos se sentit d'une certaine façon touché par les paroles du Chroniqueur. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vraiment été "ami" avec quelqu'un... au moins plusieurs années. En dehors de l'aspect "affectif", le mage de guerre se rendit compte qu'il avait tout à gagner à s'allier avec Nox : ce dernier semblait fiable, bon compagnon, il savait jouer de la musique et n'était pas un de ces idiots qui foncent dans le tas sans réfléchir. Bref, ils avaient tout ou presque pour s'entendre.

"Un philosophe a un jour dit qu'on ne vivait jamais à plusieurs, qu'on ne faisait jamais que partager nos solitudes respectives. Je ne sais pas s'il a raison, si oui alors je veux bien partager ma solitude avec la votre."

L'elfe tendit une main franche au Chroniqueur, avant de lancer son sort de message mental et de lecture des pensées (pour que Nox puisse lui répondre), tout en prenant faisant bien attention à ce qu'aucune personne ne puisse la déceler.

Pour l'instant je vous propose de suivre les autres. Ils ne sont pas tous à mon goût, mais ils ont aussi des compétences utiles qu'il ne faudrait pas négliger... Nous risquons d'être parfois démunis, et un bon bouclier humain (ou nain) ne fait jamais de mal. Et puis je pense que nous pourrions peut-être nous servir de nos charismes respectifs pour maintenir un certain ordre, car leur groupe éclatera vite.

Vash resta un peu en retrait du groupe tout au long du récital du musicien.
*assez doué, par ailleurs...*
Il observait les uns et les autres se parler, s'emporter, s'ignorer. Mieux valait commencer par observer ceux qui seraient ses futurs compagnons de route.

[hrp] désolé mais mon ordi a été dégommé par un virus , j'ais donc posté de l'ordinateur de mon père quelques temps après...[/hrp]

Reflet d'Ombre entendit alors à travers la musique le Nain annoncé ce qu'il comptait faire...

*Très bien... je pense qu'il est d'alignement bon... Rien à craindre de lui... de plus... je n'ais que peut d'information sur ces nains, il sera très instructif... En plus il a la force brutal et la constitution qu'il me manque... Et puis... Bisarment, il m'est presque sympatique... ce qui est déjà beaucoup...Si le mage et le rodeur viennent avec nous ce sera parfait...*

Soudain la musique s'arrêta,*Dommage, il jouait bien finalement...* Yéisélian regarda le ménéstrel qui avait l'air furieux que personne n'écoute sa musique. Il en profita pour interpeller Ragnus :

-Je serais ravi de me joindre à vous, si vous le voulez bien bien entendue, je suis aussi intéressé par les minerais de ce monde, mais pas seulement... Pourrais-je vous poser quelques questions durant notre, s’il a lieu, prochain voyage ?

Alors qu'il finissait de parler, il perçu un flux magique entre le Chroniqueur et le mage.

*Ca alors... Je perçoit normalement leur thélépatie... mais je n'arrive pas a percevoir se qu'ils se disent... c'est anormal;.. Ce mage doit être plus puissant que je ne le pensait... mais il n'est heureusement pas animée de mauvaises intentions... enfin je le pense...*

Hé bien cher Dylfos, il me semble que le nain a proposé que l'on le suive. Cette idée parait excellente, un nain sait toujours où trouver les richesses dont il a besoin. Je suis de plus tout à fait d'accord avec vous, il faudra bien un peu de votre sagesse et de sympathie pour souder un groupe au sein duquel se trouverait nos surprenants compagnons de voyage. Suivons les et que la bonne Fortune guide nos pas vers de cieux plus cléments qu'autrefois.

Le Chroniqueur se retourna alors vers le nain et lui annonça :

- Maître nain, je serais honoré de vous suivre dans vos péripéties futures, du moins si vous ne voyez pas d'inconvénients à ce que le Mage que j'accompagne nous suive.

*Tiens, le nain aussi propose de l'accompagnez à qui le veut... Qui choisir?*
Varesh était absorbé dans ses réflexions quand l'autre personnage à avoir demandé un coéquipier proposa au nain de se joindre à lui.
*Hum... Sois il ne veut pas être avec moi sois... Il ne veut pas être avec moi... Enfin voila qui résout mes problèmes*
Varesh s'adressa au nain.
"Vous pouvez comptez dans vos coéquipiers une personne de plus..."
Puis il se tut et réfléchi à ce qu'il ferait plus tard...
*On verra bien part qui je commencerais, mais le fait qu'ils désirent rester groupés m'arrange fortement...*

*Ainsi presque tout le monde accompagnais le nain pour l'instant??? ahlala... on n'a jamais les avantages sans les inconvénients ... Enfin il en connait peu sur moi pour l'instant, je n'ais rien à craindre... Peut - être n accident malencontreux...*

Puis Yéisélian demanda :

-Pouvons nous considéré que le groupe est clos ou d'autres personnages veulent-t-il nous rejoindre ?

Vash sortit enfin de son mutisme et de son observation. Il avait décidé de ce qu'il ferait.
Se dirigeant vers le groupe formé autour du nain, il éleva la voix.

Hola, messieurs. Je vois vois ainsi apprêtés et prêts à l'aventure, mais aurez vous le courage de supporter un compagnon de plus? Je me nomme Vash Narmiro, dit le Coureur des Bois. Peut-être avez-vous entendu parler de moi, mais si ce n'est le cas, j'arriverai bien à justifier mes capacités devant vous en temps voulu.

Puis il s'inclina légérement devant eux.
*La meilleure façon de voyager dans un groupe est encore de se faire accepter d'eux, qui plus est il serait dommage d'ignorer mes talents...*

Varesh se retourna vers la personne qui venait de parler.
"Voilà une bien bonne idée, je vais moi aussi me présenter. Je me nomme Varesh, aussi connu sous le nom de 'le lys noir'... A l'oreille d certain ce nom sonne sûrement comme le bruit d'espèces sonnantes et trébuchantes... En tout cas vous connaissez au moins mon nom et pouvais donc m'appeler par ce dernier."
Puis il sourit, il se demanda si le nom 'le lys noir' allez éveiller certaines personnes présentes...

Dylfos eut un froncement de sourcils intérieur en entendant parler du Lys Noir... L'assassin avait fini par se faire connaître. On en parlait même dans les couloirs de Daelnyrmis'Dur, forteresse des mages de guerre. Et voilà qu'il se tenait devant lui. Le métis se dit qu'il ne pouvait pas laisser un individu pareil en liberté. Peut-être faudrait-t'il le tuer... mais avant, le mieux était encore de gagner sa confiance. Les individus comme ça ont une forte tendance à être très méfiants, même s'ils ne sont pas immunisés au feu... L'elfe se rendit aussi compte que Yéisélian lui avait lancé un regard dérobé. Sans doute avait-t'il deviné sa conversation télépathique. Dylfos se demanda un instant si le Chroniqueur et lui ne devraient pas partir seul, avant de se dire qu'après tout, il ne connaissait pas grand chose sur ses compagnons.

Dylfos étant le seul, avec le nain, qui lui inspirait une quasi-confiance, Yéisélian décida de lui parler personnellement de ce problème, l'entrainant un peu à l'écart, il lui murmura...

-Je ne sais pas si vous le savez, mais ce "Lys noir" est un assassin, et pas des moindre. Il tuera sans le moindre scrupule, et même par plaisir, il serait donc prudent pour vous et le reste du groupe de s'en débarasser ou au moins d'y veiller...

Le rôdeur paraissait sympathique de part la conversation qu'il avait avec le chasseur de primes. A la cloche du capitaine, l'Etranger monta les marches d'un pas nonchalant, même si il lui était pressé de savoir que pouvait bien être la raison de faire sonner la cloche.
Le capitaine leur indiqua alors une île à l'horizon qui semblait être celle d'Esvaraz... Une partie du groupe se mit dans des états d'engouements, contrairement à d'autres qui semblaient impassibles. De par la suite, le nain appela à former un groupe, et une partie de l'équipage le rejoignit. Ce fût alors qu'il le remarqua. Lui... Il l'avait déjà vu, mais n'avait pas fait attention... Le Lys Noir... Il était présent dans une de ces listes qu'il relisait souvent... Lorsqu'il se présenta, le regard de l'Etranger le perça et devint noir de haine...

*Ces criminels... Qui laissent des morts par centaines derrière eux à chaque passage dans une ville... Je ne le laisserais pas fuire... Mais attendons de voir son comportement sur cet île.*

Il s'adressa alors au groupe pré-cité:

"Et bien je m'en vais pour l'instant visiter cette île, je vais donc vous laissez une marge d'avance, et je vous rejoindrais de par la suite afin de combler un brin mes bourses..."

*Sauf si le crops du Lys Noir me suffira à lui seul...*

Il était certain que l'Etranger avait un plan en tête... Il s'adressa finalement au capitaine:
"Excusez-moi, mais quand repartirez-vous? Ou restez-vous un petit bout de temps sur l'île? Si oui, je repasserais vous voir, afin que vous me contiez encore quelques aventures..."

Le Chroniqueur sursauta en entendant le nom du tristement célèbre Lys Noir. Un assassin à la hauteur de nombreuses gestes, Le Chroniqueur lui même lui avait consacré un peu d'attention il y a quelques temps puis avait abandonné l'idée en découvrant que l'on ne savait presque rien de cet homme. Aujourd'hui il avait cet homme sous les yeux. *Il serait peut être temps de commencer l'écriture d'une nouvelle balade, pour une fois que je peux me mettre en scène moi même et que je ne mentirai pas trop.*

- Ô terrible Lys Noir, n'avez vous pas peur qu'en révélant votre douloureux nom, nous prenions peur et voulions fuir loin de vous ? Non pas que vous me fassiez rééllement peur. En effet, votre présence ici me sied. Un homme peut tuer pour le plaisir mais loin de toute civilisation et sur un continent nouveau quel plaisir y éprouverait-il ? En bref, je vous vois surtout comme un bon combattant de plus au sein de ce groupe tout comme vous devez me voir comme un homme à la langue trop pendue. Mais voyez vous, ma prose et mes vers sont tout ce qui me reste loin des terres habitées. Le langage est ma vie tout comme la votre est tuerie.
Enfin messieurs, je voudrais ajouter à l'intention de vous tous que nous sommes ici afin de vivre une nouvelle vie. J'espère donc qu'aucune rancune ne sera tenue contre cet homme. Ici commence une nouvelle vie. Et elle recommence à zéro.
Nous fuyons la Lumière,
C'est notre point commun,
Battons nous en frères
Ou nous fuyons pour rien.
Et il ponctua sa tirade d'un petit glissement de doigts sur sa harpe.
Alors compagnon nain, où nous rendons nous à présent ?

Dylfos répondit mentalement à Yéisélian, le plus superficiellement possible, les gens tolérant en général mal que l'on cherche plus profondément dans leurs pensées :

Ce Lys Noir est dangereux. Mais rien qu'à nous deux, nous devrions pouvoir le neutraliser. En plus, il me semble qu'il est recherché, non que je sois vénal, mais un peu d'argent ne fait jamais de mal. En plus, mon sort qui permet de créer de fausses pièces n'est jamais très apprécié d'autant que ces dernières se désintègrent au bout d'une journée.

Puis l'elfe s'aperçut que le Chroniqueur avait commencé à proposer une alliance au drow. Il rompit le contact avec Yéisélian.

*Mais que fait-il ? Il n'a pas compris que cet individu est dangereux. Rien qu'à son regard, ça se voit. Je crois que je vais utiliser des sorts de protection sur mes chambres si cet assassin accompagne notre groupe. Tiens, Esvaraz n'est plus très loin maintenant.*

"Peur que vous fuyez? Ma foi aucunement je sais très bien ce à quoi vous pensez tous. À me neutraliser ou autre. Enfin sachez le : si vous essayez de me tuer on risque de retrouver votre corps avec à côté de lui un lys de dessiné à l'encre noire..."
Varesh se retourna et vit l'île d'Esvaraz se rapprocher d'eux.
"Bon sur ceux non que votre compagnie me déplaise, mais je dois aller finir de me préparer pour cette 'nouvelle vie' comme vous avez si bien dit."

*Bien qu'elle va rester assez similaire à l'ancienne... Ce groupe est assez bizarrement composé, mais bon je ne vais pas les tuer... Cette fois-ci c'est décidé laissons les en vie... Plus tard peut être... Pour le moment j'attends de voir s'ils peuvent devenir plus fort... Après...*
Varesh fit donc demi tour pour se rendre à sa cabine où il s'enferma.

Yéisélian fut réjouit par la réponse de Dylfos, il ne s'était pas trompé sur son compte, et il pourrait être sûr d'avoir un soutien face aux... "problèmes".
Mais alors qu'il s'apprétait à répondre, son attention fut retenue par ce que disait le barde, et la communication thélepatique fut rompue...

*Mais quel niaïs... Nimporte quoi franchement... ou alors il est très intelligent, mais bon... je ne lui donne pas longtemps avant que le "bon comabattant" ne lui tienne compagnie à sa manière... quand à notre "rancune", je l'oublierais , aussi vrais que cet elfe l'est quand il converse*

Puis l'assassin répondit, avant de s'enfermer dans sa cabine...

*Je ne crois pas un mot de son petit jeu... Mais profitons de son absence momentané*

Ensuite, Reflet d'Ombre annonçât à toutes les personnes regroupé ici :

-Je ne sait pas ce que vous en pensez, mais pour moi, cet assassin ne changera pas, et il faudra s'en occuper à un moment ou a un autre... J'aimerais savoir votre véritable position, que l'on soit au clair là-dessus...

-Assassin, hein? Je serais vous, je laisserai la nature faire son travail. Il ne deviendra dangereux que si il décide de s'en prendre à un membre du groupe, et à partir de là, libre à vous d'en faire ce que vous voulez. C'est plus facile de justifier un mort quand on est en cas de légitime défense.
Et si il est si bon que ceux qui le connaissent le disent, alors il fera un allié tangible pour le temps où il sera en notre compagnie, non?
Il faudra peut-être alors surveiller ses faits et gestes. Nous tenons là une épée à double tranchant. Libre à vous de le laisser décider quel bout nous tenons, mais le mieux serait encore de décider nous-même.

Sur ces paroles, Vash s'appuya tranquillement sur son bâton et attendit l'avis des autres.

Le Chroniqueur se tourna alors vers ses compagnons.

- Je me doute bien de ce que vous pouvez vous aussi penser. Je parle plus vite que je ne le devrais, j'ai la langue trop pendue, etc. Alors que ma petite tirade ne fut que pour éviter un massacre futur. Le Lys Noir est réputé pour faire des morts "propres", il ne tue pas sans raison. Je comprends aisément votre désir de tuer un meurtrier, mais vous deviendriez alors vous mêmes des meurtriers. Tuer froidement est une chose terrible pour le tueur peu expérimenté. En effet, cette mort reste sur la conscience. Il faut avoir une raison valable pour tuer : la défense de sa propre vie. Je ici parle en expert. Chaque nuit son souvenir me revient à l'esprit et j'en soufre. J'espère donc vous éviter ce cruel châtiment en vous faisant attendre pour prononcer la sentence. Je me range aux côtés de Vash : on attend de voir s'il nous veut du mal. Sinon, tant mieux, un bon assassin peut toujours être utile. Qui sait, peut être avait il ses raisons pour tuer dans l'Ancien Monde. Ici, une nouvelle vie commence, et nous fuyon la même chose. Dylfos, je te rapellerai que je n'ai aucune haine (et même plutôt de l'amitié) pour toi contrairement à ce que pourraient nous dire tes apparences. En bref, nous ne savons rien sur ce type, évitons de le tuer trop rapidement.

Il s'approcha de Vash et s'assit en tailleur sur le pont, l'air sombre.

-En espérant que vous ferez le bon choix et saurez garder la tête froide.

En entendant les parols du barde, Reflet d'Ombre su que le verdict était tombé, l'assassin les accompagnerait...

*bon... je n'aurais qu'à me tenir sur mes gardes...*

-Bon... prenez les risques que vous voulez, mais je vous previens, ne comptez pas sur moi pour vous aidez si vous avez un problème avec lui...

Les paroles de Reflets d'Ombre tirèrent le Chroniqueur de ses sombres pensées. Il releva lentement la tête et regarda Dylfos droit dans les yeux :

- Dylfos, tu parais sage, que décides-tu ? Comme disait une personne il y a fort longtemps : à l'heure du choix chacun est libre. Il est vrai qu'accepter de vivre auprès d'un assassin est difficile, j'espère juste que tu lui permettra de nous prouver ce qu'il vaut vraiment.

Et il pensa alors (en espérant que la communication télépathique établie plus tôt continuait de fonctionner) : *De plus ce groupe a besoin de quelqu'un qui saurait garder la tête froide et ne voudrait pas se battre sans cesse.*

Les rivages d'Esvaraz approchaient rapidement. Cette simple vue suffisait au Chroniqueur pour sentir on coeur se remplir de joie.

*Je me demande bien ce qui nous attend ici. Richesse, gloire, pauvreté,...*

Il écouta attentivement tout ce qui se disait sur cet homme surnommé "Lys Noir". Aprés moultes mises en gardes. Mais Ragnus savait d'expérience qu'il fallait lui laisser sa chance, même si c'est un assassin tristement reconnu. Il avait lui meme entendu parler de ses actes et un frisson lui parcouru le dos. *En meme temps s'il s'est embarqué avec nous, il ne doit pas etre foncièrement mauvais...*. Après avoir soupesé le pour et le contre, il s'adressa au groupe de vive voix.

"Voilà un personnage intérressant dont il faudra se méfier... Personnelement je ne vois aucune objection a sa venue dans le groupe."

Puis Ragnus se tourna vers l'assassin.

"Mais je vous prévient l'ami. Tentez ne serais-ce que de poignarder l'un d'entre nous dans le sommeil et vous aurez affaire a moi. Est-ce clair ?"

Enfin, il se tourna vers ceux qui souhaitaient le rejoindre dans sa quête.

"Et bien je suis ravis de parcourir les routes d'Esvaraz avec vous tous. C'est un honneur de vous avoir en ma compagnie sur ce continent inconnu."

Avec un pareil groupe, il était sur que le danger qui pouvait exister serait amoindri et ils pourraient ainsi partir de l'avant... Tout en restant sur ses garde vis a vis de l'assassin.

[HRP]On écrit amoindri et je crois avoir lu que le Lys Noir est rentré dans sa cabine.[/HRP]
Hé bien maître nain,
Si notre compagnie vous sied,
Nous irons de concert sur les chemins
Et ce nouveau monde nous foulerons du pied

Le Chroniqueur sauta sur ses pieds. Et recommença à jouer un air.
Au delà des mers,
Vers un nouvel univers
Les compagnons du Nouveau Monde
Cherchaient pour une somme ronde
Des mines ils trouveront
Pleines de richesses
Ces pierres leur appartiendront
Ômonde plein de promesses...

Dylfos réfléchit longuement aux paroles de Nox. Que faudrait-il faire de l'assassin ? Le mage de guerre pesa le pour ou le contre, et décida de répondre.

"Et bien, honnêtement, j'ai du tuer au court de ma vie. Les personnes qui sont tombées sous mes sorts ou mes armes en pleine bataille avaient peut-être des enfants, une femme, qui ont peut-être dû aller dans la rue. Je n'en sais rien, et à vrai dire je fais de mon mieux pour ne pas y penser. Dans une bataille, on perd un peu de son humanité, on se rapproche de la bête. Peut-être que cela à un rapport avec les cris et la mêlée ? Mais dans ces cas-là, j'ai tué pour me défendre. Si j'étais resté sans rien faire, je serais mort. J'ai tué un inquisiteur qui m'a attaqué. Mais dans tous les cas, je l'ai fait pour sauver ma vie. Cet elfe noir est un assassin de sang-froid. Il a tué pour assouvir une passion. Peut-être le vit-il comme un art, mais des gens comme ça ne devraient pas pouvoir courir les rues. Si ce bâteau n'était pas en bois, je l'aurai grillé dès l'annonce de son nom. Et pour tout vous dire, Nox, il n'est pas le seul comme ça à Esvaraz. Beaucoup sont des criminels qui fuient la justice impériale. Mais vous aussi m'avez l'air sage, et vous avez peut-être raison. Toutefois, au moindre écart de conduite, je l'exécuterais froidement et j'espère que n'importe le quel d'entre vous fera ainsi.

Le chasseur s'était tût depuis que le capitaine lui avait répondu que son bateau resterait amarré pendant un petit bout de temps encore au port. Après que le Lys Noir se fût adressé au groupe puis rejoint sa cabine, chacun donna son avis sur la personnalité de cet assassin. L'Etranger donna alors son point de vue.

"Eh bien sachez que mon métier est de chasser des gens de son espèce afin qu'ils n'alongent pas leurs listes meutrières d'innocents tués, et je me suis rendu compte qu'il était un des pires tueurs qu'il soit. J'ai donc décidé comme vous avez pu l'entendre de ne pas me joindre au groupe, mais sachez qu'il y aura toujours un canon pointé sur la tête de cet individu... Une fois que nous serons à terre je tenterais de ne pas le quitter des yeux ou au moins de savoir à quel endroit précis il est... Vous êtes prévenu... Et j'attenderais la meilleure occasion de le tuer, qu'il est lui même fait couler du sang ou non..."

Sur ces mots le visage du chasseur se renferma, et il glissa sa main dans son manteau, qui laissa apparaître la crosse d'un fusil aux yeux du groupe...

L'Etranger, sache que je suis contre toute forme de violence. Si tu le tues sans aucune sommation, les légendes se souviendront de toi longtemps. On chantera partout la Honteuse Geste de l'Etranger. Ta réputation est détruite, je n'ai aucun talent en combat, mais ma langue est habile et les ragots courent bien plus vite que les hauts faits. Et surtout, ils se fatiguent moins vite. Prends garde à toi tueur sans remords, les gens ont beau savoir que l'habit ne fait pas le moine, ils ne s'en intéressent pas moins à l'habit. Ta chemise sera la honte et la disgrâce ton pantalon dans tout lieu où tu entreras. Tu pourras toujours me tuer, une fois la chansonnette poussée, le son se propage dans les airs, il y a toujours quelqu'un pour écouter un chant et le répéter. Tu as choisi la force des armes pour te guider, j'ai préféré l'immortalité de la plume. Tout est écrit, j'espère ne pas avoir à le répéter.