[RP] Les forêts d'Esvaraz

"-Je crois qu'elle ne peut pas te répondre, à moins que tu arrives à utiliser la télépathie. Mais c'est quasi impossible. Il n'y a que nous 2 qui pouvons converser comme ça. Enfin, je parle souvent à elle, et elle me répond par la pensée! Mais si tu as le don de la télépathie, tu peux essayer..."
Maxiaraust rangea son arme vers sa dragonne.
*Je crois que tu peux faire confiance à la compagnie, mais fais gaffe à l'autre Gus! On ne sait jamais.* Averti le dragonnier.
*-Je reste sur mes positions, Max!* Dit-elle, en le rassurant.

Hélas, je ne maîtrise pas ce don. Je reste malgré tout flatté de rencontrer une dragonne. Et si j'ai bien compris ton propos, elle m'a compris. Et le Chroniqueur s'approcha encore de la dragonne et s'agenouilla.

Ma vie pour la votre. Croyez le ou pas, je protégerai une créature aussi légendaire que vous au péril de la mienne. Quant à ma plume, elle est faite pour immortaliser de tels moments et croyez moi ce coup-ci, on se souviendra de la Geste des Compagnons d'Esvaraz longtemps après notre mort à tous. A présent...

Le ménéstrel se releva et regarda Max dans les yeux

Pourriez vous nous dire ce qui se passe ici et ce que l'on peut faire pour vous ?

"-Pour tout te dire, si je peux vous tutoyez, C'est que cela a commencé depuis longtemps. Quand la nouvelle de l'armée des morts se mettait en route à l'époque vers les terres de Manderhalgor, toutes les personnes se sont mis en route vers une autre ville qui existait déjà. Puis quand l'évènement était passé, les personne du village ne sont plus revenus ici depuis des lustres, sauf moi et mes amis dragonniers. Je vous les présenterais plus tard."
Maxiaraust regardant le soleil se coucher.
"Vous passeriez bien la nuit avec nous? On a changé le grand batiment que vous voyez, en taverne, car vous le savez maintenant, il n'y a plus grand monde."

"-Comment te dire que je suis le leader d'un groupe musique elfique? Euh...Je crois que je viens de te le dire!^_^ Mais si tu veux chanter avec nous ce soir, il n'y a pas de problème. Par ailleurs, je vous ammène dans vos chambre tout de suite."
Maxiaraust prit son arc, par précaution.
*-Va dans ton enclos Elfirée! Je vais faire la route à pied avec eux.* Ordonna son maître.
*-Fais gaffe à toi, jeune dragonnier!*
Et Elfirée s'envola dans les airs.
"-Bon! Comme on est plus très loin de vos résidence de nuit, je propose de faire la route à pied."

Yéiséliän leur emboita le pas, réfléchissant de choses et d'autres...

-Dîtes moi cher dragonnier... Avec votre dragonne, vous avez dû pouvoir explorer les alentours de haut, bien plus loin que n'importe qui... Auriez vous vu quoique ce soit d'intéressant ? Des traces de civilisation par exemple.

"Les dragonniers sont une civilisation à peu près à part entière, comme tu le dis le Chroniqueur! A la base nous étions des simples personnes menant une vie normal. C'est seulement au moment, quand on a un oeuf de dragon, que cette oeuf éclot, et quelques minutes apèrs, on a une marque sur la main droite. Et cela n'arrive que quand le dragon a choisi son dragonnier. Et il choisira celui auquel il aura confiance en lui, et ça peut durer de quelques jours, à plusieurs années." Dit-il, en tendant le fil de son arc.
"Pour ce qui est de la trace de civilisation, on ne doit plus avoir grand monde, si ce n'est que les quelques voyageurs qui emprunte rarement cette route, pour aller de la mer, aux terres d'Irelésia."

A quelques toises de là, à la lisière de la forêt, Santhius prospectait dans un tas de sédiments carboniques argileux à l'aide d'un bras mécanique de son sac-machine.
Un grondement de dragon attira son attention vers l'ancien hôtel de ville. Il rangea son matériel et s'approcha prudemment.

Un groupe se tenait là, Santhius le voyait plus comme une nouvelle chance pour lui de renflouer sa bourse que comme de nouvelles relations... Et puis, ça serait plus simple pour lui de visiter Esvaraz avec quelqu'un.

Maxiaraust marchant avec eux, écouta longuement les questions et conversations du Chroniqueur, ainsi que du reste du groupe, et répondit avec attention.
"Les terres d'Irelésia se trouvent à environ 200 lieues d'ici. Il faudrait compter à peu près 4 jours pour atteindre ces terres, en y allant à cheval. Imaginez donc le temps qu'il faut pour y aller à pied..."
A ce moment là, il entendit un bruit étrange, venant de sa droite. Il tournait sa tête, et essaya de repérer ce son étrange, qui lui paru bien anormal. Il ne vit rien, et continua la conversation comme si de rien n'était.
"Si vous voulez, je peux vous aider à vous y rendre. Pour le moyen de se rendre à la ville la plus proche de Irelésia, je commence à réfléchir à cette question."

Alors que la conversation continuais de plus belle, Ragnus se demanda bien d'où pouvait provenir ce bruit bien connu de lui seul. On aurais dit le bruit d'une machine d'excavation utilisé dans les mines. Voilà des années qu'il n'avait entendu le bruit de pareille machine et décida de voir de visu la machine bien nommée.

Excusez moi mais je doit m'absenter. Des besoins naturels à assouvir vous voyez...

Et sur ce il parti en direction de ce bruit. Il chercha pendant un bon moment avant de voir quelque chose d'étonnant ! Cela ressemblait bien évidement à la machine excavatrice mais il y avait quelque chose de bizarre... Il y avait bien le bras... mais où était le reste ??? Ragnus ne vit que le bras de la machine sortir d'un sac porté par un nain.

*Un nain sur ces terre ? Voilà une bonne affaire ! Peut être connait il certains endroits suceptible d'éveiller la curiosité du groupe... Il faut en être sur.*

Sur ce, Ragnus interpella le nain qui se trouvais là.

Hola l'ami ! Que vient donc tu faire sur ces terres inconnues jusqu'à aujourd'hui ?

Santhius avait entendu l'appel du nain et cherchait désespérement la manivelle d'arrêt du mécanisme, le bruit augmentait et Santhius était pris dans un tourbillon de bourdonnements et de tremblements métalliques.
Santhius réussit à atteindre la manivelle d'échappement après cinq minutes de pugilat avec sa propre machine qui l'avait mis sur le dos...
Il se releva, ôta ses lunettes de protection et pointa un pistolet à poudre sur son interlocuteur avant de voir que c'était un nain... et un beau naingue !

Heu.. Hola ! Ce que je viens faire, eh béh déjà quitter ces imbéciles du Culte et refaire ma vie ! Et toi, frère ?

Il marchait seul dans la forêt
A la recherche d'un endroit où camper
Lorsqu'il entendit un bruit discordant
Qui le fit grandement grincer des dents.

Le bruit s'arrêta brusquement
Provoquant son immense soulagement.
Le chantelameur décida alors
De voir l'origine du bruit mort.
S'approchant discrètement
Il vit deux Nains discutant

"Voici donc l'origine probable
De ce bruit insoutenable.
Je vois ici l'ingénieur
Qui dans son important labeur
Faisait tant de bruit tout à l'heure"

Sortant joyeusement de son fourré
Un sourire aux lèvres accroché
Il s'adréssa aux Nains
En prenant un ton badin:

"Holà compagnons barbus
Que me vaut l'honneur de votre rencontre?
Ma solitude paraissait malvenue
J'aimerais vous parler, si vous n'êtes pas contre"