[Rp]: frapper depuis les ténébres....

message commun Xen/Anubis


banquette avant de la roulotte


Tachant de ne plus y penser, il décida de sortir. Il s'assit d'abord un moment aux cotés de du gnome, puis, voyant son cheval, toujours en train de s'amuser, il lui pris le désir impérieux d'être un peu seul.
Il émit un sifflement aiguë, afin de l'appeler et, chose étonnante, Asfaloth répondit de suite à son appel. Xen s'installa sur son dos et dis au gnome :
Je ne reste pas loin. Voulez vous que j'aille voir par devant ce qui nous attends? Vous cherchez une rivière je crois?

Le Gnome regarda le demi-Elfe sur son cheval.
Et bien, d'abord, on cherche un village ou un endroit où on peut réparer la roulotte. La demeure d'un charpentier, par exemple, ou une scierie...
Les Grandes-Jambes sont, décidemment, très changeants: d'abord, il voulait bien veiller sur Lylou, maintenant, il veut se balader? Il s'est fait jeter ou quoi? Pensait Huckle.

Xen acquiesça :
Je vais essayer de vous trouver ça, répondit-il. Mais j'aurais une question d'abord.
Vous ne m'avez toujours pas expliqué en quoi consistaient les fameux pouvoirs de votre soeur. J'aimerais avoir un éclaircissement.

Les pouvoirs de ma soeur? Huckle parut affolé et regarda à droite et à gauche, comme pour voir si personne d'autre ne pouvait l'entendre. Je ne dois pas divulguer ce genre de choses...
Enfin, je ne devrai pas vous le dire, mais...
Il fit signe au demi-Elfe d'approcher pour lui murmurer à l'oreille:
... ça n'est pas à moi de vous en parler. Si vous voulez savoir, demandez donc à l'intéressée! Espèce de curieux!
Il sourit de toutes ses dents

Xen fut interloqué.
Je ne vois pas ce qu'il y a de mal. D'autant que vous en aviez fait allusion. Mais si vous préférez que je le lui demande directement...
Bref. Je vais essayer de trouver un village ou une rivière, ou un charpentier. Ou les trois.

Il lança alors son cheval vers l'avant.
À vrai dire, il avait surtout fait ça pour être seul. Il n'avait même pas écouté le chant qu'entamait la jeune fille. Il était trop troublé pour ça. Il avait besoin de se retrouver, et rien de mieux que la forêt, où il se sentait si bien, pour ça!

Message commun: Lippefi, xen et zokharis, poil à l'Anubis.


Dans la Roulotte.. Daaallllaaasss/

A la fin de la prière, elle regarda Miroslave en haussant les épaules de dépit, constatant le départ de Xen.
-Je suis formelle, c’est un demi-elfe qui semble admirer les elfes...
Commenta-t-elle en remplissant le baquet sous la citerne.
…j’aurais du me douter qu’un tel chant n’était pas assez bien pour mOnsieur. Il n’a pas daigné attendre sa fin, ni faire un commentaire.
Elle secoua la tête de dégoût en bougonnant.
Plus le temps passe et plus le comportement arrogant de ceux qui suivent la culture Elfique m’écoeure .
Levier plein, elle sortie des serviettes de velours épais, les glissants dans une large hanse qui les maintint à porté de levier.
A vous l’honneur, messire!
dit-elle en montrant de la main l’installation rudimentaire mais pratique qu’était cette salle de bain de fortune.

Miroslave fit un signe de la tête pour remercier la jeune drow.
- Vous êtes vraiment quelqu'un d'amicale. Mais je ne tiens pas à être un boulet pour vous. Si vous le souhaitez, je peux me débrouiller seul maintenant.
Mirsolave regarda Lylou dans les yeux à la recherche de la moindre réaction de son infirmière par intérim. Miroslave passa sa main dans ses cheveux, ce qui parfois pouvait s'interpréter comme un signe de séduction, cela pouvait aussi s'interpréter comme un certain malaise, et là c'était le cas. Il ne savait pas trop comment parler de son rêve à l'elfe.
-Pour ce qui est de mon rêve je peux seulement vous dire que je me faisais attaquer par un chevalier. Après une lutte titanesque, et sans merci, le bougre, grâce à une fourberie digne d'un gobelin réussissait à me pourfendre de son épée maudite.

Il est heureux que ce ne fût qu’un rêve, alors! Et je vous rassure, vous n’êtes en rien un poids pour moi mais pour une question d’intimité, je vais m’éloigner.
Ce qu’elle fit en s’asseyant sur le lit, se retrouvant ainsi dans l’angle mort vis-à-vis de l’évier.

Miroslave n'aimait pas vraiment cette situation, s'il faisait tellement attention à son corps c'était pour que les femmes le voient.
Une pucelle. Hmm intéressant. (HRP/Zok: Perver!)
Il se lava aussi bien que pouvait le permettre cette mini salle de bain. Puis il entrouvrit son pantalon, mit un peu d'eau sur son torse, arrangea ses cheveux à la perfection (une petite mèche devant les yeux), vérifia la qualité de son sourire "Ravage dans les ménages", et alla voir Lylou.
- 'Xcusez moi de vous déranger mais, auriez vous une chemise pour moi?

Lylou était assise dos à la scène, sur le lit, une prudence supplémentaire qu’elle avait prise pour éviter de voir Miroslave dans une tenue trop légère. Dans cette position, sans tourner la tête vers le prince, elle indiqua un placard de l’index.
Oui, nous avons des chemises dans ce placard là, il y a une chemise qui devrait vous aller. C’est une chemise que j’ai reprisés pour Armendi, un humain de la troupe. Celles de Nyarla et de Huckle devraient être trop juste, Donc prenez cette chemise, elle est beige, accrochée à l’intérieur de la porte, et devrait vous aller.
Elle montra aussi un tiroir, prés de l’évier.
Là, vous avez des peignes, des brosses, de la pâte à dents et du parfum. Il y a un parfum d’homme, Nyarla n’en veut pas, donc n’hésitez pas à l’utiliser, même prenez le si il vous plait.

Hmm maligne la petite.
-Je vous remercie infiniment d'une telle bonté. Même dans les plus grands châteaux je n’avais été aussi bien servi.
Miroslave chercha une chemise convenable, et se dirigea (le pantalon au niveau des chevilles) vers le placard à parfumerie.
Hmm pas mal, il y a de quoi faire. Hihihi merci cerveau maléfique.
Miroslave cria d'une voix forte et pleine de panique.
-Ahhh par Tymora c'est quoi cette horreur.

Lylou hurla de surprise en échos au prince:
HIIIIII!

Varloth fut dérangé par un cris venant d'hors la couchette.
Allons bon, qu'est-ce que c'est que ce rafut...

D'un bond elle se retourna en demandant:
Qu’est-ce qui ce paaaaaaaa....
La puissance de sa voix fut proportionnellement inversée à l’écarquillement de ses yeux, ils devinrent des soucoupes vitreuses…..
(HRP: ton perso est vraiment à poil? Lip???)
Elle se retourna rapidement et les mains sur les yeux pour être certaine de ne rien voir.. de plus!!! Elle chuchota :
Je… crois… que vous êtes… heu… pas présentable…. Non ? .. enfin je crois ? A moins... que??? Dans votre pays???

Le Drow entrouvrit la porte et... Vit le blondinet à moitié nu.
Il regarda Lylou qui n'osait pas regarder, et compris tout de suite. Si Lylou ne se méfiait pas de Nyarla, il aurait sans doute cafté à celui-ci, mais pour l'heure il préféra s'en charger lui même.
Qu'y a-t-il mon petit? Dit le drow avec une voie doucereuse qui n'augurai rien de bon. Tu as perdu quelque chose peut-être? Quelque chose t'as effrayé?
Il sortit un de ses kukris et fit mine de l'inspecter.
[hrp] Mouahahaha! Elle est surprotégée Lylou en ce moment! Tu n'as aucune chance! (enfin si peut-être mais va falloir être plus discret [/hrp]

Le visage complêtement caché dans ses mains, Lylouminaï articula difficilement, dans cette position inconfortable à la conversation:
S... Sire Varloth? Je crois que messire Tout-à-poi... Miroslave a vu quelque chose de... d'incommodant dans les... tiroirs.... peut-être un rongeur? Pou.. Pourriez-vous aller voir, s'il vous plait?...

Sans bouger, Nyarla n’ouvrit qu’un œil, curieux de la scène, avant de le refermer, amusé.
Laisse tomber Varloth! Ce genre de jeu, c’est de leur âge. Et que crains-tu? Que notre jeune prude, excitée par le braquemart à l’air du « prince charmant » et sa démarche sexy de canard, le pantalon sur les chaussures, se jette sur lui? Voyons c’est Lylou! Pas une nympho en chaleur comme Valériane ! Elle a tenté de ce taper tout le campement, donc Miroslave finira bien par avoir un quatre heure en la personne de Val’.
Décidément les mœurs de séduction des humains sont vraiment bizarre, manquerait plus qu’il nous fasse le brame du cerf ! Nous Drows, nous sommes beaucoup plus sophistiqué, mais je crois qu’il est prince d’une contrée dite barbare.
(HRP/Nyarla, faut pas le réveiller, ou, il devient acerbe!)

Message commun zok et Lip'


Dans la roulotte.


Ca ne m'étonne même pas.
Bon, jeune barbare, j'aimerais me reposer tranquille. Et mon compagnon aussi je crois, alors la prochaine fois, débrouille toi tout seul : si tu vois une araignée écrase la, si c'est un rat bouffe le, mais en silence!

Miroslave remonta son pantalon, et son teint vira très vite au rouge vif.
Ohhh la honte.. Ils vont me prendre pour un vieux boulet!!
- Je crois que vous commettez une légère erreur. Je ne suis pas en train de séduire Lylou. Tout simplement parce que mon ami Huckle m'a dit qu'elle était encore trop jeune pour ce genre de chose, et de plus, si j'avais vraiment voulut la séduire je n'aurais pas utilisé une ruse aussi honteuse. Mon seigneur Nyarla, vous qui semblait tant enclin à vous moquer des soi disantes méthodes de dragues humaines, pourquoi ne pas nous présenter celles des drows? Il fit semblant de réfléchir -Si je me souviens bien c'est : Frapper - Torturer - Violer.
Le prince se retourna et fouilla dans le placard.

Haa non ! Chez nous, ce sont les femmes qui nous courtisent…
Il mentait légèrement mais il se disait que cela devrait laisser rêveur ce jeune homme pendant quelque temps et il s’en réjouissait d’avance, sa déception serait grande s’il venait à tomber sur une Drow.

S’il vouuuus plait…
Dit la jeune fille toujours en position défensive pour sa pudeur.
Je peux regarder ?

Varloth sourit.

Ouais ouais ouais, c'est ça, et le démon il met le cadavre dans le cerceuil. On n’apprend pas à un drow à mentir...
Bon je retourne dormir. Plus de bruit intempestif s'il vous plait...
-Euhh attendez encore deux petites secondes le temps que je mette une chemise, et ce sera bon.

Miroslave se reboutonna, et enfila une chemise propre sans prendre le temps de la mettre dans son pantalon.
-Voilà je me suis habillé. J'espère ne pas vous avoir trop fait peur. Sympa tout ces produits, c'est vous qui les fabriquez?
Il se tourna vers la couchette de Varloth.
- Oui oui ne vous inquiétez pas seigneur Varloth plus un bruit, et sachez que j'ignore jusqu'à la signification du mot mentir.

Tu peux regarder Lylou, monsieur les balloches à l’air est rhabillé. Hahaha.
Déclama Nyarla fort amusé de cette scéne.
Bon, Ball’, si tu veux les faveurs de notre Demie-cousine, il te faudra les gagner, évite ce genre de chose, ça la met mal à l’aise après elle hurle et elle nous réveille.
Et quand nous sommes réveillé ainsi, nous devenons nerveux, nous lançons les dagues à tout va et sans vérifier sur qui.
Nyarla se leva attrapa les épaules de la jeune prêtresse, qui n’avait pas bougée, elle poussa un IiK !
Très rapidement, il enleva les mains de celle-ci de devant ses yeux, la retourna vers le prince et la poussa dans les bras de celui-ci en disant :
Alors, faites connaissance mais en silence! Bonne nui… journée.
Il regagna ses couchettes pour s’y rallonger. C'était dans ces moments là que Nyarla savourait sa résistance au don de Sunie, bien que voir SON esclave personnelle dans les bras d'un autre le dérangeait... mais ... ses plans sont des plans. Et les plans demande toujours des sacrifices

C’était bien la première fois que Nyarla l’appelait « cousine », même éloignée et c’était bien la première fois aussi qui la jetait dans la bras d’un homme ce qui fit raidir le corps de la demoiselle en entier.

Miroslave était de plus en plus étonné des réactions des drows. Lui qui semblait si jaloux il y a quelques minutes, venait de lui lancer littéralement dans les bras la jeune Lylou, qui visiblement était tout aussi surprise que lui, si ce n'est plus.
- Euhh hm hm! Alors ma chère Lylou qui dois-je remercier pour ces sublimes parfums?
Il lâcha délicatement la drow en la tournant vers lui, le prince avait un radieux sourire, Lylou était encore plus belle d'aussi près.

La jolie barde avait la moue de la gamine qui retenait sa respiration d’émois.
Xviiizyyxvi…
Ne fut que les syllabes qu’elle prononça avec une grande difficultée.
Elle ne pensa même pas à se dégager de cette situation des plus…

Ouahhh!!
Le blondinet ne savait plus trop quoi faire. La jeune Sunie semblait assez impressionnée par sa personne, peut-être même éprouvait elle de forts sentiments pour lui. Pour la deuxième fois (première fois avec Val ndlr) de sa vie Miroslave ne savait pas trop quoi faire fasse à une femme. Il passa sa main gauche dans les cheveux de Lylou, approcha son visage, il était si proche qu'il pouvait sentir l'haleine délicate, et fleurie de la jeune femme. Il était totalement envoûté, son horrible cauchemar était parti bien loin.

Niirkk !
Elle se dégagea avec toute la souplesse que lui accordait sa profession de saltimbanque mais aussi avec toute la maladresse que lui donnait cette situation ce qui fit qu’elle finit les fesses par terre, dans une posture d’une élégance plutôt controverse.

Ouahhh vraiment mignonne.
Miroslave essaye de ne pas perdre son sang froid malgré le côté très... de la situation. Il tendit sa main pour aider la "cousine" de Nyarla.
-Tu ne t'es pas fait mal ?!

Elle secoua rapidement la tête, ne levant les yeux, mettant en bataille ses cheveux et entreprit un recul stratégique en poussant sur ses talons.
Elle se trouvait ridicule dans cette position et ne comprenait pas l’attitude du Sir face à elle.
C’était bien la première fois que quelqu’un semblait tenter de la séduire, mis à part par Nyarla qui lui était un Drow donc qui avait la même couleur de peau qu’elle, son ex… qui était un facho. Ce devait être la fête nationale des premières fois! D’habitude, elle était du genre … à être la meilleure amie, pas plus. A moins qu’il ne tentait rien et qu’elle imaginait tout ? Ce posait-elle comme question.

Message commun Lippei et Zokhi (décidement on devient inséparable!LOL)

Dans la roulotte

Le jeune prince regardait Lylou reculait loin de lui, bizarre d'habitude les femmes ne le fuyaient jamais devant lui, avait-il perdu tout son charme durant la journée, ou bien le fait qu'il ait crié pendant son sommeil lui avait retiré toute crédibilité?
-Bon je vois que je vous gêne. Je vais vous laisser!
Il se retourna et continua de chercher dans le placard, sortit une sorte de produit pour les dents et un parfum. Il se dirigea vers la salle de bain pour finir la toilette.

Mince ! Je me suis tellement mal comporté qu’il croit que je ne l’apprécie pas… Ho…Tant pis. C’est peut-être mieux ainsi.
Elle se releva avec difficulté, emmêlée dans sa longue chevelure.
De toute façons… je ne sais même pas comment on doit se comporter dans ce genre de situation.
Conclut-elle, en elle-même, comme pour se consoler,
J’aurais sûrement gaffée .
Lylou attrapa sa brosse, posée sur une banquette, et elle s’y assit pour brosser ses cheveux que la situation avait emmêlés, regardant par la fenêtre.
Non... vous ne me gênez pas, enfin si... Enfin non... le plus souvent... c'est...
Elle ne sus quoi rajouter à on charabia et préféra baisser le visage le cachant derrière sa masse de cheveux d'ivoire.

Miroslave fit volte-face rapidement, il était surpris, mais pas agréablement surpris.
-Je vous ennuis?! Mais c'est vous qui m'avez déshabillé, moi je n'ai rien demandé. Et puis parlez correctement, je ne comprends rien à votre charabia. On ne sait jamais ce que vous pensez vraiment, il vous arrive de dire la vérité? Où est-ce que vous vous cachez tout le temps derrière un excès de bonté? Il émane de vous temps de gentillesse que ça en devient écoeurant.
Le prince se tu, il se sentait coupable, stupide d'avoir dit autant de méchanceté à un être aussi pure. Il tourna le dos à la jeune Lylou, et continua sa toilette, des larmes commençaient à lui couler des yeux. Il passa rapidement sa main sur ses yeux pour sécher ce signe de faiblesse de son visage.
Mince je suis un monstre. La pauvre, il faut que je trouve un moyen de me faire pardonner.

Elle s’était levée devant une telle colère de la part de quelqu’un qu’elle ne connaissait qu’à peine, c’était la première fois qu’un être vivant réagissait ainsi par rapport à elle.
Oui, s'était vraiment la fête des première fois ce jour là.
Son aura s'en évapora, totalement, la laissant nue fasse à cet humain.
Elle hoqueta, ne su retenir des larmes, tenta de rester silencieuse en se dirigeant vers la porte des couchettes. Parfois, elle n’appréciait pas les Elfes, mais, à présent, plus jamais elle n’approcherait un humain, après tout Nyarla pouvait avoir raison, dans la vie, on est Drow même en l'étant à moitié.

L'oreille tendue, Miroslave entendu la jeune Sunie pleurer.
Mince c'est pire que je ne le pensais.
Il chercha Lylou du regard, et la vit face à la porte des couchettes. Elle lui tournait le dos, mais malgré cela il pouvait sentir son malheur, c'est comme s'il l'entourait, l'étouffait, l'empêchait de respirer. Le prince se sentait très mal, ce qui était vraiment étrange car d'habitude il ne se souciait pas des réactions des autres être vivant. Il s'avança doucement vers la demi-drow, et lui tendit un bras amical.
- Je ne voulais pas dire ça, mes paroles ont très largement dépassé ma pensée. Je sais que je vous l'ai déjà dit, mais je vous remercie de m'avoir aidé. Je pense que c'est grâce à votre présence que je n'ai pas sombrée dans la folie après le rêve horrible que j'ai fait.
Il se mit à genou, et regarda implorant (regard de cocker battu) le dos sculptural de l'elfe.
-Veuillez m'excuser pour cet emportement, je vous jure que ça ne se produira plus jamais.

Le simple sanglot devint une longue complainte qu’elle étouffa de ses deux mains. Elle n’était plus que pleures, plus ou moins bruyant. Nyarla avait voulut la tuée, cet elfe qui l’avait dédaignait car elle chanté en Drow, à présent cet homme qui … elle voulut s’en fuir, rejoindre son frère ou le chevalier mort .
Oui
Elle se releva mais, tremblant, elle ne pu avancer et retomba à genoux.

De son côte de porte, Nyarla écoutait la scène et il n’espérait pas que les choses aillent aussi vite, il comprenait pleinement l’expression bourreau des cœurs.

Miroslave était tout de même un noble, du sang bleu coulait dans ses veines, si cette jeune fille ne voulait pas daigner lui parler, il fallait peut-être mieux qu'il parte. Il se leva, et se dirigea vers l'avant de la roulotte, pour rejoindre Huckle.
- Je vais voir votre frère, si vous voulez je lui dis de venir? Lylou resta muette . Je prends cela pour un oui.
Il s'apprêta à passer par la fenêtre pour rejoindre le gnome.
Les femmes sont d'un compliqué, et ceci est universel à toutes les espèces.

Non ! Dit-elle assez fort sur une note aigue. N’y allez pas.
Elle savait pertinemment que d’aller voir Huckle consisterait à lui dire : Je fus méchant avec ta sœur et des ennuis s’en suivrait pour ce nouveau venu.

-Euhh vous ne voulez pas que je sorte, ou vous ne voulez pas que je lui parle de notre petit problème.
Miroslave s’éloigna de la fenêtre.
-Car je peux tout simplement partir, ainsi vous n'aurez plus à supporter mes humeurs.

Encore en larmes, regardant Miroslave, à genoux sur le sol et bras ballants, elle ne savait pas quoi répondre. Elle ne fit que secouer la tête.
Après tout, il n’était pas si méchant que ça, lui aussi il devait être un peu perdu. Son aura, l'aura de Sunie, se reformait autour d’elle. La crise était passée.
Elle avait envie de tendre les bras vers lui et inconsciemment, elle le fit.

Euhh que faire??? Je pars en courant, ou je l'aide à se relever. Bon allez je me lance.
Miroslave s'approcha le plus gentiment possible de la drow pour ne pas la brusquer, lui pris délicatement les bras, et la relava avec délicatesse.

Sans un mot, sans une parole, elle ne fit que l’enlacer, passant ses bras autour de la taille de l’homme et posant sa tête contre le torse de celui-ci, le visage encore chaud des larmes qui l'avait submergée.

Nyarla, de son côté, lança un discret et silencieux: fait chier!

Post commun Zok', Lip' (encore), et un soupçon d'Anubis

Dans la roulotte

Miroslave s'avait que les mots ne feraient qu'entacher ce moment magique. Il fallait juste qu'il apprécie, et qu'il ferme sa grande bouche. La moindre des choses était tout de même de remercier les dieux de lui donner la chance de vivre un instant aussi beau. Ce qu'il fit par une pensée un peu écrasée par toutes ses souvenirs de moments joyeux, et sources de grands plaisirs.

Elle aurait pu rester des heures ainsi, sans rien dire, juste ce contacte. Même son oncle, dans ses pires moment n’avait réussit, pour son désespoir, à la faire pleurer, lui, cet humain, il était l’un des seuls à y être parvenue, mais, elle était prête à pleurer tout les jours si par la suite il la consolait en la prenant dans ses bras, ce qui n’est pas vraiment le cas vu car le prince était resté les bras, limite: "Je fais quoi de cette chose qui me colle?"

Le prince ne rêvait pas Lylou était vraiment contre lui.
Mais ne restes pas comme un idiot prend la dans tes bras. C'est vrai tu as l'air imbécile comme cela, j'en suis sur que cela lui ferait plaisir. Bien dit mon cher, mais qu'est ce que je raconte, bien dit Taff...
Il écouta ses deux consciences, et mit ces bras autour des épaules de la drow.

Derrière la porte, Nyarla mordait de rage le pommeau de sa dague.
Ne rien dire.. Ne rien dire.. Laisser faire… je le tuerai plus tard …

(HRP/Zok : elle est demi-drow et ça se voit, elle a des yeux avec des pupilles et des iris.)
Elle se resserra contre lui, apposant un peu mieux son visage d’ébène au trait fin contre ce torse musclé (HRP/zok: j’t’offre de fleurs) à la chemise mal agencée (HRP/zok : les fleurs avec le pot!)

Miroslave se dégagea légèrement de l'emprise de Lylou pour pouvoir la regarder dans les yeux.
-Vous voir aussi radieuse, voilà de quoi me rendre heureux. En souhaitant que mon petit écart de tout à l'heure soit complètement oublié. En tout cas je dois vous dire que vous êtes la femme la plus gentille du monde! J'espère qu'aucune folie de ce monde ingrat ne vous fera changer.

Cela faisait bien longtemps qu’on ne lui avait dit de choses aussi gentilles, le plus souvent, elle était « la gamine la plus chiante du monde » ou « la bâtarde qui ferait mieux de se taire », son aura en explosa littéralement de bonheur tant elle se sentait touchée.
Elle sourit, ses yeux cristallins brillant de bonheur. Elle affirma d’un mouvement de tête que l’incident était oublié, avant de baisser timidement le visage.

Avec l'augmentation exponentielle de l'aura de Lylou, Miroslave avait l'impression de flotter sur un nuage. Son sourire passa de la simple joie, à une extase puissance 10.
-Hmm hm. Je ne voudrais pas vous choquer, ou que vous ayez l'impression que j'essaye de m'occuper de ce qui ne me regarde pas, mais je voudrais en savoir plus sur vous? Et aussi sur la troupe? Il est vrai que je me suis engagée un peu vite, même si pour l'instant les rencontres que j'y ai faite sont plutôt agréables

Elle releva le visage, l’inclinant légèrement.
Que désirez-vous savoir?
Posa-t-elle calmement, de sa voix enchanteresse (HRP/zok: wouaii j’me la joue !LOL)

Miroslave se passa la main dans les cheveux, il était un peu gêné.
- Bin par exemple comment êtes vous arrivée ici? Vous n'êtes pas obligée de répondre.
S'empressa t-il de rajouter inquiet de blesser la jeune Sunie.
-Si vous préférez on peut aller rejoindre Huckle, prendre sa place pour qu’il aille se reposer, et diriger la roulotte. Même si je ne sais pas où sont partis les autres membres.

Vous… elle se recula avec un sourire en coin prenant une grande inspiration.
Vous pouviez, tout simplement, me dire que cette situation vous déplaise... ne vous arrangez pas. Plutôt que de me proposer de vous accompagnez pour remplacer Huckle. J’aurais parfaitement compris, ce ne serait pas la première fois que cela m’arrive.
De l’enfant, elle venait de passer à la vielle fille habituée à la situation du « tu es bien mignonne, mais un peu trop noir de peau et ton aura…. , on reste ami » ?.
Elle se détacha de lui, se dirigeant vers la citerne pour y vider le baquet par une sorte d’entonnoir.
Je suis née dans cette troupe .

Miroslave fit une légère grimace, encore une fois il venait de blesser la fragile elfe.
-Comment pouvez vous penser que je n'ai pas apprécié d'être entre vos bras? Ce moment restera gravé longtemps dans ma mémoire, peut-être même pour toujours.
Miroslave était très nerveux, parler à cette drow était aussi difficile que de marcher pieds nus dans un champ d'orties.
-Je ne sais pas comment vous dire cela, mais j'aime vraiment être avec vous. Quand vous êtes près de moi, j'ai l'impression que tous mes problèmes s'envolent d'un seul coup, et que plus rien ne pourra m'arriver.
Il se rapprocha, et il pris délicatement les mains de Lylou.
-Je ne voudrais surtout pas vous brusquer, ou vous causer le moindre chagrin. Je pense que je ne pourrai pas supporter de voir encore des larmes aussi belles soient-elles, couler le long de votre divin visage. En tout cas cette troupe a beaucoup de chance de vous avoir, et ils ont raison de vous protéger. Une princesse telle que vous mérite ce qu'il y a de mieux. Oh ne soyez pas étonné par l'utilisation du mot princesse, être de sang royal n'est pas le seul ingrédient pour accéder à ce titre. Votre gentillesse, votre talent pour le chant, votre beauté, et surout votre grandeur d'âme font de vous la plus grande des princesses que j'ai rencontrées. Il se rapprocha tout doucement, pour chuchoter. Et si vous voulez tout savoir, il émane de vous plus de grâce, et de noblesse que dans bien de reines.

(HRP/zok : Heu?)

Imaginez une luciole qui éclaire subitement avec une lumière de 1000 watt… Non, ce n’est pas un bon exemple et l’exemple sera dur a trouver.
Si Lylou était en corset, elle aurait fait une jolie chute… dans les pommes, elle s’en appuya sur le bord du placard.
Non pas la situation l’incommodée, bien qu’elle en était fiévreuse et tremblante, cette situation avez une saveur très ancienne. Maintenant elle savait qui cet homme lui rappelait un être qu’elle avait aimé jadis et qui depuis l’avait trahit.
Mais là, cet homme donnait l’impression d’être tellement différent de cet hautain Elfe que jadis elle aima. Sans vraiment s’en rendre compte, cette fois, elle n’avait baissé les yeux ou détourné le regard.

POst commun Zok et lip' (couple de l'année? LOL) et Anubis (ménage à trois... ) heu... Xen... bon partie à 4? .. Ok, je sorts!

Dans la roulotte

(hrp/ f ?! )
Le prince essayait de trouver la moindre parcelle de réponse dans les yeux de la jeune Sunie. Mais rien, impossible de voir ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment même. Elle était troublée sûrement, attiré peut-être pas. Il se contenta pour l'instant d'un faible sourire, et continua à fixer Lylou. Puis il baissa la tête en secouant le crâne d'un air désolé, attristé.
-Je dois vous paraître tellement ridicule, si faible par rapport aux autres. Je suis là face à vous, et je n'arrive même pas à dire clairement ce que je veux. Pourtant mon cœur semble savoir ce qu'il désirerait, mais mon cerveau me dit que c'est pure folie, et que cela doit rester dans le domaine du rêve. Il releva doucement la tête, ses yeux étaient pleins de tendresses. Vous êtes si belle, vos lèvres semblent si douces, vous êtes enivrantes. Je pourrais rester ainsi une éternité à admirer chaque partie de votre visage. A respirer votre parfum, sentir sous mes doigts barbares les vôtres si fragiles, me fondre dans votre regard. Je me sens perdu face à vous, mais paradoxalement pour la première fois de ma vie je sais vraiment ce que j’aimerais avoir, et avec qui je voudrais partager mon bonheur.

Vous ne me paressez point faible, vous êtes de tous sûrement le plus fort. Il est facile pour un être puissant d’évoluer dans ce monde mais pour un être qui est…
Elle sourit légèrement .
… « normal » sans exception du moins flagrante. Et là, c’est moi qui doit vous paraître ridicule comme tout à l’heure, quand j’étais au sol.
Elle ria légèrement.
Ce n’est pas de vous que je ris, peut-être de moi, de la situation..
Elle glissa ses ongles le long de la joue de Miraolave, pour les glisser dans ses cheveux et ne sachant pas vraiment que dire.
Il faudra que vous me disiez les soins que vous apportez à vos cheveux, ils sont splendides…
Elle baissa la tête, s’apprêtant à enlever sa main : Là, ma phrase est vraiment ridicule….
Vous êtes tout aussi enivrant que vous semblez me trouver. murmura-t-elle faiblement.

Dans les couchettes:
De son côté, Nyarla trouvait étrangement comestible l’oreiller qu’il était en train d’arracher avec les dents et il se promettait, non seulement de tuer par la suite ce prince mais aussi toute sa famille….
Bon ! Une attaque des Drows de Menzoberranzan imminente ? Ce sont des événements dangereux où personne n’est à l’abri… Ah ! Une dague dans l’ombre, sans que personne ne sache d’où elle vient et qui l’a lancée ! Pleine gorge, qu’il s’étrangle dans son propre sang avec un gargouillis dégoûtant. Pas grave s’il ne se jette pas dans les bras de Valériane, une mort tragique sera tout aussi efficace sur Lylou!
Il sourit de satisfaction à cette idée, mais avait du mal à se retenir de broyer les parties de ce bellâtre ! Bah, retiens-toi : si jamais il tente d’aller trop loin, un mort-vivant va lui faire comprendre violemment que ce n’est pas très… courtois !

.................................

Miroslave posa sa main sur le menton de Lylou, et releva délicatement la tête de l'elfe.
-C'est le plus gentiment compliment que l'on ne m'ait jamais murmuré. Il était d'autant plus beau qu'il a été prononcé par une voix milles fois plus envoûtante que celles des sirènes.
Puis il déposa sur les lèvres de la jeune femme un léger baiser. Il décolla ses lèvres presque aussitôt
-Ohh je suis profondement désolé, je me suis laissé emporter.

Alors qu’il décollait ses lèvres, la demie-drow était restée, un peu ridicule, en attente d’un baiser plus long, surprise, elle rouvrit les yeux, légèrement déçue qu’il s’arrête si tôt.
Heu.. ce n’est pas grave…
Elle détourna le regard d’autant plus intimidé.

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Nayrla n’en pouvait plus… il s’étonnait lui-même de ses réactions… il devait être ?? Non ? Jaloux ? Bha une jalousie violente ne pouvait pas vraiment lui porter préjudice ! Et puis… C’était son ESCLAVE A LUI !

Varloth constatant l'état de délabrement du coussin de Nyarla lui murmura :
J'espère que ta partie de Sava ne durera pas trop longtemps Nyarla. Vhaeraun n'est pas des plus patient.
Il venait en effet de sentir via le masque l'irritation de son dieu.

Je suis sûr que tu penses que, finalement, l'attaque des drows suppots de Lolth est une veine.
Il croisa ses bras derrière la tête.
On s'amuse bien ici quand même.

Ha. ha. ha!
Fit-il visiblement énervé, puis regardant le coussin, il sourit.
Tu as raison, on s'amuse bien. héhéhé. Et on risque de s'amuser plus au retour de la Vampire.
Ce genre d’homme est aussi fidèle à la femme qu’une mère matrone à ses alliées. Si tu vois ce que je veux dire. Il la courtisera, la séduira et une fois prise dans le filet, à ses yeux elle n’aura plus aucune valeur. Il s’en retournera bien vite dans les jupons de valériane laissant notre malheureuse
Fit-il exagerement
Lylou, seule, désemparée, et là, ce sera le moment pour moi d’avoir une petite conversation avec elle. En premier de la consoler, mais pas trop vite histoire qu’elle soit « cuite à point » pour nous suivre à (je ne me rappelle plus le nom de la cité Drow de surface dédié à Vhaeraun, lol) lui expliquant que sa vie est là bas, avec nous, et non parmi cette troupe qui contient ces deux amoureux dont la vue l’attriste. De plus dans cette cité, il y a pas mal de métis, après tout les préceptes de notre maître ne sont-ils pas mélangez-vous pour dominer les autres races? Si je m’abstiens de lui expliquer le pourquoi de la quantité de métis et que je me contente seulement de lui dire qu’elle ne sera plus la seule parmi une centaine comme dans cette troupe… En plus, cette cité l’accueillera avec des égards, ne fait-elle pas parti des plans de Vhaeraun? Moi aussi par la même…. Ils ne la traiteront pas comme une moins que rien et cela devrait rapidement lui plaire, pour ne pas dire la corrompre à nos idéaux.
Il sourit. Son plan, à ses yeux, tenait parfaitement la route.

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Miroslave se sentit stupide d'avoir fait ce volte-face si rapidement, mais comment rattraper le coup? Il ne le savait pas, mais avoir pu toucher les lèvres de Lylou lui avait mis du bôme au cœur. Une joie immense emplissait tout son être. Il sourit bêtement, avant de reprendre ses esprits.
-Même si bref, ce moment fut pour moi une félicité. Aurais-je un jour la chance de pouvoir de nouveau sentir le touché délicat de vos lèvres? Et ressentir encore une fois cette force qui semble littéralement me percer le cœur.

Elle approcha ses lèvres de celles du prince, il l’avait invité à le faire et il était aussi peu doué qu’elle dans la confrontation qui es réunissait.
(HRp/zok : Bhé dit donc ! Il vachement bon comédien ou vachement intimidé par Lylou, le Myro) [/b]

Le jeune prince remercie Tymora de l'avoir mis sur le chemin de cette troupe. Il répondit à l’avance, passant sa main derrière la nuque de la belle, lui caressant les cheveux tendit qu’il savourait les lèvres chaudes et douces de la jeune fille. Son autre main enlaça la taille fine pour la rapprocher, comme pour fusionner. Le jeune homme contenait sa fougue avec difficulté : il la voulait plus proche encore, il la serra un peu plus contre son coeur.

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Oui, répondit Varloth : méfie toi. Si tu mets vraiment trop de temps tu seras remplacé. Et franchement, vu mes rapports avec les autres fidèle de Vhaeraun je préfère que ce soit toi et non un autre.

Et aussi : prends garde à ce qu'elle n'évolue pas contre tes désirs. En gros : Es-tu sûr de ce que tu fais? Si j'ai put réussir aussi bien dans ma vie, c'est en ne laissant aucun détail au hazard. Et là, ça me semble bien hazardeux. Si elle se mets en tête que tout les hommes ne valent rien, tu auras réussi ton coup!

Mince... il n'avait pas pensé à ça. Non...
Non. Ce n'est pas son genre. De plus, je serais la pour la rattraper avant qu'elle ne prenne une telle décision.

Ca n'est pas son genre maintenant , Nyarla. De même, si elle prend une telle décision, tu peux être sûr que tu seras l'un des derniers prévenus. J'espère simplement que l'attaque surviendra, comme je le pense, cette nuit. Il vaut mieux ne pas faire trop traîner les choses.

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Et puis zut ! Depuis plusieurs années, elle n’avait ressentit cela et elle se laissa emporter.
Elle passa délicatement ses bras graciles autour du cou du jeune homme et l’enlaça, répondant à son baiser avec fougue ce qui fit taper du pied Nyarla, en 1 ans, il n’y avait pas eut le droit ! LUI !
Mais la jeune prêtresse était bien loin des préoccupations du Drow, trop heureuses de pouvoir enfin sortir de cette solitude dans laquelle elle s’était enfermée. Elle commençait à fatiguée, hissée sur la pointe des ses pieds… (Hrp/ zok : elle ne fait que 1m65 !)

(HRP/ il ne fait qu'1m75.. c'est pas énorme non plus!!)
Il souleva légèrement Lylou grâce à la force (miraculeuse) de ses deux bras.
(HRP/La vache c'est pas terrible, tu me mets dans des situations délicates aussi, d'habitudes dans ces cas là je vais sur un lit... :]: )

(Hrp/ zok: Je ne sais vraiment pas si Val' apprécierait de voir SON roméo dans le lit avec une autre? LOL.. Faudrait peut-être qu'ils pensent à respirer, non?)
Elle prit d’autant plus appuis et d’assurance qu’à présent il semblait si sur de lui. Ses baisers devinrent dévorants et passionnés.
(HRP/ Elle n’est pas si prude que ça, vu qu’elle fut déjà fiancée.)

A l’extérieur de la roulotte, Le Moissonneur observait la situation à travers la paroi en remerciant son don de sentir la vie, ce qui était souvent utile. La déconfiture de Nyarla le fit doucement rire, il avait bien choisi son Champion pour mettre en désarroi les Drows.
Mais, tout même ce Champion avait des limites que le bon sens lui conseillerai à ne pas franchir, sinon le Fléau lui rappellerai les règles de l’Amour Courtois

Valériane courait en direction de la roulotte... Elle s'en approchait rapidement, mais son visage la brûlait de plus en plus... Elle rabattit la capuche de sa cape sur son visage... "Quelle idiote..." Il fallait vraiment qu'elle se dépèche, sa situation devenait dramatique... Sa peau brûlait, elle le sentait, de plus en plus rapidement, formant comme des plaques sombres et rugueuses sur sa peau habituellement veloutée... Son visage avait été le plus exposé, mais elle savait aussi, sans prendre le temps de les regarder, que ses mains et ses pieds nus souffraient eux aussi de la lumière agressive de l'astre... Lylou allait la sermonner comme une enfant, elle en était persuadée... "Et en plus, elle aura parfaitement raison..." L'elfe vampire s'était montrée d'une imprudence extrême, et à présent elle en payait le prix... La chaleur sur sa peau devenait vraiment insupportable... Elle était prête à écouter les remonstrances de son amie jusqu'à la fin, mais le plus urgent était de se soigner...
Elle arriva enfin vers la roulotte, heureusement, Lepétaur n'allait pas à son allure de croisière...Le Moissonneur lui fit une reflexion qu'elle n'entendit pas, et, sous les yeux médusés de Huckle, trop surpris pour réagir, l'elfe sauta lestement sur le banc du conducteur, et se précipita à l'intérieur de la roulotte...

Elle ne pouvait pas deviner qu'elle arriverait au mauvais moment... Lylou enlaçait tendrement le jeune homme, et elle arrivait, plus dépenaillée que jamais... Il s'enlaçaient... S'embrassaient à pleine bouche plutôt... Elle se serait éffondée, si elle n'était pas sûre que ses larmes ne feraient qu'empirer la douleur insinueuse qui la tiraillait... Elle aurait voulu les séparer, fut-cede force, s'il n'y avait pas bien plus urgent... Elle se retint donc, et sans un mot, sans plus un regrad vers le couple immobile, elle se dirigea vers l'évier...
Ce fut à ce moment là, peut-être, qu'ils remarquèrent son arrivée, mais dans tous les cas, ils s'éloignèrent légèrement l'un de l'autre... Mais l'elfe ne les vit pas, dos à eux, elle se passait de l'eau fraîche sur le visage, soulagée... Elle regarda ses mains : dessus c'étaient formées comme des cloques, d'un bleu sombre et bordées de brun... Elle leva la tête et vit que son visage avait subi bien plus de dommages... Son front, son nez, ses joues et son menton étaient percés de multiples brûlures, plus profondes les unes que les autres, et Valériane comprit pourquoi cela la faisait tant souffrir... Sans compter sa fine chevelure éparpillée par le vent... rarement elle n'avait été dans un tel état... Elle enleva sa cape, et inspecta ses bras... Malgré le tissu, ils avaient eux aussi eu leur dose de Soleil... Des taches sombres, mais moins marquées que sur sa peau nue se laissaient voir... Se rappelant soudain la présence de Miroslave dans la pièce, elle remit prestement la cape sur ses épaules, cachant tout son corps avec l'étoffe, la ramenant jusque devant son visage... Si elle avait encore une chance de lui plaire, ce n'était pas dans cet état, et il ne savait pas encore la vérité à son sujet, et cela ne ferait qu'empirer les choses... Elle s'adressa à son amie, d'une voix étranglée, brisée, relayant toute la peine qu'elle voulait cacher, mais qu'elle n'arrivait pas à masquer tellement son coeur en débordait...

- Lylou... Tu n'aurais pas quelque chose contre les brûlures ?

Elle s'expliqua, d'une voix tout aussi diminuée, pour donner le change vis-à-vis du prince... Et cela informait en même temps la barde de ce qu'il lui était arrivé...

- Je crois que je me suis pris un gros coup de Soleil...

Sa voix exprimait malgré elle son émotion, mais malgré tout, elle ne pouvait en vouloir à son amie... Ni à ce beau jeune homme d'ailleurs... Elle savait depuis le début que c'était un coureur, mais ne l'aurait jamais cru capable de toucher à un tel point son propres coeur... Ce dernier lui criait à la trahison, mais elle ne pouvait l'écouter... Non, elle n'en voulait ni à l'un, ni à l'autre... Ele félicita son empressement, sans laquelle sa colère passagère aurait pu la submerger, et qu'aurait-elle fait alors ? Elle aurait tout perdu...
Elle qui avait tant de fois essayé d'aguicher les mâles, avait pourtant, contrairement aux rumeurs qui traînaient dans la troupe, jamais réussi à en attirer un... Elle les faisait tous fuir, pour une raison ou une autre... Elle n'était qu'une elfe, perdue et rejetée, à la recherche éperdue d'amour, elle qui en avait tant manqué... Elle n'était qu'une vampire, crainte pour sa nature, toujours seule...
Et cette étincelle qu'elle avait vu naître par et pour ce jeune homme avait été bientôt écrasée par la prêtresse au charme irrésistible... Elle n'était rien en comparaison...
Mais quand elle répéta sa demande, Lylou ne l'avait peut-être pas entendue, autre chose emplit son coeur : oui, elle était jalouse, mais elle souhaitait qu'ils puissent être heureux ainsi...

Valy’ ?
Le bruit de l’eau ramena bien amèrement la jeune prêtresse à la réalité, aussitôt, elle se détourna du prince, non pas qu’elle connaissait les sentiments de la vampire à l’égard de celui ci mais la situation était plutôt embarrassante, d’autant plus que valériane n’avait jamais vu, jusqu'à présent Lylouminaï se comporter ainsi avec un homme, qu’il soit humain ou elfe.
Que dois-je faire se demandait la semi-drow alors que sa gêne teinta d’un mauve délicieux ses joues. Elle regarda le sol, regarda le prince et s’en trouva encore plus affectée.
Elle le trouvait troublant et charmant et elle regrettait presque l’intervention fortuite de sa compagne, mais le désespoir de celle-ci la ramena à la raison et, aussitôt, elle prit les affaires en mains.
Parfois, il était temps de ne plus parler mais d’agir, c’était l’un de ces moments là.
Elle retira prestement le drap du lit pour le tremper dans le baquet d’eau qu’elle remplit.
Je reviens ! Val’ ! Enroule toi du drap humide pour atténuer la douleur.
Toquant à la porte des couchettes, elle l’ouvrit. Elle avait besoin de produit s’y trouvant. L’elfe semi-noir se retrouva nez à nez avec Nyarla qui, discrètement, la tira vers l’intérieur, refermant les portes derrière elle.
-Sir, je n’ai pas le temps !
-Prends le temps, je crois que ces deux là ont besoin de discuter, il désignait visiblement Val’ et Miroslave. Alors prends le temps.

S’il y avait un jeu qui pouvait représenter la façon d’agir de Nyarla, c’était bien les échecs. N’allez pas croire qu’il était un stratège de guerre mais il était un maître dans les intrigues surtout quand celles-ci touchait aux sentiments. Il avait vite compris que la puissance ou la politique n’étaient pas les nerfs du monde mais que les sentiments influencaient tous les jugements. Il était bien plus facile d’entrer en guerre avec une personne qu’on n’aimait pas , comme il l’était bien plus difficile le cas contraire…. Et Nyarla adorait user de ça.
Et anéantir mentalement sa jeune esclave lui permettrait de reformer son caractère à ses goûts.

Il chevaucha pendant de longues minutes, sans penser vraiment à chercher ce que lui avait demandé le gnome. Il essayait de se convaincre que pour le moment, il n'avait pas les moyens de retrouver Gayla. Ce qui était bel et bien le cas, mais ça n'est pas toujours facile à admettre. Et si le pouvoir de la prêtresse, comme il le soupçonnait, était de réveiller les souvenirs heureux de tout un chacun, il allait avoir du mal à garder le moral ces prochains jours...
Ce qui l'inquiétait aussi, c'est qu'elle se soit vexée du fait qu'il ne l'ait pas écouté. Etait-ce son innocence? Sa fraîcheur? Son optimisme? Mais il préférait largement la voir joyeuse.
Il soupira. On ne fait pas toujours ce que l'on a envie. En l'occurrence, il avait besoin de se retrouver lui et de réfléchir. Tôt ou tard, il le savait, il finirait par dépérir s'il continuait comme ça. Son chant, pour ce qu'il en avait entendu, avait des paroles drows, mais il ne le maîtrisait pas assez pour comprendre les paroles.
Il se creusa les méninges pour trouver comment régler ce problème. Car il avait sentit que la jeune fille était très sensible. Il était maintenant persuadé que son départ l'avait vexé...
Il regarda la nature autour de lui. Le ciel était dégagé... Il faisait beau et chaud. Lourd même. Sondant la nature environnante, il ne vit que peu d'animaux. Les oiseaux se taisaient, et les rongeurs étaient manifestement rentrés dans leurs terriers.
Il sentit à peine quelques secondes plus tard un vent d'ouest se lever.
Un orage se prépare...
Xen soupira. Les problèmes l'environnaient aujourd'hui! Bon. un problème après l'autre. Il décida de se concentrer sur un village avec un charpentier et une rivière.

Peut-être une demi-heure plus tard, il arriva à un petit hameau. Le vent s'était fait plus violent et des nuages commençaient à apparaître.

Il accosta un passant et demanda :

- Y a-t-il un charpentier par ici?
L'homme montra un bâtiment où plusieurs arbres gisaient, abattus.
- Là bas...
- Et une rivière?
- Cinq minutes vers l'est, répondit-il.
- Merci.

S'en retournant, Xen songea qu'il n'avait pas été très accueillant. Les villageois ne devaient vouloir qu'une chose : qu'on les laisse tranquilles... Avec deux drows et un mort vivant il allait falloir être prudent !

- Excuse moi !

Le rôdeur se retourna : une elfe venait de l'interpeller... (Il ne peut pas la reconnaître, il ne connaît pas encore Val.) Son corps et son visage étaient entourés d'une cape de moire, dont la capacité de camouflage n'avait aucun effet sur le demi elfe... C'était une étoffe bien trop connue par ceux de leur race... L'elfe, voyant que le Soleil s'éclipsait rapidement, enleva sa cape pour la poser légèrement sur son bras. La cape miroitante ainsi dégagée, l'elfe pu détailler son interlocutrice, qui s'avançait lentement... Elle était d'une taille relativement courante et avait les oreilles de sa race, la peau d'un bleu pâle, des cheveux blancs, fins et ondulants, presque transparents. Ses yeux couleurs de lagune le fixaient... Assurément elle était très belle, mais pas un sourire n'éclairait son visage... Elle portait un bustier noir, ainsi qu'une jupe de moire d'un bleu presque gris... Il ne pu détailler plus avant son physique, car elle était maintenant trop près pour ça, bien qu'à une distance convenable...

- Fais tu partie de cette troupe de saltimbanques dont j'ai entendu parler ? La Troupe du Flambeau, à ce qu'il paraît... J'ai une vieille connaissance qui en fait partie depuis peu, m'a-t-on dit...

Asfaloth fut nerveux à son approche. Il gratta la terre de ses sabots et semblait nerveux. Auluril lui avait préféré s'éloigner d'elle par les cieux... Etrange.
Xen se méfia. Il se mit aussitôt sur la défensive.
Il ne faisait partie de la troupe que depuis quelques heures ! Même pas une journée et le reste de la troupe (qui ne comprenait pas la roulotte) ne connaissait même pas encore son existence ! Alors d'où diable avait-elle pu tirer ce renseignement ? Mystère. Il mourrait d'envie de lui dire qu'elle en savait trop pour être honnête, mais ce n'est pas ainsi qu'il en saurait plus. il se contenta d'un :

- Et si c'est le cas?
- Je voudrais juste lui parler... Je sais que je manque de tact, mais cela fait si longtemps... Elle s'appelle Evalynn, mais on l'appelle Eva ou Val... On dit qu'elle me ressemble beaucoup... L'as tu aperçue ?
- Non. Il s'abstint de lui dire que pour le moment il n'avait vu qu'un infime fraction de la troupe. Navré, reprit-il, mais je suis pris par le temps. Un orage se prépare et la roulotte que j'accompagne a besoin d'un charpentier. Nous passerons par là. Si vous êtes toujours là vous pourrez demander si l'un des occupants à vu votre connaissance. Et il en profiterait pour demander si quelqu'un la connaissait. Se retournant, il lança son cheval au galop. L'orage approchant, il devait faire vite.

L'elfe le regarda s'éloigner, songeuse... "Je n'ai pas été très subtile... Mais au moins, ma pierre lancée au hasard dans l'eau n'a pas coulé... Elle a même ricoché au delà de mes espérances..." Ce demi elfe allait revenir, avec la roulotte qu'il disait escorter... N'y en avait-il qu'une ? Pourtant d'après ses renseignements, il s'agissait d'une troupe assez bien fournie... Elle avait donc peu de chance de voir celle qu'elle espérait si elle ne rencontrait les personnes que d'une roulotte... Enfin... Elle attendrait à proximité de l'artisan, s'ils devaient venir le voir... Si elle était parmi eux, elle le saurait...

Xen rejoignit la roulotte environ trois minutes après.

Il dit au gnome : Droit devant il y a un village, avec un charpentier. Et une rivière pas loin à l'est du même village. Mais les gens ne sont pas très accueillants, précisa-t-il.
Il ajouta : Nous ferions mieux de nous dépêcher, un orage se prépare.

Post commun et longtemps attendu lippefi/La Puce

Valériane saisit avec reconnaissance de sa main brûlée le drap humide et frais... Lylou disparut derrière la porte des couchettes... Derrière le paravent de fortune qui avait été dressé un peu plus tôt par son amie autour de la pseudo salle de bain, sachant que Miroslave ne pourrait pas la voir, l'elfe se déshabilla complètement, posa ses vêtements au sol, un peu plus loin, et s'enroula tout entière dans le drap imbibé d'eau... Sa fraîcheur la soulagea, mais elle savait que si elle voulait que cela dure, elle devait de temps en temps renouveler l'eau qui ne manquerait pas de chauffer au contact de sa peau... Elle dû sortir de son abri, son corps couvert du drap... Elle ne voulait pas que l'homme la voie dans son état, alors elle rabattit un pan de drap sur son visage du côté où il se trouvait... Elle ne sut ce qu'il faisait, mais ça lui était pour le moment égal... Elle saisit la bassine non loin de là, et retourna se cacher... Elle s'assit, et posa la bassine juste à côté d'elle, un morceau du drap trempant dedans, pour le garder humide... Elle changea la position du tissu qui couvrait son visage, pour le couvrir tout entier...
Elle savoura sa fraîcheur, mais bientôt, un goût amer lui vint à la bouche... Elle se rendait compte au moment même où le jeune homme plongeait dans une nouvelle aventure qu'elle... Elle faisait bien plus que l'apprécier... Elle n'avait jamais encore connu ce sentiment qui enflammait son cœur à la simple pensée du jeune homme, et ne savait comment le définir... Mais elle resterait seule comme elle l'avait toujours été depuis qu'elle était vampire... Qu'il soit heureux avec son amie, au moins, cela la consolerait un peu de son propre malheur... Lylou lui apporterait bien plus de bonheur qu'elle ne pourrait jamais oser espérer lui offrir... Il serait bien plus heureux avec elle...

Depuis le retour de Valériane, Miroslave n'avait pas dit un mot, il s'était contenté de regarder la pauvre vampire dans un piteux état. Allait-elle le tuer, pour avoir embrassé Lylou ?
Pff comme d'habitude tu ne penses qu'à toi. Regarde la, elle semblait si faible, et toi tu penses à ta petite existence.
A cet instant Miroslave se détestait, il aurait voulut disparaître à des millions de kilomètres sous terre, afin de ne pas avoir à supporter le dur fardeau de la culpabilité. Si Valériane le tuait, il n'aurait que ce qu'il méritait. Il resta figé, à réfléchir à la meilleure façon de parler à la vampire.

Soulagée par l'eau qui coulait du drap, Valériane ne s'inquiéta plus de la chaleur de ses larmes... Elles coulèrent, silencieusement, sous l'étoffe, la réchauffant rapidement, et l'elfe du l'enlever, afin de réhumidifier le pan de tissu avec l'eau de la bassine... Le visage toujours à moitié caché par le drap, les mains plongées dans l'eau, l'elfe vampire ne remarqua pas que le jeune prince s'était approché..

Le prince avançait à petit pas vers l'elfe blessé tout en réfléchissant à sa stratégie d'approche.
Surtout ne pas faire des excuses bidons, tu dois trouver un truc beaucoup mieux, mille fois mieux.
Plus il s’approchait, et plus il avait la désagréable impression qu’elle pleurait. Faire pleurer les femmes, voilà une chose qu’il savait faire à la perfection. Mais d’habitude il veillait à être le plus loin possible afin de ne pas les voir dans cet état. Car il y a une chose que Miroslave ne pouvait supporter c’était les larmes d’une femme, voir ces êtres si fragiles en proies à un tel chagrin, le poussait à faire tout et n’importe quoi pour se faire pardonner.
Il s’agenouilla devant Valériane, laissant pendre ses bras, la tête baissé, il se mit à lui parler d’une fois douce.

- Je sais que cette question aura un son amer à vos oreilles, mais est-ce que vous allez bien ?

L'elfe leva vers lui des yeux embrumés, sans se rendre compte tout d'abord de qui avait parlé... Quand elle aperçut le visage de celui dont elle pleurait la perte, elle détourna ses yeux dorés et rabattit le drap sur son visage...

- Je ne veux pas que tu me voies comme ça... Et pourquoi me demander si je vais bien ? Tu ne sais même pas qui je suis...

Sa voix était amère, mais remplie d'une douceur qui se voulait rassurante...
Le prince passa sa main sur une mèche qui lui tombait sur le visage, et la plaqua derrière son oreille.

- C'est vrai je ne vous connais pas. Mais je sais que pour une vampire les bains de soleil ce n'est pas très bon. Alors les soins de Lylou font-ils effet ?

Cette fois, Valériane le regarda en face ; ses larmes avaient cessé de couler... Elle se rendait compte que la peur qu'elle avait de lui révéler sa vraie nature n'avait pas lieu d'être : il savait déjà... Mais cela ne les séparerait-il pas quand même ?

- Vampire ? Vous savez donc que je suis une vampire ? C'était de ça dont je parlais... Mais comment... ?

Miroslave parut gêné, il essayait tant bien que mal de regarder Val dans les yeux. Mais celle-ci détournait le regard.

- Nyaka a la langue bien pendue, il m'a dit que vous étiez une vampire. Mais ne vous inquiétez pas, je n'ai aucun problème avec cela. Alors comment vous sentez-vous ?

L'elfe releva la tête, et retrouva une esquisse de sourire...

- Mieux, je crois... J'avais tellement peur que... Enfin... Tu vois... Mais... Que... Lylou... ?

Miroslave s'approcha un peu plus de Valériane.

- Désolé je ne comprends pas. Où voulez vous en venir?

Valériane rougit, enfin, comme peut rougir une elfe à la peau bleue... Si elle lui expliquait maintenant, ce serait révéler ce qu'elle ressent pour lui... Malgré sa gêne évidente, elle se lança...

- Vous... Tu l'as embrassée...

Elle baissa aussitôt la tête, les joues empourprées de bleu (paradoxal, hein ! ^^), ce qui lui chauffait tout le visage et avivait la douleur... Elle passa le linge humide sur ses joues et sa bouche, contente de pouvoir un instant soustraire son visage brûlé au regard du jeune homme...

Mince qu'est ce que je peux répondre à cela. Quoique je dise, je passerai pour un goujat.

- Je... Hmm il n'y a pas d'explication. Vous me prenez sûrement pour un monstre, n'est ce pas?

Elle releva la tête, lui adressant un regard franc et exempt de jugement...

- Un monstre ? Non... C'est... humain, c'est tout...
Mais pourquoi avoir montré des sentiments fictifs pour moi si c'est elle que vous désirez ? En fait, c’est évident... Vous ne la connaissiez pas encore... Et si je me trompe, alors pourquoi l'avoir embrassée ?

Valériane savait que cette question ne connaissait pas de réponse, mais elle voulait que la situation soit claire...
Miroslave ne savait pas vraiment quoi dire, il avait l'impression que la réputation des humains dépendait de sa réponse.

- Non ce n'est pas ça !! Je... Ils ne sont pas fictifs... Oh je... Je ne sais pas trop quoi faire, de toute façon je sais que l'une d'entre vous va souffrir !! J'ai embrassé Lylou car elle semblait tellement triste, et j'étais si seul. Hmm avec cette explication j'ai vraiment l'impression d'être un monstre. Pourvu qu'elle puisse un jour me pardonner. Je pense que le mieux pour nous tous c'est que je parte loin. Ca ne changera pas de mes habitudes, je ne reste jamais longtemps avec d'autres êtres vivants. Je ne suis bon qu'à semer la discorde, je ferais mieux de partir, j'ai déjà fait souffrir tant de monde ici que je me demande ce qui me vaut la chance d'être encore vivant.

Il se leva.

- Ne me voyez surtout pas comme un martyr. Ce n'est pas moi la victime, vous devez continuer à me voir comme l'imbécile qui fait souffrir les femmes. Je suis un monstre, mais le plus triste c'est que je n'arrive pas à changer. Je ne trouverai la paix que dans la mort.

Tout doucement il s'éloigna.

- Adieu, j'ai été ravi de faire votre connaissance. Malgré tout ce que l'on peut dire sur vous, je trouve que vous avez de la classe. Restez la même, vous êtes parfaite.
- Non !

Elle se leva brusquement et s'élança pour lui rattraper le bras. Elle faillit de ce fait faire tomber le drap qui recouvrait son corps, et le saisit de l'autre main de justesse avant qu'il ne commence à glisser... Elle ne savait si elle devait accepter de telles excuses, mais qu'importe... Elle ne voulait pas qu'il s'en aille...
La main qui tenait Miro le fit tourner de nouveau dans sa direction. Elle le fixa de ses yeux dorés, qui se remplirent de buée...

- Je... Ne pars pas... Si tu pars, je ne sais pas... Je ne sais pas ce que je ferais... Ce que je deviendrais... Je n'ai jamais connu ça avant... lle natule amin coia... amin irma lle... amin mela lle...

Valériane secoua la tête... Si c'était ainsi plus facile de lui avouer ses sentiments dans cette langue, c'est parce qu'il était humain... Il ne pouvait la comprendre... Il était même probable que les elfes de cette génération n'en saisissent que la globalité... C'était si ancien... Elle soupira... Si elle voulait qu'il reste, elle devait lui dire... Elle bafouilla...

- Tu es devenu ma vie... C'est toi que je désire... Je... Je t'aime...

Comme ces mots lui semblaient dérisoires ainsi prononcés ! Et combien ridicules aussi... Ses larmes se remirent à couler, mais elle ne pouvait détacher ses yeux de ce jeune homme dont elle n'avait pas perçu la valeur... Il se disait monstre, mais elle n'avait connu humain au si grand cœur... Elle préférait le voir avec une autre et heureux, que seul et peiné... Elle le lui dit, mais son corps secoué de sanglots empêcha la cohésion de ses paroles, et elle n'était pas sûre qu'il ait compris... Et bientôt cela réveilla la douleur endormie par la fraîcheur du drap... Celui ci s'était réchauffé, et ne faisait plus son office de calmant... La souffrance se rajouta alors à la mosaïque d'émotions qui déferlaient sur le visage de l'elfe vampire... Elle tomba, le visage noyé de larmes, ne pouvant plus supporter les brûlures provoquées par un Soleil bien cruel... Mais ses yeux fixaient toujours l'homme enfant, en cette supplication muette et désespérée...

Miroslave s'attendait à un tas de réactions de la part de Valériane. Un coup de couteau dans le dos, un arrachement des parties sensibles, un coup de canines dans le cou, pleins de choses, mais pas une déclaration d'amour. Il se gratta la tête d'étonnement. Elle semblait si triste, tellement désemparée, il ne pouvait pas la laisser comme cela. Il allait essayer de la prendre dans ses bras, mais l'elfe fut parcouru de spasmes puis s'écroula au sol. Miroslave posa sa main sur l’épaule de la vampire.

- Mais vous êtes en train de brûler.

Il se précipita, pris un drap sur un lit, et l'humidifia dans la salle de bain.
Pourvu qu'il reste assez d'eau.
Une fois le drap gorgé H2O, il retourna voir la vampire, inondant la roulotte par la même occasion.

- Tenez voilà de quoi vous soulager. Mais je pense qu'il faudrait trouver un médecin, ou une personne qui s'y connaît en coup de soleil. Il y a t-il quelqu'un dans la troupe qui serait quoi faire.

Les yeux de l'elfe étaient remplies de larmes, Miroslave esquissa un léger sourire.
Dire que tu oses faire pleurer d'aussi jolis yeux, j'en suis sur qu'il réserve une place rien que pour moi dans les cercles démoniaques.

- Me... Merci...

La main posée sur son épaule avait accentué la douleur, mais elle n'avait rien dit... Elle se leva avec difficulté, et recouvrit le drap chaud de celui, frais, que Miroslave venait de lui apporter... Elle enleva ensuite le premier, devenu inutile, et le posa à terre... La douleur s'atténua, grâce à l'humidité renouvelée... Le nouveau drap avait l'étoffe plus fine, mais l'elfe le tenait enroulé autour d'elle, et plusieurs épaisseurs empêchaient de voir dessous par transparence. On pouvait cependant distinguer les formes, généreuses pour une elfe, que présentait son corps... Elle s'assit, pour éviter que ses jambes ne se dérobent à nouveau sous elle...
Les larmes s'étaient taries, mais en cet instant, Valériane se rendait compte que, malgré la perte d'énergie, la fatigue et les émotions, elle était restée elle-même... Cela faisait longtemps que ça n'était pas arrivé... Car en général, elle n'avait pas le temps d'exprimer autant de choses dans un tel état... La vampire qu'elle était se manifestait alors, et elle perdait tout contrôle... Mais elle était restée elle... Cela provenait certainement du fait qu'elle s'était nourrie en abondance peu de temps avant, car un tel cumul d'évènements ne lui aurait pas laissé le choix...
Heureusement pour Miro... Mais maintenant, elle avait honte d'elle, de ce qu'elle était, de la façon dont il la voyait, et dans la tenue dans laquelle elle était...

- Je ne voulais pas que tu me voies comme ça... Les brûlures sont profondes, et je suis dans un sale état... Et en plus, je me couvre de ridicule...

"Qu'est ce que j'espérais ?" Il n'avait pas relevé sa déclaration, c'était peut-être que ça n'avait pas d'importance pour lui... Mieux valait en rester là...

Miroslave s'empressa d'ajouter.

-Mais je ne vous trouve pas ridicule. Ce serait plutôt à moi d'avoir honte, c'est moi qui devrais me cacher. Il plongea ses yeux dans ceux de Valériane, et lui dit de sa voix la plus douce. J'avais raison, vous êtes vraiment un être exceptionnel.

Les yeux du jeune homme se posèrent sur les canines proéminentes de l'elfe.

- Dites-moi, pour votre... Repas... Comment allez vous faire ? J'ai bien peur que vous ne pouviez sortir. C'est dommage si vous étiez arrivé plus tôt vous auriez pu vous régaler d'une elfe un peu trop curieuse. Il rigola doucement, et repris très vite son sérieux. Je crois qu'elle vous cherchait, mais ne vous inquiétez pas nous sommes tous là pour vous protéger.
- J'ai rencontré cette elfe... Ne t'inquiète pas, elle ne me veut aucun mal... Et même si je l'avais voulu, elle n'aurait pu être mon repas... Elle va bientôt arriver je pense... Et je me suis assez nourrie pour ne pas avoir à le faire quelque temps encore... Essaye de ne pas trop me taquiner la dessus, ça fait mal...

Elle baissa les yeux, et quand elle les leva, son regard était troublé.

- Je ne suis pas exceptionnelle, enfin... Si... Mais je suis seulement un monstre contre-nature...
-Hmm un monstre! Vous savez, nous sommes tous des monstres, au moins pour une personne. Mais pour moi vous n'avez rien d'un monstre, ni le physique, ni la mentalité. Vous êtes juste un être qui essaye tant bien que mal à s'accrocher au monde des vivants. Il s'approcha de Valériane. Si vous voulez tout savoir, je trouve Nyarla mille fois plus monstrueux que vous. Son visage s'assombrit, il voulait le cacher, mais il était très inquiet pour la vampire. Vous croyez que ça va aller ?
- Je crois que ça va aller... Je suis hors de danger, maintenant... C'est juste un peu douloureux...

Elle continua, ne voulant pas laisser s'éteindre cette conversation... Elle avait désespérément besoin de quelqu'un à qui parler, et le prince semblait être ouvert à son discours...

- Mais pour ce que tu disais... Justement, la vie s'est enfuie de moi... Et si je ne la fais pas fuir, je finis par la détruire... Je suis une vampire, mais je n'en ai pas l'âme... Alors je suis une elfe... Mais je ne le suis plus...

Miroslave put sentir en cet instant tout le regret et la mélancolie de l'elfe vampire... "Mais peut-il comprendre ?"
Le jeune homme ne savait pas trop quoi dire, il avait un peu de mal à comprendre Valériane, il était si jeune par rapport à elle.

-Vous savez j'ai moi-même été banni de mon royaume, la solitude ça me connaît. Je dis toujours que je suis un prince pour me vanter, mais il n'en est rien. J'ai un peu honte de vous demandez cela mais vous voudriez vous que je fasse quelque chose pour vous ?
- Si tu veux tant faire quelque chose pour moi, alors reste... Même si c'est aux côtés de Lylou... Reste...

Miroslave essaya de retenir des larmes qui s'avançaient aux coins de ses yeux. Il baissa la tête, il détestait que l'on le voit dans cet état. Il renifla doucement, releva la tête en agitant ces mains dans sa sublime chevelure pour lui redonner un peu de volume, et la pousser de devant ses yeux.

- Ca me touche énormément ce que vous me dites.

Il lui fit un sourire triste, et se laissa tomber à côté d'elle. Quelques instants s'écoulèrent avant que le silence ne soit de nouveau brisé.

- Je suis sincère...

Elle tourna sa tête vers lui et par ses yeux il sut qu'elle disait vrai...Son visage s'éclaira d'un sourire qui ressemblait à celui du jeune homme...

- Tu sais, on raconte beaucoup de choses à mon sujet ici... On dit que je suis une croqueuse de mâles, quelque soit leur âge ou leur race... Mais contrairement à ce que les rumeurs peuvent laisser croire, je n'ai jamais gagné l'affection de personne... Et je n'ai jamais été amoureuse... Oh bien sûr, j'ai essayé d'attirer les faveurs de quelques-uns uns, mais il faut croire que ce n'était pas les bons... Je suis sûre que ma vie sentimentale n'est pas très intéressante, alors je vais en venir aux faits... Une elfe ne tombe que très rarement amoureuse... Je suis dans ce cas... Mais ça m'est arrivé... Hier encore je n'y aurais pas cru... Mais aujourd'hui... Enfin... Toujours est-il que je préfère te voir heureux avec elle que malheureux sans personne... Et si mes paroles te touchent, alors tu resteras... Ne t'occupe pas de moi, je sais bien faire semblant, ne t'inquiète pas... Tu ne me verras pas malheureuse...

Miroslave était profondément ému par ce que venait de dire Valériane, elle avait touché son ego, et surtout son cœur.

- Si seulement c'était aussi facile! Je ne sais pas si je pourrais être heureux avec Lylou, si je sais que de votre côté vous souffrez. Le prince se demandait si c'était le moment de dire cela, mais il fallait qu'il le dise. Vous savez, je n'ai pas menti ce matin, et mes sentiments n'ont pas changé, et... Il préféra se taire... Hmm c'est totalement ridicule.

Elle rit de bon cœur.

- Tu sais, tu ne pourras jamais être plus ridicule que moi tout à l'heure...

Elle redevint vite sérieuse, espérant ne pas avoir vexé le prince, pensant qu'il pouvait avoir pris cela pour une moquerie... Il s'apprêtait à lui avouer quelque chose d'important, et si c'était le moment des révélations, alors elle ne voulait pas qu'il s'échappe à cause d'une étourderie...

- Je t'en prie... Continue...

Miroslave pris une grande inspiration, et chercha le peu de courage qu'il avait en lui.

- Non je ne peux pas. Je ne veux pas faire souffrir Lylou, elle ne mérite pas un tel traitement. Elle est bien trop parfaite, pour que je la fasse souffrir ainsi. Elle mérite tellement mieux. Il regarda Valériane en se demandant si elle avait compris où il voulait en venir. Je vous... Il se tut aussitôt. Et si lui aussi avait peur des sentiments qu'il pouvait éprouver, la peur de souffrir de nouveau, il ne pourrait pas supporter de perdre un être cher.... Encore. Le jeune homme se contenta de regarder la vampire.
L'elfe le regarda également... En cette situation, pas besoin de mots pour exprimer ces choses qui ne devaient être prononcées... Elle avait très bien compris où ses penses la menaient... Elle finit par baisser les yeux, et prononça tout bas...

- Mais tôt ou tard, il faudra choisir... Ou tout perdre...

Miroslave savait que Valériane disait la vérité, mais il était trop dur pour lui de dire ce qu'il pouvait ressentir. Il aimait bien Lylou, il ne voulait surtout pas la faire souffrir. Mais Valériane.... Le prince chercha une échappatoire, il fallait qu'il parte c'était la meilleure solution, il le savait. Tout à coup, les mots se mirent à sortir de sa bouche sans qu'il puisse les contrôler.

- Je ne veux pas vous perdre.

Elle releva le tête et ses yeux dorés de vampire fixèrent ceux du prince... Une question muette était formulée par son regard troublé, perdu... "Moi ?" Elle ne comprenait plus... Mais elle ne dit rien... Elle voulait laisser le prince dire ce qu'il avait sur le cœur par lui-même, sans gâcher cet instant hors du temps...

Il se rapprocha plus près de la vampire, encore plus près, et il murmura doucement, très doucement.

- Je vous aime.

Quand Miroslave dit ses mots son visage semblait torturé, est-ce ça l'amour? En tout cas c'était très douloureux, il avait une énorme boule dans l'estomac. Il baissa la tête, malgré cette douleur il se sentait vraiment soulagé.
Valériane vacilla... Elle qui désirait pourtant ardemment entendre ces mots ne les comprit pas... Est-ce la vérité ? Devant le visage tendu du jeune homme, elle sut qu'il disait ce que son cœur ressentait... Et soudain, elle ne sut plus quoi faire... Son échine fut parcourue d'un frisson, et elle fondit en larmes...
Mince ce n’était sûrement pas la bonne réponse. Mais y avait il une bonne réponse?

- Vous avez besoin de vous reposer! Je ne devrais pas vous ennuyer avec cela. Je vais voir si quelqu'un peut faire quelques choses pour vos blessures. Peut-être qu' Huckle sait quoi faire?

Miroslave parlait d'une voix douce et rassurante, il voulait feindre un contrôle de la situation, alors qu'en vérité elle lui échappait complètement. Valériane s'essuya les yeux de la paume de sa main, comme une enfant.

- Tu ne m'ennuies pas du tout, je t'assure... Au contraire... C'est moi qui suis désolée de me conduire ainsi, ce n'est pas digne...

Ses larmes complètement séchées, elle continua, la tête basse...

- Je ne me comporte jamais ainsi, d'habitude... Même quand je suis épuisée... Certes, j'ai besoin de repos, mais tu me fais ressentir tellement de choses... de sentiments... que je ne sais plus comment agir...

Elle leva les yeux vers lui, et il sut que ces larmes n'avaient pas coulé pour montrer sa peine, mais parce qu'elle avait été à la fois émue et désorientée par ses paroles... Et elle vit qu'il était gêné de cette situation, elle espérait que ça ne durerait pas... Ses lèvres s'agrandirent en un sourire magnifique, et son regard, plein de tendresse, ne quittait pas les yeux du jeune homme...

- Si tu savais ce que ça signifie pour moi...

Elle qui avait été tant de fois rejetée, humiliée et si souvent détestée, découvrait les sentiments qu'elle ressentait pour la première fois étaient réciproques. Pour la première fois depuis son enfance, elle était vraiment heureuse... Et à présent que la crise de larmes était définitivement achevée, Miroslave put le comprendre...

- Je t'en prie, n'appelle pas Huckle... Pas tout de suite...

Elle se rapprocha un peu plus de lui, jusqu'à ce que son épaule le touche... Elle pinça les lèvres, car la douleur lancinante avait été légèrement avivée par ce contact, mais surtout, elle attendait avec une pointe d'angoisse la réaction du jeune homme...
Miroslave fut parcouru par un frisson quand il sentit l'épaule humide de Valériane.

- Je vous remercie d'être aussi gentille avec moi. Mais j'ai tellement peur de vous décevoir. Quoique pour ça je n'ai pas vraiment attendu. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de vos attentes.
- On dit que l'amour est aveugle, mais je ne le crois pas insensible... Tu ne pourras pas me décevoir, crois moi...

Abandonnant l'agréable contact de son épaule contre celle du prince, elle se pencha en avant pour accéder à ses vêtements posés un peu plus loin... Sans se lever, elle les saisit, et pour cela dû lâcher le drap... Celui ci glissa lentement de son épaule, mais elle ne le remarqua pas. Elle prit le jeu de carte accroché à sa jupe, et en sortit une... Elle se rapprocha de nouveau de Miro, et lui tendit : il vit que l'une des face était vierge...

- Si tu la touches, ce sera un immense cadeau... Mais je ne veux pas pouvoir te manipuler, alors elle sera à toi...

Miroslave resta scotché devant le corps de l'elfe, malgré les brûlures on pouvait facilement deviner une silhouette agréable au regard. Il ferma les yeux, secoua doucement la tête, rouvrir les yeux, mais non il ne rêve pas. Il tendit la main pour prendre la carte que l'on tendait, il la regarda perplexe.

- Oh merci... Mais je ne vois pas trop ce que c'est. Pour la bonne aventure ?!

Valériane fit un sourire sincère et joyeux...

- Si on veut... Je suis cartomancienne, alors forcément...

Quand il regarda de nouveau la carte, Miroslave vit apparaître une gravure de son visage, parfaitement représenté, comme si on avait saisi une image de lui à un moment donné (la photographie n'existait alors pas encore), très réaliste.
Valériane pencha la tête et le regarda.

- Ca a fonctionné ?

Miroslave regarda avec attention la carte, c'était vraiment réussi.
Ouais c'est donc ça qu'elles voient toutes, je comprends leur réaction. Je suis encore plus beau que je ne le pensais !
Il sourit, rien ne le confortait plus que l'idée d'être un homme irrésistible.

- Je ne sais pas trop ce que vous entendez par fonctionner, mais regardez on voit mon visage sur cette petite carte. C'est vraiment superbe, très réussi.
- C'est bien ça... L'image de celui qui la touche apparaît dessus... A partir de là, elle obtient des particularités... particulières... J'aurais peut-être l'occasion de te montrer, mais pour l'instant, garde la... Je ne veux pas avoir le pouvoir d'abuser de toi... Considère ça comme un petit cadeau pour le début de notre relation... Enfin... Si tu vois ça ainsi...

L'elfe enfouit ses mains entre ses genoux, gênée... Elle ne savait toujours pas comment réagir à la déclaration du jeune homme...
Miroslave fit d'abord attention à la carte puis il tourna son regard vers sa nouvelle compagne.

- Bin, c'est un très joli cadeau pour un début de... Le mot resta coincé dans sa gorge. C'est dommage je n'ai rien pour vous, j'ai un peu honte.
Il fouilla dans ces poches à la recherche d'un cadeau miracle, mais comme on pouvait s'y attendre il n'y trouva rien.
- Je suis désolé je crois que je n'ai strictement rien à vous offrir.
Il laissa tomber sa tête de déception. La honte.
- Ce n'est pas grave... Ce n'est même pas important... De mon côté, ce n'était pas réfléchi... Ce qui compte maintenant, c'est que l'on soit... ensemble, non ? D'ailleurs, tu peux me tutoyer, ça me mettra plus à l'aise... Et toi aussi, peut-être...

Miroslave regarda Valériane, un peu étonné autant par la situation, que par la réaction de la vampire.
- Je suis désolé je vouvoie un peu tout le monde, veuillez m'en excuser... Euhh je voulais dire tu m'excuses.
Il rigola de bon cœur, et ça lui fit le plus grand bien, même si ça fut de courte durée. Valériane rit avec lui, et elle sentait que l'atmosphère commençait à se détendre... Elle posa alors la tête sur l'épaule du prince, timidement... Le prince ne réagit pas aussitôt, puis il posa sa tête sur celle de la vampire. Il mit sa main sur le genou de sa compagne. Et elle posa la sienne par dessus.

- Vous ne souffrez pas trop. Mince.... Si tu veux je peux remettre de l'eau froide sur le drap ?

Valériane roula les yeux, déstabilisée...

- Euh... Oui, mais... Il faudrait que je l'enlève pour ça...
- Oh je comprends que cela puisse vous gêner, je n'avais pas vraiment réfléchi en disant cela. Même si je dois l’avouer, cette idée m’a traversé l’esprit. Si vous voulez je vais prendre l'autre drap, l'essorer et mettre de l'eau fraîche dessus. Comme cela vous… Tu auras un change. Il regarda l'elfe, à la recherche de la moindre réaction. C'est bizarre, je pensais qu'avec une cape le soleil ne vous aurait pas blessée.
- En temps normal, ça suffit, mais l'étoffe est quand même fine, et aujourd'hui, je suis restée bien trop de temps sous ses rayons... Mais c'est quand même mes mains, mon visage et mes pieds qui ont le plus souffert... Pour le reste, c'est l'équivalent de coup de Soleil...
Pour le drap, oui, prend l'autre... Je suis désolée d'être gênée par ça, mais en réalité, je n'ai jamais... euh...

Miroslave regarda Valériane avec étonnement, même s’il s’attendait à la réponse, il voulait en avoir le cœur net.

- Vous n’avez jamais… ? Il se ravisa aussitôt. Désolé, je pense que cela ne me regarde pas. Ne bougez pas je vais faire aussi vite que possible.

Il se précipita de faire ce qu’il avait dit, il faillit glisser quand son pied se posa sur le sol inondé de la roulotte, arrivé à la salle de bain il humidifia le drap, et il retourna voir la vampire.
Mince il faut que tu te décontractes à mort, calme toi, elle ne va pas te mordre. Euhh... Allez oublie cela et fonce champion. Il s’accroupit face à l’elfe un grand sourire aux lèvres.

- Voilà madame est servie ! J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. Il s’avança tout proche du visage de Valériane. Euhh j’ai peur d’avoir un peu vidé le réservoir d’eau. Je peux faire quelque chose d’autre pour v.. Toi ?
- Je ne sais pas...

Un grand sourire éclairait son visage de la même façon que pour Miroslave. Elle tendit la main pour prendre le drap, et en s'avançant, elle se rapprocha encore du prince. Elle posa sa joue contre la sienne et lui murmura à l'oreille...

- J'ai l'impression que si je te demande d'aller chercher Lylou maintenant, "Elle n'est pas encore revenue, c'est bizarre...", on n'aura plus l'occasion de nous retrouver de nouveau tout les deux... Je voudrais tellement être seule avec toi...

Quand elle prononça le nom de Lylou, une épée transperça le cœur de Miroslave. L'inquiétude qu'il ressentait refit surface, le submergeant de toutes parts. Une main douce se posa sur le genou du prince, celle de Valériane, et cela le rassura légèrement. Il releva la tête, et vit qu'elle était maintenant toute proche de lui. Il passa sa main dans les cheveux de sa compagne, et posa son autre main sur celle de la vampire.

- Je souhaiterai rester avec toi aussi.
- Malheureusement, je crois qu'il nous faudra attendre encore un peu... Même le drap, mouillé comme il est, ne suffira plus longtemps...

Un regret passa devant les yeux de l'elfe vampire, et, prenant, le drap, elle s'écarta doucement de son compagnon. Elle se leva, et de même que précédemment, changea le drap chaud et quasiment sec pour celui humide et frais. Elle n'avait pas envie de rompre ce moment d'enchantement, mais, malheureusement, elle n'avait pas le choix... la douleur était vive, et si elle n'était pas soignée, risquait d'empirer... Et il faudrait tôt ou tard que la demi-drow soit mise au courant de leurs sentiments... Valériane ne savait vraiment pas quelle pourrait alors être sa réaction, mais elle espérait qu'elle comprendrait...
Elle invita Miroslave à se lever, et du bout des doigts, lui effleura doucement la joue...

Miroslave sourit tristement.

- Je crois que je viens de vous mettre dans une situation vraiment délicate. Je suis vraiment désolé, mais il faudra tout de même qu'un jour je sois assez fort pour accepter mes actes, et en subir les conséquences. J'irais parler à Lylou, ce n'est pas à toi d'y aller.

Valériane sourit pour le rassurer, et tenta de dédramatiser la situation…

- Demande lui aussi si elle a un baume pour moi... J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop et voudra bien me soigner quand même... Mais si je... Si je ne t'avais pas avoué ce que je ressentais, tu aurais continué avec elle ?

Le visage torturé de Valériane montrait sa profonde inquiétude... Rien que de citer Lylou provoquait son angoisse… Maintenant qu'ils en étaient là, elle voulait vraiment pas le perdre... Mais elle... Si la vampire s'absentait, qu'arriverait-il ?
Miroslave ne savait pas quoi dire à Valériane, il la regarda longuement, et visiblement elle voulait une réponse claire, à une question si difficile qu'il aurait voulu se cacher sous un lit. Il avait l'impression de marcher sur des œufs, et ce n'était pas très agréable.

- Je n'y ai pas vraiment réfléchi. Je pense que j'aurais encore une fois pris la fuite, sans prendre mes responsabilités. Car je n'aurais pas pu mentir sur mes sentiments envers Lylou si vous étiez là, à nos côtés. Il soupira. Je crois que dans ma tête notre relation n'était pas encore claire, même si ça n'excuse en rien mon action. Je comprends votre réaction, et vous avez tout à fait raison de ne pas me faire confiance. Mais je vous promets que je trouverai un moyen de regagner cette confiance qui me fait maintenant défaut.
- Je suis désolée de t'embarrasser de cette façon, mais si tu me dis que malgré la peine que ça lui fera, tu resteras avec moi, alors peu importe ce qui arrivera, je te croirais...

Elle se rendait compte combien leur relation avait évolué depuis le début de leur conversation... Dire qu'elle lui avait demandé, supplié, même, de rester, même si c'était aux côtés de Lylou... Elle ne l'avait jamais vue comme une rivale, et, même à présent, elle se refusait à faire ce rapprochement... Elle avait confiance en Miroslave, elle le connaissait homme de cœur... Cela la peinait qu'il croie le contraire, mais elle savait qu'il suffirait d'un mot de sa part pour qu'elle soit toute entière à lui...
Miroslave hésita deux petites secondes, puis il se lança la corde au cou, prêt à se pendre.

- Je suis près à tout pour rester avec vous, mais je dois vraiment faire mes excuses à Lylou, et essayer de réparer les pots cassés. Je ne veux surtout pas qu'elle est la moindre rancœur contre moi. Ma chère Valériane, je me lance avec vous dans ce monde étrange, inquiétant, mais tellement jouissif, de la relation entre deux êtres. J'espère vous apporter tout le bonheur que vous méritez.
- Je...

Valériane fut touchée et attendrie par ces paroles, et cela lui enleva les mots de la bouche... Elle resta là un instant, ridicule encore un fois, mais elle s'en moquait... Il venait de s'engager, et pas à moitié, envers elle. Elle lui en fut reconnaissante, et cela enleva tout doute de son esprit...

- Je ne sais pas si je t'apporterais ce que tu espères, mais je veux aussi te rendre heureux... Je ferais ce qu'il faut pour ça...

Elle lui prit délicatement la main, et la posa contre sa joue...

- J'espère que tu ne regretteras pas ta décision...

Miroslave s'approcha du joli visage de Valériane.
- Le simple fait que vous me donniez votre amour suffit à rendre heureux mon cœur de simple mortel. Ma décision a été prise avec la plus grande peine, mais je l'ai faite en sachant que mon bonheur se trouverait au bout du chemin tortueux qu'est le remord.
- Je veux être là pour parcourir ce chemin avec toi… Je ne sais pas ce que ça me coûtera, mais je veux tenter...

Valériane ferma les yeux quelques secondes, pour savourer ses instants au goût d'éternité... Elle entonna un refrain, longtemps oublié, et qu'elle n'avait jamais encore eu l'occasion de chanter... Sa voix semblait éraillée par manque d'entraînement, mais elle était quand même belle, et juste...
Tu es toute la lumière
Tout ce que j'avais espéré, mon futur et mon passé
La réponse à mes prières
Moi qui avais tellement prié
Si notre amour est un enfer
Toujours je veux être damnée
Rien ne pourra jamais défaire
Notre immensité
Ce voyage dans l'éternité...
Elle rouvrit les yeux, et tendit la main vers le visage de celui qu'elle aimait... Mais se ravisa, et détourna la tête, soudainement intimidée... Avec l’impression de s’éloigner de lui, elle vit la fatalité…

- Je suis déjà damnée...

- Ca ne vous empêche pas d'être heureuse apparemment, alors ça ne me gêne pas le moins du monde. Cela vous pose t-il vraiment un problème? Si c'est le cas, alors je veux bien être damné aussi, comme cela il n'y aura plus d'ombre sur notre amour ! S'il vous plaît ne détournez pas votre regard, vous n'avez pas à avoir honte face à moi.

Il posa ses lèvres humides sur le cou de Valériane, et lui donna plusieurs baisés, et remonta ainsi jusqu’à son oreille pour lui susurrer d'une voix mélodieuse.

- Je vous aime.
- Oh... Moi aussi... amin mela lle, si tu savais à quel point...

Elle recula un peu son visage, non de gêne cette fois-ci, mais parce que les baisers de Miroslave, aussi agréables soient-ils, étaient faits sur la peau endolorie...

- Mais... Etre vampire est une véritable malédiction... Tu ne m'as pas encore vue devenir folle, par la force des choses... Et j'ai tellement peur de te faire du mal... C'est seulement ça qui me retient... Mais je t'en prie, ne dis pas ce genre de choses à la légère... Réfléchis bien et longtemps à la décision que tu veux prendre... Attends de savoir vraiment ce que tu désires avant... Et si tu veux absolument me rejoindre dans le monde de la nuit, alors je serais là... Mais il faut que tu saches ce que ça implique, et je veux prendre le temps de t'expliquer...

Elle déposa un léger baiser sur la fossette du jeune homme, et s'écarta...

- ... Mais pas tout de suite... Tu sais, ça devient vraiment douloureux... Le moindre de tes baisers... Oh, ils sont doux, et je les aime, mais mes brûlures me font souffrir... Une fois que je serais guérie, on pourra continuer cette conversation tranquillement...

Son sourire s'estompa, et elle parla plus doucement.

- [color=#990033]Je crois que le moment désagréable est venu... Ca sera difficile pour nous deux, mais j'espère vite passé... On y va ensemble, si tu veux ?[/ color]

Miroslave fit non de la tête.

- Je dois y aller seul.

Il fit un dernier sourire vers sa compagne, et se retourna pour rejoindre les couchettes, et voir Lylou. Elle ne le retint pas, et le regarda s’éloigner avec un pincement au cœur… Mais, il le fallait… Et plus vite ce serait fait, plus vite ce serait oublié… Enfin…Elle l’espérait…

[HRP] Mazette! CHapeaux les tourtereaux. Mazeltof! [/HRP]

"C'en devient vraiment agacant. Ils passent leur temps à m'abandonner. J'aurais du rester sur mon nuage."

Prononcant ces paroles, il rappella à lui la brume magique et monta à nouveau dessus.

"Bon, tu me rammènes à Valériane, et tu m'arrêtes quelques mètres au-dessus d'elle. Moi, je vais en profiter pour dormir un peu. Journée harassante. Vitesse de croisière et ... arrange-toi pour que je ne tombe pas."

Le nuage émit un petit gémissement qu'Arbaal interpréta comme une confirmation des ordres reçus. Il s'allongea donc et s'endormit presque aussitôt.

Message commun: Zok, Xen et Bibis


Pendant tout ce temps, dans les couchettes:


Nyarla maintenait sa jolie barde contre la porte, pour qu’elle entende le Don Juan en herbe parler au tas de viande faisandée, dans une étreinte ressemblant plus à une prise de force qu’à une douce complicité, et il ne se dérangeait pas pour commenter les actes des locataires espionnés.

-C’est-y pas beau ça ? Il a des sentiments non fictifs pour une femme et se permet d’en embrasser une autre… en toute amitié. J’adore les être humains et leur franchise.

Cette horrible sensation du coup de poing dans les poumons, elle l’avait déjà connue quand Elanthel lui avait annoncé qu’il ne pouvait rester car elle était demi-drow. Ho! Certes, la situation semblait différente mais le résultat était le même, voilà que cet homme, en qui elle avait fait confiance, a qui elle s’était donnée sans même réfléchir ou s’être méfié, que cet étranger a peine arrivé, semblait s’être épris et bien avant elle d’une autre.
Elle se demandait pourquoi cela arrivait toujours ? A quoi ça servait de s’attacher si les gens trahissaient… Mentaient… Partaient...
Elle ressentait de nouveau ce picotement et cette brûlure des larmes qu’on retient, mais à quoi cela servait de se retenir ? Elle pleura doucement… sans complainte… elle haïssait les jérémiades: cela manquait de beauté et elle avait appris à faire sans mais sa tristesse n’en était pas moindre, elle mélangeait cette écoeurante sensation de trahison et d’humiliation. Etait-elle qu’une corde de cithare que l’on jette après l’avoir usée ? Qu’un accessoire pour faire beau au bras de cet homme ? Considérait-il toutes les femmes ainsi ? Inconsciemment elle essayait d’y croire, de ne pas être celle qui fut abandonnée, de ne plus être celle qui fut oubliée mais elle n’y arrivait pas. Son être ne bougeait pas mais son âme s’était effondrée.

Malgré sa position qui l’empêchait de voir son visage, il s’apercevait bien qu’elle pleurait, il sentait des grosses gouttes humides tomber sur l’avant bras de sa chemise. Ses traditionnelles larmes silencieuses, c’était dans ses instants les plus durs que les instincts de son père génétique refaisaient surface, pleurer n’est pas un acte d’Elfe Noir mais en silence… c’était bien un truc de leur race. Il sourit légèrement en pensant cela, posant sa tête dans le creux du cou de celle-ci. Il aimait la faire pleurer, au moins, elle était moins bavarde… c’était toujours ça de gagné.
-Ho, le discours bien rodé ! C’est étrange ? Cela ressemble à ce qu’il t’a dit ?

La demie Drow comprit alors tout, absolument tout. Il s’était simplement entraîné avec elle. Elle n’était rien, absolument rien, elle n’avait aucune valeur à ses yeux, seulement un amas de chair avec qui il aurait bien passé une nuit pour se distraire, tous les mots disant qu’il ne voulait pas la blesser, il les avait dit pour se donner bonne conscience. Non seulement il lui brisait le cœur mais non content de cela, il l’humiliait comme cet humain devait se complaire dans la souffrance des femmes. Il devait bien savoir que l’endroit où elle était, elle entendait tout. Mais non, il s’en moqué, il redonnait les mots qui lui avait dit à une autre, sans vergogne, sans se gêner. Un goût amer envahit sa bouche qu’elle couvrit du bout des doigts, ses larmes ruisselaient sur les joues et la chemise de coton de Nyarla n’en fut que plus trempée. Sa tête chuta en avant et son corps s’affala, seule l’emprise du Drow la maintenait encore à genoux, l’oreille contre cette porte qu’elle maudissait.

-Et en plus, il serait parti sans même te dire un au revoir! Chose dont il se serait abstenu avec une autre. A ses yeux, tu as la peau noire, tu es une Drow et les Drows n’ont pas de sentiments, enfin, c’est la rumeur populaire

Nyarla n’exagérait donc rien, c’était donc cela que pensaient les gens quant son aura ne les affecté plus. C’était donc cela sa récompense? Un fardeau qui rendrait les êtres mielleux de face et médisant derrière? Elle était donc une Elfe noir aux yeux de tous? Quelque part cela ne l’étonnait pas, elle avait vue la réaction des chantelameurs à son arrivée, jadis, elle avait vu le rejet et la haine dans leurs yeux et à présent, elle entendait celle en qui elle avait confiance lui prendre sans vergogne en lui déclarant son amour et sans l’avertir l’homme dans laquelle quelque minute plus tôt elle partageait une étreinte. Ainsi, Nyarla avait raison, un simple réservoir, elle n’était que du sang… Elle ne comprenait pas, dans une telle situation, si elle avait su que cet être que ce disait être un monstre pour que les femmes l’en disculpe, cet être, si elle l’avait vu, si elle avait su que valériane le convoitait elle n’aurait jamais fait quoi que ce soit pour s’en approché, elle l’aurait même évité. Et voilà, que cette… vampire n’avait même pas ce respect ? Elle lui demandait d’être heureux avec Lylou après avoir dit qu’elle l’aimait ! Mais c’était dérisoire ! Aucun être ne peut être heureux avec quelqu’un en sachant qu’un autre l’aime !!!
-Val… sa phrase s’étouffa dans un gémissement.

-Valériane? Mais qu’espérais-tu donc d’une vampire ? Oh, elle a été amicale, tant qu’elle avait besoin de toi, tant que tu lui donnais ton sang. Mais les vampires sont tous pareils : quand leurs intérêts entrent en jeu, il n’y a plus d’alliés, et encore moins d’amis. Dès qu'elle t'a vu dans les bras d'un autre, elle s'est ruée sur lui. Amitié ? En tout cas, elle n’a même pas eu l’amitié de t’en parler. Elle a bien essayé de me prendre à toi. T’en rappelles-tu ?
Il susurrait ces mots à l’oreille de la jeune prêtresse, comme autant de poignards de vérité en plein cœur, tout en lui caressant une épaule de sa main libre comme pour la réchauffer et réconforter sa propriétaire blessée, l’enserrant d’un bras pour l’empêcher de fuir cette réalité.
Il rit légèrement.
Et oui, après, c’est moi le monstre ! Il a bon dos d’insulter les autres. Est-ce moi qui t’ai fait pleurer ? La seule erreur que j’ai fait, enfin les deux, ce fut de te laisser seule avec lui et de mettre ce masque, par lequel j’ai manqué de te tuer et, heureusement, ce ne fut le cas. Ce mot finit dans une caresse du bout des lèvres sur la tempe de la prêtresse. Je ne m’en serais jamais remit.

Elle caressa doucement l’avant bras qui la retenait, se rassurant, lui il était là, toujours derrière elle, depuis prés d’un an. Elle aurait pu lui reprocher de l’avoir poussée dans les bras de cet homme, mais elle savait pertinemment qu’elle n’aurait pas écouté le dro… son cousin de race s’il l’avait seulement averti du comportement de celui-ci. Elle avait envie de se retourner, de se serrer contre lui. Peut-être tout simplement d’être aimée et non simplement désirée. Toutes ces sensations réunies s’exprimèrent dans un soupir. Elle ne comptait plus le nombre de fois où il l’avait tiré d’un mauvais pas, elle se souvint quand il dû tenir en respect trois elfes qui la prenaient pour une Drow et quand ce congénère de race crut qu’une main baladeuse n’allait pas déranger la bâtarde à qui appartenait ces fesses et qu’un dague qui prit sa main pour fourreau le fixa sur l’avis de Nyarla vis-à-vis de ce geste. Elle sourit entre ses larmes, se laissant glisser en arrière, prenant appui sur le torse de l’elfe noir, y trouvant un réconfort que d’autres n’y verraient pas, cherchant le creux de son épaule.

-Tiens donc ? Il ne veut pas te faire souffrir ? Et bien, il s’y prend plutôt mal. Je crois plutôt que c’est une technique pour mieux accrocher notre cadavre allumeuse. Tu n’as, hélas, pas la moindre valeur pour lui, sinon, il ne te ferait pas souffrir, tout simplement, au lieu de prétendre qu’il ne veut pas le faire. Il n'a que pitié de toi, à croire que ta peau noire fait que croire que tu ne peux aimer, toi.
Nyarla commença à caresser les cheveux de Lylou avec délicatesse. Lentement, il la retourna pour la mettre face à lui et la serrer contre lui, lui enserrant les épaules et continuant à lui caresser les cheveux, tout en faisant en sorte qu’elle ne perde pas une miette de la conversation qui se déroulait de l’autre coté. Il serait temps maintenant de l’approcher ses « avis » et de se préparer le terrain d’une autre manière, après tout, il tenait dans ses bras sa futur compagne et il n’avait pas envie de vivre un morceau de sa vie en compagnie de la reine de nunuche ! Bien qu’il n’hésiterait pas à prendre des esclaves au physique plaisant et que la démonstration de la fougue de jeune semie-drow sur Miroslave le laissait rêveur. Dans un lit, avec une personne qu’elle aime, elle devait avoir un tempérament de feu. Songeait-il. Mais un changement radical dans l’attitude de la jeune fille le ramena bien vite aux instants présents, elle sembla se laisser glisser, devenir poupée de chiffon. Il comprit bien vite qu’un mot précis fut lâché.
« Je vous aime. »
Ainsi, il l’aimait, elle qui essayait d’espérer encore. Les mots étaient lâchés, coupants et aiguisés, elle se laissa aller: à quoi cela servait d’être ou d’exister ?
Elle avait envie de mourir sur l’instant, de s’évanouir dans le cycle de la vie, disparaître pour ne plus souffrir. D’arrêter tout simplement de respirer ? Retenir son souffle, prendre une des dagues empoisonnées de Nyarla et….
Se donner la mort ? Pourquoi pas, ce n’est pas un crime de disposer de sa vie…
Elle n’avait plus la force de continuer à assumer sa vie. Son aura n’était plus, ses larmes n’était plus, a quoi tout cela servait? A rien… rien du tout… la vie n’est rien. Et puis ?
Son visage renversé, elle fixait le plafond.

Le jeu était allé trop loin, doucement Nyarla l’éloigna de cette porte l’allongeant sur sa couche, bien que sa performante ouie restait aux aguets de la conversation entre ses deux amoureux du jours. Se blottissant contre elle, il cherchait ses mots, elle était assez affaiblie pour les entendre et les accepter.
-Lylouminaï, écoute moi, ne pleure pas, il n’en vaut pas la peine, ce n’est qu’un humain et en plus pas de la meilleur compagnie qui soit! Je suis sur qu’en Underdark, vu son manque de loyauté, il se ferait son trou.
Dit-il tenta d’arracher un sourire au visage d’ébène qui s’était refermé sur sa peine mais ce n’était pas gagné.
Ma petite Eillistraée personnelle.
Il glissa un bras sous ce corps qui s’était subitement refroidie, la ramenant contre lui, glissant ce frêle corps sur lui, il imita un acte étrange qu’il avait vu faire par le Moissonneur pour consoler la jeune fille, il la berça doucement, espérant ne pas déclencher l’hilarité de son comparse.
Ne pleure pas. Tu n'es pas seule.
#Varloth, peux-tu couvrir notre conversation? #
Varloth acquiesça. Il vit dans le regard de son confrère ses intentions. Il enchaina rapidement plusieurs gestuelles complexes, afin de méler plusieurs sorts : un sort empêchant quiconque d'entendre leur conversation et un pour empêcher les éventuelles divinations.
Varloth est venu te chercher, tu es attendu dans notre monde. Ce soir, si tu veux, nous quitterons la troupe pour rejoindre une cité. Je te promets que tu y seras heureuse, je t'y protégerai. Je suis sur que Varloth en fera de même. Ainsi, tu n'auras plus à affronter le regard des autres, là bas, tu seras comme nous tous, nombreux sont les métis dans les cités, et rare sont les bardes de ton talent. Tu seras une pierre précieuse aux milieux des métaux et tu pourras toujours y prier Sunie, je te le promets. Nous n'avons rien contre la beauté, bien au contraire, et nous préférons Sunie à Ellistraée. Et, la troupe, ou ta famille, y sera toujours la bienvenue.
Varloth sourit à ce mensonge. Personne de sensé n'y croirai, mais Lylou était excessivement naïve...
(HRP/ Zok: Nyarla: Recruteur pour secte?)
Il avait envie de presser ses lèvres contre celle de cette jeune fille qui était emplie de tristesse.
Ho ! Lylou, arrête de faire cette tête ! Sinon je vais encore devoir chanter la Baerne à fleurs et là, Varloth va me prendre vraiment pour un dingue ! Et déjà que je suis mal placé dans la hiérarchie de la folie… Ou pire…

Les mots du Drow firent apparaître un sourire mélancolique. Elle se rappelait cette histoire de Baerne à fleurs, une comptine qu’il avait improvisé pour endormir les enfants de la troupe et qui finalement les avaient parfaitement réveillés et même effrayés. Elle rit doucement, posant son visage dans le creux du coup de l’Elfe maudit et articula difficilement.
-Non… pitié! Pas la Baerne à fleurs ! J’aimerai trouver le sommeil ce soir.

Nyarla ne pu retenir un éclat de rire bruyant. Il se rappelait la fuite éperdue des plus jeunes enfants hurlant en larmes: « Maman ! Le monsieur, il est méchant !»
-Allez ! Ce n’est pas de ta faute, ce n’est qu’un humain… un séducteur de pacotille, sans intérêt aucun, tu vaut mille fois mieux que lui.

-Merci … Nyarla.
Mille fois mieux, Nyarla devait faire partie des rares à le penser, ou peut-être disait-il cela seulement pour la consoler? Comment avoir confiance en soi dans de telles conditions... Cette pensée l’amusa, malgré cette impression qu’un poing resserrait son coeur. Cet humain avait dû être influencé par son aura, comme la plupart des hommes ou des femmes…

-A ton service. Tu sais, si tu le désires… Je te peux servir d’épouvantail à tourtereaux. Les éloigner dès qu’ils pensent à la bagatelle, comme dirait le Moissonneur.
La partie de Sava avait tourné à l’avantage de l’équipe FC Vhaeraun Murderers.

-Oui, je veux bien... en plus cela devrait vous amusez, vous connaissant... et puis, je n'ai pas besoin de ces "séducteurs de pacotille" comme vous dites, pour être heureuse.
Et puis ? Elle se raccrocha au tissu élimé qu’il lui tendait mentalement, elle n’avait pas besoin des autres, il était de son devoir de les aider, cela lui faisait plaisir de plus. Mais, pour les vrais sentiments, sa famille lui suffisait : Huckle, la troupe, sa mère… ses oncles, son demi-frère et son cousin éloigné comme semblait se désigner Nyarla. Pour les hommes, elle ferait comme sa mère et sa grand tante, comme les grandes prêtresses et la plupart des membres de son culte: une nuit, une aventure sans lendemain, juste pour le plaisir de se faire courtiser. « N’accepte jamais de mâles dans ton lit, tu es trop jeune » disait tante Sekhy, « ils veulent tous la même chose : ta jeunesse, ta pureté, ta beauté et t’exploiter. Ils ne méritent pas un quart de ton attention, laisse les mâles dans leur monde, nous ne partageons pas le même univers qu’eux… garde les en amis, pas plus. » Elle avait peu être raison. Peu être. Adopter son point de vue quelques instants, peut-être un an. Lylou se rendait à présent compte qu’elle était un cœur d’artichaut et que cela la faisait souffrir d’autant plus, mais elle se voyait mal courir d’un homme à l’autre !!! Ce n’était pas elle! Elle finirait bien par trouver un homme qui en vaille la peine, mais en attendant, on ne l’y reprendrait plus à tomber dans les bras d’un inconnu!!
Elle se rappelait les paroles des grands prêtres du temple de Sunie : « Ta beauté et ta lignée te font passer Archi-prêtresse, nous sommes tous en accord avec cette décision mais tu es trop fragile pour prendre des responsabilités, d’ici quelque années, oui ». Elle avait l’impression qu’elle ne connaîtrait jamais ces années là.

Hoo, Sunie… accorde moi ta candeur, ton optimisme et ta désinvolture.
‘Allez ! Je crois que Valériane attend son produit.
Dit-elle en séchant ses larmes d’un revers de main et se relevant pour chercher une fiole dans le placard derrière Varloth auquel elle glissa une main dans les cheveux court pour le décoiffer.
Lylou savait qu’elle ne chercher qu’à se donner une consistance, faire semblant de rien.

Nyarla fut surprit : tu ne lui en veux pas ? A cette Valériane ?
-Je suis prêtresse de Sunie, je vis pour Sunie, par pour avoir des rancœurs envers les uns ou les autres. A présent, c’est leur vie, ce n’est plus la mienne et puis…
Elle sourit.
Je n’ai pas perdu grand-chose! Il ne m’aimait pas, il m’aurait, tôt ou tard, quitté. Ca fait mal, de cette façon mais…
elle haussa les épaules.

Le Drow était toujours admiratif de la force de caractère de cette gamine. Rares étaient ceux qui n’auraient cherché à se venger… et elle, non, elle voyait le bon côté des choses. Il s’assit, posant un avant-bras sur un genou plié, la suivant des yeux. Il n’avait rien à dire, elle supporterait l’Underdark avec une telle mentalité. Je suis chanceux, j’aurais pu avoir pire, pensait-il. Mais cela ne m’empêchera pas de tuer Miroslave.

- Pourquoi vous me regardez ainsi ?
-Pour rien, j’ai juste envie de te sauter dessus.
-Mais qu’est-ce que je vous ai fait pour que vous m’en vouliez ?
-Ce n’est pas dans ce sens-là, un jour, je t’expliquerai… Cette phrase fut pleine de sous-entendus.

Varloth souria. Finalement, Nyarla avait manipulé les pions avec virtuosité. Un intriguant de talent, pensa-t-il. S'il voulait le manipuler il allait falloir être prudent!
Nyarla, dit-il à voie haute, en drow, Nous devons discuter. Tu ressens manifestement le désir de partir d'ici. Je vois un endroit qui conviendrait. Mais la question est de savoir si vous pourrez entreprendre un tel voyage. Il n'est pas sans danger...
Varloth pensait à un tel voyage avec appréhension maintenant... Il préférait rester ici, où il pouvait facilement manipuler Nyarla. Même s'il était l'élu de Vhaeraun, ce fait restait secret, afin d'éviter les trahisons, et il n'était pas très influent parmi les fidèles de Vhaeraun. Et on n'était jamais à l’abri du tissu d'imbécile qui entourerais sûrement Nyarla et Lylou.
Bien sûr c'était l'occasion rêvée de mettre lylou en sûreté. Mais serait-elle plus en sécrité qu'ici? Il en doutait. Toutefois, un tel voyage n'était pas sans charme, et il entrevoyait déjà l'endroit rêvé pour les deux "tourteraux".
Bastion Minauth était le seul endroit qu'il dont il maîtrisait les adeptes de Vhaeraun. La mort du grand prêtre y présidant ayant renforcé son contrôle, il s'y assurerait un bon déroulement des plans, et par conséquents de ses plans, de Vhaeraun.

Nyarla eut envie de répondre une phrase du genre: "Le danger, c'est moi!" issu de la plus grande tradition de modestie Drow, mais avec Lylou dans les parages, il préférait s'abstenir: c'est le genre de phrase qu'elle aurait tendance à mal interpréter. Il se contenta donc d'un:
Me prendrais-tu pour un jeunot entrant à peine à Melee-Maghtere? Je sais ce que c'est que le danger!

Pendant ce temps, Lylou avait trouvé les potions nécessaires aux soins de la Vampire et déclara d'un ton presque enfantin, en Drow:
Dites donc. Vous semblez bien pressés de prendre des décisions à ma place mais je préfèrerai tout de même que vous me demandiez mon avis. Non? Et bien puisque c'est comme ça...
Elle tira la langue et sur un ton taquin: Je viens pas avec vous! NA!
A la vitesse de l'éclair, elle ouvrit le panneau de la couchette et s'enfuit!

...................................................................

Nyarla applaudit lentement:
Bravo! On applaudit l'artiste! Vhaeraun m'envoie des épreuves et toi, tu es la première, c'est ça? Tu comprends maintenant pourquoi Vhaeraun m'a choisi, moi, pour fonder la plus grande lignée Drow n'ayant jamais existé?
Une fois de plus, la légendaire humilité Drow se fit jour!
Tu sais, il faudrait que tu apprennes une chose: elle n'est pas Drow, mais ce n'est pas non plus un objet... Il s'arrêta, hésitant, il avait du mal à se reconnaitre, il ne se reconnaissait pas du tout, d'ailleurs!... bon... bref... je me comprends... et toi, tu ne comprends pas!

Je ne l'ai jamais considérée comme telle Nyarla. Et je n'ai jamais dit que nous allions partir maintenant tout de suite! Je dis juste que si tu veux vraiment partir, il faudra qu'on en discute. On aura largement le temps d'en discuter avec elle d'ici là.
L'impatience de la jeunesse... Si prompte à sauter directement aux conclusions... Dit Varloth. Non sans sous entendu.
Bref. Soyons sérieux cinq minutes. Tu dis connaître le danger? Ca amusa Varloth. En ce cas tu n'as jamais voyagé dans le plan des ombres pas vrai?

Moi, ne pas connaitre le danger? Le jour où tu invoqueras un démon majeur en oubliant de mettre le cercle de protection, tu me reparleras de danger. Fit un Nyarla dans un rire! Bon, certes, le service n'a pas été rendu mais j'ai fait déguerpir toute une auberge comme ça! Bon, moi en premier, mais c'était très drôle: tous ces hurlements, un régal... jusqu'à ce que le Démon se mette en tête de courir après l'invocateur... moins amusant pour le coup, mais c'est là que j'ai appris que mes pouvoirs psioniques pouvaient me permettre de gagner en vitesse!
(hrp: level up! )

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Bhou ! Fit-elle, dans un grand sourire, en se retrouvant nez à nez avec Miraoslave qui était devant la porte des couchettes, ne lui laissant le temps de parler elle enchaîna :
On ne vous a jamais dit qu’il ne fallait pas écouter à la porte ? De plus, ici, c’est réservé aux « peau d’encre » Dit-elle en se relevant et époussetant sa nuisette blanche.
Hey ? Mais dit donc ? C’est quoi toute cette eau ? Vous pourriez faire attention quand vous batifolez !!
Elle savait paraître joyeuse dans toutes les circonstances, et dans celle-ci, cette capacité était vraiment nécessaire. Elle se tourna vers Valériane dans un virvoltement.
Désolé d’avoir tardé mais Nyarla m’a retenu. Il m’a dit que vous aviez besoin de parler et en effet… Elle ne rajouta rien, surtout ne pas déraper, ne pas aborder son sentiment de trahison, quoique ? Non, c’était mieux ainsi, et puis une vie de prêtresse et de barde, s’était déjà une vie bien remplie et elle n’avait envie de s’encombrer et puis, comme disait son frère : « tu es trop jeune ! ».
Alors ! Voici, une crème contre les brûlures et voici un baume pour adoucir la peau. Malheureusement, mes potions régénérantes ne sont pas conseillées pour les vampires. Dit-elle désolée.
Elle les tendit à Miroslave, je crois qu’elle apprécierait que vous les appliquiez.
Elle s’en alla vers la porte, avant de se retourner.
Ho ! Un détail, je vous laisse mon lit, je dormirais avec les Elf… mes cousins de race, mais laissez moi au moins le temps d’enlever mes affaires avant vos galipettes.
Dit-elle en secouant d’un air faussement sévère son index.
Je vous laisse !
D’un petit bond gracieux, s'accrochant à une rambarde, elle sauta hors de la roulotte par la porte.

Miroslave poussa un petit cri de surprise quand sortit Lylou, visiblement elle semblait plutôt heureuse.
Bizarre, elle a l'air de tenir une forme olympique. Comme quoi je n'aurais pas du m'inquiéter.
Il n'eut le temps de rien dire, la jeune drow lui tendit un tas de produits, avec quelques indications, ainsi que quelques blagues pour le moins étonnantes.

- Ahh...

Trop tard elle était déjà sortie, et même si elle l'avait entendu, elle ne se serait sûrement pas retournée. Miroslave regarda les produits, l'idée de masser Valériane ne le dérangeait pas du tout, ça lui faisait même très plaisir. Il se tourna vers sa compagne.

- Lylou m'a donné des produits pour les brûlures. Vous ne voyez aucun problème à ce que je vous les applique sur vos blessures ?
- J'espère que non... Je pensais prendre le lit, on aurait pu s'y installer, ç'aurait plus confortable... Mais en fait... Elle veut enlever ses affaires avant... Je crois qu'il faudra se contenter d'un hamac...

Elle sortit un hamac du placard où elle avait rangé, tout en réfléchissant... Elle avait trouvé Lylou étrange... Elle savait qu'elle était d'une bonne humeur impénétrable, mais son comportement avait quand même l'air artificiel... Il faudrait qu'elle en fasse part à Miroslave... Et ces plaisanteries... Elle ne lui avait pas donné l'habitude des blagues salaces... A ces pensées, l'elfe vampire bleuit jusqu'à la pointe de ses oreilles...

- Mais... Pas pour des galipettes...
- Vu votre état cette idée ne m'avait même pas traversé l'esprit.

Miroslave resta perplexe devant le hamac, décidément il détestait vraiment ce type de lit, même s'il devait s'y installer avec une jolie fille, ça n'avait rien de rassurant.

- Bon bin! Comment voulez-vous que l'on s'y prenne ?! Je ne suis pas très doué avec les hamacs! Ils ont la fâcheuse tendance à se retourner quand j'essaye de m'allonger dedans.
- Je crois que s'assoir dessus suffira... Je crois que j'aurais besoin de votre aide surtout pour le dos... Pour mon visage, mes mains et mes pieds, je crois que ça ira, je pourrais me débrouiller seule... En attendant... Pourrais tu m'aider à installer le hamac ? Ce n'est pas évident d'une seule main...
- Ohh oui désolé je ne sais pas où j'ai la tête en ce moment !

Enfin si!!!
Miroslave posa les produits que Lylou lui avait donnés, et aida la vampire à monter le hamac. Il est facile de monter un hamac, pourtant il réussit l'exploit de ne pas y arriver. Sa fierté mal placée le poussa à ne pas demander de l'aide à Valériane, il réussit tout de même après avoir fournit un effort titanesque à dompter la bête.
Ouff enfin!!
Miroslave reprit les baumes qu'il avait laissé tomber par terre, et invita l’elfe à s’installer.

- A vous l'honneur très chère.
- Merci mon prince...

Les attaches au mur étaient fixées de telle manière que l'on pouvait faire le tour du hamac sans être gêné...
Valériane s'assit sur le hamac, qui bascula légèrement, mais pas assez pour tomber... Elle s'y était habituée, et, à présent, l'équilibre précaire lui convenait assez bien... Elle leva la tête vers le prince, et parla en riant.

- Tu peux me donner la crème ? Je ne sais pas si tu apprécierais de me masser les pieds...

Miroslave s'installa avec précaution sur ce lit qui vous renverse quand vous commencez à rêver de belles choses, il se calla derrière l'elfe.

- Il n'est pas question de préférence Valériane, mais d'un souci de rapidité, afin de soulager le plus vite possible votre peau de cette atroce douleur. Même si je dois avouer que masser votre joli cou m'enchante énormément. Ahh et si je vous fais mal, ce qui serait étonnant, quoique je n'aie jamais essayé de masser à travers des brûlures, n'hésitez pas, criez. Par contre vous savez comment on utilise ses crèmes, j'ai peur d'en mettre trop.
- Mets en simplement une noisette au creux de la main, et masse jusqu'à ce que ça pénètre. Si ce n'est pas suffisant, n'hésite pas à en remettre un peu... Donne m'en aussi, comme ça, je m'occuperais de mes mains pendant ce temps... Mais ne t'inquiète pas, si tu y vas doucement, il n'y a pas de raison que ça soit douloureux...

Pour faciliter l'accès du jeune homme aux brûlures, elle laissa le drap glisser légèrement en dessous de ses épaules, et passa les bras par dessus. Il suffirait maintenant à Miroslave d'écarter un peu le drap pour appliquer la crème dans le dos de l'elfe. Elle tendit l'une de ses mains vers lui, attendant qu'il lui fournisse un peu de la crème apaisante... Miroslave mit un peu de produit dans la paume de la main de Valériane, et il en fit de même avec les siennes. Il commença à masser le cou de la vampire doucement, en appliquant le plus délicatement possible la solution.

- J'espère que je ne vous fais pas mal !

Le jeune homme apprécia ce moment à sa juste valeur, il aimait savoir que l'on avait besoin de lui, et masser un si joli corps ne pouvait qu’apporter une grande satisfaction. Valériane étala la crème sur ses deux mains, en particulier sur le dos, et les tourna un peu dans tous les sens pour qu'elle pénètre partout... Elle ferma les yeux lorsque Miroslave commença l'application de la crème sur son cou. Elle était fraîche, et semblait avoir un effet instantané : là où elle était déposée, elle ne sentait plus le picotement douloureux des brûlures...

- Tu ne me fais pas mal du tout, au contraire... Continue ainsi...

Post communs entre: Seth, Anubis, Zokharis et un qui ne sonne pas Egyptien: Xen
Attention! Il y a Lippefi en plus...



Dans les couchettes:

Ben tiens! Les démons sont un moindre mal comparé à ce qui nous attend! Contre les adversaires que nous risquons de rencontrer, tes pouvoirs psioniques ne suffiront pas. Je peux oublier ma magie aussi! Shadovars, Phaerimms, ombre malfaisante... Tous puissant et meurtriers. Les premiers sont des mages dangereux manipulant une nouvelle toile, la toile d'ombre. Les deuxièmes sont de redoutables mages également, utilisant la même toile de magie que nous, mais ils sont tout autant préparés à neutraliser ma magie que les premiers. les derniers enfin sont de redoutable créature. Résistante, elles ont la régénération d'un Troll, elles sont grandes et leur coup pompe les forces vitales.
Varloth fit mine de réfléchir.
Par contre si Lylou nous aide avec ses sorts de lumière, je dis pas. Ah! Et j'ai mes sphères de céramiques aussi. J'aurais préféré les garder pour une matrone...
Il parlait comme si ce genre de voyage lui était familier. Et de fait, ils l'étaient. Sauf que d'habitude, ils étaient plus court, et il n'avait pas à veiller sur deux autres personnes.
C'est pour ça que je veux que tu y réfléchisses.
Les démons pour nous elfes noirs, c'est de la rigolade, on en croise tout les jours. Peu d'entre nous en revanche ont jamais croisé le fer avec les créatures qui errent dans le plan des ombres.
Le voyage ne sera pas sans mal donc^^

Utilisons les portes dimensionnelles de Lylou.
Conclut Nyarla en se levant.
Tu m'excuses, mais j'ai un nez de barbare à écraser. Tu veux y participer?
Je n'aimerai pas que cet imbécile ce vante par la suite de s'être moqué d'une demi-Drow, on a un minimum de réputation à tenir. De plus, si les plans de notre seigneur fonctionnent, bien que je n'en doute pas, je n'aimerai pas que ce Gugus disent qu'il s'est offert une nuit, ce genre de type exagére tout, avec ma compagne. Donc mieux vaut tuer cette histoire dans l'oeuf.

Ca ne marchera pas. Les téléportations habituelles ont été interdites. Et les portails dimensionnels aussi... Le précédant grand prêtre du Bastion avait eut une mauvaise aventure. Ca a tourné mal pour lui, et depuis les prêtres se méfient. Ils dévieront toutes tentatives...
Si tu tiens vraiment à ne pas croiser les créatures du plan des ombres, ni Lylou, je demanderais à Vhaeraun s'il peut nous aider... Mais n'espère rien.
En ce qui concerne ce barbare... Je te suis. Mais pas de fausse note. Si ça dérape ne t'étonne pas de te réveiller avec une bosse en plus.

Il n'eut pour seule réponse: Le moissonneur rêve de faire ce que je vais faire.

Alors je ne veux pas rater ça, sous aucun prétexte! Souri Varloth.

Avant de sortir, rapidement, le Drow enleva son bandage au nez, prit la dernière des fioles régénérantes, la bu, remit ses bottes, son armure, ses armes et récupéra le Piwafwi de l’oncle de Lylou.

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Hors de la roulotte

D’un petit bond gracieux, s'accrochant à une rambarde, elle sauta hors de la roulotte par la porte.
Sans un nuage de poussière, Lylouminaï atterrit sur le chemin de terre battue.
Il fallait qu’elle se change les idées et le meilleur moyen s’était de voir un peu le paysage.
Elle leva les yeux au ciel vit les nuages s’accumuler et frissonna, en se frottant les bras, dans sa fine nuisette.
Bon… sur Bigadin, ce n’est pas la meilleure idée!
Elle marcha en de longs pas légers presque flottant pour rattraper le Death knight.
Aux yeux de ceux qui pouvaient la voir, son aura était différente, d’un large cocon, elle était passée à de longues ailes translucides, qui s’épanouissaient à sa suite, tel celles des papillons, chatoyantes de mille bleu et pourpre.
Rattrapant le cavalier, qui heureusement allait au pas, elle lui dit :
-Si je fais du cheval stop, j’ai une chance que vous m’acceptiez sur votre monture?

Le Moissonneur d’Âmes resta interloqué quelques secondes : c’était la première fois qu’il voyait l’aura de la prêtresse sous cette forme. Elle en était que plus belle ainsi auréolée, on crut une de ces très secrètes créatures nommées nymphes qui, dit-on, ne se montrent que très rarement. Elle semblait irréelle de magnificence… Il chercha un arbre pour se taper le front contre, mais aucun n’était à portée : Encore une preuve de la futilité et de la succession de malheurs qui forment mon existence ! Pensait-il
Qu’y-t-il ? Tu sors à cette heure-ci en robe de soirée ! Tu parles d’un sens de l’humour débordant, on dirait un gamin pré pubère attardé trop timide !

Lylou ne voyait pas son aura et ignorait que sa chrysalide était devenue papillon, ce fut donc, tout naturellement, qu’elle dit :
Non. C’est une nuisette, ça sert à dormir, la nuit, après la soirée, justement. Dites? …. Elle hésita a reposer sa question : vous avez une place pour moi sur votre monture?
Un petit pincement de lèvre, convenant, apparut sur son visage alors que ses yeux cristallins adoptaient un regard suppliant.

Ah la la ! Comment résister à des yeux pareils ? Le Death Knight n’avait pas la solution. Mais il devait garder une certaine contenance. Il tendit le bras ver elle, comme pour l’aider à monter :
Allez, grimpe ! Tu vas t’écorcher les pieds, à marcher ainsi pieds nus sur cette route !

Elle ne se fit pas prier deux fois. Lylou attrapa le bras du Chevalier galant même dans la mort pour monter sur le cheval d’aspect hideux.

Il saisi le bras de la demi-Drow pour l’aider à monter devant lui, sur la couverture de selle qui couvrait les muscles sans peau, mais noueux, du destrier cauchemardesque. Il savait ce que devait endurer la jeune fille, eut égard aux récents événements. Enfin, « savait », cela remontait à très loin… Pour lui, l’eau avait coulé sous les ponts depuis la dernière fois qu’il eut affaire personnellement à ce genre de problème… quoique… cela ressemblait fort à ce qu’il appelait « l’Affaire Chantelameur », donc autant poser une question généraliste pour éviter de mettre les pieds dans les plats. Rosser ce guignol sera une immense satisfaction! Son comportement ne sied pas à un gentilhomme. Mais, pour l’instant, il lui faudrait réconforter Lylou :
-Comment cela va-t-il ? Demandait la voix ténébreuse du Mort-Vivant.

Et bien, un orage ne va pas tarder, je meurs de froid, enfin c’est une expression ! Question morte, je suis plutôt vivante par rapport à vous mais ça vous devait être au courant, car tout de même, ça fait 700 ans que vous êtes mort ! Alors que cela fait 22 ans que je suis vivante, c’est dans ce genre de comparaison que je me sens jeune.
La technique du moulin à parole était l’un de ces attaques favorites et surtout… l’une des seules qu’elle connaissait. De ce fait, elle l’avait bien rodé et au lieu de parler du sujet que sûrement le Moissonneur voulait aborder, elle se noya dans des explications sur des faits prouvés et reprouvés.
M’enfin! Tout ça pour dire que j’ai froid et que… que je ne l’ai pas vu arriver, celui là ??

Citation :

Xen dit au gnome : Droit devant il y a un village, avec un charpentier. Et une rivière pas loin à l'est du même village. Mais les gens ne sont pas très accueillants, précisa-t-il.
Il ajouta : Nous ferions mieux de nous dépêcher, un orage se prépare.

-Pas très accueillant? Hum... Je vois... Avec l'orage, il serait bon de dormir dans une auberge mais si c'est pour se réveiller avec une fourche dans le dos. Il repprit rapidement son chant car déjà Lepétaure s'était arrêté.

Moi, Je suis heureuse d’être dans un village ce soir, comme j’aimerai dormir dans une auberge et prendre un bon bain.... elle soupira de plaisir à cette idée.
Avec de l’eau chaude, la vapeur étouffante des salles d’eau commune… Un repas que je n’aurais pas cuisiné. Un lit douillé avec un bon feu de cheminée alors que la pluie battante frapperai les volets clos et que les chevaux seront à l’abris dans l’écurie..
Elle souriait béatement à cette idée. Ho oui ! Je veux dormir dans une auberge

Durant sa course poursuite, le cerveau de la voleuse fonctionnait aussi vite qu’a l’accoutumé.
Si c’est bien le soleil qui la brûle alors elle va foncer pour retourner dans son repaire, la roulotte. Mais si elle est atteinte et épuisée elle risque de perdre le contrôle de ses instincts et si cela se produit dans la roulotte où les drows doivent être la situation va vite devenir incontrôlable.
Les voila

L’elfe était arrivée en vue du convoi le noir palefroi et son chevalier se tenant à coté de la roulotte qui avançait a une allure raisonnable au rythme de la chanson entonné par le gnome

Voyant le chevalier visiblement distrait par la jeune fille qu'il transportait sur son cheval, elle en profita pour se porter au niveau de la roulotte et lança au gnome:
-Votre vampire a besoin de soins que je peux lui donner, je pense qu’il n’est dans l’intérêt de personne qu’elle ait besoin d’avoir recours à un autre moyen de retrouver ses forces.
Le ton sur lequel elle avait dit cela lui fit parfaitement saisir l’allusion.
-M’autorisez-vous à entrer pour lui prodiguer des soins ?
Elle savait bien ce que cela signifiait aussi bien pour le gnome et son acolyte que pour elle.
-Là, il y a urgence mais dès que j’aurais fini il faudra que nous ayons une plus longue conversation.

Tous les yeux se braquèrent sur la source de la voix, interloqué.
Huckle regarda Lylou qui haussa les épaules mélangeant un : « je ne suis pas le chef et je n’en sais rien »
Le moissonneur regardait Huckle espérant avoir la permission d’éclater enfin une personne cette après midi.

Xen acquiesça. Puis comme s'il se souvenait de quelque chose, il demanda :
Connaîtriez vous une personne nommée Evalynn? Il donna la description approximative de l'inconnue qui l'avait interpellée.

Si oui, sachez qu'une personne la cherche, et qu'elle ma l'air mal intentionnée. Elle doit attendre au village... Je ne lui ai dit que je ne connaissais pas cette personne, mais elle va sûrement vous demander à vous.

Interloquée par ce que venait de dire le cavalier elle ne pu s'empêcher de lui répondre.
-C'est curieux la description que vous faites de cette inconnue est semblable au portrait de Valériane.
Décidemment aujourd'hui t'es pas vive! Evalynn - Valériane ça te parais pas un peu le même nom?
-Effectivement. Murmura-t-elle.
-Néanmoins peut-être préférais vous que je vous attende dans ce village maître Huckle? Je comprendrais si vous me refusiez l'accès, à moi une étrangère, à votre domicile.
Elle guettais toujours la réponse d'Huckle tout en se méfiant, du chevalier mort-vivant qui bien qu'encombré pouvait très bien prendre le fait qu'elle ose parler avec le gnome comme une menace.

Un bruit, violent ce fit entendre dans la roulotte ainsi qu'un Nyarla de mauvaise humeur.

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Dans la roulotte

Nyarla sortit des couchettes, et se déplia de toute sa taille (donc pas grand chose). D’un rapide mouvement, il se couvrit du manteau nobiliaire et se tourna vers les deux « amoureux » . Le changement d’apparence fut radical, il arborait son ancienne et orgueilleuse allure de mâle de noble et de pure lignée, ses cheveux lâchés lui donnaient un air dur et son état d’esprit n’arrangeait rien.
L’attaque fut fulgurante, il tomba son écran de protection contre la magie et déploya toute son énergie psionnique
D’un geste de la main, le Drow repoussa mentalement et avec une violence non contenue Valériane en équilibre sur le hamac, espérant qu’elle percute un placard. (HRP, a LaPuce de gérer sa chute)
Il accéléra ses mouvements, à une telle vitesse qu’ils furent presque imperceptibles aux yeux des vampires, et son poing fracassa rudement la mâchoire de Miroslave. (HRP/ je te laisse gérer les dégâts)
Profitant de sa vitesse, inhabituelle, et de l’effet de surprise, il s’insinua dans le « bon »esprit de la vampire, son côté elfique et non mort-vivant, pour ralentir ses mouvements, la mettant presque en stase.
-Maintenant, discutons, à cette vitesse, il faudra 10 minutes pour que Valériane m’atteigne. Moi, il m’en faudrait bien moins pour te tuer, Miroslave.
Que les choses soient claires entre nous, je vais te donner une raison de me détester :
Tu t’approches de Lylouminaï, je te tranche les jambes. Tu la regardes, je te crève les yeux. Tu la touches, je te brûle les mains. Tu lui parles, je t’arrache la langue. Là, nous faisons partie de la même troupe donc je ne te tue pas, mais... approche toi encore une fois de MA compagne et j’oublis le serment de la troupe. Je vous laisse à présent les amoureux. Hoo ! Valériane, excuse moi de ma violence, mais d’un côté tu l’as tout autant mérité.
Il relâcha mentalement Valériane de son emprise et remit son bouclier "anti-magie" tout en restant sur ses gardes ....

HRP1: Je laisse à tous le temps de réagir. Aprés tout, Le perso de Seth, le Gnome d'Anubis, Xen peuvent surprendre cette action/conversation.
HRP/moralité : Ce n’est pas parce qu’on ne montre pas sa puissance à tout les messages que l’on ne l’est pas !

Miroslave essaya de ne pas perdre connaissance. De longs filés de sang coulaient de sa bouche encore douloureuse, le choc avait était violent, il s'en souviendra pendant très, très longtemps. Il tenta de voir où était Valériane visiblement elle avait tout de même mieux réagis que lui. Il souffrait le martyre, mais c'est plus la honte qu'il éprouvait qui lui faisait mal. Le prince n'écoutait pas un mot de ce que disais Nyarla, il ne pensait qu'à une chose, tuer celui qui venait de le toucher. Il pourrait bien retourner rampant voir son père qui enverrait ses meilleurs hommes pour tuer ce stupide drow, mais le prince avait trop de fierté, il devait ce venger tout seul. Miroslave avait beau forcer sur ses jambes, il n'arrivait pas à se relever, et parler lui était pour le moment impossible. Il resta là allongé, les cheveux dans son propre sang.
Tu me le payeras très cher, sale monstre!

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Sur le siège avant:

Mais qu'est-ce qui se passe?
Hurla Huckle.
Nyarlarresht Sub'Nugurrath, C'est quoi encore ces menaces!
Rare étaient les moments où le nom du Drow était cité en entier, non pas pour des raisons de secret mais pour des raisons de prononciation à rallonge.

HRP: Merci Seth! Pour ta correction orthographique!

Eralus se rapprochait péniblement des roulottes, et enfin il les apperçut de très loin

*Enfin je les ai rattrapé. J'avance encore un peu et je les appelle.*

Il continua son élancée lorsque soudain un cerf sortit de nul part. Eralus tenta tant bien que mal de l'éviter et il se détourna du chemin en fonçant vers la forêt.
Il essaya de redresser son chemin, il parvint après un bon moment. Soudain, il apperçut devant lui un arbre déraciné qui s'élevait vers le ciel. L'effet était inévitable, il s'envola dans les airs en laissant une trainée blanche derrière lui.
Dans la forêt, un couple se promenait. Le mari leva les yeux au ciel et apperçut la trainée blanche qui fonçait vers le chemin.

"T'as vu chéri? une étoile filante.
celle-ci le regarda indécie.
Mais revenons à Eralus qui fonçait à toute allure, dans les airs, vers la troupe. Il apperçut les roulottes et fonçait sur celle où Miroslave et Val' avait eût ce différent avec Nyarla.

JE VAIS M'ECRASEEEEEEERRRRRRRR

En effet, il percuta de plein fouet le toit de la roulotte. Grace à sa masse musculaire, seul la tête avait traversé le toit, il vit Miroslave au bord de l'évanouissement et Val' qui était tombé du hamac

"Euh.... il y a eût un problème pendant mon absence?"

La vampire se délassait sous les mains de Miroslave, qui la massait doucement avec la pommade, et ne faisait pas attention aux autres évènements qui pouvaient se dérouler autour d'elle. Elle ne vit pas Nyarla sortir comme une furie des couchettes, mais elle sentit trop bien l'impact de son esprit. Aussitôt, elle se barricada, mais cela ne suffit pas. Elle roula violemment au sol, mais son réflexe lui avait évité d'être projeté contre le mur en face. Elle n'avait pas encore eut le temps de se relever qu'elle entendit la machoire de son compagnon émettre un craquement sinistre. Le drow venait de le frapper de son poing, avec une rage inouïe... Elle voulut se précipiter vers lui, mais soudain, tout se ralentit... Elle se rendit compte que son corps ne répondait plus comme elle l'entendait, mais son esprit lui continuait sa course. Nyarla s'était servi de ses pouvoirs psions contre elle... Elle entendit vaguement l'avertissement donné par le "compagnon" de Lylou au sien et sa réflexion vis-à-vis d'elle... Le temps de cette réflexion, et elle courait de nouveau, et s'agenouilla aux côtés de Miroslave. Il était au bord de l'inconscience tellement le coup de Nyarla avait été violent. Oubliant ses propres blessures, elle tourna un regard rageur en direction du drow.

Elle sentit monter des flammes dans ses yeux, la rage et la colère anéantissant tout, et le sang qui coulait... Effrayée par ces sensations, elle essaya de se calmer. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait se retenir, mais elle se força à parler à Nyarla d'une voix apaisée...

- Je sais que ce que je dis n'a aucune valeur pour toi, mais rien n'est sa faute... C'est moi qui ai provoqué tout ça... Et je suis sûre qu'il n'avait aucunement l'intention de nuire à Lylou... Je t'en prie, ne lui fais rien...

Nyarla posa son regard moqueur sur cette non vivante sentimentale. Quelle naïveté...

- A moi aussi, tu m'en veux... Pas pour les mêmes raisons... Je n'ai jamais voulu faire de mal à personne, et tu le sais...

Le drow se détourna de ces êtres lamentables. Décidemment... Au moins, ils allaient bien ensemble.
Valériane prit le visage de Miroslave entre ses mains, et posa son menton contre son front. Dans cet état, il ne pouvait pas vraiment réagir...

- Ne t'inquiète pas, je vais te soigner...

Elle voulait tellement lui venir en aide... Elle avait peur que la blessure ne soit trop grave pour ses faibles pouvoirs de guérison, tout en espérant que ça suffirait quand même... Mais... Le sang coulait... Sans même s'en rendre compte, elle posa ses lèvres non loin de celles de son compagnon, et but le sang qui s'écoulait...