[Rp]: frapper depuis les ténébres....

(HS : rien ne semblait faire obstruction a la création de ce topic , donc j'en ai créé un .... )

la journée était bien avancée , et la taverne avait un "rendement" très important . Les alcooliques présents depuis le matin avaient baignés tout le jour dans une orgie de vin et de bière .
C'est au moment où le tenancier allait fermer boutique pour la nuit qu'un homme tout de noir vêtu pénétra en trombe en ce lieu .
Le tavernier, ayant reconnu le mystérieux homme, s'avança vers lui et lui demanda la raison de sa venue si tardive. La réponse que l'homme en noir lui fournit parut le satisfaire, car le tavernier se retourna pour faire une annonce à la foule )-encore assez nombreuse malgré la fermeture prochaine -
" Ecoutez , bande d'ivrognes , la personne ici présente cherche quatre compagnons pour voyager avec lui jusqu'à je ne sais quelle destination, il vous demande donc de l'aide ."
voyant que personne ne se levait, l'homme glissa un mot à l'oreille du tavernier, qui pâlit de façon visible à la déclaration
"euh.....il demande si vous seriez plus intéressés avec une récompense de cinquante mille piéces d'or et sept milles points d'xp ....."

Claudia se leva aussi sec...

C'était une grande nana bien en formes et surtout très... Jeune...
Ses cheveux roux flamboyants était le premier signe avant coureur et ses yeux verts le second.

Non, Claudia ! s'était exclamé son père en la voyant sortir de la maison.
"Je viens d'atteindre ma majorité père... Tu n'as plus le droit de m'empêcher de vivre ma vie" lui avait-elle répondu.

Elle était en train de prendre une épée dans l'armurerie de son père et une armure.

"Tiens, j'ai même de quoi te payer..."

Mais son père était si ému. Il la serra dans ses bras.

Il est temps que tu apprennes le secret de ta naissance...


Il s'était dirigé vers le fond de sa boutique et Claudia l'avait suivi. C'était une grande image. L'image d'une elfe. Dans une veste étincelante et bleutée. La veste était dans une armoire grande ouverte à côté, ainsi qu'un sabre très fin...

C'était à ta mère... C'était une aventurière, rien ne pouvait l'arrêter... Ton père avait ces sorts et cette flûte... Personne ne savait à quoi elle servait...

En effet, les mêmes yeux, les mêmes cheveux, les mêmes traits fins...

Je ne suis pas ton père... Je suis ton oncle. Tes deux parents sont morts en te laissant à moi, ma demie...

*Demie...*

Depuis dès année, il l'appellait comme ça. Elle avait toujours su qu'elle était une semi-elfe. C'était comme ça, c'est tout !
Son oncle la serra dans ses bras. Elle restait silencieuse. Trop choquée pour dire quoi que ce soit. C'était lui qui l'avait élevée.

Il fallait dire que cette taverne était l'endroit qui lui avait plu en premier pour se poser le cinquième soir de sa randonnée. Son entraînement pendant son voyage lui avait donné un niveau supplémentaire et ces XP que promettait ce voyageur étaient bien tombés !

(Mais elle avait trouvé la bière très dégoutante. Elle n'avait bu que de la mélasse !)

*C'est ma chance* s'était-elle dit en voyant le voyageur.

"Moi ça m'intéresse..."

L'homme en noir tourna son visage masqué vers la jeune fille, et la toisa quelques secondes. la voix qui sortit de ce masque était douce, mais aussi ferme.
-qui es-tu jeune fille ? quel dieu sers-tu et quel est ton allignement ?
puis , elle entendit la même voix parler dans son esprit
-as tu le moindre scrupule à tuer l'innocent et à piller le faible ? as tu peur de la mort ? es-tu prête à t'aventurer dans le chaos ?

Derrière l'homme en noir, une autre personne se leva. L'homme était entièrement vêtu d'une robe d'un noir d'encre. Son tête était couverte d'une capuche, noire elle-aussi. Son visage était dissimulé dans les plis de l'ample capuche, ne dévoilant qu'un sourire étrangement vide d'expression. Sa main gauche tenait fermement bâton en bois blanc veiné de rouge, surmonté de deux cygnes se faisant face, leurs becs reliés enchassant une pierre pourpre.

"Je ne sais pas qui vous êtes et je me fiche de vos méthodes. De même que de l'or. Vous pourrez garder ma part. Seule les voyages et la connaissance m'intéressent."

Alors que l'inconnu prononçait ces paroles, des fines flammes argentées dansaient autour de ses doigts, avant qu'il ne replie le poing et ne les étouffe.

Un magicien.

[HRP] J'ai des scrupules à participer alors que le nombre de place est manifestement limité, mais l'autre RP n'avance pas beaucoup. Si ça gêne, je me retirerai.[/HRP]

(HRP : il me faut 4 compagnons , mais il peut y en avoir plus .... je tournerais le rp en ce sens .... )

l'assassin tourna la tête vers le magicien, il s'inclina, et remis a l'homme une amulette
-puisque vous ne voulez pas d'or, laissez moi au moins vous donner ceci ...
le magicien put voir qu'il s'agissait en fait d'une amulette de protection démoniaque, offrant à son porteur une protection magique à toute épreuve . comme pour la fille , l'assassin lui parla de par l'esprit
-vous en aurez besoin, là ou nous allons ....

A ces mots, le mage releva la tête qu'il avait gardé à demi inclinée. Tous purent ainsi aperçevoir des yeux d'un blanc nacré luisant faiblement dans les plis du sombre couvre-chef.

"Le danger est le meilleur moyen de se tester". Lâcha-t-il laconiquement en prenant l'amulette. Sa voix était grinçante comme des crécelles. Très peu agréable à entendre.

Il s'empressa de passer l'amulette au cou, découvrant ainsi deux autres pendentifs. L'un était en forme d'épées croisées; un talisman de protection bien connu, qui absorbait une petite partie des impacts physiques. Ledeuxième était bien différent. Il s'agissait d'un héxaèdre dont chaque pointe portait une pierre de couleur différente : blanche, rouge, bleue, verte, jaune et pourpre sombre. Au centre de cet héxaèdre, semblant flotter dans le vide, une pierre noire irradiait d'une inquiétante lueur sombre.

Il remonta le col et dissimula ainsi son cou, stoppant net l'inspection qu'il subissait. Finissant sa chope, il demanda : "Et où allons-nous?"

-Nous allons a Menzoberranzan , en ombre-terre , sir magicien , pour y récupérer une relique d'une puissance inimaginable dont mes espions m'ont appris l'existence il y a peu. il s'agit d'un talisman divin capable de raser des armées entières . Je dois aussi vous informer que le roi du Mortyr est déjà en quête de cet objet , et qu'il a au moins envoyé un millier d'hommes pour la récupérer.

-et vous comptez aller en ombre-terre avec un groupe aussi restreint ?

-une armée complète ne pourrait vaincre ce pays, c'est pourquoi la discrétion est de mise, cependant, plusieurs de mes hommes ont déja organisé des groupes et sont déjà partis , si la chance nous souris , nous seront au moins trois cents au point de rendez-vous à Menzoberranzan

Pendant ce temps, alors que la nuit commencait à poindre, une longue caravane de gens du voyage entrait en ville. Guidée par un habitant, à l’air trop amical pour être honnête, la tête du convoi et sa suite furent menée sur un terrain vague qui pour un terrain abandonné était drôlement bien placé.

Ces gens ont vraiment le sens du gaspillage, persifla le gnome bariolé.
Ce jour là, les bohémiens, sans le savoir, furent mené à un terrain appartenant au marchand rival du citadin qui se disait guide. Je vous ai dit qu’il avait l’air louche !!

Plus rapide que des teuffeurs montant la sono pour une rave partie, les saltimbanques s’installèrent en moins d’une heure. les roulottes furent placées et les enclos, pour les bêtes, dressées. Déjà, les feux pour préparer les repas brûlaient, tandis que les torches permettaient aux artistes de s’entraîner, du moins, quand le cracheur de feu ne faisait pas des siennes.


Accoudé à la rambarde de l’enclot des mules, dérangeant ces malheureuse bêtes par le relent cadavérique qu’il dégageait, l’ex-homme les regardait pensif.
Si une chose déprimait plus que tout le Moissonneur d’âme, à part de ne pas pouvoir tuer tout le monde (défaut professionnel), c’était de voir son magnifique palefroi décharné dans le même enclos que les baudets servant à tirer les roulottes !!!!!
Après avoir flatté l’encolure de son effroyable monture, amer, il s’en retourna vers les feux.
Lentement, de son pas militaire, qui avait terrifié n’importe quel mortel, il rejoint cette troupe qu’il n’effrayait même plus. Comment garder la tête haute quand on est un Death Knight et qu’on ne suscite pas la terreur ? Il était devenu un phénomène de foire, un monstre qui attire la curiosité et une rentrée d’argent substantielle pour ces nomades ! Sa haute stature se découpait dans la lumière de la lune, forteresse de près de 2 mêtres, hérissée de pointes menaçante, trahie par le bruit des plaques qui s’entrechoquent et des éperons inquiétants. A son coté, son fléau, qui vola tant d’âmes pour les lui offrir, bat contre sa cuissarde de son armure. Sa cape noire déchiquetée flottait au moindre souffle de vent….

-de plus .....
un petit homme entra a vive allure dans l'auberge et alla dire un mot au creux de l'oreille de l'assassin
-Manquez plus que ça ! vous deux , suivez moi ; fit-il a l'adresse du mage et de la demi elfe , vous êtes engagés .
sitôt ces mots sortis de sa bouche , l'homme en noir sortit en trombe de l'endroit et se dirigea vers un terrain vague où venaient de s'installer un groupe de saltimbanque .
La compagnie que gerrait l'assassin était la plus grosse association marchande du monde , et possaidait au moins un comptoir dans chaque ville . l'endroit où la troupe s'etait installée etait donc trés mal choisi , car il allait bientôt abriter l'un de ces comptoirs .
l'assassin s'avança donc vers les roulottes d'un pas déterminés .
-vous là ! qui vous a donné l'autorisation de venir camper ici ? vous êtes prié de dégager immédiatement de ce terrain , il appartient a la Catredis & co. et je n'ai pas eu ouïe dire d'une demande d'installation de nomade sur un de mes terrains !

plus loin dans le campement des saltimbanques.


Vous semblez morose… Une voix féminine jaillit dans son dos…. Et bien, que vous arrive-t-il ? La nuit n’est-elle pas belle ? Regardez, les lampions sont allumés.

http://www.jeanne-bayol.com/roulotte%20marese%20nuit.jpg

La jeune Lylouminaï se tenait dans le dos du death-knigth et avant qu’il ne puisse fuir, elle tenta, car un death knigth en armure sera toujours plus large que la longueur des bras d’une barde, d’enlacer celui-ci pour le consoler ! (oui.. consoler un death-knigth, on aura tout vu!)

Il ne faut pas faire cette tête voyons ! Je sais que vous n’aimez pas la foule, bien que je vous conseillerai vivement d’un peu plus la fréquenter car rester ainsi seul, ce n’est pas très bien.
Elle se mit face à lui, en secouant le doigt d’une façon réprobatrice alors que sont regard azuré, faussement sévère le dévisageait à travers ses mèches mauves (un vrai pokémon !)

Allez, venez…
Dit-elle en le tirant par le bras
Qui vous savez n’aime pas la foule, lui aussi, donc je lui prépare un bon petit plat. Venez donc manger avec nous !
Continua-t-elle en essayant de le tirer par le bras alors que ses fines sandales dérapaient sur le sol terreux.
GNiiii … Gniiiii…. Ne faites pas l’enfant ! Vous avez passé l’âgennniiii…. Et puis, se sera plus agréable de manger à trois
Elle avait abandonné sa traction sur bulldozer pour regarder ce même bulldozer. Elle posa ses mains sur sa fine taille corsetée.
C’est pas bientôt finit les bouderies ? Non. ?? Vous savez ce que je pense ? Vous refusez d’être heureux !
A présent, elle tapotait de son doigt le plastron d’armure, sans lâcher de vue le heaume du cadavre.

-Nan , mais vous êtes bouchés ! vous êtes ici sur le terrain de MON consortium marchand et si vous ne vous bougez pas , demain vous allez déranger le commencement de la construction ( HRP : désolé pour ce discours , mais je suis chaotique neutre , je tient a mes possessions ! ) vous allez donc me fouttre le camp avant que JE ne vous mette dehors d'une façon particuliérement désagréable , c'est bien compris ?

pour prouver sa "bonne fois" , l'assassin sortit d'on ne sait où une dague , assez étrange car elle semblait aspirer la lumiére ce qui lui donnait un air paticuliérement sinistre

-Vous allez me déménager sur le champ tout vos brols si vous ne voulez pas les voirs crâmer !

Plus loin dans le campement :

Vous n’êtes vraiment pas coopératif !! Ce n’est pas ainsi que vous irez mieux !!
Hurla-t-elle au death-knigth avant de prendre une pose bougonne.


Et, tu croyais vraiment que ça marcherait ? A ce niveau ce n’est plus de la naïveté … c’est pire…
Commenta une voix masculine, calme et amusée.
Alors c’est à ça que tu te distrayais plutôt que de me préparer à souper ?
L’homme dans l’ombre, qui s’adressait en ces mots à lylou, se leva.
La nuit était tombée et il n’était plus utile, pour ce Drow, de porter sa cape protectrice contre les rayons du soleil. Il la portait donc sous le bras, laissant apparaître son armure de cuir cloutée souple dont il ne portait que le haut, préférant de hautes bottes de cuir montant jusqu’aux cuisses par-dessus un pantalon pour le bas, ce qui lui laissait bien plus de souplesse pour ses déplacements.
Continuant son mouvement, il parti en direction de la roulotte où son repas aurait du être déjà servi.

Ca va .. je sais… Merci ! Fit elle en rattrapant l’elfe noir en quelques foulées un peu poussées.
J’ai du retard sur le programme ! ... Mais... Comprenez moi... Sa douce voix cherchait à émouvoir un être qui avait autant de sentiments qu’un caillou et encore, un caillou as-sentimental ! Je le voyais ainsi, tout seul, abandonné… Ce n’est pas bien d’abandonner un death-knigth !! Fines devrait mieux s’en occuper ! A chaque fois que je le croise, il est seul ! Et puis.. C’est pas facile, la non-vie ! Croyez moi !... Oui, bon… je n’y ai jamais goûté, d’accord ! Mais nous autres, bardes, nous sommes très sensibles à la tristesse des autres ! Mais vous-même ? .. ho pardonnez moi! Je vous ai fait attendre ! Mais ??? Si vous étiez là....c’est que vous vous inquiétez pour moi ?

Pitié ! Faites la taire !! Le Drow n’aimait vraiment pas la tournure que prenait cette conversation. Il secoua la tête de désespoir, se demandant s’il avait assez faim pour ne pas l’assommer dans l’immédiat !

HOOOoo ! Comme c’est charmant. Continua-t-elle

Pfff… Je ne suis pas CHARMANT ! Ce n’est pas un peu fini, oui ? Sa voix prenait une étrange intonation agacée.

Vous n’osez avouez que vous vous étiez inquiété pour moi… Avouez…. Dit-elle en tirant la manche de l’armure de cuir.

Arrête ça tout de suite! Si tu veux vivre ! Et….? Pour ceux qui ne savaient pas que les Drows avaient l’ouie fine, en voici la preuve ! L’elfe maudit se tus, une voix qui ne lui était pas famillière attira son attention.

Qu’est-ce qui ce passe ?

Chut.

Pourquoi ? Insista-t-elle

A défaut de sort de paralysie de la langue, il la bâillonna de sa main, (méthode plus archaîque, certes, mais tout autant efficace) pour écouter ce qui se passait.


HUmhmmmhmhmm... humhmmm??

Il est vrai qu’en principe, il devrait lui sauter à la gorge, le secouant en l’étranglant et l’insultant de sale petit rat…. Etc.. etc… et rajoutons les traditionnels menaces.
Mais là, Nyarla Shub’Nyggurath se disait qu’il remettrait cela à plus tard. Les raisons en étaient diverses.
La première, c’était qu’il n’avait pas envie de partir si tôt et qu’il s’offrirait volontiers un tour dans cette ville. Pour cela il fallait que les bardes impressionnent le visiteur.
La seconde, consistait en sa curiosité envers le visiteur, un homme de pouvoir a toujours des ennemis qui sont près à payer cher pour le voir disparaître.
La troisième, il aurait ce gnome en temps et en heure, et surtout quand le moissonneur ne pourrait pas lui tomber dessus.
La dernière était qu’il avait franchement la dalle et que sa cuisinière officieuse venait d’être réquisitionnée pour montrer ses fesses afin d’aider la communauté.
A son grand regret, cette quatrième raison lui annonçait qu’il devrait se joindre à la petite fête s’il voulait contenter son estomac. Décidemment ce n’était pas sa soirée ! Mais après tout, il s’empâtait un peu à force d’avoir cette bâtarde à ses petits soins.

Dans la roulotte, Lylou s’empressait de se changer, enfilant costume de danse, chauffant sa voix, et mettant grelots aux poignets et aux chevilles. Puis elle partit rapidement.

Le Drow décida donc de se joindre discrètement, mais sans excès, au reste de la troupe qui dînait. Après tout pourquoi se fatiguer? Il avait deux choix (Ah le concept des choix) : mettre sa cape et à coup sur se faire remarquer. Ou devenir un saltimbanque !
Une petite crème blanche sur le visage, un masque trop coloré à son goût pour cacher ses yeux et les plumes du masque pour dissimuler une chevelure un poil trop blanche… le déguisement s’achève par l’enfilage d’une longue toge criarde qui recouvrirait parfaitement son armure.
Avec ma petite taille, je peux carrément passer pour une femelle humaine !!! Songeait-il avec un certain écoeurement, alors qu’il se servait sans vergogne dans la roulotte de la jeune barde.

Edit zok: correction d'une faute

*bon , zen , je vais regarder leur spectacle pourris , je vais faire des maniéres , puis , je les virerais illico ..... a moins que .... oui .....*

il regarda longuement les roulottes , puis remit sa dague au fourreau . Il s'adressa alors a l'éspéce de nabot devant lui .

-c'est d'accord , mon ami , je vais rester avec vous .... puis nous discuterons....je suis sûr que nous allons trouver un arrangement favorable pour nos deux partis ...... alors , qu'est ce que votre troupe a de beau a montrer ? dit-il , avec de gos sous-entendu .

[HRP : Eh ho ! Je viens qu'une fois par jour, moi ! HO ! ]

C'était une bien belle caravane. Claudia n'arrivait pas à se dire que ce dark knight devait être dangereux et sa quête aussi mais c'était plus fort qu'elle. Elle avait rejoint le magicien et il y avait cette Lylou (((c'est con, c'est comme ça que ma mère m'appelle ! XD))), ce gnome et elle avait senti quelque chose de maudit autour.

Sa veste lui procurait un sentiment de sécurité certain. Elle ne se sentait pas dépaysée avec son sabre, depuis qu'elle l'avait, et la flûte de son père la rassurait aussi.

Bref, cette caravane avait l'air bien sympatoche !
Elle en avait déjà vu passer. Des gnomes encore plus discret que celui là qui s'était arrêté sur l'emplacement du Dark Knight, aussi !

Mais elle avait faillit rire, quand même ! Hein, pas croire que Claudia est une nana hyper mélancolique pleurant toutes les larmes de son corps au moindre épisode à l'eau de rose !...

Bref, la troupe allait leur faire un numéro...

*Voyons ce que ç va donner si ce n'est pas trop rapide parce que ma joueuse part quand même en vacances...*

[HRP]Vous allez vite.

J'espère que j'ai bien compris et que je suis un des équipiers en question...[/HRP]

A l'assasin :

"Pff. Peu m'importe, tant qu'ils ne me gênent pas. Si ça ne tenait qu'à moi, on les enverrait avaec une jour d'avance en espérant qu'ils fassent le plus de bruit possible. Ainsi, nous pourrions passer discrètement, en groupe réduit. Il me semble semble aussi que certains ont du potentiel. Le drow, la barde, le Chevalier de la Mort... Faîtes ce que vous voulez, je ne m'y opposerai pas. Pas tant que je n'ai pas de moucherons autour de moi pour m'agacer.

Tout en "prononçant" ces mots, le mage s'était éloigné de la foule et de la lumière venues des feux et lampions qui brillaient un peu partout. Quand le dernier mot atteint l'esprit de l'assassin, le mage disparut totalement dans les ténèbres.

*ainsi soit-il ... c'est intéressant , j'avais déjà remarqué la présence du drow au loin tout a l'heure , mais le fait qu'il y ait une death knight augmente grandement les possibilités ...*

-je vais essayer de m'arranger , ne vous faites pas de souçis , personne ne viendra vous déranger dans vos études a moins que vous ne l'ayez préalablement invités ....

l'assassin sortit de sa concentration et regarda autour de lui . A l'évidence , le commencement de la représentation était proche.

Le Hobbit auquel l’homme en noir avait parlé se retourna dans un sourire :

Oh ! Nous venons de nulle part et de partout à la fois ! Nous sommes là où le vent nous mène et nous offrons bonheur, émerveillement et rire à tous ceux que nous avons l’honneur de croiser. Notre pays, c’est le monde ! Acheva-t-il en écartant les bras pour montrer l’immensité de l’horizon ! Allons, mes amis, ripaillons en écoutant les baladins !

Les visiteurs installés, les cuisinières Hobbits, Gnomes, Humaines et Elfes portèrent les délicieux plats aux parfums appétissants et exotiques! Bien qu’il n’y avait pas là des ingrédients d’une richesse extrême, la composition et la maîtrise culinaire compensaient amplement ce manque.
Ainsi, les plats furent posés devant les convives qui pouvaient se servir selon leurs désirs, n’ayant que l’embarras du choix devant la diversité des mets : des cotes de porc rôtis aux herbes secrètes, des poulets aux pignons et amendes, du bœuf en ragoût aux champignons et 9 épices, des crêpes garnies de maintes façons, de l’agneau en sauce aux dattes, du lapin à la crème de morilles et vin blanc, du poisson revenu au beurre aux raisins secs et fines herbes, des légumes divers préparés des meilleures manières, des plateaux de fruits et des pâtisseries succulents…

Tandis que le repas commençait, le Gnome bariolé revint suivi de 5 musiciens et d’une immense quantité d’instruments roulants, marchant ou flottant dans les airs. Il fit interrompre la musique d’ambiance et les jongleurs pour prendre la parole d’une voix de présentateur :
Mesdames et Messieurs, Moi, Huckleberry Fines-Pénates de la Troupe du Flambeau vous souhaite la bienvenue et ai l’insigne de vous présenter, en exclusivité chez vous au cours de sa grande tournée à travers le continent nos grandissimes, nos éblouissants danseurs et danseuses et surtout, dans son numéro EXCEPTIONNEL de danse secrète des sabres et dans son tour de chant tout autant exceptionnel, la magnificente, l’hypnotisante Lylouminaï Eylminénïaé Flana’Mornié Ailelh’Staln Gorath Nyeltheravïn Aracnya-Prana Myositis !
Achève-t-il en s’inclinant

Le repas était succulent. Jamais Claudia n'en avait mangé de meilleur. Quant à la télépathie, cela la faisait sursauter à chaque fois. Elle n'en avait jamais usé.

"Je ne ferais que suivre..." répondit elle en pensée à la question du meneur de la quête.

L'ambiance était à la fête, le gnome avait annoncé l'entrée en scène d'une chantese-danseuse au nom imprononçable...

Ca chasserait le frisson qu'avait provoqué les mots Ombre-Terre [i]...

*pas mal...pas mal du tout .... je n'ai plus eu de divertissement intéressant depuis que j'ai assassiné mon frére .... *

-cela est fort intéressant , fit-il a un des saltimbanques , y a-t-il beaucoup de temps que cette caravane a entammé son départ ?
-Je ne le sais point , messire , je ne suis dans la troupe que depuis un an , mais il me semble que la création de notre communauté remonte a bien longtemps auparavant
-c'est assez bizarre , j'en connais beaucoup sur ce monde , mais c'est la premiére fois que j'entend parler de vous .... mais taisons nous a présent , le spectacle continue ....

l'assassin était vraiment fort impréssionné par la succession des magnifiques numéros , et a part l'habituel "combien ça rapporte ? " qui trotait dans sa tête , il se demandait comment ils parvenaient a accomplir certaines de ces choses , qui dépassaient la simple habileté ...

Un Hobbit avait entendu la question de l'inconnu et intervint:

Monseigneur, notre caravane ne prend pas le départ: elle est toujours en mouvement! Nous voyageons par monts et par vaux, sous le soleil et la pluie, dans la canicule et la froidure. Jadis, nous ne fréquentions que rarement les villes humaines, c'est pour cela que nous ne sommes pas très connus de cette communauté. Vous remarquerez que les humains sont les moins représentés chez nous, enfin presque. Fit-il en regardant un masque bariolé à plumes de paon qui se trouvait 6 personnes plus loin. Nous traversions surtout les villes gnomes, hobbits et surtout les grandes cités elfiques, mais l'arrivée récente de certains de nos membres... Il refixa la forme bariolée, le masque se tourna dans sa direction et le toisa, puis, avec dédain il se tourna vers le spectacle. ... nous convinct qu'il nous faut plus nous consacrer aux populations humaines qui apprécieraient tout autant notre spectacle que les autres.

Il fit une révérence, invitant l'homme à assister à la suite du spectacle.

Pendant ce temps, à distance respectable, le Death Knight regardait les festivités. Il se méfiait des nouveaux arrivants: les marchands sont les pires voleurs du monde car la justice leur donne raison, quand ils ne la controlent pas. Cet homme était de toute évidence un laquais à la solde d'une guilde marchande quelconque. Il faudrait le garder à l'oeil et, si nécéssaire, le tuer. Son fléau frémit d'envie à cette idée. Relié à l'esprit de l'homme, il savait ce que son maître pensait et ressentait et tuer était pour eux deux un moment d'extase sublime.
Dans les ombres, immobile, il avait suivi le départ du magicien. 700 ans l'avaient rendu perspicace: l'homme et ses acolytes ne savent pas travailler ensemble, pourtant ils font preuve d'un certain synchronisme sans pour autant parler: ils usent d'un autre moyen de communication mais sont de piètres comédiens, ils gardent le comportement de gens qui ont communiqué mais ne parlent pas pour détourner l'attention.
Des amateurs, doués peut-être, mais des amateurs. Le Death Knight retourna à sa surveillance tout en gardant l'oreille tendue à tout bruit inhabituel et sa capacité à sentir la vie et la non-vie tout autant: si le magicien n'était que dissimulé dans les ombres ou invisible, il le sentirai.

(hrp: Hé hé! Moi aussi, j'me la pête gros bill! Y'a pas d'raison.... )