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 [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï

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Leahpar
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Leahpar


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MessageSujet: [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï   [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï EmptyMar 4 Mai 2010 - 7:47

Natsuhiko
Mômoko kensai, l’Escrimeuse Aveugle


Il était une fois, dans des temps reculés, un jeune couple qui vivait dans un petit village de campagne. Le mari, nommé Okito, était un grand gaillard à l’apparence jeune, mais dont la courte barde, légèrement grisée, rappelait le poids du nombre d’hiver qu’il avait vécu. Okito était un ancien général des armées impériales. C’était un guerrier fier et talentueux. Né avec un indéniable don pour manier le sabre, cette légende de l’escrime s’est retirée du monde militaire avec sa bien-aimée pour trouver quiétude et repos. Natsuhiko, sa femme, était une belle jeune fille dans la fleur de l’âge. La peau douce et blanche, des cheveux gris clairs soyeux : elle incarnait la douceur, la sérénité et la fragilité qui avait toujours fait défaut à la vie qu’avait mené celui dont elle était tombée amoureuse. Deux années s'écoulèrent, Natsuhiko mit au monde un enfant. Malheureusement, elle ne survécu pas à cet exploit et la vie la quitta deux jours après l’avoir donnée.
Okito avait été complètement anéanti par la perte de son amour. Il contemplait la petite fille enroulée dans une couverture dans ses bras. Il ressentait beaucoup de choses : De la compassion, de la haine, de l’amour, de la tristesse. Il haïssait cet enfant autant qu’il l’aimait. Il ne put finalement pas se résoudre à tuer ou abandonner son enfant et prit sur lui de l’élever comme un père digne de se nom. Okito donna à sa fille le nom de sa mère : Natsuhiko.
Quelques semaines passèrent. Natsuhiko s’éveillait peu à peu, et commençait à ouvrir les yeux. Quand son père découvrit qu’ils étaient aussi blancs que la neige qui tombait dehors, il resta figé sur place. Le destin s’acharnait sur lui. Il lui avait donné une fille aveugle…

Chapitre 1 : Une étoile dans l’obscurité
En grandissant il s’avéra que Natsuhiko avait hérité de la beauté de sa mère : Toute aussi délicate et raffinée, sa peau était claire et blanche. Ses cheveux longs et soyeux, d’un blanc argenté. Aveugle, Natsuhiko développa une sensibilité particulièrement poussée de son touché. Elle ressentait les moindres vibrations de l’air, chaque variation de température. Son ouïe et son odorat étaient très bon aussi mais pas autant. Natsuhiko aimait beaucoup l’eau. Okito le remarqua assez vite, tant sa fille aimait qu’il lui donne son bain. En grandissant, il retrouvait souvent sa fille près d’étendues d’eau, de rivières, de cascades,… Ces petites escapades angoissaient son père qui ne savait pas si Natsuhiko retrouverait son chemin, mais elle finissait toujours par revenir pour le thé. Okito ne voulait laisser paraître son angoisse mais sa fille la percevait très bien. Aussi lui proposa-t-elle de l’accompagner et de faire coïncider ses séances d’entraînement avec ses promenades, car ces dernières représentaient beaucoup pour elle. Okito s’astreignait à suivre un entraînement rigoureux pour garder forme et vitalité. Et pendant les heures de pratique du sabre, Natsuhiko percevait les mouvements de l’air… Elle finit par ce faire une idée très précise sur les mouvements effectués par son père.
Ainsi Natsuhiko grandit, au rythme des lames de vent et de l’écoulement de l’eau. Mais elle ignorait encore tout de sa cécité. Son père se sentait coupable de la voir grandir sans qu’elle soit au fait de son état… Il songeait de plus en plus au moment où elle le découvrirait, ou au jour où il devrait lui avouer et redoutait ce jour. Okito contempla le visage de sa fille : les yeux grands ouverts, le regard blanc, vide, mais serein.
La veille des 16 ans de sa fille, Okito reçu un messager impérial dans sa demeure. Il était question d’un ordre de l’empereur qui le sommait de revenir à son service pour une mission de la plus haute importance et devait partir sur-le-champ. S’agissant d’un ordre direct de l’Empereur, il ne pouvait désobéir et donc ne pouvait pas être la pour les 16 ans de sa fille. Tout en préparant ces affaires, il songea à ce tout ce qu’il aurait voulu dire à sa fille comme si il n'aurait plus d'autres occasions. Finalement, au moment de dire au revoir à sa fille, il ne put prononcer un mot… Il la serra dans ses bras comme s’il n’allait jamais la revoir. Puis s’en alla sans regarder derrière lui. Natsuhiko avait perçu la tristesse de son père. Elle y succomba à son tour et s’agenouilla en pleurant.

Une semaine s’écoula sans avoir de nouvelles de son père. Des pillards sévissaient depuis quelques temps dans la région et avaient maintenant pris pour cible la demeure de Natsuhiko. Les bandits s’approchèrent de la maison. Pensant ne faire aucun bruit, un premier brigand entra. Natsuhiko, qui tissait du lin, s’interrompit et se mit à parler : « Papa, c’est toi ? ». Le malfrat resta figé sur place, complètement abasourdi d’avoir été détecté si rapidement. Elle avait posé cette question sans réfléchir mais au même moment avait bien perçu la différence d’odeur. Le bandit entra dans la pièce où Natsu se trouvait et sourit en la regardant. Son rire machiavélique dénotait l’envie. « Et bien me voilà découvert on dirait. Venez les gars ! Regardez ce qu’on a la ! » Natsuhiko entendait des bruits de pas autour d’elle. Elle sentait une pestilentielle odeur de sueur et de crasse tout autour d’elle. Le bandit finit par remarquer ses yeux. « Hey les gars, cette fille est aveugle… Ces yeux sont blancs, elle ne voit rien. » Ils éclatèrent de rire. « Aveugle ?! Mais qu’est ce que cela signifie. pensait alors Natsu. Ils savent quelque chose que j’ignore. Qu’est ce que cela signifie ?! leur lança-t-elle.
- Ça signifie, ma jolie, que tu vois rien. Tes jolis yeux que tu as reçus à la naissance ne te servent à rien ! Mais nous on te voit parfaitement. Et on se régale, pas vrai les gars ?! Mais on ne va pas se contenter du regard… Gnéhéhé… »
Natsuhiko les sentit se rapprocher d’elle. Elle les percevait aussi parfaitement qu’elle avait toujours tout perçu. Elle ne comprenait pas ce qui pouvait lui manquer… Au moment où un des bandit se jeta sur elle, elle bondit en arrière. Se heurtant à la commode, elle entendit tinter un des sabres de son père. Elle se releva, attrapa un des sabres et se mit en garde. Tout semblait s’être figé. Les brigands la regardaient avec stupéfaction. Elle sentait le vent passer par la fenêtre. Ce même vent qui fit vibrer la lame qu'elle tenait. Elle ferma ses paupières et en un éclair elle fonça sur la première cible qui se tenait en face d’elle. Elle enchaîna instinctivement des coups : Rotations, enchaînements de mouvements, elle abattait son sabre avec une précision extrême. Elle finit par pointer sa lame sur la gorge du dernier bandit en vie. Elle la sentait palpiter au rythme des battements cardiaque de son propriétaire. « Nom d’un chien ! Mais comment tu fais ça ??!! Je croyais qu’elle ne voyait rien !!
- Manifestement, je "vois" plus que toi. Part ! Fuis donc !! Peu m’importe ta vie. La prendre n’aurait aucun intérêt. »
Le bandit détala. Natsu se sentait profondément humiliée malgré son exploit, comme si on lui avait caché quelque chose sur son propre compte. Elle se laissa tomber à genou et fondit en larme. « Père ! Pourquoi ne m’as tu rien dit… »
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Leahpar
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MessageSujet: Re: [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï   [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï EmptyMar 4 Mai 2010 - 12:19

Chapitre 2 : Révélation
Une semaine plus tard, Natsuhiko reçu la visite d’un garde impériale. Ce dernier, sans lui donner la moindre explication, l’informa qu’elle devait le suivre. Deux chevaux les attendaient à côté du soldat. Natsuhiko fit donc route vers la cité impériale sur la monture prévue pour elle, elle même guidée par le garde. Lorsqu’ils furent entrés dans la ville, on n’entendait plus que le clapotis des sabots des chevaux sur la pierre. Natsuhiko sentait qu’on l’observait… Arrivés à destination, on la guida à travers quelques couloirs froids et vides pour l’emmener dans une pièce où l’atmosphère tiède avait des relents de sang, et de sueur. Un lourd silence y régnait. Il fut brisé par des bruits de bottes sur le pavé ; un soldat annonça d’un ton clair et parfaitement articulé :
« Mon général ! La personne que vous souhaitiez voir est arrivée, mon général !
- Natsuhiko, ma chérie, approches donc.
Elle reconnue immédiatement son père. Sa voix était faible et enrouée. Elle courut près de lui, et comme si elle avait toujours vu, elle s’agenouilla au chevet de son père.
- Père, mais que s’est-il passé ?!
Okito commençait par rire, quand il fut interrompu par une quinte de toux.
- Oh, les erreurs d’un vieux combattant qui a fait son temps. Écoute moi Natsu. Je n’ai pas beaucoup de temps : Est-ce vrai la rumeur que l’on raconte ?
- Quelle rumeur ? Je ne sais pas de quoi tu parles ! articula-t-elle ente deux sanglots.
- Rompez commandant ! Laissez nous ! »
Tout le monde dans la salle sortit. Les bruits de pas s’estompèrent dans le couloir et la porte fut refermée.
« Il paraîtrait que des bandits ont attaqué notre maison, et que tu te serais débarrassé d’eux sans aucune difficulté ? Il laissa le silence retomber un instant, puis repris. Je ne m’attendais pas à ce que tu sois si doué au sabre… je suis si fier de toi.
- Père… Y a-t-il quelque chose que je devrais savoir sur moi ?
Okito, redressa sa tête sur son oreiller. Il inspira longuement :
- Natsu, ma chérie… J’ai essayé mille fois de te le dire, je n’ai jamais réussi. La mort m’attend désormais, et je ne peux quitter ce monde sans te le dire : Tu es née aveugle ma fille.
Tout en énonçant cette vérité, Okito sentait toute difficulté d’articulation de ces mots et le poids d’un mensonge qui l’a poursuivit toute sa vie, s’alléger.
- Je ne comprends pas… sanglota Natsu. Okito leva sa main et lui effleura les paupières.
- Ma fille, les yeux sont une partie de nous qui nous permettent de voir notre environnement. Grâce à eux nous avons la faculté de percevoir la lumière, les formes, les couleurs et le relief de ce qui nous entoure. Malheureusement cette faculté ne t’a pas été accordée. Tu as eu des yeux qui ne peuvent recevoir de lumière…
Le silence qui régnait fit comprendre à Okito qu’il parlait avec des mots que Natsu ne pouvait comprendre.
- Avec le temps, ma fille tu comprendras ; mais approche, j’ai autre chose à te dire : Je voudrais que tu retournes chez nous. Dans ma chambre, sous le dernier tatami, le plus usé, tu trouveras une latte de bois. Sous cette latte de bois est dissimulé le plus grand trésor de ma famille : Le Murasame, la lame invocatrice de pluie.
Okito faiblissait. Il toussait de plus en plus fort, et parlait de plus en plus bas.
- Il m’a été transmis par mes aïeux. Prends ceci aussi. En lui tendant son brassard. Brandi fièrement cette lame et ne laisse jamais personne te dire ce que tu dois être. Soit toi même. Sois fière de… ce que… tu es...
Et dans sa dernière expiration, Okito laissa retomber lentement ses paupières et sa tête.
- Père ! Père !! PÈRE !!! Naaan !! Ne me laisse pas !! Père !!!!

Chapitre 3 : Une relique
Natsuhiko pleurait sur le lit de son père. Elle serait dans sa main le brassard en soie du général Okito, la tête cachée dans ses bras croisés. Les soldats étaient revenus lorsque Natsuhiko avait crié. Chacun s’étaient mis au garde-à-vous devant le lit du défunt pour saluer le départ d’un héros. Une infirmière emmena Natsu, et la conduisit dans une chambre, d’où elle ne sortit de toute la journée.
A la nuit tombée, un garde se vit attribuer la lourde tâche de lui annoncer la tenue de la cérémonie de crémation du corps de son père. Natsuhiko était sur le lit. Depuis qu’on l’avait conduite ici, elle n’avait pas cessé de pleurer. Elle se rendit compte alors qu’elle tenait encore le brassard de son père dans la main. Ne sachant où le mettre, elle l’attacha autour de sa tête et s’en fit un bandeau dont l’emblème paternel se tenait pile entre ses yeux. On l’accompagna sur la grande place. Il y eut un discours qu’elle n’écouta presque pas, tant son esprit était confus, et on ordonna l’allumage du bûcher. Le foyer crépitait et les flammes chauffaient le visage de Natsu, déjà rouge de chagrin. L’odeur âcre de cadavre calciné emplissait l’atmosphère. Le brasier commençait à relâcher son étreinte brûlante, quand, à l’unisson, des bruits de bottes sur le pavé sonna le garde-à-vous des soldats. Puis les rangs furent rompus.
Le lendemain matin, Natsu était réveillé de bonne heure. Elle n’avait presque pas dormi. On lui apporta l’urne funéraire dans laquelle reposaient les cendres du général Okito, et elle demanda à ce qu’on la ramène chez elle. A la mi-journée, le cavalier faisant demi-tour, elle se retrouvait plus que jamais seule devant sa maison. Les paroles de son père résonnaient dans son esprit : « le tatami le plus usé… ». Elle rentra dans la chambre, l’urne dans les mains, et se mit pieds nus afin de deviner le vieux tatami qui, comme prévu, se trouvait au fond à gauche de la pièce. Natsu le souleva, le fit basculé, et put découvrir la latte de parquet branlante. Elle la déboita sans effort et explora la cavité ainsi ouverte. Sa main se posa sur un coffret en bois verni poussiéreux qu’elle extirpa de son tombeau. Tout doucement, elle releva un loquet légèrement rouillé de la longue et vieille boîte :
Natsuhiko commença son inspection en posant sa main sur une longue pièce de bois laquée recouverte de fines sculptures ciselées en métal qui, sous la caresse de ses doigts, lui évoquait des vagues et les mouvements fluides de l’eau. Elle remonta jusqu’à une garde sur laquelle elle devina des motifs similaires. Poursuivant son mouvement, elle atteignit la poignée recouverte de peau de requin et d’un tressage particulièrement fin de soie.
Elle se saisit de l’objet puis sortit la lame de son fourreau sans qu’elle de fisse un bruit. Elle fit glisser ses doigts le long de la lame courbe, en acier plié, sur laquelle elle devinait une gouttière. Son doigt passa sur la pointe de la lame, qui, lorsqu’il arriva au bout du fil de la lame, la fit tinter. La note claire et douce émise fit vibrer Natsu. Jamais elle n’avait ressenti avec cette intensité autant de pureté. La finesse de forge de cette relique était remarquable.
Et alors que Natsuhiko approfondissait son inspection, elle sentit ses doigts mouillés. Une goutte d’eau tomba à ses pieds : Le Murasame suintait. Elle n’y avait pas prêté attention mais l’atmosphère de la pièce était devenue humide. Une humidité lourde qui lui donnait la nausée, et le tournis. Elle rangea la Murasame dans son fourreau et tituba, prise d’un vertige.

Chapitre 4 : Un vœu, un rêve, une destinée
Natsu se sentait nauséeuse. Ses yeux lui faisaient mal comme si on les poussait au fond de leurs orbites. Sa perception d’ordinaire si clair était devenue une immense étendue claire. Elle prit sa tête dans les mains, laissant tomber son bandeau à terre. Peu à peu la douleur commençait à s’estomper. Natsu put contempler avec émerveillement les couleurs encore floues qui s’offraient à elle. Le brun et le blanc de la porte de la chambre, le jaune des tatamis, le noir de leurs contours, et le rouge foncé des meubles laqués. Sa vision se précisa. Baissant la tête, s’offraient à elle les couleurs du Murasame : Le fourreau était d’un bleu azur brillant. Un objet laqué décoré des sculptures en argent semblables à des vagues. Tirant légèrement la lame de son fourreau, l’acier gris scintillait avec des reflets bleutés.
Natsuhiko fut surprise par du mouvement à coté d’elle, au fond de la pièce. Elle voyait les silhouettes transparentes d’un homme grisonnant et d’une jeune femme aux cheveux longs argentés, avec un gros ventre. Cette dernière assise en « seiza », tissait du lin, et leva la tête à l’arrivée du vieil homme. Il s’assit près d’elle et tentait manifestement d’apprendre à tisser… Natsu contemplait la scène, assise en face d’eux. Ils s’interrompirent lorsque la jeune femme porta la main à son ventre. L’homme colla alors son oreille dessus, avant de se redresser et de l’embrasser. Tous les deux avaient l’air heureux… D’un coup tout se brouilla. Les silhouettes disparurent, les couleurs devinrent floues, la tête de Natsuhiko tournait. Elle perdit l’équilibre et s’évanouit.
Quand Natsuhiko revint à elle, elle ne voyait plus rien. Ses yeux étaient redevenus ce qu’ils étaient. Son esprit, encore enivré par le spectacle de lumière, s’était réhabitué à la cécité. Elle remit le Murasame dans son écrin et se releva. Une douce brise soufflait dans la pièce. Il faisait frais et Natsu sentait une douce chaleur sur sa nuque : C’était l’aurore.
Elle sortit se promener près de la rivière. Assise dans l’herbe, elle repensait à ce couple. Elle savait au fond de son âme, elle en était persuadée, qu’il s’agissait de ses parents. Pour la première fois de sa vie, elle avait vu. Et elle avait vu sa mère et son père. L’alizé qui soufflait rabattait vers elle le parfum d’un champ de fleurs, proche. Elle alla en cueillir quelques une, composant un cocktail de fragrances digne de la grandeur de son père et de la beauté de sa mère. Lorsque qu’elle rentra chez elle, l’heure du thé était passé. Le vieux bois grinçait sous ses pas. Elle sortit le sabre de son coffret, déposa l’écrin et l’urne funéraire là où elle avait trouvé la précieuse relique et referma sur les restes de son père, le sarcophage de bois qui avait ainsi gardé le plus grand secret de sa famille. Elle posa ensuite son bouquet sur le tatami qu’elle avait remis en place, scellant définitivement le secret du tombeau désormais paternel.
Elle songeait à tous ce que lui avait dis son père. « Je suis si fier de toi ma fille. », « Brandis cette lame ! », « Soit fière de ce que tu es, et reste intègre.». Elle se jura alors de suivre les traces et les enseignements de son père sur la voie du sabre. Elle ramassa son bandeau et le rattacha sur ses yeux. Prenant quelques provisions dans une sacoche et quelques vêtements de rechange, elle attrapa finalement le Murasame, et sans se retrouver, elle quitta sa demeure, marchant vers l’inconnu du monde qui s’offrait à elle.

Fin de la première partie
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Aleph
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MessageSujet: Re: [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï   [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï EmptyMar 4 Mai 2010 - 23:03

Sérieusement, c'est un RP ça ?
Je vois ça plus comme une histoire, à mettre alors en section culture.
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MessageSujet: Re: [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï   [RP] Natsuhiko, Mômoko Kensaï Empty

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