[Hommage] Isendil

J'ai appris tardivement et à mon grand regret le décès de Didier alias Isendil qui date de Samedi 14 Octobre.

Bien plus qu'un ami, un complice nous avions partagé nombre d'expériences ensemble et avions plein de projets.

Hélas... Aucun ne trouvera de fin.

Notre Maître d'humour nous a quitté bien trop tôt.

Didier tu étais mon ami et je te regretterais.

La tristesse au ventre.

Mangor

http://latourdebaal.free.fr/forum.php?func=consulter&sujetid=15

Je reste sans voix...

Quelques messages échangés, quelques projets partagés...
Parfois, il suffit de bien peu pour qu'un lien d'affection naisse entre des personnes qui ne se connaissent finalement que "virtuellement"...
Le projet de nous rencontrer "réellement", Isendil et les modos-admins du forum s'était esquissé... et c'est hélas la tristesse qui vient de se dessiner...
Les mots me manquent...

Je reste sans voix...

Quand les maux ne trouvent leurs mots, le silence est de mise.

...

C'est vraiment le coeur attristé que je reviens poster ici.
Voici le lien de l'article du journal:
http://calmcacil.site.voila.fr/page_art/Sans_titre_1.jpg

J'aimerai tellement que tout cela ne soit jamais arrivé.

:'(

L'article...

Un paragraphe sur l'accident
Un paragraphe sur le mec bourré qui n'a rien.

Quatre lignes sur Didier.



Faudrait qu'on m'explique là. Elle est où la justice dans ce putain de monde ?

C'est dégueulasse. Parti comme ça, pouf. Et hop. On tourne la page.

Chui pas d'accord moi.

c'est sûr que c'est dur à porter et qu'il va le porter toute sa vie : il a ruiné 5 vies (minimum) : celles de la famille de Didier, probablement celle de ses parents, peut-être celles de ses employés qui se retrouvent sans employeurs du jour au lendemain...

de quoi en ruiner une 6° (la sienne)... comme le dit Aleph, on peut quand même le plaindre aussi (je mettrais bien un smiley, je trouverais ça déplacé)

Ce genre de nouvelles m'en rappelle une autre similaire : un camarade de classe de collège avait réussi à nous retrouver tous pour une rencontre et un petit restau (via le sit copaindavant si vous connaissez).

Malheureusement, l'une de mes ex-camarades, mère de 2 enfants, fut percutée de plein fouet le week-end précédent et, comme Didier, mourut sur le coup.

Dans les 2 accidents, l'alcool et la fatigue étaient en cause.

Notre vie ne tient vraiment qu'à un fil...

Je ne connaissais pas Didier mais ce genre de situation a le don de m'agacer. Toujours le même un scénario, une ou plusieurs personnes bourrés et c'est un autre qui n'a rien fait qui trinque. Il faut croire que le conducteur "celui qui conduit c'est celui qui ne boit pas" avait dû oublier ça...

A défaut d'avoir un dédommagement moral, j'espère que la famille du pauvre Didier en aura un financier (même si cela ne remplace absolument pas un époux/père)...

Au moins, vu la gueule de la bagnole, il n'a probablement pas souffert...

Je lis "trois jeunes filles"... Et lui qui parlait toujours de sa fille, j'avais pas pigé qu'il était pas toujours question de la même...

Puisse sa famille laisser son site en l'état, ou quelqu'un le récupérer... (OKT)

J'ai bien envie de dire : « Non ! Pas Isendil ! J'aurais préféré que ça soit moi, pas lui ! » (merci Clapton...)

Merci.

Et désolé. Mais ça, j'imagine qu'il le sait déjà...

Une martyre de plus tombé pour la cause de la sobriété au volant. Mais combien en faudra-t-il?




Je ne le connaissais que peu, et les mots seront vains. Un éloge funèbre inutile. Il était au-dessus de ça.

Dorénavant, il y aura toujours une place pour toi dans mes prières.

Puisses-tu reposer en paix, mon ami.

Comme beaucoup de gens ici, je ne connaissais Isendil qu'à travers ses créations. Comme beaucoup, il m'a fait rire à en pleurer (même si maintenant seuls les pleurs sont présents)

Et c'est dans ces moments-là que l'on se dit que la vie ne tient finalement pas à grand chose (quelques secondes, quelques mètres, le comportement d'une personne).

Ainsi, chers compagnons d'écoutes, prenez bien soin de vous, vivez le moment présent et surtout dites à ceux qui comptent le plus pour vous que vous les aimez. On ne sait jamais ...

Mes condoléances à la famille.

galathea a écrit:

Ainsi, chers compagnons d'écoutes, prenez bien soin de vous, vivez le moment présent et surtout dites à ceux qui comptent le plus pour vous que vous les aimez. On ne sait jamais ...

Mes condoléances à la famille.

Comme c'est vrai...

Obiwan Kenobi a écrit:

L'article...

Un paragraphe sur l'accident
Un paragraphe sur le mec bourré qui n'a rien.

Quatre lignes sur Didier.



Faudrait qu'on m'explique là. Elle est où la justice dans ce putain de monde ?

C'est dégueulasse. Parti comme ça, pouf. Et hop. On tourne la page.

Chui pas d'accord moi.

"Dieu est bon"
Et là, il était où ? Comme tu dis y'a pas de justice ici !!! (tandis que dans les rêves, si, à cause de ça j'aurai tellement aimé que ça en soi un quand j'ai vu ce sujet).
Adieu "isendil", puisse tes créations continuer à nous faire réver malgré le cauchemar de ton départ.

Je ne reprendrais pas l'article que j'ai mis sur le forum de Didier, pas plus que je n'ai envie d'en écrire un nouveau. Aussi, j'espère que vous me permettrez de retranscrire l'article que j'ai écris sur mon blog.

Adieu mon ami,

Samedi 14 octobre 2006, Didier, alias Isendil, est décédé dans un accident de voiture vers 6h00 du matin.

La veille, nous nous sommes retrouvé vers 18 h 30 et sommes allé au restaurant avec Grongor. Ensuite nous avons retrouvé Valéria, Barth, Robert et les autres membre de la compagnie du Minotaure et avons fait notre séance de JDR du vendredi soir.

Toute la soirée, nous avons ri, discuté de nos projets en cours, du premier épisode de notre saga, déjà enregistré et qu'il ne restait plus qu'a améliorer. Les membres de la compagnie du minotaure ont donné leur avis : ils aimaient.

Ensuite, toute la nuit, nous avons joué à Ad&d, et Didier s'est éclaté avec nous. Nous avons beaucoup ri, plaisanté, joué. Vers 4 h 30, nous avons arrêté, et chacun s'en est retourné chez lui à 5 h 00. Didier à repris la route vers son destin, comme nous vers le notre.

Lundi matin, Ecrivator, un ami très présent sur le site de Yolan, avait mis un article annonçant la disparition de Didier. Celui-ci, vers 6 h 00 du matin avait été percuté par un chauffard ivre. Il en était fini de nos soirées de rigolade, de ces rires, de ces calembours, de ces projets.
Didier n'est plus. Mon ami n'est plus.

J'aimais Didier pour ce qu'il était. Un ami, même si je ne le connaissais pas depuis très longtemps. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, nous nous sommes confié l'un à l'autre. Il venait très souvent me voir, et de mon côté j'ai eu l'occasion de le voir en famille. Il était devenu un ami.

Didier était quelqu'un dont la présence ne passait pas inaperçue. Drôle, intelligent, vif d'esprit, il à prit une place importante dans ma vie. C'est lui qui m'a donné envie d'écrire, de faire ce site, il m'a d'ailleurs beaucoup aidé pour le réaliser. Il aimait aider les gens, leur prodiguer des conseils, tant personnels que techniques.

Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, à discuter, à rire, à faire des projets qui n'aboutiront jamais. Le temps nous à manqué. Le temps passe et fini immanquablement par nous séparer. C'est le destin.

Je t'ai beaucoup pleuré mon ami lorsque j'ai appris la nouvelle. Et au moment ou je rédige ces lignes, mes yeux sont encore humides de ces larmes qui ne veulent pas se tarir. Pourtant, je sais que tu souhaitais autre chose, que tu aurais souhaité que je sois heureux. Aussi, lorsque ce moment douloureux sera passé, lorsque le temps aura fait son effet, je me souviendrais de ces moments de bonheur à tes côtés, et il ne restera que les moments de joie intense.

Je me souviendrai de ces moments de rires, de ces nectars que nous avons bu ensemble, de ces restaurants ou nous avons bien mangés, de ces parties de JDR que nous avons jouées.

Et jusqu'à la fin de mes jours, ton rire résonnera à mes oreilles.

Didier n'est plus. Fauché par un chauffard ivre sur une route départementale à l'aube naissante d'une matinée d'octobre 2006. Mon ami n'est plus. Pourtant, il restera dans mon souvenir comme un ami ayant beaucoup marqué ma vie, par son caractère, par son intelligence, par son humour, par sa famille.

Je l'aimais comme on aime un frère, un ami.

Je m'espère à croire qu'en ce moment il écume les bars Elfiques d'un paradis pour rôliste, en buvant des nectars savoureux, et que du haut de sa superbe, il m'attends en se marrant.

Adieu mon ami, ou plutôt devrais-je dire, à bientôt.

Grongor, Valéria, Robert, Barth, Kasara et toute la compagnie du minotaure, te saluent.

Tu me manque déjà.

C'est fou comme une mort peut vous attristez, même si vous ne connaissiez pas cette personne et ces oeuvres à peine plus... Mais c'était un homme aimé par sa famille, ses amis, ses collaborateurs... Je ne dirais rien sur cet homme qui lui est rentré dedans, tellement je suis sûr qu'il se damne lui-même... La nature est mal faite, c'est sûr, mais c'est ainsi et on ne décide pas...

A toute sa famille, ses amis, ses collaborateurs: la vie continue, même si elle doit se passer d'un être aussi cher, d'où la présence du deuil au coeur...

Didier, Isendil ou Mr Rame, chacun te voyant sous un de ces visages, nous ne te disont pas adieu, mais pensons à toi...

Ses trois visages étaient tous bon selon moi.
Il ne méritait pas ça et sa famille non plus.
Didier a disparu, mais nous allons faire en sorte que son travail, son oeuvre reste et continue d'exister.

Notre dernier contact fut pour me mener là,
D’un poème plein de tact toiser le canevas,
Une découverte compacte des topiques au-delà,
Une ballade décontracte par la suite l’acheva.

Aurai-je cru alors que mon premier message,
Avant d’faire le cador et narguer roi comme mage,
Pleurerait la malemort de mon ami si sage ?
Une perte que j’abhorre, mon âme est en naufrage…

Sois-en sur Isendil que je ne t’oublierais
Derrière verbiages futiles, tu auras une pensée,
De ton esprit fertile le meilleur garderais
Et mes vers malhabiles te seront tous dédiés.

Amitiés.

mangor a écrit:

Didier a disparu, mais nous allons faire en sorte que son travail, son oeuvre reste et continue d'exister.

Si t'as besoin d'un coup de main...

Pour un événement pareil, on ne peut parler que de fatalité. Mort sans y être pour rien à cause d'un petit con pour qui il n'y a pas de fête sans alcool. Ça m'énerve tellement.
On a beau dire qu'il regrettera son geste toute sa vie, ce n'est pas ça le plus important. Là encore, on ne fait que se focaliser sur le responsable, en oubliant la victime.

Isendil, je garderai toujours en mémoire nos échanges poétiques. Toi le grand maître de l'alexandrin, puisse tu reposer en paix.

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