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 Les voliens : Les chroniques !

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Pfsm999
Panda endurci par une douche dorée d'étoiles...
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Pfsm999


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MessageSujet: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptySam 15 Oct 2005 - 10:15

Voici les chroniques sur les Voliens :

1er : MADE BY PFSM999 WITH ZARAKAI !! (Thank for All Zarakai ! and Toxophile)

Journal intime de Elefis : Elfe des Vents

Jour 37 de l’année 589

08h00
Ça y est, je pars enfin. Le conseil a enfin accepté ma quête. Je vais me diriger vers les mines naines de MoltMaruin près des Pics de la Vindicte. Mon but est simple, je dois simplement rencontrer les tribus elfes se trouvant à l’adret de ce Pic et qui accepteront de prendre contact avec notre peuple. Le conseil a décidé que cette quête était de rang 3 (sur une échelle de 8 ). Ce qui fait que j’ai le droit pour cette quête à 3 pièces d’or et 50 pièces de bronze pour tout le voyage. Je pense que mon périple ne durera pas plus de 3 jours ; heureusement que je ne suis pas loin ! Depuis la capitale, j’en aurais eu pour 7 à 8 semaines ! Je dus d’abord aller chercher de quoi manger pour le voyage : 15 rations de nos plus beaux vergers, ce qui est très suffisant, quelques couvertures elfiques, ainsi que des flèches et quelques herbes de soins au cas où je tombe entre de mauvaises mains ou dans un mauvais camp. J’espère, s’il plaît au destin, que ce ne sera pas le cas ! Il me faut maintenant sortir de la cité pour enfin commencer mon épopée !

12h25
Le voyage se déroule lentement... très lentement. Pour aller « plus vite » aux citées naines, je dus emprunter leur moyen de transport : La charrette. Une espèce d’embarcation tirée par deux minotaures domptés. Le voyage est donc très long. Je n’arrête pas de demander à ce stupide chauffeur (un nain complètement saoul et abruti par l’alcool) :
-« Est-ce encore loin ? » et il me répond imperturbablement à chaque fois : « dans peu de temps, maître elfe (hic). »
Et dire que j’ai payé plus de 80 pièces de bronze pour ce voyage ! Au moins sur les ailes d’un oiseau, on se sens libre et grand, la sensation de vitesse est toujours au rendez-vous, tandis que là, ce sont plus les bosses et les cahots qui sont au rendez-vous. Le seul inconvénient, c’est qu’il est impossible de repérer les mines vues d’en haut, tant elles sont bien dissimulées et vu que la plupart sont souterraines... Je prends donc mon mal en patience... Tiens ? Le nain me dit que nous allons nous arrêter. « Nous sommes arrivés ? » « Non c’est juste pour manger et pisser. » Je crois que ma patience à des limites et si jamais il me propose une sieste, je l’étrangle dans son sommeil et je lui prends sa charrette : de toute façon le chemin n’est pas compliqué, depuis le début, on va tout droit !

17h25
Après trois collations et 5 arrêts pour « pisser » nous sommes enfin arrivés dans cette cité souterraine naine. Dans cette sombre forteresse aux pilastres et dédales imposants, je pourrai prendre mes renseignements pour ma quête et peut-être embaucher des aventuriers pour un petit prix. Je me dirige donc vers la Taverne « La Chopine Percée ». J’espère que je trouverai la-bas une mine d’information.

18h00
La mine d’information n’était pas si grande que cela, je crois. Tout ce que les voyageurs et les nains m’ont rapporté, c’est que ces « Pics de la Vindicte » se trouvent à 1 jour de marche et que la forêt située derrière est vide d’âmes depuis déjà 3 ans. On y raconte que les nains auraient trouvé une nouvelle race, qui s’appellerait, de toute vraisemblance, les Voliens ! Je pense que je devrais rentrer en contact avec ce peuple. Tous ceux qui possèdent le mot « Vent » dans leur nom de race ne peuvent être que des amis des elfes du vent ! Ce qui m’embête un peu, c’est le fait que personne jusqu’à présent n’avait mentionné cette civilisation totalement inconnue ; je me demande vraiment si cette civilisation existe.
C’est un nain qui, après avoir descendu plus de 12 choppes de bières, m’indiqua de son doigt (je crus qu’il louchait) l’emplacement supposé de cette soi-disant cité volienne ! Je demandais donc ma route au tavernier pour me rendre à l’écurie. Et il me répondit, à ma grande surprise, qu’il n’y avait jamais eu d’écurie aux mines de MoltMaruin ! Il me fallait donc m’y rendre à pied. C’est un véritable affront pour un elfe des vents que de devoir marcher ! Mais hélas, je n’avais pas le choix ….
Je décidai de prendre une chambre pour la nuit ; il me faut me reposer et économiser mes forces pour le lendemain car la nature me réserverait, j’en était sûr, bien des surprises...


Jour 38 de l’année 589

06h25
Le sommeil gagna mes pensées, mais à 6 heures, je me sentais prêt ! Il fallait que je commence mon entrée (NDC : le terme va mieux que "avancée") dans cette histoire. Il fallait que j’aille rencontrer ce peuple appelé les Voliens.

10h00

Voilà plus de deux heures que je marchais dans cette jungle. Et enfin j'étais devant les fameux « Pics de la Vindicte ». Le nain avait dit de trouver le défilé qui menait au sommet... Il me fallut plus de 10 minutes avant de localiser la piste en question. Elle était recouverte de ronces et de cailloux pointus. Mes bottes ne résistèrent pas longtemps à ce traitement ; j’étais à peine à 100 mètres de haut que déjà mes pieds étaient en feu. Il me restait pourtant plus de 700 mètres à parcourir ; voilà une longue ascension à faire (NDC : "gravir", on ne gravit pas une ascension, on la fait. J'ai remplacé "faire" dans la phrase précédente pour éviter la répétition). Les pentes étaient si abruptes que je peinais à avancer...

Le voyage risque d’être plus long que prévu...

12h56
Je suis à 450 mètres du sol... C’est haut ! Et pour la première fois de ma vie... j’ai le vertige ! C’est vrai, que lorsque on est dans l’air, on a peur de rien et encore moins du sol mais il suffit d’être raccordé à ce dernier pour avoir le vertige... Je me demande comment les nains peuvent faire pour vivre dans de telles conditions. Après avoir mangé ma première ration, je peux désormais reprendre cette montée. Mes pieds sont gonflés et en sueur. Il sentent mauvais. J’aurais dû prendre du parfum plantaire !


13h09
A peine avais-je repris l’ascension, que j’entendis un cri... déchirant... C'était un cri de désespoir, comme je le reconnus si bien. J’accourus vers la créature qui avait crié et je fus surpris de découvrir un étrange personnage, une drôle de chose assommée sur un rocher.
C’était proche des hommes, apparemment, ou presque identique (NDC : "presque" ne peut pas s'appliquer à proche, j'ai donc rajouté un qualificatif), à part quelques détails qui ne trompaient pas : cette chose avait des ailes et son corps, malingre, était emplumé (NDC : je ne pense pas que le corps soit fait "de plumes", mais que tu voulais dire qu'il porte des plumes). Elle devait faire 1 m 70 et dans les alentours de 40 kilos tout au plus. Elle avait des bras graciles et sous ses vêtements, un corps de femme. Mon œil exercé fut habile (NDC : plus approprié que "aisé") à le découvrir (elle possédait une tunique qui protégeait ses seins et (NDC : j'ai enlevé "une autre" car une tunique couvre tout le tronc et une partie des jambe) qui cachait son intimité). Ce genre de signes ne trompent pas ! Mais en-dessous de ses chevilles, elle ne possédait pas ces appendices terrestres que me faisaient si mal à l’instant présent... En lieu et place de pieds, elle avait des serres, souples mais néanmoins puissantes, d’après ce que j’avais pu en juger. Je décidai de me rapprocher pour voir de quoi cette chose souffrait. L’étrange femme se réveilla alors, et elle me vit. Je pus comprendre qu’elle essayait de se débattre pour s’envoler haut dans les airs. Je remarquai alors qu’une de ses ailes était comme figée et teintée de rouge. Elle était donc blessée à l’aile gauche. Il fallait la soigner sinon elle risquait de se tuer si elle tentait de prendre son envol !
« N’aie pas peur... Moi ami... » Dis-je maladroitement en me rapprochent lentement.
La demoiselle ne sembla pas comprendre et elle essaya de me griffer avec ses serres.
« Ne t’inquiète pas, je ne te veux pas de mal », balbutiais-je. Je sortis quelques herbes médicinales afin de les lui appliquer sur son aile blessée.
La chose avait sûrement compris, mais, tout en se laissant faire, resta un peu méfiante.
« Ceci (en lui montrant les feuilles), va calmer ta douleur, mais il ne faut pas que tu bouges. Reste calme... Pas bouger... »
Je lui appliquai les herbes sur sa peau arrachée. Des traces de griffes étaient apparentes, elle avait été attaquée et des griffes adverses l’avaient lacérée. Les herbes l’aideraient à cicatriser plus rapidement et surtout à endormir la souffrance. Mais ce n’était que temporaire. Il fallait aussi lui faire des pansements, je sortis donc mes affaires de soins, du tissu blanc, et aussi une paire de ciseaux elfiques. Ses grands yeux semblaient impressionnés par cet objet doré et qui coupait si bien. Elle n’arrêtait pas de le fixer, comme une voleuse qui vise sa proie. Je rangeai l’instrument et je lui fis son pansement. Je vis plus précisément le visage de la femme. Cette femme avait une figure bien particulière, je remarquai qu’elle n’avait pas d’oreilles et surtout que son nez, était plus un grand bec qu’un nez humain, elle avait de grands yeux avec néanmoins des pupilles assez grandes. Mais ces pupilles n’étaient pas celle d’une humaine mais plutôt celles d’un aigle. En effet, je travaille régulièrement avec les aigles et je connais le regard d’un aigle quand il a une proie en vue ou quand il voit quelque chose qui l’intéresse. A l’instant présent, j’avais l’impression que la proie maintenant, c’était moi. Après ce pansement, la chose reprit des couleurs rapidement et se mit à battre des ailes. Elle fut ravie de voir qu’elle pouvait toujours les faire fonctionner. Elle se leva alors et se courba. Je compris rapidement que c’était là un témoignage de remerciement. Je fis de même pour lui faire comprendre que j’étais honoré. Je me décidai enfin à me présenter : « moi (en me pointant) être elfe, elfe du vent ».
Le silence s’imposait et elle me regarda... Je poursuivais. « Toi (en la pointant) être... ? J’entendis alors une voix parfaitement intelligible : « merci, elfe de la nuit, je suis Ekvole, et je fais partie de la race des Voliens ».

C’est dans ces moments-là qu’on se sent totalement ridicule !

« Euh …. Je suis Elefis, fils de Eleflas, elfe du vent »
« Et bien Elefis, je suis vraiment chanceuse de tomber sur une personne aussi gentille que vous, j’aimerais vous remercier. »
« Je ne faisais que ce qui me semblait juste et comme dit notre déesse, « aide toujours tes frères du vent ». Elle me souria. Et soudain me revint en tête mon objectif. Il fallait que je rentre en contact avec des elfes ou des groupes souhaitant rejoindre notre cause ! Et bien, je pouvais toujours tenter ma chance...
« Je souhaiterais parler au chef de votre tribu.

La réponse fut rapide :

« Je peux vous indiquer le chemin mais le problème, c’est que je ne peux vous y amener. Vous êtes, sans vouloir vous vexer, bien trop lourd pour moi ! Je vais aller voir le chef pour lui parler de vous. Pendant ce temps, vous n’avez qu’à grimper, nous sommes tout juste de l’autre coté de cette montagne, vous ne pouvez vous tromper. Il vous faudra bien 5 heures pour y arriver mais vous serez bien accueilli ». Après ces mots, la Volienne prit son envol, elle me cria d’en haut : « merci encore ! ».
Et elle disparut en direction de l’autre versant de la montagne. Je repris donc ma montée !

Vivement la descente !


18h05
Après bien 5 heures de marche, mes pauvres pieds ne sont plus en sueur mais en charpies ! Je ne peux plus supporter la marche rapide et je boitille. Il me faut m’arrêter pour reprendre mon souffle. Et dire qu’avec des ailes, j’y serais en quelques secondes ! A ma décharge, il faut dire que le sommet de la montagne est particulièrement escarpé avec des grands blocs de pierres effondrés qu’il faut gravir péniblement... A chaque halte, je dois bander mes orteils couverts d’ampoules. J’apaise mes pieds en les massant doucement, ensuite je les asperge d’eau froide pour faire disparaître la douleur. Il me faut désormais péniblement me relever et reprendre mon chemin une dernière fois, je ne devrais plus être très loin de mon objectif...

Ce n'est qu'une partie de la chronique ...
Qu'en pensez-vous ?


Dernière édition par le Mar 1 Nov 2005 - 19:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptySam 15 Oct 2005 - 12:56

À moi!

Voici donc l'introduction, plus un morceau de la suite de ce que j'ai commencé à écrire. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture!

Introduction


Aujourd'hui il fait beau. Le ciel est dégagé et le soleil brille de toute sa splendeur. À l'exterieur de l'antique cité volienne de Jhalhiunadaxu, les voliens se préparait à migrer de nouveau pour la venue de l'été. C'était un événement important, qui apportait, comme toujours, son lot de soucis divers et varié. Mais cette année est différente. Car la rumeur cours parmis les voliens que cette migration collective pourrai bien être la dernière.

Dans les galeries, on attent avec impatience la fin du conseil qui vient de commencer dans la salle dédiée, juste en dessous de la cime de la montagne abritant la colonie. C'était une salle circulaire, formant un amphithéatre, au centre duquel tronait le grand doctrinaire, le volien présidant chaque cession du conseil. Il représentait la plus haute autorité de la société volienne. Autour de lui, sur les marches de la salle, les membres du conseil était placé par ordre d'importance : les personnages les plus importants étaient placés sur les marches proche du chef du conseil, et les moins importants dans le fond. Dans cette hiérarchie venait s'en imbriquer une autre : les doctrinaires plus important étaient placé sur la droite du Grand doctrinaire, tandis que les autres prenait place devant lui et sur la gauche. Cette hiérarchie étant la même à chaque rang.
Le sommet de la salle était « creux », comme si son toit était un dome de verre. Le dome surplombant l'amphithéatre était d'ailleurs peint, à la façon des vitraux des églises humaines. La gigantesque peinture représentait le dieu tutélaire des voliens, Mysthil, en compagnie de volien. Mysthil était représenté sous la forme d'un gigantesque Dracosire d'argent. La peinture utilisée pour représenter Mysthil était d'ailleurs un produit de l'artisanat nain : cette peinture avait l'éclat du mythril lorsqu'il était éclairer par la lumière de la lune. Là encore, les voliens avait fait appel aux nains pour organiser un ingénieux mécanisme : ils avaient creusé des puits jusqu'à la suface, avec différentes inclinaison, et placé des miroirs au bas de ces puits. Ces miroirs avaient pour fonction de renvoyer la lumière de la Lune ou du Soleil sur un cadran solaire indiquant l'heure, et reflétant également la lumière vers le plafond, si bien qu'à Midi et Minuit, Mysthil était entièrement éclairé et resplendissait.
À présent, il était Midi, l'heure où débutait le conseil, qui coincidait traditionellement avec « l'apogée de Mysthil ». Le Grand Doctrinaire pris la parole :

« Dans les galeries de Jhalhiunadaxu le peuple commence à s'agiter et s'inquiéter, mais nous ne pouvons pas ignorer que les Aaracockras se rassemble en masse près d'ici. Commença Illiniwha, le grand doctrinaire du conseil volien. Qu'en pensez vous? Et que proposez vous? ». Le Chef du conseil semblait être très agé. Ses plumes étaient argentées, signe que de nombreux hivers du monde s'étaient achevé sans qu'ils voient la mort d'Illinwha Vent-Tempête.

Galinwha Plume d'arc-en-ciel, une des doctrinaires du conseil, au moins aussi agée qu'Illinwha demanda la parole.

« Qu'avez vous à dire, Galinwha, parole du juste? » (Il était en effet courant au conseil d'appeler un membre par son nom et ses distinction honorifiques, ou du moins celle qui seyait le mieux au moment).

« Nous devons en savoir plus. Nous ne pouvons pas céder à nos peur, si elles sont injustifiées, ou par trop de prudence, si elle est mal placée. S'il faut différer la migration, soit. Il ne me paraît pas sage que nous abandonnions nos traditions. D'autant que nos jeunes ailes attendent toujours cette événement avec impatience. Je n'ose imaginer leur réaction, et les conséquences d'une telle chose. Combien d'entre eux irai à sa perte migrer, seul, par dépis? » 

À ce moment, Slanator, le plus jeunes Doctrinaire, quémanda la parole. Sur un geste du Grand Doctrinaire, il commença :

« Galinwha est la parole de la sagesse! Je suis d'accord avec elle, il est inutile, voir criminel d'abandonner notre migration annuelle! En revanche, je ne suis pas d'accord quand elle dit que nous devrions la différer si la menace est fondée : nous devons faire comme nous l'avons toujours fais avec les Aaracockras, les affronter! Il n'ont jamais pu gagner une bataille lorsque nous sommes unis et déterminés, alors ça ne va pas commencer! »

À ces mots, un murmure d'assentiment parcouru une partie de la salle. Il était plus facile de penser, pour des voliens, affronter les Aaracockras que de fuire devant eux. D'autre part, ces paroles fouaitait leurs ardeurs. Slanator, bien que jeune, était déjà un redoutable orateur, et un mage puissant et doué, ce qui lui valait son rang à un aussi jeune âge. Cela qui impressionait la plupart de ceux qui l'écoutait. Ces qualités faisait de lui quelqu'un de convainquant et de très écouté à chaque session du conseil. Mais Galinwha n'était pas née de la dernière pluie, et avait bien plus d'expérience. Toujours partisane d'une solution alternative, les solutions qu'elle proposait était presque toujours accceptées.

« Vous oubliez qu'il n'y a pas que des guerriers parmis nous. Nous ne pouvons pas tous nous battre, et nos soldats ne peuvent pas défendre un peuple entier! »

Le vent tournait pour Slanator. Ceux qui approuvait ses idées changeait déjà d'avis. Chez les doctrinaires, le bon sens primait, et les paroles de Galinwha en était emplie. Même Slanator le reconnaissait, bien que, comme souvent, à contrecoeur. »

Illinwha pris alors la parole :
«  Deux solutions sont donc proposées. L'une d'entre elle conseil la prudence, et l'autre le courage. Nous devons donc voter pour l'une ou l'autre solution. »

Le vote fut joué d'avance. En effet, Galinwha portait trois rangs aux conseil : la Parole du Juste, le Murmure de Mysthil et la Vision de Vérité. Le premier permettait de poser une question au grand doctrinaire directement, le deuxième de compter double lors d'un vote, et le dernier de faire adopter une résolution à seulement un tier de majorité des membres. Sans surprise, c'est donc la prudence qui fut de mise. Seul deux des neufs doctrinaires, dont Slanator, votèrent pour un passage forcé, au mépris de la prudence.

« Vous avez voté la prudence. Dans ce cas, nous allons essayer d'en savoir plus. Des éclaireur seront envoyés. » Conclut Illinwha.

***


Agalanti volait dans le ciel, oublieux de tout le reste, se laissant gagner par l'extase du vol. Il volait depuis sa plus tendre enfance, mais il en trouvait toujours un grand plaisir. Comme un enfant s'extasiant d'un nouveau jouet, il s'émerveillait toujours lorsqu'il enchainait piqué et figure acrobatique. Le soleil était encore haut dans le ciel, et les nuages étaient plutôt bas aujourd'hui. Agalanti profita donc du spectacle de la mer de nuage moutonneux qui se bousculait sous lui. Aussi loin que portait sa vision, il y avait des nuages. De bonne humeur, il piqua au travers des nuages, ressortit en dessous, puis remonta en chandelle, crevant la mer de nuage comme un dauphin crève la surface d'un océan. Il passait pour être le meilleur éclaireur de tout Jhalhiunadaxu. Ce qui était sûrement la vérité, tant sa virtuosité en vol et sa vitesse étaient impressionants. Après quelques minutes de vol, toujours aussi spéctaculaire, Agalanti s'aperçu qu'un volien tentait (vainement) de le rattraper. Il peinait à quelque dizaines de mètre de distance pour le rattrapper, et au vu de sa fatigue, cela devait faire quelque temps que la course poursuite durait. Curieux de savoir ce qu'on lui voulait, il attéris sur un aire dégagé de la montagne, où un aigle avait d'ailleurs fait son nid. Le volien, qui s'averrait être un des ses compagnons le rejoignit. Il était essouflé, et dut reprendre son souffle avant de pouvoir parler.

« Par Mysthil, tu vole vraiment vite quand tu veux! Je voulais te trouver pour te dire que la Doctrinaire Galinwha veut te voire. Tu dois te rendre le plus vite possible chez elle. 
  _Galinwha? Elle veut me voir? Moi? Mais pourquoi? Et pourquoi moi en particulier? 
_tu trouveras sûrement les réponse à tes questions chez elle. »

Etonné, et toujours curieux, il se rendit chez elle sur le champ. Sa maison était située sur un affleurement de la montagne, au nord de la colonie. Cette maison était quelque peu retirée. En effet, la vieille volienne aimait la solitude. Cela se comprenait facilement quand on savait que quelques temps auparavant, elle était assaillit de volien voulant lui demander conseil. Elle avait donc finit par déménager pour être un peu plus tranquille.
De là où son compagnon l'avait rejoint, il en avait pour dix minute au moins de trajet. Agalanti en profita, comme toujours, pour regarder le paysage d'en bas, la terre. Ce monde l'intriguait énormément, mais malgré cela, il n'avait jamais cédé à la tentation de l'explorer. Il arriva rapidement chez Galinwha. Il toca à sa porte, qui s'ouvrit d'elle même, laissant voir une maison confortable, emplie de livre. La pièce d'entrée, comme les autres supposa Agalanti devait être emplie de livre en tout genre : magie, géographie, histoire et légende...
À peine entré, la doctrinaire commença à lui expliquer la situation, et ce qu'elle voulait qu'Agalanti fasse. Après plusieurs minutes, Il ressortit. Il se repassa l'entrevue en mémoire.

« Si je t'ai demandé de venir ici, c'est parce que tu me semble être le seul à être assez intelligent et rapide pour aller assez loin d'ici, demander l'aide d'un vieil ami. Il s'appelle Haltir. C'est un elfe sylvain, qui jadis me sauva la vie. C'est un mage extrèmement puissant. Bien plus puissant que n'importe lequel de nos mage à la vérité.
_Mais pourquoi aurions-nous besoin d'un magicien extèrieur?
_Tu ne m'as pas écouté. Je t'ai dit qu'il était bien plus puissant que nos magiciens.
_Très bien...
_Je savais que je pouvais compter sur toi. Et bien je vais te dire comment le trouver...  »

Il avait donc plus de deux cents kilomètres à parcourir pour atteindre la forêt où le mage avait élu domicile. Mais maintenant Agalanti comprenait mieux pourquoi elle avait demandé à le voir lui. En effet, peu d'autre volien volait aussi vite en aussi peu de temps, surtout pour aller chercher un « rampant ».

Il partit dès le lendemain, très tôt. Le sérieux de l'affaire accaparant toute sa pensée, pour une fois il se concentra sur sa destination. Il allait se monter digne de La Plume d'Albatros! Il avait préparé la veille un sac léger avec de l'eau et de la nourriture. Il avait également emmené son arc, « pour le cas où », lui avait dis la vieille doctrinaire. Il imaginait mal être en danger, mais quand il le lui avait dis, la sage femme lui avait répliqué que « c'est comme ça que j'ai faillit mourir jadis, lorsque, téméraire, j'ai voulus explorer, naïvement, le monde d'en bas, sans plus de protection que ma magie. Ce monde comporte bien plus de surprise et de danger que le ciel mon ami. Il est beaucoup plus difficile de déceler pièges et ennemis, tous cachés dans les ombres, prêt à dépouiller et tuer tout aventurier trop confiant. En bas, la méfiance est de mise. Avant d'atteindre la forêt que je t'ai désignée, tu feras attention à l'endroit où tu passera la nuit. »
Confiant malgré les avertissement de Galinwha, Agalanti partit, et se prépara à plonger vers le sol, qui l'avait toujours regardé à distance respectable...


Dernière édition par le Lun 23 Jan 2006 - 18:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptySam 15 Oct 2005 - 14:07

C'est bien comme histoire Applaudissons enfin des noms simples à retenir Ultrabrite !
C'est le Background de ton personnage en fait non ???
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptySam 15 Oct 2005 - 14:12

Pas du tout^^

Les noms simples à retenir : j'aime bien faire simple pas toi? Petit ange
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Aerdrië
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyDim 16 Oct 2005 - 5:18

Attention, post de St Pénible ie. Moi qui va plomber le volien (un peu) ^^ Tirer la langue Petit ange

pfsm999 a écrit:
[...]Elle devait faire 1 m 70 et dans les alentours de 40 kilos tout au plus.[...]
Hummmmmmmmmmmmmmmmmmm..................... A combien estimes-tu l'envergure d'un volien de cette catégorie? Je dois bien avouer que je suis assez curieux...

Sachant que c'est un volien de genre féminin (volienne? Perdu ?! ), le volien de genre masculin est donc plus grand et plus massif donc j'aimerais connaître les tailles, poids et surtout envergures moyens de ces êtres. C'est de la curiosité, tout au plus... J'annonce au bas mot 8m d'envergure pour soutenir un tel corps, grand et lourd. Avec de superbes plumes directrives de presque un mètre de long. Superbes Plumes d'Anges (^^) si un jour un géant apprend à écrire...

Ah oui, au fait, pour un être semblable à une femme de cette taille, tu ne peux pas estimer son poids en le regardant. Les créatures volantes ont les os creux ce qui allègent leur structure osseuse et des fibres musculeuses plus longues pour en diminuer le nombre et donc le poids. Extérieurement, il est impossible de deviner quel peut être son poids si tu découvres la race.

En plus, si on se réfère aux dessins proposés par Toxophile et à la description proposée par Zarakaï, ils ont une morphologie différente et présentent des muscles longs croisés dans le dos et sur les flans. Les dessins sont donc partiellement non représentatifs. Ces changements sont obligatoires sinon, c'est même pas en rêve qu'ils ne s'envolent. Ils pourront tout au plus planer et s'écraser comme des caillasses au sol. Si les muscles ne sont pas ajoutés, ils ne pourront pas battre des ailes. Ce qui serait dommage nan?

Pour la silhouette gracile, tu repasseras. Ils ont des jambes courtes (je m'explique plus bas) et un corps musculeux plutôt rabougri. Sinon, ils seront trop lourds et leur vol sera impossible à manoeuvrer. Je ne parle pas de la queue qui est contamment oubiée mais qui rend le vol stable sinon, au moindre coup de vent, il part en vrille et ne pourra se rétablir. En plus le changement de direction va être coton et ils auront une manoeuvrabilité très limitée. (Ce qui plombe aussi ton post Xen...)

Les serres selon la morphologie générale vont poser problème car elle nécessitent de puissants muscles. Les jambes vont donc raccourcir pour augmenter la puissance des muscles... Regardez la longueur des pattes d'un rapace par rapport à son corps, c'est sans appel... En plus, leurs articulations vont s'inverser car ils n'ont pas la plante des pieds pour s'équilibrer. Ainsi, ils vont être penchés en avant avant une aticulation en plus à la cheville si vous voulez garder le genou comme les humains...

Par contre, la tête profilée et fine est très plausible. Le visage est comme décrit dans ces posts, ça ne pose pas de problème majeur et c'est plutôt beau à regarder...

Le design est tout de suite moins top hein? Mais bon, sinon, c'est pas logique... Bienvenue à la nouvelle cocotte. Longue vie au nouveau gallinacé ^^ Si vous préférez rapace, je veux bien mais ça ne change rien au problème... Si le dessin de Toxophile est très joli (même si ce n'est pas le meilleur à mon goût et que les dernières naneries sont terribles!!! Applaudissons Applaudissons Applaudissons Applaudissons ), il vous a induit en erreur par son manque de réalisme...

Bon je sens que vous allez me dire que j'aurais dû le faire remarquer avant mais j'aime bien voir où l'esprit des gens peut aller tout seul. Et si ça plante, ben c'est pas ma faute à moi...
Xen va aussi me demander comment les avariels volaient dans ce cas. Et bien je vais répondre tout de suite:

Taille équivalente mais plus légers. Envergure de près de 4cases soit 6m. Nécessitent au moins 6m de haut et de large pour voler.
Pas de serres donc les jambes ne sont pas raccourcies.
Ossature creuse et muscles longs y compris sur les flancs pour maintenir les ailes.
Toujours ce problème de queue mais leur manoeuvrabilité est moyenne et non pas excellente comme celle de ton volien. Et si tu me parles d'exception, alors tu as un Gros-Bill en puissance entre les mains.

Les armes: vous parlez de lances, c'est peu probable: c'est lourd et encombrant une lance... A part en piqué, c'est impossible à gérer en vol. C'est trop grand... La javeline pose problème car pour la lancer, faîtes le mouvement de jet d'un javelot et vous remarquerez que vous toucherez les ailes... En gros, ils ne pourront pas la lancer correctement... L'arc, c'est une arme plausible en effet. Le port d'épée est par contre recommandé pour une attaque en piqué. Une lame légère très maniable sera des plus intéressants. Sinon, les avariels manient aussi le lasso et les bolas, ce qui me semble plus logique que la lance...

Zarakaï a écrit:
Les guerriers voliens sont d'infatigables voyageurs. ils portent en général une armure légére ou moyenne (cuir, maille, éclisses, anneaux, écaille).
En gros vos cocottes sont extrêmement vulnérables aux attaques physiques parce que les armes d'écailles sont trop lourdes. La pénalité vient du poid et pas uniquement de la classe pour les armures! Les anneaux et éclisses sont handicapants donc il reste les cotes de mailles et les armures de cuir... Limité comme choix. Les avariels avaient des armures en verre d'acier pour limiter le poids des matériaux et comme il n'en est fait mention nulle part, les voliens sont des cibles mouvantes et les ennemis sont à la fête foraine !

Zarakaï a écrit:
Parfois les bords d'attaque de leurs grandes ailes sont armurés. [...] Les guerriers les plus valeureux possédent des barbillons tranchants montés sur leurs ailes dont-ils se servent pour infliger des blessures lors de combats aériens.
Les pointes sur les ailes, c'est relativement lourd si elles sont en acier... Les ailes armurées, c'est une aberration ! Le volien est sensé voler, pas s'effondrer... A part des babillons et pas au bout mais à l'articulation, les ailes doivent rester dégagées. Sinon, la cocotte ne décollera jamais...

Enfin bref, l'ensemble est intéressant mais il reste de jolies incohérences... A mon avis tout du moins. Essayez de me contredire pour voir ^^
Tout de même, le travail fut conséquent et je le reconnais, vous avez pas mal bossé sur ce projet. J'ai hâte de lire la suite de l'histoire de Xen même si elle a démarré sur une grosse incohérence... Le journal, parce qu'il confronte les cultures, va être intéressant à lire et à critiquer ^^ Les illustrations sont superbes mais je ne suis pas le premier à le dire et sûrement pas le dernier ^^ Continuez les enfants, vous êtes bien lancés. Dommage que je sois là hein?
Je vais me cacher sous le tas de briques, pas de souci Briques ! Petit ange
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyDim 16 Oct 2005 - 10:13

Décidemment Aerdrië avec toutes ces briques, tu vas pouvoir construire une baraque !!! Laughing

Sinon, j'entérine la plupart de tes remarques fort pertinentes:

le problème de l'envergure,

Les muscles nécessaires au battement des ailes, au gauchissement et au changement d'incidence,

Les plumes de gauchissement,

Les jambes plus courtes et aux mollets très musclés,

Les articulations inversées

Je préconise une lance plus courte et plus légère d'un usage limité en vol,

Pour les armures, je pense à un acier spécial forgé au souffle électrique de Mysthil (résistance légèrement affaiblie, mais poids considérablement moindre).

Voilà, merci pour tout ce travail en perspective !

Précision: L'objectif n'est pas d'avoir raison ou de se contredire pour se contredire... RDA est un monde imaginaire qui doit être en permanence repensé pour garder un semblant de cohérence. Merci donc pour cette contribution très enrichissante
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyDim 16 Oct 2005 - 11:43

J'ai donc tenu compte des judicieuses remarques de notre ange. Voici le texte de la description du volien corrigé:

Globalement un humain avec de très grandes ailes plumées à la façon d'un ange. Leurs ailes sont particulièrement grandes (entre cinq et sept mètres d’envergure) et musclées avec de très longues plumes directrices de gauchissement en bord de fuite. Leur corps est partiellement recouvert de petites plumes en lieu et place des poils. Les dorsaux et les deltoïdes sont particulièrement développés afin de supporter les contraintes du vol. Leur toison céphalée est aussi faite de plumes faisant office de cheveux. Ils n'ont pas d'oreilles visibles. Ils possèdent un nez assez proéminent, cartilagineux et pointu, mais élégant, qui leur forme comme une amorce de bec juste au dessus de la bouche. Ce nez se prolonge sur le front en arcades sourcilières proéminentes là aussi avec des angles aigus. Leurs yeux sont placés comme ceux d'un humain mais sont très grands aux pupilles pareilles à celles d'un aigle. Si leurs mains et leurs bras sont normaux, leurs jambes sont notablement plus courtes que celles d’un humain et leurs pieds sont remplacés par de gracieuses et puissantes serres actionnées par des mollets proéminents. A la façon d’un aigle, l’articulation de la cheville est inversée afin d’assurer l’assise au sol.

Les voliens sont plutôt agréables à regarder en dépit de leur étrangeté. Leur regard est particulièrement doux et leur port de tête altier. Les femelles sont morphologiquement semblables à des femmes (hanches, seins) en dehors des spécificités de la race évoquées ci-dessus.

Les guerriers voliens sont d'infatigables voyageurs, capables de voler pendant toute une journées et d’utiliser les ascendances et l’aérologie pour grimper très haut au dessus des nuages sans presque d’efforts. Les éclaireurs les plus endurants peuvent parcourir jusqu’à mille kilomètres en une journée ! Ils portent en général une armure partielle légère ou moyenne (cuir, maille et beaucoup plus rarement éclisses, anneaux et écaille). Rares sont les guerriers à porter autre chose que le plastron et les bracelets armurés. Parfois les bords d'attaque de leurs grandes ailes sont très partiellement armurés. Ils manient la javeline, la lance courte et l'arc, plus rarement l'épée. Les guerriers les plus valeureux possèdent des barbillons tranchants montés sur leurs ailes dont-ils se servent pour infliger des blessures lors de combats aériens.

A l’image des aigles, les voliens possèdent une vue particulièrement perçante et sensible à l’infravision.

En vol, les ailiers d’une escadrille de voliens communiquent entre eux par cris perçants ou ordres brefs. La plupart sont particulièrement rompus au combat aérien en groupe et coordonnent leurs attaques pour mieux infliger des coups décisifs à l’ennemi.

Habitués à l’altitude, les voliens ignorent le vertige et font preuve d’une dextérité étonnante en vol. Au sol, leurs membres inférieurs courts et peu habitués à la course, ainsi que leurs grandes ailes, les rendent gauches et maladroits, notamment dans des espaces clos et réduits.

A l’âge adulte, leurs ailes atteignent jusqu’à sept mètres d’envergure. Leurs os étant creux pour la plupart, leur poids dépassent rarement 45 kilos et se situe en moyenne autour de 35 kilos pour une femme et 40 pour un homme. Leur taille en étant debout est assez modeste : entre 1 m35 et 1m60 au maximum. Leur musculature est cependant en général dense et très développée avec beaucoup de muscles croisés et allongés. Leur peau (aux endroits non recouverts de plumes) est bronzée et légèrement satinée. La teinte de leurs yeux est marron, noire ou verte.

Ce sont des créatures à sang chaud. Contrairement aux oiseaux, ce sont des mammifères. Ils ne pondent pas d’œufs. Ils dorment debout, légèrement recroquevillés, à la manière des oiseaux


plus loin j'ai ajouté ceci:

Leurs armes et armures sont en général en bronze durci et plus rarement en fer. Les cuirasses d’acier ou pour les plus fortunés, en durillium, leur sont confectionnées à prix d’or par les nains… toutefois, disposent d’un moyen radical pour alléger énormément ces armures. Leur dieu Mysthil peut, à la demande, forger de son feu électrique l’armure de tel ou tel valeureux guerrier. Cet honneur est relativement rare, ce qui explique que le guerrier volien ordinaire ne portera qu’une armure très partielle (cf. supra) compte tenu de la contrainte de poids. Le souffle électrique de Mysthil a pour effet de fragiliser le métal (l’armure perd -1 en classe de protection), mais de le rendre trois fois plus léger… Cela permet aux plus grands guerriers de posséder une armure d’acier pratiquement complète pour un poids d’environ quinze kilos ! Aucun étranger, même ami, n’a accès à cet avantage qui est réservé aux seuls voliens
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyDim 16 Oct 2005 - 17:38

Que de chose à dire ! et a lire, je les lirai se soir !
Pour l'instant je met la suite ! et je fairais un petite commentaires sur tout ces commentaires ^^

LA SUITE !
18h45.
Ça y est, j’ai retrouvé mon Ekvole. Elle m’a accueillit, ou plutôt elle m’attendait juste devant une grande muraille faite de bois de forêt non élagué qui constituait un excellent camouflage. Dés qu’elle me vit, elle se précipita vers moi.
(Ekvole) « Et bien... pour un elfe du vent, je te trouve bien lent », dit-elle avec espièglerie.
(Elefis) « J’ai fait tout mon possible pour arriver au plus vite », soufflais-je penaudement.
(Ekvole) « J’en suis sûr mon ami... »
C’est bien la première fois que quelqu’un m’appelle aussi rapidement : « mon ami » ! Elle se tourna vers la muraille et elle tendit son bras droit en me disant :
(Ekvole) « Bienvenu, cher elfe, à la ville de Vooljhalhanx... surnommée la « colonie aux mille murmures ».

La ville de Vooljhal... je ne sais plus quoi, était sûrement une ancienne mine naine. Une mine oubliée par les nains, sans doute après l'épuisement (NDC : j'ai remplacé "par" par "après l'" pour une meilleure compréhension) du filon de mythril ou d’or... On pouvait remarquer de l’extérieur les restes des puissantes et disgracieuses colonnes nanesques avec leurs symboles runiques décrivant sans aucun doute les anciennes activités de cette mine qui devait être autrefois prospère et grandiose.

Je restais bouche bée et immobile. Partagé entre une ardente fascination et (NDC : on ne peut pas utiliser "mâtinée d’" ici, car on partage "entre" ... "et" ... ou alors, il aurait fallu écrire : saisi d'une ardente fascination mâtinée d'une vague...) une vague impression de dégoût.

(Ekvole) « Alors... Elefis... on y rentre ? Me glissa-t-elle en riant.

19h45
A peine avait-elle fini de rire qu’elle s’envola pour rentrer dans la grotte. Je dus courir pour la rattraper. Les gardes voliens me regardèrent alors avec perplexité. Ce n’était pas tous les jours qu’ils devaient voir un elfe du vent et surtout voir un être avec de tels habits. Ekvole m’attendait, et dés que je fus arrivé à sa hauteur, elle fit l’effort de marcher à mon rythme.

(Ekvole) « La cité de Vooljhalhanx » était autrefois une cité de nos amis les nains, mais lorsque leurs filons furent épuisés, il nous cédèrent la mine pour une bouché de pain. Et c’est depuis ce temps-là que mon peuple habite dans cet endroit ».

Je m’attendais à un véritable gouffre à la sortie de ce monumental tunnel et je ne fus pas déçu ! Les nains avaient encore creusé trop profondément, comme toujours ! L’ancienne mine naine était un immense puits vertical, de grés et surmonté de plates-formes divisées en niveaux. Ces différents niveaux étaient reliés entre eux par des escaliers colossaux qui devaient être autrefois beaucoup plus fréquentés qu’aujourd’hui. Leurs marches et degrés de granit n’en étaient pas moins usés et creusés par le temps, ce qui attestait du grand âge de la mine. Je fus surpris par le nombre de voliens qui s'abritaient ici ; ils étaient nombreux, voire même très nombreux. Pas moins de 1000 âmes réparties sur tous les niveaux et les balcons massifs suspendus au-dessus du vide et qui constituaient comme autant de nids d’aigles. Mais je pense que je n’en avais alors aperçu qu’une partie. En effet, Les différents niveaux devaient êtres reliés à des galeries invisibles à ma vue et creusées dans le roc qui devait conduire aux anciennes mines des nains.

(Ekvole) « Je vais aller voir notre chef. Si tu veux visiter, tu peux, mais ne t’éloigne pas du premier niveau et ne parle pas trop aux voliens si tu ne veux pas avoir des ennuis car ils sont farouches ! »

Elle s’envola, et se dirigea vers le troisième niveau. Je la suivis un moment du regard jusqu’à ce qu’elle entre dans une des galeries supérieures. Je me retrouvais donc seul dans cette grande mine... j’entrepris de la visiter non sans un léger malaise.

20h25
Je pris le premier escalier qui se présenta et je descendis avec précaution les grands degrés de pierre. Au fur et à mesure, je compris pourquoi les nains avaient la « folie des grandeurs » malgré leurs petites tailles. Il avait véritablement créé un gouffre très profond, plus de 400 mètres à mon avis.

Je me décidai donc à descendre cet escalier, un escalier tout en marbre, recouvert de runes naines, assez grotesques, je dois le dire. Le marbre était sale et poussiéreux ; il ne devait plus être beaucoup entretenu par ses nouveaux propriétaires ! Au bout de nombreuses volées de marches, je me trouvai enfin au premier niveau. Je fus très impressionné. Les niveaux étaient ovales et tout en marbre également. Mais ce marbre était peint, et ces peintures formaient un symbole dérangeant sans aucun doute nanesque. Je remarquais cependant qu’à chaque niveau, le symbole changeait ; j’imagine que ce devaient être des symboles ayant une quelconque signification pour les nains mais qui n’étaient que provocation pour ma délicate sensibilité...
Près du gouffre, se trouvait une barrière de pierre (de la taille d’un grand nain) et devant celle-ci, étaient disposés de vulgaires bancs en quartz blanc. Je décidai donc de me reposer sur ces derniers, non sans les avoir balayés longuement.

Je fis alors nombre de découvertes :

Tout en créant ce gouffre, les nains avaient hideusement décoré à leur manière les niveaux de cette cité troglodyte. Ils avaient façonné des portes de plus de 6 mètres de haut tout en adamentium (j’imagine que c’était pour la protection des lieux stratégiques de la mine). Je trouvais finalement ces portes magnifiques en dépit de leur rusticité évidente, moi qui pourtant, n’apprécie pas du tout l’art nain. Une d’entre elles se trouvait derrière moi, grande ouverte, et au-delà se trouvait une pièce où discutaient une dizaine de voliens. Toutes ces portes étaient incrustées de pierres précieuses et de runes naines qui devaient raconter la fonction de la salle se trouvant juste derrière cette porte. J’éprouve de la honte à l’écrire, mais à ce moment, j’ai aimé cet endroit.

Je remarquai aussi très rapidement que tous les voliens me regardaient du coin de leurs grands yeux. Je devais être un être plutôt étrange pour ce peuple d’hommes-oiseaux ; ils ne devaient pas être accoutumés à voir un elfe des vents !

Au milieu d’un verbiage de pépiements, un jeune, un peu moins intimidé, s’essaya à dire en elfe :
« Regarde maman, un être du ‘Monde des Rampants‘ ! »
« Chut fils... », répondit sa mère gênée...

J’étais sûrement encore un inconnu et je ne semblais pas être le bienvenu.

Mais ce petit laps de temps me permit de prendre contact avec le peuple des Voliens !

Les voliens semblent être un peuple fier de leur spécificité autant que nous. Ils ont un service d’ordre. Ce sont de robustes gardes possédant une armure en bronze durci. L’un d’eux avait même une cuirasse en durillium, ce qui devait signifier qu’il était sûrement gradé ou très riche tout simplement pour acheter cet objet aux nains, d’ordinaires si cupides ! Les petits enfants ne peuvent pas voler, ils ne possèdent pas d’ailes suffisamment grandes pour leur permettre de s’élever aisément dans les airs ! Ils sont donc gardés ; bien au chaud, par leur mère dans le nid maternel.

Au niveau technologique, les voliens ne sont pas très avancés, ils ne possèdent pas d’armes de guerre extrêmement puissantes ; les défenses sont primaires. (A mon grand regret, hélas !...)

Je m’allongeai sur le banc en y mettant tout mon poids. Je me mis à réfléchir lentement, et j’écoutais les différents bruits de la mine, une véritable mine de sons : des bruits de goutte d’eau qui s’écrasent lourdement sur les niveaux. Cela sentait aussi la crasse. Ce devait être sans aucun doute l’odeur de ce pauvre banc en qwartz blanc.
L’odeur d’une forge aussi atteignit mes narines. J'entendais (NDC : j'ai rajouté "j'entendais" car on ne peut pas humer les bruits...) le bruit du métal fracassé, les bruits du refroidissement par l’eau, du métal sortant des forges brûlantes ! On pouvait imaginer les différents bruits d’autrefois, les bruits des piolets et des pelles, fracassant le roc, pour y récupérer les trésors de cette montagne : un peu d’or, beaucoup de charbon, et des fois, si leurs dieux leur accordaient une faveur, un peu de mythril. Mais tous ces bruits, toutes ces odeurs de travail appartenaient maintenant au passé mais ils étaient imprégnées dans les murs de cette mine à jamais ! Les nains laisseront encore longtemps leurs marques dans cette mine occupée par les voliens : eux-mêmes (NDC : j'ai remplacé la répétition "les voliens" par "eux-mêmes" et j'ai enlevé plus loin "ce peuple" qui fait bizarre dans la phrase) remplacèrent les bruits de pelles par les conversations incessantes et par le bruit des ailes qui fendaient l’air comprimé de cette mine, oublié (NDC : je ne comprend pas "oublié" ici ; s'il s'agit de la mine, il faut l'accorder en mettant "oubliée").

Les conversations fusaient de tout les cotés ; mes oreilles avaient du mal à toutes les entendre ; mon esprit était saturé par ces flots de parole en une langue que je ne connaissais pas. J’entendais aussi des murmures venant de l’entrée. Je tournai la tête, et je compris rapidement pourquoi on appelait cette mine : La colline des milles murmures. Dés que le vent d’est était fort, il entrait dans la mine et se fracassait sur les murs et alors, se produisent des sifflements que l’on peut comparer à des murmures. Je me rassis, fier de ma découverte !

Au bout de 15 minutes, je vis Ekvole revenir vers moi.
(Ekvole) « Notre chef te recevra pendant son repas, il t’invite à venir le rejoindre. »
(Elefis) « J’en suis ravi ! ».

Nous nous dirigeâmes alors vers le second niveau.

Les bruits étaient encore plus forts, plus de conversation, plus d’entrechoquements de lames, plus de bruit d’ailes. Ekvole, ne semblait pas remarquer le vacarme que tous ces dialogues faisaient. Je supposai alors qu’elle ne devait pas avoir une ouïe très développée, contrairement à notre peuple. La volienne s’engouffra dans la grande porte en bronze du second niveau ; je la suivais. Le couloir était sombre, renforcé de herses et d’embrasures à barreaux tout en distribuant çà et là différentes galeries. Au bruit, on pouvait déduire les « fonctions » martiales de ces galeries. L’une d’entre elles devait mener à une salle d’entraînement aux maniements des armes vu qu’on y entendait des bruits de fers s’entrechoquant !

La fin du couloir s’annonça. Nous arrivâmes dans une pièce sombre et éclairée par les seules torches des murs et par de grands feux de bois dans les différentes cheminées. Au milieu de cette pièce se trouvait une grande table avec des chaises réparties autour. Cette table était en bois sombre et je remarquai rapidement que ce bois, tout en étant incontestablement elfique, était inconnu de notre peuple. Les chaises étaient aussi du même matériau. La table devait bien faire sept à huit mètres de long. Ces meubles ne devaient pas appartenir à la mine, car un nain aurait été vexé de se retrouver au niveau du nez, assis sur ces chaises !

Autour de la table se trouvaient plusieurs voliens, sans doute des dirigeants. Ils se concentraient sur une carte posée sur la table. Ekvole se rapprocha du plus beau et élégant d’entre eux.
Il était grand, et il possédait une couronne en métal, et un magnifique rubis rouge vif se trouvait au milieu de ce bijou. Ce volien ne possédait pas d’armure mais une longue toge rouge. Autour de sa taille se trouvait une ceinture, et une épée accrochée, une épée très belle. Le manche était en cuir et la lame semblait plus que tranchante.

Elkove s’avança vers lui, et lui chuchota quelques mots à l’oreille. Le volien releva alors la tête et dit d’une voix profonde quelques ordres brefs aux autres dignitaires voliens. Ceux-ci le saluèrent et sortirent lentement de la salle tout en discutant et en me regardant. Le volien distingué s’avança vers moi et me dit en langage elfique :
- Bienvenue à toi dans la cité Vooljhalhanx, jeune elfe du vent, je suis Iflosis, le « chef » de cette cité. Il marqua une pause sur ce mot comme s’il ne lui plaisait pas.
-( Elefis ) « C’est un honneur pour moi de me trouver ici » dis-je en me courbant.
-(Iflosis) Et en quel honneur êtes-vous venu dans notre cité ? Messire...
-( Elefis ) Elefis. Et c’est pour apprendre un peu plus de votre race, chef Iflosis ; je n’ai eu que quelques fragments concernant votre existence par les nains mais j’avais envie de voir de mes propres yeux, le peuple des voliens.
-(Iflosis) Vous êtes, en quelques sortes, un explorateur ? » Je perçus comme une ombre d’inquiétude sur son visage.
Ce n’était pas totalement faux, mais je préférerai garder alors pour moi mes véritables buts. Je découvrirais d’abord le peuple des voliens et après j’aviserais ! Aussi je restais évasif sur ce point.
-(Iflosis) « Et bien cher elfe, vous devez être mort de faim après ce long et périlleux voyage, venez donc avec moi vous restaurer et vous réchauffer près du feu.
-(Elefis) Cela serait pour moi un véritable honneur de manger à vos cotés. »
Le chef me sourit avec une raideur courtoise et commença à se diriger vers le couloir. Je pressai le pas pour être un peu à sa hauteur.


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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyJeu 27 Oct 2005 - 11:27

Un peu de la suite !

21h20

Le chef sortit donc de la salle pour revenir à l’entrée du deuxième niveau. D’un pas alerte il se dirigea vers le troisième niveau. Il me questionna fébrilement pendant le trajet.
-(Iflosis) « Et que voulez vous apprendre de notre race, Elefis ?
-(Elefis) Je ne sais pas par quoi commencer, Sire, j’aimerais bien savoir quelle est votre culture, vos religions, vos ennemis ainsi que vos alliés, vos habitudes et sûrement plein d’autres choses...
Un peu crispé, le chef me souria, et me répondit :
-(Iflosis) Vous apprendrez cela maître elfe mais hélas pas par moi. Elkove vous révélera ce que vous pouvez être autorisé à savoir sur notre race. Je ne peux que vous accorder peu de temps aujourd’hui. Vous pourrez juste savoir de moi que ce que nous mangeons ! »
Il ria à ce moment et je fis de même. Ce peuple était agréable, il fallait juste bien accueillir les voliens pour qu’ils vous accueillent à bras ouverts, non sans une certaine réserve bien compréhensible.
Nous arrivâmes au troisième niveau. Il y avait moins de monde à cet étage, et il n’y avait que des voliens encarapaçonnés d’armures et porteurs d’épées. Le chef sembla comprendre mon étonnement et me dit :
-(Iflosis) « Ici vous êtes dans le niveau : « Nourriture et Forge » me dit-il en me montrant le symbole nain. Chaque niveau a sa fonction : Le premier concerne (NDC : on ne peut pas utiliser "symbolise" pour décrire un niveau.) le commerce et les échanges entre notre race et celle des nains. Le deuxième est celui du : « Commandement et Formation des armées » et le quatrième est celui du « Repos et Althana Xanfarh ».

Nous nous dirigeâmes vers la grande porte, une grande et récente porte brune, faite de bois et de pierre. Les sculptures figuraient (et cette fois je pus comprendre) la nourriture des nains : des sangliers rôtis, des bières, de l’alcool, des champignons et de la viande cuite au feu. Que de nourriture malsaine et qui fait grossir ! J’espérais de tout cœur que nous ne mangerions pas de tels aliments !

Après la traversé, nous débouchâmes dans une espèce d’ancienne taverne naine : les tables étaient un peu dispersées dans toute la pièce. Certaines (NDC : j'ai enlevé "des tables" pour éviter la répétition) étaient en bois de bouleau pour éviter la dégradation dû à la bière renversée et au gras tombant de l’assiette, parfois...
Des voliens étaient éparpillés dans la salle, ils mangeaient et discutaient entre eux tout en regardant du coin de l’œil les nouveaux arrivants. Le chef s’avança vers une des tables et m’invita à m’y asseoir. L’odeur de la nourriture et de la viande grillée au feu arriva à mes narines. Moi qui était végétarien (NDC : c'est vraiment mieux qu'"herbivore" et çà englobe plus de nourritures ingurgitées par la race elfique !), cela me dégoûtait et je fis un effort pour ne pas le montrer.

Cet endroit sentait encore la bière et la beuverie des nains...

Un volien s’avança vers le chef. C’était un individu peu costaud, sans doute le serveur qui devait livrer les plats et les préparer en cuisine

-(Volien) « Tiens chef, il est rare de vous voir ici ! Et pour vous, ce sera quoi ?
-(Iflosis) Si je ne me trompe point, maître elfe, vous êtes végétarien ?
-(Elefis) En effet ».
Dis-je, mal à l’aise. Je me demandais quelles étaient leurs nourritures : végétarienne ou carnées (NDC : là aussi, je pense que "carné" est plus approprié que carnivore) ?
-(Iflosis) « Et bien donnez lui une assiette de crudités, tous les légumes que vous pourrez trouver dans les cuisines et apportez les-lui ! »
Le Volien serveur parla au chef à voix basse, et le chef répondit négativement de la tête. Il devait sûrement être surpris de rencontrer un elfe des vents et surtout une personne ne mangeant pas de viande.
-(Volien) « Et vous buvez ?
-(Iflosis) Pour moi se sera un peu de bière...
-(Volien) Et pour vous ?
-(Elefis) Avez vous une Timbale de nectar ? »
Devant l’expression inquiète du serveur, je lui répondis :
-(Elefis) « Je prendrai un verre d’eau. »

Perplexe, Il s’en retourna aux cuisines...

21h35

Il ne fallut pas plus d’une minute pour voir le serveur revenir avec la bière et le verre d’eau.
Ce n’était pas une choppe naine que contenait (NDC : je pense que c'est ce que tu voulais dire, au lieu de "qui comportait") le liquide alcoolisé, mais un petit verre en fer.
Le chef voyant mon regard se poser sur le verre, me répondit :
-(Iflosis) « Je ne prends que peu de bière, car ce liquide donne de la force mais sans modération, il fait tourner la tête et il est alors impossible de décoller ! J’envie les nains de pouvoir s’enivrer sans problème ! »
Je riais intérieurement. Les nains avaient fait découvrir la bière mais ils n’avaient pas réussi à créer une race complètement saoule et abrutie par l’alcool... J’en étais heureux !
Iflosis me regarda et me dit :

-(Iflosis) « Les nains nous avaient souvent parlé de vous... la race des elfes... mais je ne savais pas que vous étiez si divisés entre vos deux races.
-(Elefis) C’est un problème qui ronge nos relations depuis déjà un grand nombre de lunes !
-(Iflosis) Les nains nous avaient aussi fait un portrait assez « grossier » de votre race.
-(Elefis) Mais qu’est-ce à dire ? » Demandais-je, goguenard.
-(Iflosis) « Et bien... (en riant) ils nous avaient dit que vous étiez une véritable race de « Tafioles ». Que vous étiez lâches et surtout ridicules ! »
Je rageai intérieurement du « portrait » ainsi édifié par les nains. Quelle bonne promotion pour arriver dans une cité totalement inconnue !
-(Iflosis) « Ils disaient aussi qu’ils vous « avaient » souvent... », ajouta-t-il, amusé.
-(Elefis) « Sur quoi ?
-(Iflosis) Vous avez bien pris les charrettes naines pour venir ?
-(Elefis) En effet... (Je m’attendais au pire !)
-(Iflosis) Ils disaient qu’à chaque fois qu’un elfe désirait voyager dans les charrettes, ils augmentaient le prix du voyage et ne cessaient de faire des haltes pour voir l’elfe en question s’énerver !
Me remémorant l’attitude espiègle de mon guide alcoolique, je résolus de lui dire deux mots à mon retour !


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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyVen 28 Oct 2005 - 5:40

Applaudissons Fort sympathique repas !! On peut faire confiance aux nains pour pourrir une réputation !

p.s. les elfes n'étant pas des vaches, végétarien serait un terme plus approprié, non ?
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyDim 30 Oct 2005 - 19:36

Toxophile a écrit:
p.s. les elfes n'étant pas des vaches, végétarien serait un terme plus approprié, non ?
Laisse courir... La subtilité des nains et leurs facultés... Ah oui, non, capacités parce que facultés, c'est trop déjà, ça suppose réfléchir et là... Donc, je disais, leurs capacités à comprendre la différence entre deux concepts sont à peu près aussi développées que le néant abyssal, intersidéral et j'en passe qui se situe entre leurs deux oreilles. Ils sont petis, méchants, rustres et inconscients de leurs tares. Heureusement que certains sont plus avisés et qu'ils peuvent les diriger un chouia en devenant général suprême et tout et tout... Tirer la langue A mourir de rire ! A mourir de rire ! Petit ange
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyVen 11 Nov 2005 - 12:57

Aerdrië a écrit:
Toxophile a écrit:
p.s. les elfes n'étant pas des vaches, végétarien serait un terme plus approprié, non ?
Laisse courir... La subtilité des nains et leurs facultés... Ah oui, non, capacités parce que facultés, c'est trop déjà, ça suppose réfléchir et là... Donc, je disais, leurs capacités à comprendre la différence entre deux concepts sont à peu près aussi développées que le néant abyssal, intersidéral et j'en passe qui se situe entre leurs deux oreilles. Ils sont petis, méchants, rustres et inconscients de leurs tares. Heureusement que certains sont plus avisés et qu'ils peuvent les diriger un chouia en devenant général suprême et tout et tout... Tirer la langue A mourir de rire ! A mourir de rire ! Petit ange

En dépit de son caractére délicieusement hautain, suffisant, vantard, orgueilleux, fanfaron, ce soliloque n'a pas sa place ici... Tirer la langue
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyLun 23 Jan 2006 - 18:02

Chapitre I, la descente

Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'Agalanti volait. Il voyait toujours, tout autour de lui les montagnes qui le dominait. Il maudit le sort qui l'obligeait à voler aussi bas. Les Aaracockras quadrillait le ciel au dessus des montagnes, ce qui l'obligeait à ne pas voler trop haut. Il devait souvent faire des détours afin d'éviter les massifs pierreux qui semblait se dresser devant lui par pur malice et artifice, comme pour entraver sa progression.

« Quelle malchance! Moi qui croyait pouvoir ralier rapidement les plaines, me voilà servit, déjà ralentit, à peine partit!... »

Mais malgré cela, Agalanti ne pouvait s'empêcher de regarder d'un autre oeil les géant qu'étaient les montagnes vues de son altitude. Il voyagea pendant toute la matiné. Autour de lui, le paysage, à mesure qu'il perdait de l'altitude, semblait changer. Les sommets devenaient moins blancs, les pentes se faisaient plus douces, et la végétation semblait plus importante. Les vallons encaissés se succédaient, entre deux montagnes, deux falaises... Agalanti n'avait jamais imaginé jusqu'ici à quel point la montagne pouvait receler de secret. « Combien de mines de nains peuvent bien cacher ces montagnes et vallons encaissés? Qui peut bien vivre dans de tels vallons, à part les nains, coupé de tout le reste? » sont les questions que se posait notre volien à mesure qu'il découvrait de nouvelles contrées.
Dès le deuxième jour, les choses se gatèrent : un orage de montagne se leva. Agalanti était en pleine tempête.

« Inutile d'espérer continuer en volant, je vais devoir aller à pieds » se dit Agalanti... Bien que la persepctive ne l'enchantait guère, il était obligé de s'y résoudre tant l'orage était violent. Agalanti se posa donc sur une falaise de la montagne. Et là, la chance lui souria : il y avait un chemin qui se dessinait dans l'herbe qui se dirigeait dans la direction qu'il comptait prendre. Il pris donc le chemin. L'orage se faisait de plus en plus violent. Agalanti devait marcher en se cachant le visage pour éviter que les rafales de vents ne l'aveuglent à cause de l'eau. En deux heures, Il n'avait que peu progressé : il était peu habitué à marcher et surtout à contre vent. Autour de lui, la région subissait la tempête : on n'y voyait pas à vingt mètres, et les ruisseaux, qui de haut semblaient n'être que de mince filet d'eau étaient désormais des torrents qui chariaient quantité de boue et d'eau. Mais le plus impressionant, était les éclais, et le tonnerre : les éclairs tombaient souvent, parfois très loin d'Agalanti, et d'autre fois à quelques mètres. Le tonnerre, lui semblait être l'oeuvre de titans qui s'amuseraient à jeter des pans entiers de montagne. Un éclair, et l'air autour du volien semblait vibrer. Les oreilles d'Agalanti le faisait souffrir tant l'orage était intense. Bien sûr, il avait vécu bon nombre d'orage, mais jamais ainsi, en pleine tourmente. De plus, le tonnerre résonait contre les paroies de la vallée, en s'amplifiant d'abord, puis ensuite allant en s'assourdissant. Plus Agalanti avançait, et plus l'orage devenait violent.

« Il devient urgent que je trouve un abris, ou sinon je vais bien finir par mourir de froid! » pensa-t-il...

La suite! j'avance donc^^ lentement, certe, mais j'avance! (par contre il doit rester quelques fautes que je corrigerais plus tard)

Edit : des avis sinon?
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyMer 31 Mai 2006 - 19:37

21h53

Sur ces entrefaites, Le repas fut enfin terminé. J’eus pour dîner un véritable choix de nourriture : des petits pois, ainsi qu’une petite salade de tomate, des asperges, un peu de salade verte et pour finir du pain … Je ne m’attendais pas à trouver des légumes dans une mine naine …
-(Iflosis) Ces légumes, pour la plupart, son importés par nos amis les nains car pour nous les légumes sont vitaux … comme la viande …
Iflosis mangea pour sa part, un peu de viande, sans doute du sanglier cuit à la broche pendant quelques heures, et aussi de la salade et du pain.

Après ce festin, (le cuisinier avait fait une assiette de légumes de très bonne qualité, et surtout succulents !) Le chef se leva et nous nous dirigeâmes vers la porte d’entrée.
-(Iflosis) Maintenant, Maître elfe, je vais devoir vous laisser car maintenant nous devons aller prier Meesthuul Faestyl! Pour notre salut !
-(Elefis) Votre…?
-(Iflosis) Le Meesthuul Faestyl! (Il me l’épela !) C’est notre dieu ! Un être qui nous a appris le but de notre existence ! Et il nous a révélé les secrets de l’Urdena Tanathanx …
Autant parler à un sourd, je ne comprenais absolument rien à ses paroles, aussi sages qu’elles fussent …
Et devant ma mine déconfite, il s’expliqua :
-(Iflosis) l’Urdena Tanathanx, est grossièrement appelé par les humains : « Le puits de la sérénité »… Et notre dieu nous a appris comment manier ce puits. Il nous a expliqué beaucoup de concepts. Ainsi, ce que vous appelez la « Mort » n’a pas la même signification pour nous. Pour nos âmes, point d’Au-delà, point de Paradis ou d’Enfers….

Pendant qu’il parlait, je remarquai dans son regard une véritable passion, une véritable ferveur se lisait dans ses yeux. Il semblait fier de parler de l’histoire de ce Meesthuul Faestyl… Je commençais enfin à y voir clair dans cette religion, où plutôt dans cette croyance, car ce sujet d’adoration n’était pas une divinité immortelle et intemporelle mais bien plutôt, l’émanation d’une entité élémentaire ! Il m’explicita, tout en descendant les massives marches de grés, que les prêtres de cette « religion » avaient appris à « capter » l’âme d’un mort au moment de l’agonie avant de la noyer dans le fameux Puits de Sérénité. Ce Puits de Sérénité rendait possible aux âmes des voliens d’attendre une renaissance terrestre. Cette mise en « stase » s’apparente à une sorte de réincarnation rendue possible par les propriétés de l’Urdena Tanathanx et de la grande sagesse de son Gardien.

Nous arrivâmes au niveau « Repos et Althana Xanfarh ». Dans ce niveau, la population était plus importante et bien différente. La plupart des voliens étaient habillés en blanc, une superbe tunique blanche brodée à la main, avec une finesse et un souci du détail impressionnants. Cette tunique descendait jusqu’aux serres et toutes comportaient une capuche rabattue sur la tête. Hormis ces similitudes, chaque tunique avait son propre style et des motifs différents. J’eu le temps d’en observer quelques-unes, elle représentaient toutes (plus ou moins) des voliens parlant avec une espèce d’animal, ressemblant plus à une formidable créature draconique.

Le chef me chuchota à l’oreille :

« Ces voliens sont tous des « prêtres » de « Althana Xanfarh. »

Je me retournai vers le visage du chef et le vis perplexe. Je le questionnai à voix base :

-(Elefis) Mais qu’est-ce que l’ Althana Xanfarh ?
-(Iflosis) Pour vous, maître elfe, cela signifiera : L’éternel retour, c’est notre religion !

Ainsi cette croyance historique et mythique était une croyance et une philosophie régissant leur existence !

Iflosis s’avança vers la porte de ce niveau, je m’avançai donc de même. Je remarquai que les voliens avait la même façon que nous de prier ou presque …

Quand un volien priait, Il avait la capuche sur sa tête, et il lisait un livre, un petit carnet couvert de quelques symboles. Les semi-oiseaux le lisaient à voix basse et ils avançaient sur une trajectoire prise au hasard, chacun marchant à son rythme, et pour la plupart, le rythme était lent, certains voliens étaient dans les airs selon ses préférences, j’imagine. Ils ne faisaient alors plus attention à leur environnement immédiat. Il fallait donc slalomer entre eux pour pouvoir suivre le chef, tout en essayant de ne pas déranger ces êtres concentrés et en recueillement !
Le chef s’arrêta devant une immense embrasure scellée d’une gigantesque plaque circulaire qui reflétait comme l’argent. Un grand quartz poli et luminescent orange était serti au centre. Aucun moyen d’ouverture n’était apparent. L’ensemble évoquait l’Iris artificiel d’un être titanesque.
-(Iflosis) Maître elfe… c’est ici que je vous quitte ! Je vous autorise à visiter tous les niveaux de la mine, ainsi que sortir s’il vous en prend l’envie ! Mais par contre, (Sa voix s’altéra et son visage se crispa) il est strictement, je dis bien, strictement interdit aux étrangers, quels qu’ils soient de pénétrer ce lieu-dit « sacré » ! Vous n’êtes pas volien et vous avez vos propres croyances, j’en suis sûr ! Cet endroit est réservé aux seuls prêtres de Althana Xanfarh et à notre peuple ! Ce serait blasphème qu’un autre être y pénètre ! Quelles que soient ses intentions !
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyMer 31 Mai 2006 - 19:39

Ses pupilles graves et perçantes cherchèrent dans mes yeux comme pour fouiller mon esprit. Je détournai les yeux, tant son regard était insoutenable.

-(Elefis) Je comprends chef, et je me retire, je ne peux encore que vous remercier d’avoir pris le temps de m’expliquer un peu de votre peuple !

A ces mots, le visage du chef se détendit et retrouva sa sympathie naturelle.

-(Iflosis) Et bien, dans ce cas, je ne peux que vous dire bonsoir et aussi bonne nuit !

Il s’écarta et s’éloigna, je fis de même, mais il se ravisa, fît volte-face et revint sur ses pas pour me rattraper.

-(Iflosis) Oh j’allais oublier, tenez, voici une petite chose qui vous permettra de découvrir un peu plus notre peuple dans cette mine (Il me glissa un petit objet en main). Je suis désolé, mais nous n’avons pas de lit depuis que les nains ont quitté les lieux, il va falloir vous trouver tout seul un endroit où dormir …
-(Elefis) Ne vous inquiétez pas, maître Volien, je trouverai …

Je m’écarta et me dirigea vers les escaliers, et je commençai mon Ascension !

« J’ai assez découvert pour ce soir ! Allons nous coucher ».

22h25

Il me fallut plus de 30 minutes pour quitter cette mine ! Les nains étaient sportifs ! Ils sont certes incapables de faire des grandes distances en longueur mais en tout cas, ils devaient être sacrement bon pour la montée des escaliers. Mes pieds me font à nouveau mal ! Il me faut les rincer à l’eau ! Je sortis donc de la mine et je passai devant les gardes qui me laissèrent bien entendu, sortir sans problème ! La petite chose, que le chef m’avait donner juste avant la séparation n’était qu’un petit blason que je conservai précieusement ! Il me permettra d’entrer où je veux. Demain j’aborderai «l’armée » des voliens, pour voir si ce peuple sera en mesure de devenir notre allié ! Pour l’instant je devais me trouver un petit coin sur cette montagne. Aucun volien, quel qu’il soit ne me forcera à dormir dans une citée naine, pleines de poussières et de crasses !
Je trouvai donc un petit endroit qui me donna une superbe vue sur le soleil couchant et aussi sur le pied de la montagne : Une magnifique forêt s’entendant jusqu’à l’horizon ! Ce paysage me rappela le village sylvain de mon enfance : Silopkis. Un petit bourg, suspendu aux arbres, et rempli d’elfes dévoués à notre cause, un village beau et surtout réputé pour ses richesses en serres et en culture arboricole !
Que de bons souvenirs, même l’odeur me revenait ! L’odeur de la forêt, amenée par notre éternel ami : le vent ! Le bruit des feuilles qui s’entrechoquent dans les frondaisons !

Ici, en cet instant, j’avais l’illusion d’être chez moi !

22h45

Il était temps de me préparer à me coucher, et de soulager mes pauvres orteils couverts d’ampoules. L’eau et quelques plantes régénératrices devraient calmer les douleurs de mes pauvres pieds ! J’entrepris donc de faire un petit feu, mais pour cela …. Il me fallait du bois …. Et le bois était rare sur cette montagne …. Pas question de redescendre pour prendre du bois …
Pour me réchauffer, il me restait qu’un seul moyen : les couvertures elfiques ! Elles me réchauffèrent donc très rapidement ! Que demander de plus ? Un magnifique paysage, une chaleur intense. Il ne me manquait plus que de la compagnie…

22h48


J’étais sur le point d’entrer en méditation quand un petit aigle s’installa sur mes couvertures, attiré sans doute par la chaleur de mon corps ! L’aigle ne semblait pas du tout effrayé de ma présence ! Et au contraire, il s’approcha de moi, lentement. Ses yeux me regardait fixement tout en marchant. Je tendit la main et l’aigle s’envola un court instant pour atterrir sur mon bras tendu. A ma grande surprise, Je pus le caresser sans problème et il m’apparut que l’aigle aimait les caresses. L’aigle était assez petit pour son âge (il devait déjà avoir 7 ans environ). C’était un aigle royale majestueux mais … un peu petit ! Sachant parler la langue des aigles (En tant qu’elfe des vents, c’est bien la moindre chose !) Je lui demandai quelle était la raison de sa venue, ici, sur cette montagne désolée. L’aigle noir me répondit qu’il était là parce qu’il était seul et qu’il recherchait ses semblables … Ce n’était qu’un aigle perdu et sans doute, mort de fatigue, il s’était décidé à trouver un endroit chaud pour la nuit ! Je le baptisai Jokilnos,
Il était enfin l’heure de m’endormir. La journée fut rude… demain …. Qui sait ? …. Ce sera peut-être pire ….
Jokilnos s’endormit près de moi … l’aigle était trop fatigué pour pouvoir rester éveillé …
Le silence était la, la nuit était présente, mes yeux étaient lourds… je ….

Jour 39 de l’année 589

07h05

Quelle nuit …. J’ai mal au crâne, mes couvertures se trouvent loin de moi … l’aigle à disparu, j’ai froid, j’ai faim,… Mais qu’est-ce qui s’est passé ?

07h08

Ma mémoire me revint … alors que je dormais, un vent glacial me réveilla en sursaut. Je me levai, donc. Au début je ne perçus rien. Je ne voyais que les nuages bien sombres d’ailleurs, s’avançant plus vite que la normale. Je réalisai que ce n’était pas des nuages, mais bien des oiseaux… par centaines, voire, par milliers ! Ils s’avançaient vers moi, telle une véritable armée volatile ! Je fut prit de frissons, mais mon courage resta près de mon cœur. Je sortit donc mon arc et mes flèches, par pure précaution. Les nuages s’avancèrent, le bruit des ailes des volatiles se fit entendre … Ces oiseaux ne dégageaient pas une aura bienveillante… bien au contraire… Je sentais en eux, un instinct de vengeance, un instinct de danger, un instinct de meurtre !
Je n’hésitai plus … Je tirai … Une flèche, puis deux, une troisième… je vis mes victimes tomber lentement du « nuage » et s’écraser lourdement au pied de la montagne. Je vit que mes victimes avait un corps d’oiseau, mais aussi quelques caractéristiques humaines. Ce n’étaient que des harpies … les éternels pilleurs de l’air …

Les harpies n’étaient pas du genre à attaquer en masse, elles attaquent quand elles ont faim et toujours de manière isolée et désordonnée. Je fut donc interloqué par cet assaut massif.

Je vis aussi que les harpies n’étaient pas les seules à être tombées sous mes flèches … Il y a avait aussi, une sorte d’oiseau… Long, grand, mais pas majestueux … Des corbeaux …. Mais ces corbeaux n’avaient pas les caractéristiques des humains comme les voliens … Ils étaient plus grands qu’eux et plus monstrueux. Des volatiles charognards équipés d’épées et aussi de boucliers .. De véritable machine des airs à tuer ….
Ralgamaziel ! Je fus pris pour cible. Un petit détachement de la formation principale s’approcha de moi … Ils fonçait avec l’attention de me tuer … Comme dans un rêve, je cherchai les flèches engoncées dans mon carquois …

Je me souviens avoir abattu une bonnes dizaine de harpies et quelques corbeaux … Mais après …un choc, puis plus rien … Le noir absolu …
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyMer 31 Mai 2006 - 19:40

07h09

Le réveil fut difficile. Ma tête bourdonnait. Peut à peu les détails du combat me revinrent. Je demeurais prostré pendant un temps. Mais au bout d’une heure la faim me fit sortir de mon hébétement.

Après quelques dégustations de mon bivouac, je me décidai à revenir vers la forteresse des voliens. Je n’en crus pas mes yeux. Un grand combat avait eux lieu pendant la nuit. Les défenses de la forteresse n’étaient pas détruites mais bel et bien pulvérisées. Je m’approchai lentement des restes des défenses. Au sol, gisaient des corps de voliens baignant dans leurs propre sang. Leurs chairs étaient déchirées par ce que j’identifiai comme étant des griffes. Leurs yeux semblaient figés à jamais sur ce qui semblait avoir été l’horreur à l’état pur. Leur sang se mélaît aussi avec le sang noir des harpies et des espèces de charognards que j’avais croisé hier avant le trou noir de l’oubli.
Les colonnes naines et la muraille étaient pleines de lances plantées par les ennemis venant asservir le peuple des voliens. Je ne pouvais pas rêver … le spectacle était si sanglant …

07h12

Je me précipitais dans l’ancienne mine naine … une odeur nauséabonde sortait de cette mine … une odeur de combat, une odeur de fer, une odeur de mort planaient dans cet endroit confiné. Mes yeux me confirmèrent mes craintes … le spectacle n’était pas si différent de l’extérieur : des cadavres étaient partout ? Que ce soit sur les murs ou sur le sol … des bras, des têtes, des corps ensanglantés… la peur étreignit mon cœur d’elfe … je sortis mon arc. La descente des escaliers fut pour moi comme la descente dans l’enfer… plus je descendais, plus les combats me semblaient avoir été de plus en plus intenses … plus de corps, plus de sang… plus de carnages.

07h15

Me voilà enfin au premier niveau. Les combats avaient du durer pendant toute la nuit. Le sang recouvrait le mot nain « commerce » … les restes des plumes des voliens et des harpies étaient éparpilles sur ce sol maculé. La bataille avait sûrement dut tuer des centaines de soldats voliens. Mes yeux perçants virent rapidement grâce aux indices sur le sol, le déroulement de ce combat entre l’attaqué et l’attaquant sur ce niveau : La cité fut prit d’assaut par les harpies et les hommes corbeaux. L’alarme a du sonner bien après le début de l’assaut par un survivant des « défenses » de la mine. C’est alors que la panique et la peur durent prendre le cœur des voliens. La bataille commença.
On pouvait remarquer que certains voliens étaient « mal » habillés. Ils n’avaient sûrement pas eu le temps de s’équiper correctement pour le « carnage ». On sentait encore les ravages de la bataille dans l’air. Comme si la « Grande Faucheuse » n’avait pas encore quitté les lieux ! Elle avait dut faucher plusieurs centaines de combattants. Pourtant elle était encore la. L’air était lourd et le silence était devenu macabre, des gouttes de sang tombaient sur les différents niveaux. Cette ambiance avait fait disparaître l’odeur des forges, les doux murmures des conversations des voliens, les bruits de pas feutrés, et les bruits des ailes des voliens, prenant leur envol. Il fallait espérer … espérer qu’il restait des survivants …

12h09

Ce qui vient de m’arriver est totalement invraisemblable : Dès que je fus entré dans la pièce principale du niveau « Commandement », (une salle trop peu éclairée), je vis une ombre passer au fond de la salle. Je pris donc mon arc pour pouvoir riposter à une éventuelle attaque. Je me mis à marcher donc lentement tout en pointant mes flèches vers l’ombre. Mais dès que je fus au milieu de la pièce, des dizaines d’ombres venant du plafond de la salle se jetèrent sur moi avec un filet et en moins de dix secondes, je fus prit comme un lapin tombant vulgairement dans un piège. Je ne vis pas tout de suite mes agresseurs : l’ombre m’empêchait de voir les visages de mes ennemis. L’un des membres du groupe s’approcha avec une torche et je vis que les agresseurs n’étaient que des soldats voliens. Je fut stupéfait et je ne put dire que :
-(Elefis) Pourquoi ?
Les voliens me regardèrent d’un regard sévère :
-(Soldat volien) Nous n’aimons pas les étrangers mais nous détestons par-dessus tout le blasphème, l’abus de confiance, et les espions !
Après m’avoir dépouillé de toutes armes, les voliens me jetèrent comme un animal dans une cage en fer, pendue au plafond. Pour eux j’étais devenu un ennemi, un blasphémateur et par dessus tout, un espion. Je me suis mis à me demander en quoi j’étais coupable. Mais des bruits arrêtèrent mes pensées. Je vis entrer dans la salle un petit groupe. Il était composé d’une escouade de soldats voliens, qui encerclaient un groupe de voliens et de nains. Et devant ce petit rassemblement, je vis un volien très bien habillé, il semblait être haut gradé. Le groupe s’arrêta au niveau de ma cage et le volien prit un parchemin, l’ouvrit et me lut clairement ce qui était écrit :
« Elefis, Elfe des Vents, Vous êtes accusé par le gouvernement volien d’avoir commis les actes criminels suivants : Trahison, Espionnage, Abus de confiance, Blasphème devant le peuple des voliens »
Tout en écoutant le volien, je m’aperçus que je connaissais cette voix : C’était celle d’Iflosis !
Je me mis à crier :
-(Elefis) Je n’ai commis aucun de ces crimes, chef Iflosis ! Aucun !
Il ne prit pas compte de ma remarque et continua à lire son parchemin :
-(Iflosis) Accusé, vous aurez un procès qui se déroulera à 14 heures, vous avez le droit à une défense équitable.
Une pause se fit et Iflosis reprit :
La cour sera représentée par un Jury composé de voliens et de nains. Le juge sera le chef de la cité. (On entendit un nain ajouter : « Autrement dit : Lui ! ») Le verdict sera prononçé aujourd’hui et il sera applicable dés la soirée.

Le « juge » referma le parchemin, fit demi-tour avec le groupe et s’en alla de la pièce.

Je ne peux croupir pendant des heures dans cette cage suspendue dans les airs, me dis-je … Je ne pouvais qu’y attendre le jugement, mon jugement, le jugement de ma vie …

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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyMer 31 Mai 2006 - 19:41

13h59

Ca y est, la cour se prépare, des chaises s’installent, des voliens arrivent … c’est une séance ouverte au public : Des enfants, des vieillards, des femmes me huent, jettent des cailloux en direction de ma cage comme si j’avais été un minotaure pour une vulgaire exposition. Je réalisait que ma vie dépendrait du jugement qui résulterait du jury. Mes sens en étaient chamboulés, mes yeux regardaient le jury en espérant voir dans les regards ce qui tahirait la compréhension … Mes oreilles essayaient d’entendre toute parole à mon encontre. Les membres du jury ne parlaient que des dégâts de la mine et du nombre de morts qu’avait engendré cette douloureuse nuit. Soudain j’entendis une conversation entre deux nains :

-(Nain N°1) Penses-tu que la tafiole elfique s’en sortira ?
-(Nain N°2) J’pense pas. Tout les voliens vont le taper sur la gueule !
-(Nain N°1) J’pense pas qu’il ai fait ce qu’on lui reproche, l’bouffeur de salade …

Le deuxième nain me regarda et je vis dans son regard un peu de pitié …

-(Nain N°1) De toute façon, il ne s’en sortira pas, quoi que l’on fasse …

Et c’était vrai. Mon sort ne reposait pas sur les nains qui étaient largement minoritaires dans cet assemblée. Tout dépendait bien du jugement des voliens … Cela risquait de n’être pas facile.
Le commis d’office à ma défense arriva et ordonna de me faire descendre pour pouvoir lui parler. Plus le sol s’approchait en balançant, plus les hurlements des voliens furieux augmentaient. Les soldats voliens durent remettre le calme dans la salle. Mon avocat n’était pas un volien … Pour sûr, je ne m’attendais pas à être défendu par un nain.

Cet être me parla tout de go :

Je m’appelle Krug, on m’appelle chez moi « le Juste ». C’est moi qui assurerai votre défense !

Krug était un vieux nain, visiblement moins bête que les autres. Il avait une longue barbe blanche, couleur neige qui descendait jusqu'à ses pieds. Il était habillé en armure et portait une hache accrochée à son dos. Tout portait à croire que ce nain avait vécu nombre de guerres et nombre de batailles. Son visage en disait long : Il était parcheminé, fatigué, ridé, et surtout couturé d’anciennes blessures. La guerre avait façonné son visage et l’avait rongé en lui laissant au travers de ses cicatrices, les marques de son passé.

Krug ne tourna pas autour du pot et déclara :

-(Krug) « Je sais que nos peuples connaissent quelques différends en ce moment maître, nous ne sommes pas là pour les remettre en cause. Je parle devant cette assemblée parce que vous êtes accusé de crimes qui vous font encourir la peine de mort. Dit-il en regardant à droite et à gauche pour voir si quelques jurés impassibles laissaient trahir quelque compassion.

-(Elefis) « Merci de votre compréhension maître nain … » Dis-je assez dépité.

-(Krug) « Appelez-moi Krug maître elfe » dit-il en me faisant un grand sourire !
-(Elefis) « Dans ce cas, appelle-moi Elefis ! » dis-je en lui rendant son sourire.
-(Krug) Bien, … Elefis raconte-moi séance tenante toute l’histoire depuis hier, jusqu'à aujourd’hui …
Je lui racontai tout, absolument tout, et pour l’aider à comprendre, je lui jetai mon journal de route dans lequel sont écrits les quelques mots que vous lisez en ce moment. Il me demanda plus de détails, par exemple la description parfaite des ennemis volants que j’avais combattus. Krug, tout, en ronchonnant, prit beaucoup de notes dans son petit calepin …

Ma gorge se nouait au fur et à mesure du récit qui était interminable.

16h10

Voilà … l’attente me fut insupportable …

Dés le début, de cette séance, la pression augmentait sans cesse, Les juges s’avancèrent vers le public, attentif à leur moindre fait et geste. Ils s’assiérent sur l’estrade improvisée, dressée par les voliens. Les juges se regardèrent mutuellement et Iflosis, se leva, salua son public et parla bien fort pour que toute l’assistance entendit bien ses paroles :

-(Iflosis) La cour, aujourd’hui s’occupera du cas d’Eléfis : elfe des vents. La cour décidera si l’accusé est coupable des crimes suivants : Blasphème, Trahisons, Abus de confiance et pour finir (il prit une voix solennelle) de meurtres …

Dès la phrase achevée, les quolibets des voliens reprirent de plus belle :

« Un traître ! », « Un faux j’ton ! » « Un meurtrier ! » « Un futur pendu ! … »

Tous ces mots m’envahirent la tête à tel point que je crus que mon esprit allait se déchirer.

La cour entreprit de ramener le calme dans l’assistance du procès. Iflosis continua :

-(Iflosis) Le nain Krug, dit « Le Juste », est en charge de la défense…

Des hurlements se firent trop rapidement entendre :

« Défenseur de meurtrier ! » « Défenseur de pacotille ! ».

Plusieurs dizaines de reproches s’envolèrent dans les airs pour parvenir à mes oreilles et à celles de la Cour.
.
Loin de se laisser démonter, mon défenseur parut satisfait et émoustillé par ces marques d’opposition et de dénigrement. Je vis la détermination dans son regard.

-(Iflosis) Et l’Accusation sera assurée par Oplus, commandant des armées de notre peuple !...

Des applaudissements se firent entendre. Le peuple acclamait mon bourreau …

-(Iflosis) La séance sera uniquement en langue humaine, pour la compréhension de tous. Et sans plus attendre, Maître Oplus : Commencez par l’acte d’accusation …

Ces derniers mots avaient cernés le champ des débats: un divertissement après la guerre. Ce procès faisait avant tout plaisir, à ce peuple qui semblaient épuisé par la bataille et qui avait besoin de passer ses nerfs sur un bouc émissaire. J’étais le bouc émissaire. Je risquais la mort !

Oplus s’avança et se mit à la hauteur du public et devant le juré qui était composé de 7 voliens et 5 nains. Oplus était un beau voliens, avec une stature impressionnante, un corps plutôt jolis et musclé et ces habits montraient bien son rang dans la société des voliens : un dirigeant !

-(Oplus) Messieurs les jurés, ami et voliens. Nous avons tous passé une terrible nuit. Nous avons peut être gagné mais cette bataille restera gravée dans la mémoire de nos enfants comme un véritable massacre, beaucoup ont perdu des proches pendant cette tragédie… certains des parents, d’autres des frères et pour d’autres des amis, ou encore des connaissances.

Il fit une pause calculée, la foule semblait boire ses paroles. Le silence était pesant et plus aucun bruit ne se fit entendre, à part le couinement de ma cage qui oscillait dans les airs.

Le maître reprit :

-(Oplus) Mais la première question qui m’est venue, était : pourquoi ? Pourquoi ce désastre ? Pourquoi tant de pertes ? Pourquoi cette bataille ? Pourquoi ? (un temps de pause).

L’elfe, ici présent, est accusé (dit-il en me pointant du doigt) d’avoir trahi notre peuple. On va m’objecter : en quoi ? (Un temps) Je vais vous le dire. (Silence)

Sa langue cingla comme un fouet.

« Cet elfe immonde est accusé d’avoir fourni à nos pires ennemis les informations sur la faiblesse de nos défenses. Et d’avoir ensuite, perfidement donné le signal de l’attaque ! ».
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyMer 31 Mai 2006 - 19:44

SUITE DE LA CHRONIQUE : PAS EN TELECHARGEMENT !

Ces accusations toucha en plein cœur les voliens, victimes de leurs sentiments aveugles, de cette guerre qui pour moi n’a plus aucun sens ! Mais ces paroles me touchèrent aussi, je pouvais sentir la peur et aussi la tristesse de ce peuple, au lendemain de la bataille, de la guerre, de la boucherie !

« Mais, pour moi, pour vous, cette accusation n’est rien ! Il est revenu, cette bête immonde, ce traître est revenu pour la vérification de son travail ! Il ne mérite pas la mort ! Cela sera une peine trop douce ! Il faut quelque chose qui fasse comprendre aux races extérieures, que nous n’acceptons pas les traîtres ! »

La foule suivait le bourreau, le bourreau avait la solution à leur problème ! La solution, c’était ma punition, ma mort, ma sentence ! La peur me prit car la foule criait et scandait la même phrase : « A mort le traître ! A mort le fourbe A mort le félon ! » Je regardais, avidement, le visage de mon défenseur, c’était mon seul recours, le seul visage qui aurait put me réconforter ! Il le fit d’une manière inattendue …

-(Iflosis) SILENCE …. SILENCE …

La foule ne se calmait pas ! Bien au contraire ! Les voliens ne tenaient plus ! Ils dépliaient et repliaient leurs ailes. Signe d’impatience ! Pensais-je !

Soudain un bruit se fit entendre !
SBBBIIIIMMMMMM !

Mon défenseur, Krag, avait prit sa grande hache, et avec cette dernière, avait frappé le sol d’une telle force que le sol même de la salle trembla pendant quelques instants !
Le silence s’installa ! Les voliens se calmèrent, le silence était lourd, aussi lourds que le poids de l’arme qui avait produit ces vibrations et ce bruit.

-(Iflosis) Merci maître ! Si l’accusation a fini, la défense pourra prendre le relais !
-(Oplus) Merci votre honneur, que la défense du traître !

La foule hua quand la défense s’avança mais mon nain avait à peine mit la main a son fourreau que la foule se tut telle des corbeaux devant un Chant de bataille !

Mon nain s’avança telle un vieux croupis et usé par le temps : Il devait soulever une telle charge en plus de celle de son corps ! Je l’admirais et en même temps avais-je le choix ?

-(Krug) Votre honneur (saluant Iflosis) Messieurs les jurée, (les saluent), messieurs et mesdames les voliens ! Déjà bonsoir !

Un nain … qui vous dit bonsoir … on ne peut qu’en rire !

« Je vais maintenant plaider la vie de cet innocent et j’ai bien dit innocent elfe des vents : nommée Elefis ! Car, je pense, qu’avant tout, il faut présenter l’accusé avant de pouvoir l’accusé ou encore le défendre ! Je vais vous compter son histoire, son histoire compté non pas par lui mais par son calepin personnelle …. »

14h59

Mon défenseur avait lut mon journal intime devant la cour et devant les voliens … et, hélas, les voliens c’étaient moqué de moi dans les passages de la « charrette » ! « La fameuse combine bien connue des nains ». Je cru, même entendre, un petit ricanement de mon défenseur !

Il ferma le calepin et il prit la parole !
« Après analyse et lecture de ce calepin, j’en ai conclut quelques conclusions ! Mon client, est un elfe, peu chanceux, qui est tombé sur quelques choses d’énorme et d’inattendu sur lui ! Il ne peut pas comprendre du tout ! Il ne vous connaît pas, il vous découvre, il ne connaît pas du tout vos traditions, vos interdictions, comme vous avez put le voir ! »

La foule retenait son souffle !

« Les elfes sont des êtres extrêmement bons, comme mon peuple, ils sont tolérants, sympathiques, et ils sont avant tout des êtres de conscience !
Malgré les rumeurs et les dits de mes frères de ma race : Les elfes sont intelligents et surtout, ils ne sont pas lâches … pas tous mais dans son cas, il n’est pas lâche ! Regardez le, il est inoffensif contre vous, il a peur et je veux vous faire penser à un point !

Je vous connais, je connais presque chacun d’entre vous ! Je connais vos capacités à la réflexion et surtout les capacités de votre race !
Je veux revenir sur le moment où Elefis, rencontra un rapace ! Un petit rapace, un petit aigle, neutre, dans la nature, qu’Elefis a baptiser ! Je sais, par rapport à mon client, que vous pouvez le retrouver …. »

Les voliens se mirent à faire un chahut incroyable, la réflexion se faisait aussi bien, dans la foule que dans le jury ! Le pauvre Iflosis avait bien du mal a ramener le calme dans l’assistance !
Le nain, comme par hasard, ne fit rien, il voulait laisser le jury délibérer et réfléchir !


La peur avait disparut, j’étais soulagé. Un poids venait de me quitter. « Bien jouer » Je chérissais le tumulte de la foule, la réflexion des jurys. Le couloir de ma vie trouver enfin la lumière !

Mais le nain reprit la parole :

« C’est pour cela, monsieur le juge, que je demande à votre peuple de retrouver ce rapace et surtout de l’interroger. Je demande, qu’un volien, neutre, aille à la rencontre de ce mammifère et surtout l’interroge !

Iflosis parla à l’accusation, et au jury !
Ils délibérèrent en murmures et finirent par s’arrêter et d’imposer le silence.

-(Iflosis) L’accusation et le jury, ici présent, a accepté la demande du défenseur Krug. Et le jury a décidé que le volien qui serai envoyer serai …
-(Krug) Interrompant Votre honneur ?
-(Iflosis) Oui maître ?
-(Krug) Puis-je me permettre de proposer un nom ?
-(Iflosis) Et bien .... (Regardant de gauche à droite) Nous vous écoutons !
-(Krug) Je me permets d’appeler, pour ce poste : Ekvole, fille d’Ekloft !

La foule s’agita et fit un rond devant la volienne appelée.
-(Iflosis) Mademoiselle, avancez-vous ici !
La volienne, toute tremblante s’avança. Je croisa son regard, qui n’était pas remplit de haine ou de rancoeur mais bien de pitié et de compassion
-(Iflosis) Ekvole … fille d’Ekloft, acceptez-vous cette mission ?
-(Ekvole) Voix tremblante Ou … Oui …
-(Iflosis) Vous acceptez de retrouver ce rapace dénommé …
-(Krug) Jokilnos, votre honneur
-(Iflosis) … Jokilnos ?
-(Ekvole) Oui … votre honneur !

Le jury chuchota et murmura la réponse.
A SUIVRE


Dernière édition par le Dim 4 Juin 2006 - 12:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyDim 4 Juin 2006 - 10:17

Ah! Le retour d'Elfis! Le bonhomme comancait à se faire désirer tout de même!
C'est avec un sourire-tranche-de-papaye qu'il se voit accueilli.

Merci cher nain chroniqueur!

*va dans un coin traquile pour lire*
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Yé swoui travail !
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MessageSujet: Re: Les voliens : Les chroniques !   Les voliens : Les chroniques ! EmptyMer 30 Aoû 2006 - 15:00

J'ai bien apprécié mais j'ai une remarque à faire :
Citation :
C’est pour cela, monsieur le juge, que je demande à votre peuple de retrouver ce rapace et surtout de l’interroger. Je demande, qu’un volien, neutre, aille à la rencontre de ce mammifère et surtout l’interroge !
Les aigles ne sont pas des mammifères Merciii ! .
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