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 Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage

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Starsky
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MessageSujet: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyMer 10 Sep 2008 - 16:40

Plutôt que de poster dans "FanArt" comme me l'avait conseillé Aspic, je vais poster ma fic ici... tout simplement parce que ce n'est pas un Art, mais une Fiction... mais si ça vous plaît pas, je vous donne le droit de changer le topic de place (de toute façon même sans que je vous le donne vous l'auriez pris :wink:)
______________________________________

[HRP] Bonjour à tous, chers lecteurs. Tout d'abord, je tient à préciser une chose: j'ai commencé la rédaction de cette fanfic il y a maintenant 2 ans, donc ne vous étonnez pas si le style d'écriture des premiers chapitres est assez brut...
Vous en avez marre des histoires où les "gentils" gagnent tout le temps ? Cette fic est pour vous. Vous en avez marre des fics où les héros sont de grands et forts guerriers ? Cette fic est pour vous. Bonne lecture...[/HRP]


A partir de maintenant, vous êtes plongés dans les contes et légendes de la Terre du Sud. laissez vous envahir par les essences enivrantes des histoires racontées par les ménestrels, abandonnez vous aux fantasmes de ces personnages de légendes...



Chapitre 0: Prologue

Un homme entra dans la taverne. Emmitouflé dans une longue capte noire aux brodures rouges sang, il se plaça rapidement sur l'estrade prévue pour lui. En effet, cet homme n'était pas un simple consommateur, il s'agissait du Conteur, dont la renommée se répandait de nos jours comme une trainée de poudre. Il rejeta son capuchon en arrière et regarda la foule de ses yeux ternes. Un long frisson parcourut alors l'assemblée: Ce n'était pas un homme, mais un Halfelin. Sur sa main gauche, on pouvait apercevoir la marque des mages, à un degré que personne n'avait pu encore soupçonner. mais ce qui captait le plus l'attention, c'était ses yeux: sombres, ternes, mais profondément puissants. ils vous donnaient l'impression que le Conteur vous voyait de l'intérieur. Enfin, après un long et lourd silence, il parla d'une voie envoutante:

-Les Halfelins... race aujourd'hui quasiment disparue de ces terres du Sud, mais dont la renommée autrefois était le fruit de l'un d'entre eux. Les plus vieux d'entre vous l'ont peut-être connus, et son nom sert aujourd'hui à effrayer les enfants rebelles.

On pu entendre dans l'assemblée, pendue à ses lèvres, un nom murmuré avec effroi par certains, avec bravoure par d'autres, et avec respect par la plupart.

-Barlog... oui, c'est bien ça, Barlog. Le plus grand d'entre nous, le plus puissant d'entre les mages, on raconte qu'il pouvait même détourner les astres de leur orbite pour les faire pleuvoir sur ses adversaires. Mais il n'est pas né avec tout son savoir. Comme tout jeune aventurier, il a commencé par parcourir le monde à la recherche d'expérience. Narril la libre, Kass-Krân le redoutable, Astérios l'indomptable... ces noms vous sont peut-être inconnus, mais c'est grâce à eux qu'il s'est amélioré et que son pouvoir a grandi. Dans cette longue nuit d'hiver, je m'en vais vous raconter son périple, qui commença près d'une petite bourgade dans les plaines d'Erismère...
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Starsky
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MessageSujet: Re: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyMer 10 Sep 2008 - 16:41

CHAPITRE 1 : C’est par là que tout commence....

Barlog ouvrit peut à peu les yeux. La lumière l’éblouit, lui qui est habitué aux ténèbres de la forêt de Shlipak. Il se força néanmoins à ouvrir les yeux, à les habituer à cette inhabituelle clarté. Un sourd raclement le tira complètement de sa torpeur. Il se redressa promptement, saisit un bâton par terre et une pierre de l’autre main. Celle-ci étant trop lourde, il la lâcha, et poussa un cri de douleur quand elle atterrit sur son pied gauche. Un ricanement à moitié contenu le fit se retourner. Il se retourna donc et aperçu une elfe tout habillée de vert. Ne supportant pas la moquerie de cet être, il s’exclama d’une voie dédaigneuse
-Quelle couleur laide
-Si tu n’as que ça à me dire, je te renvoie dans ta forêt, et tu ne progresseras plus jamais.
-Que veux-tu dire par ‘je te renverrais’ ?
Sentant qu’elle était enfin écoutée, cet elfe s’exclama d’une voie fière :
-Je me nomme Narril, je suis une druidesse au pouvoir puissants, en tout cas assez pour de réduire en miettes en une attaque. J’ai étudié ton cas, et tu me sembles intéressant…
-Intéressant pour quoi ?
-Ne m’interrompt pas. Ton profil et tes capacités encore cachées sont très intéressants. C’est donc toi que j’ai décidé de prendre pour satisfaire ma mission.
-Quelle est cette mission ?
-Je t’en dirais plus en temps voulu. Es-tu d’accord pour que je te forme, ou pas ?
Là-dessus, Barlog se trouvait dans une impasse : soit il acceptait de suivre cet elfe arrogant et il avait un chance de s’améliorer, soit il refusait son offre et il s’exposait à sa colère. Cependant, il avait une sainte horreur des elfes… mais en voyant la lame pendue à la ceinture de cette… Narril, il fut tout à fait décidé.
-Bon… d’accord, je te suis Narril. Que dois-je faire pour commencer ?
Satisfaite de cette réponse, Narril décida tout d’abord de tester son jeune apprenti.
-Tu vois cette ville, au loin ?
-Oui…pourquoi ?
-Débrouilles toi pour y entrer. Saches que je ne t’aiderais en aucune manière, tu est seul pour ta première mission… taches de ne pas te faire tuer !
C'est sur ces paroles bien mystérieuses que Narril disparut.

Décidé, Barlog se dirigea vers la ville. Il examina son bâton, et soupira
-Ce n’est pas avec ça que je vais pouvoir faire peur aux gardes…
Ramassant une pierre sur le bord du chemin, il s’en servi pour tailler son bâton en pointe, histoire de le faire ressembler à une lance rudimentaire. Regardant son travail grossier, Barlog soupira à nouveau.
-J’étais si bien dans cette forêt… pas trop de lumière, pas trop d’elfes, … et voilà que je me retrouve à devoir suivre els consigne d’une emplumée… et tout ça pour quoi ? Si seulement je le savais !
Tout à ses grommellements, Barlog arriva en vue de la ville. Se dissimulant parmi les fourrées devant les portes de la ville, il en fit le tour pour en savoir un peu plus. Il s’aperçu rapidement que c’est juste un petit bourg entouré d’une muraille de rondins de bois de 3m50 de haut. Deux gardes étaient devant la porte Est, deux à l’Ouest et quatre au Sud. Il décida donc d’aller à la porte sud pour acquérir plus d’expérience.

Il se tint en embuscade dans les hautes herbes. Malheureusement pour ces gardes, ils ne faisaient pas attention à lui, trois jouaient aux cartes et un, à part, le dos appuyé contre la muraille, jetait des coups d'oeil haineux aux autres. Barlog décida donc de commencer par s’attaquer à celui-là. Il se glissa subrepticement à ses côtés, utilisant au maximum sa capacité de discrétion. Parvenu à ses côtés, il prit la lame qui pendant à la ceinture du garde et la lui planta dans le cou. Attirés pas ses gargouillis, les autres gardes arrêtèrent de jouer et se précipitèrent sur Barlog, menaçants. Celui-ci récupéra la lance du mort et s’en servit comme d’un bélier. Il empala le premier garde, lui enfonçant la lance jusqu’à la poignée. Dans son mouvement, il récupéra l’épée à son flanc et chargea sur les deux autres, qui étaient maintenant désemparés, ne s’attendant pas à une attaque aussi sauvage. Barlog fondit sur eux, trancha la tête du premier et ouvrit le ventre du second. Content de son exploit, il commença à essuyer sa lame, quand Narril apparu à ses côtés. Récupérant la lame que Barlog tenait encore entre ses mains, elle dit:
-… que dire ? Tu es sadique et violent, mais au moins tu réfléchis avant de foncer tête baissée. Pour ton sadisme, on le corrigera plus tard, je suppose que c’est un réflexe pris lors de ton trop long séjour dans les forêts sombres. En attenant, donnes moi cette lame.
Barlog vit cette action d’un mauvais œil : il avait enfin une arme potable, et Narril lui empêchait déjà de s’en servir !
-Rends-moi ma lame, Narril. J’en ai besoin !
-Réfléchis Barlog… qu’as-tu ressenti quand tu as pris cette arme ?
-Bah… rien ! C’est juste une arme quoi !
-Justement, tu n’as rien ressenti. Ce qui veut dire que ce n’est pas une arme faite pour toi ! Allez, entrons dans cette ville, et je te donnerais une arme faite pour toi…
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Starsky
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MessageSujet: Re: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyVen 12 Sep 2008 - 17:06

-Justement, tu n’as rien ressenti. Ce qui veut dire que ce n’est pas une arme faite pour toi ! Allez, entrons dans cette ville, et je te donnerais une arme faite pour toi…


CHAPITRE 2 : Première mission ?


Les deux combattants rentrèrent en ville. Tout de suite, ils se dirigèrent vers le marchand d’armes. Entrant dans la boutique, Narril conseilla à Barlog de la laisser faire.
-Bien le bonjour, nobles voyageurs. Bienvenu dans mon humble magasin. Que vous faut-il comme arme ?
-Et bien, ce sera une arme enchantée, pour mon ami.
Le marchand sorti de son comptoir et se dirigea vers une porte dérobée, sur la gauche de la pièces. C’était une pièce magique, impossible à atteindre de l’extérieur. Barlog entra dedans à la suite du marchand et poussa une exclamation de surprise : des étagères allant du sol au plafond, présentant toutes les armes possibles et imaginables pour un combattants n’ayant pas voyager. Le marchand se retourna vers lui
-Que voulez vous ?
-Euh… une lame en fait…
-Nous cherchons un bâton enchanté, une lame n’étant pas du tout c qui lui convient
. Barlog sursauta à ses mots :
-Quoi ? Tu me prends mon épée pour me donner un bâton ?
-Je t’ai dis de me laisser faire. Cette épée est trop faible pour ce que nous allons faire, et ce n’est pas avec une arme simple que tu pourras faire des sorts élémentaires tant que tu ne seras pas mage de combat. Donc un bâton enchanté pour mon ami.
Le marchand alla dans le fond de la pièce
-J’en ai du niveau 1 au niveau 7 pour l’instant, mais je recevrais ma livraison dans 2 semaines. Je peux vous commander autre chose ?
-Non, se sera inutile. Mon ami n’est pas encore assez fort pour porter autre chose que le bâton enchanté niveau 3.
-Ça vous fera 250 pièces d’or.
Narril dégaina sa rapière et dit :
-Et des rapières, vous en avez ?
-Oui, je possède toutes les armes. Pourquoi, vous en voulez ?
-Non, juste un renseignement. Elle trancha la tête du marchand avec sa lame.
Barlog, tout d’abord choqué, se remit bien vite de sa surprise.
-Cool, on peut se servir maintenant !
-C’est fait pour ! Voici ton arme, et je rajouterais un sort de ‘boule de feu mineure’. Et maintenant que j’y pense, c’est vrai que t’es trop faible est très lent ! Voici pour toi. Narril lui tendit une paire de gants de force naturelle, et une paire de bottes d’halfelins
« -Les gants te rajoutent +5 en force, tu passe donc à 19, c’est énorme pour un niveau 1.
-Je peux donc prendre un bâton plus fort ? Et les bottes, ça sert à quoi ?
-La force de l’arme, je l’avais calculée avec les gants de force. Sans eux, tu n’aurais même pas pu prendre le niveau1 enchanté… les bottes sont les mêmes que celles d’Hermès, le dieu grecque des voyageurs.
-Je peux voler alors, cool !
-Maintenant, dirigeons nous vers la maison du maire pour qu’il nous donne la première mission.

Arrivés devant la maison du maire, en plein village, un garde les arrêta.
-Que venez-vous faire ?
-Nous voulons parler au maire, pour recevoir de lui une mission.
-Pas question, le maire ne reçoit pas des étrangers. Retournez d’où vous venez.
Narril se retourna vers Barlog :
-A toi l’honneur…
Celui-ci se précipita sur le garde, et le tua d’un coup circulaire en pleine tempe.
-C’est bien ! Tu vois, c’est mieux que l’épée non ?
-Bien mieux… entrons.

Arrivé devant le maire, Barlog s’exprima sans aucun tact :
-Qu’avez-vous à nous proposer comme mission ?
Le maire, cynique, leur dit :
-J’ai diverses missions à vous proposer, mais je ne vous connaît pas du tout…Pour évaluer votre force, essayez d’ouvrir la porte au fond du village…

Allant vers la porte, les deux compagnons entendirent des cris venant de l’entrée du cimetière. Ils se précipitèrent donc au cimetière et tombèrent sur deux gardes carbonisés. Sans se poser de question, Narril invoqua un cerbère et se précipita dedans. Au fond de la 3° allée, ils aperçurent un mage noir commander un groupe de villageois, le tout sortait un corps de terre. Barlog sentait son corps bouillonner :
-J’ai beau être mauvais, je n’aime pas qu’on touche aux morts !
-Entièrement d’accord Barlog. Hé ! Vous ! Que faites vous ? »
Le mage se releva et ordonna à ses hommes d’attaquer. Barlog, profitant d’une autre occasion de se faire encore de l’expérience se précipita et tua les simple villageois en deux coups de bâton. Le mage noir, embêté, récitât deux formules : une pour réanimer le mort, et une autre formant une boule de feu moyenne.
« -Attention, ce n’est pas un mage de pacotille… occupes-toi du mort-vivant, j’attaques le mage »
Se précipitant sur le malheureux défunt, Barlog lui assena un grand coup sur le crâne. Le mort-vivant ricana, et riposta. Poussant un cri de douleur, Barlog recula hors de portée du mort vivant et lança sa boule de feu. Un nuage de poussière se forma, et deux os en sortirent. Barlog poussa un cri de joie, et se prit les os en pleine poitrine. Il suffoqua sous le coup. Le voyant en difficulté, Narril lui cria :
-Le feu ne peut rien contre lui, il a été animé par un mage maîtrisant le feu. Frappes-le aux bras pour qu’il ne puissent plus t’attaquer, puis aux jambes pour qu’ils ne puisse plus bouger.
C’est ce que fit Barlog. Une fois que le mort-vivant fut immobilisé, Barlog lui assena de nombreux coups sur la tête, jusqu’à que celle-ci vole en éclat. Son combat étant finit, il s’approcha de celui de Narril et faillit prendre une boule de feu en pleine tête.
-Ne reste pas là et regarde moi faire, observe la technique, c’est une méthode de combat elfique
Barlog s’écarta donc, mais voyant que Narril était en danger, il déclancha une boule de feu mineure. Elle n’eut aucun effet sur le mage, sauf qu’elle le déconcentra, ce qui ouvrit une faille pour Narril, qui mit fin au combat assez rapidement.

Le mage vaincu, les deux compagnons se dirigèrent vers la porte. Celle-ci était en bois massif, et ouvrait sur une montagne.
-Cool, mon premier donjon !
-Du calme, faut d’abord l’ouvrir… je soupçonne le maire de nous cacher quelque chose… Vas-y, fais toi plaisir : cogne.
Et c’est ce que fit Barlog. Il cogna de toutes ses forces sur la porte, et une poudre magique en tomba.
-J’en était sûre, elle est enchantée… Il faut la clef pour l’ouvrir, c’est impossible autrement… allons dire deux mots au maire…
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Starsky
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MessageSujet: Re: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyLun 22 Sep 2008 - 18:36

CHAPITRE 3 : Gare aux ombres !

Les deux guerriers retournèrent donc chez le maire. Lorsqu’ils s’approchèrent de la maison, ils ne virent aucun garde.
-Etrange… Pourtant il aurait du renforcer la garde au lieu de n’affecter personne…
-Il a peut-être quelque chose à se reprocher ?
-C’est évident! Allons y, et expliquons-nous avec cet homme… »
Ils entrèrent donc, près à en découdre avec un éventuel agresseur, un assassin à la solde du maire ou tout autre hypothèse bien plus dangereuse. Arrivés devant le maire, sans avoir rencontré qui que ce soit, Barlog reprit un peu confiance :
-Pourquoi nous avoir envoyer là-bas, sachant très bien qu’on ne pouvait l’ouvrir sans la clef ?
Le maire ricana :
-Vous avez abattu l’un de mes gardes en venant. Vous croyiez vraiment que j’allais vous laisser partir comme ça ? Cette diversion n’avait qu’un but : me laisse le temps d’appeler mes gardes !
En effet, un ‘troupeau de gardes’ apparut. C'est-à-dire 25 gardes plus ou moins organisés, 3 chefs de groupe, un sergent et un commandant. Ceux-ci, menaçants, sabres au clair, s’approchèrent dangereusement des deux hommes. Barlog, plus vif que l’éclair, se précipita derrière le bureau et attrapa le maire, appliquant son bâton sur sa gorge. Toujours aussi narquois, le maire dit :
-C’est pas avec un bâton que tu vas les effrayer…
Barlog sourit d’un air carnassier, enleva le bâton et fit apparaître une boule de feu. Celle-ci brûlât les trois quarts du bureau. Il remit le bâton encore chaud sur le cou du maire et dit :
-Si vous avancez, je le crame. Pas de chance, moi je ne crains pas le feu…
-Bien joué Barlog !
-Que voulez vous? –demanda le sergent- qu’exigez-vous contre le maire
-Si vous voulez vous battre, allons dehors et réglons nos problèmes
Quelque peu déconcerté que Barlog ne leur demande pas de les laisser partir sains et sauf, il accepta bien volontiers, prêt à tuer ces intrus si sûrs d’eux.
-Alors allons dehors.

Se dirigeant vers l’extérieur, Narril demanda à Barlog ce qu’il avait dans la tête pour provoquer en combat 30 gardes, dont 5 très forts. Barlog lui répondit que, dehors, l’invocation du cerbère serait possible, et que se serait une bonne occasion de le nourrir… Souriant, Narril félicita Barlog pour son ingéniosité. Sur le perron, Narril invoqua donc le cerbère. Les gardes, affolés, n’étaient plus en état de se battre et s’égayèrent en tout sens. Narril glissa à Barlog :
-Tu t’occupes des 15 gardes les plus proches, moi des 10 autres et des 3 chefs. Les suivants viendront après. Et c’est ce qu’ils firent.
Barlog s’envola don à la poursuite des fuyards, pour éviter que ceux-ci n’aillent avertir d’autres garnisons. Les couards morts, il revint sur le perron de la mairie et mit hors d’état de nuire ceux qui étaient restés tétanisés devant le cerbère, offrant leurs restes à celui-ci. Barlog essuya son arme: un bon guerrier se doit de combattre avec une arme propre! Se retournant, il s’aperçut que le sergent s’était enfui. Alors qu’il allait se lancer à sa poursuite, il fut rappelé par Narril :
-Attend Barlog, celui-ci m’inquiète quelque peu…

Barlog revint donc en arrière et vit ce qui clochait : le commandant, seul au milieu des restes de ses anciens soldats, ricanait.
-Pauvres fous… Vous allez regretter d’être venu ici !
Il défit son manteau et tous deux purent apercevoir la clé en bronze à son cou. Mais le commandant devint subitement plus sombre, s’approcha d’une flaque d’ombre, disparut et reparut derrière Barlog et Narril.
Celle-ci parut inquiète, soucieuse…
-Barlog, il va vite falloir se mettre en pleine lumière…
-Pourquoi donc ? Tu sais très bien que je déteste la lumière !
-Désolé, mais il va falloir combattre son dédain, car on a affaire à un maître des ombres.
-Un quoi ???
-Un maître des ombres. Ceux-ci ont la faculté de se déplacer de flaque d’ombre en flaque d’ombre, à condition qu’elles ne soient pas trop éloignées les unes des autres. Et comme le soleil est en train de disparaître à l’horizon, les ombres s'allongent, donc avant la nuit nous sommes en grand danger.
-Pourquoi 'avant' la nuit ?
-Car si il n’y a plus de soleil, il n’y a plus d’ombre. Donc, il ne pourra pas disparaître constamment.
Barlog décida de prendre les initiatives. Il s’approcha de Narril et lui glissa quelques mots à l’oreille :
-J’ai une idée : alors tu fais ---------------et donc ----------------------et alors ----------------- !
-J’adore ton sens tactique ! A l’attaque alors. »
Barlog s’envola sur un toit pour se mettre hors de portée des matérialisations du maître des ombres. Il prépara une boule de feu mineure, sans toutefois la lancer. Au moment où le maître des ombres se matérialisa derrière Narril, il la lança. Malheureusement, après avoir frappé, le maître des ombres avait à nouveau disparut. Contrarié, il recommença la même opération, mais elle eut le même résultat. Trois, quatre cinq fois, il manqua de brûler l’ennemi, mais cinq fois, il se dématérialiser juste avant d’être touché. Pendant ce temps, Narril recevait toujours plus de coups, et commençait à faiblir. Celle-ci cria d’une voie forte :
- Plan ‘B’ Barlog ! Vite !
-De quel plan ‘B’ tu parles ?
-Celui où tu fonces en gros bourrin, et que t’essayes de le tuer en 1 coup !
-Espérons que ça marche… même si je n’y crois pas trop »
S’envolant, Barlog prit de la hauteur, jusqu’à environ 200 pieds de haut. Puis, le bâton vers l’avant, il fonça vers le sol à toute allure, visant la grosse tache d’ombre que formait la maison du maire. Au moment où il allait s’écraser, le commandant se matérialisa et Barlog lui assena un grand coup sur le dessus du crâne. Celui-ci, complètement étourdi, mais pas tout à fait mort, disparut à nouveau, mais, en manque de repères, réapparut juste devant le cerbère… celui ne fit de lui qu’une bouchée, en recracha la clef de bronze. Barlog se posa, épuisé.
-Pratique ton cerbère… je peux avoir un animal moi aussi ?
-A ton niveau, et comme tu n’as pas encore assez d’empathie avec les animaux ni de dressage, seul un loup peut t’obéir, à moins que tu ne choisisse un rat ou une belette.
-Un loup sera très bien.
Un loup se matérialisa à ses pieds. Lui caressant les oreilles, Barlog dit :
-Je le nomme Thulé. Je ferais de lui un loup de guerre…
Maintenant en possession de la clef, les deux compères se dirigèrent vers la porte qui, semblait-il, ouvrait sur un donjon. Arrivés devant la porte, Narril introduit la clé dans la serrure et ouvrit naturellement la porte.
Elle s’ouvrit sur une immense salle, avec une petite porte sur leur gauche, une grande arcade droit devant. La salle était immense, comme deux fois le village, une odeur de mort était insufflée par les naseaux de pierre d’un dragon sculpté.




pourrais-je connaitre vos impressions ? (sachant que ce chapitre est celui dont j'ai le plus honte... écrit il y a 3 ans, réécrit il y a un an, j'arrive toujours pas à écrire un truc qui me convient... m'enfin, les suivants sont meilleurs)
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MessageSujet: Re: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyMer 15 Oct 2008 - 16:49

Elle s’ouvrit sur une immense salle, avec une petite porte sur leur gauche, une grande arcade droit devant. La salle était immense, comme deux fois le village, une odeur de mort était insufflée par les naseaux de pierre d’un dragon sculpté.

CHAPITRE 4 : Une rencontre inattendue.

-Où allons nous Barlog ? A toi de décider…
-Je pense que, avant d’explorer la caverne par l’arcade, on devrait aller vers cette petite porte, qui doit donner sur une petite porte. »
Ils se dirigèrent donc vers cette porte. Elle donnait sur une minuscule pièce, ridicule par rapport au hall d’entrée. Un vieux garde à moitié mort de faim était allongé sur un lit rudimentaire. Les deux amis se renseignèrent. Voici ce que leur dit le vieux garde :
« Il fut un temps, il y a bien longtemps, ou une tradition existait dans la ville. Chaque semaine, une nouvelle recrue devait passer 7 jours dans cette caverne pour prouver ses compétences. Un jour, ce fut mon tour. Confiant, je m’engageât donc par cette porte. Une semaine après, j’attendis impatiemment le copain qui viendrait me remplacer, mais à la fin de la journée, personne n’était venu. Je décidai donc de frapper le plus fort possible sur la porte, pour alerter les villageois. J’eut beau frapper à me casser les poings, je ne réussit pas à attirer l’attention. Avec des morceaux de bois récupérés, je me fabriquai un lit. Je me nourrissais de gobelins hasardeux, qui osaient venir jusque là. Aujourd’hui, vous venez enfin me délivrer. Mais peut-être cela ne fait-il qu’une semaine après tout… »
Sur ce, le garde voulut sortir, et mourut de vieillesse.
Narril décida de continuer l’exploration du donjon. Ils passèrent donc sous l’arche, et arrivèrent devant un grand escalier qui descendait vers la droite, et un autre vers la gauche. Les deux s’enfonçaient dans une brume glauque. Ils prirent l’escalier de gauche. Arrivés en bas, ils entrèrent dans une pièce ronde, occupée pas trois trolls en train de dormir. Narril fit signe à Barlog de se taire. Elle lui chuchota :
-Ne dit rien, il ne faudrait pas les réveiller… voilà ce qu’on va faire : toi t’essayes d’en cramer un. Attention, il faut en faire une énorme pour les atteindre, et qu’ils ne puissent pas se réveiller. Moi, je vais essayer de tuer celui qui est tout au fond. » Et c’est ce qu’ils firent. Barlog lançât une boule de feu, mais il la rata : elle était si petite qu’elle n’aurait pas suffi à allumer une allumette. De son côté, Narril arriva derrière le troisième troll et le tua d’un coup dans le dos. Barlog, lui, réussit enfin son sort, et brûla gravement le troll. C’était cependant insuffisant pour le tuer en un coup. Celui-ci, fou de douleur, se réveilla et hurla. Narril se retourna, surprise :
-Je t’avais dit de le tuer sans qu’il n’hurle !
-Je sais, mais j’ai fait mon sort au plus fort que je le pouvait, et ça n’a pas suffit. Bon, on a pas le choix maintenant, faut foncer dans le tas.
Barlog s’envola, et, prenant son temps, il lança une boule de feu aussi grosse que l’autre sur le même troll, l’achevant. Puis il se précipita sur l’autre et aida Narril à s’en débarrasser.

Ceci fait, ils remontèrent et prirent les autres escaliers. Arrivés en bas de ceux-ci, ils arrivèrent dans un long couloir avec une fosse au milieu.
-Heureusement que j’ai des bottes spéciales ! Mais Narril, tu fais comment toi ?
-T’occupes pas de moi, je me débrouilles !
Barlog s’envola donc, en franchi le gouffre sans probleme. Narril lança un sort de lévitation et entama la traversée du gouffre. Arrivée au milieu de la fosse, un long tentacule surgit et agrippa sa jambe, commençant à l’entraîner vers les profondeurs. Celle-ci dégaina son épée et trancha le tentacule. Sur ce, une grille tomba du plafond, entre Barlog et Narril.
Barlog frappa de toutes ses forces sur la grille, histoire de créer un trou assez grand pour que Narril puisse s’y faufiler, mais ses efforts furent vains.
- Arrêtes Barlog, c’est inutile : cette grille est en adamentium…je crois que tu vas devoir continuer sans moi…
-Sans toi ? Et je fais comment si je rencontre d’autres trolls ?
-Bah… tu éviteras de les réveille et tu les tuera un par un…
Peu convaincu, mais n’ayant d’autres solution, Barlog acquiesça.
-Bon… ben à tout à l’heure.... essayes de passer par un autre chemin.
Puis il s’enfonça dans les ténèbres du couloir.

Après avoir traversé plusieures salles vides et s’être dit que ce donjon était vraiment ennuyeux, il arriva près d’une cage en fer, dans une grande salle ronde, avec une énorme chose rougeâtre à l’intérieur. Il fut surpris quand la chose lui dit :
-S’il te plaît noble étranger, sors moi de là !
Il s’approcha, méfiant, redoutant un piège quelconque.
-Qui es-tu ?
-Je m’appelle Kass-Krân, je suis un demi-orque barbare. Des gobelins me sautèrent dessus pendant mon sommeil et me firent prisonnier. Ils comptaient sûrement me manger, mais dès que l’un d’eux s’approche, je le mange… donc je suis tranquille pour l’instant. Je n’aime aucune créature, mais je serais éternellement reconnaissant à celui qui me sortira de là.
-C’est bizarre, d’habitude les demi-orque font des phrases plus courtes… Tu dis que tu n’aime pas vraiment els autres créatures, moi non plus. Or, à ta voie, on ne reconnaît pas un chaotique mauvais… qui es-tu vraiment ?
-Je suis ce que vous, les occidentaux, appelez un chaotique neutre : peu m’importe les autres, ma propre personne m’occupe déjà pas mal. Mais comme je l’ai déjà dit, je serais éternellement reconnaissant à celui qui me sortira de cette situation.
-Bien… je veux bien essayer de te sortir de là si tu me jures fidélité. Je ne veux pas être ton maître, mais juste un compagnon qui sera assurer que tu ne le tue pas pendant son sommeil…
-Je le jure. Alors, peux-tu me sortir de là ?
-Je pense, oui. Je vais chercher la clef qui ouvrira la cage. Attends moi, je serais de retour dans maximum deux jours. »
Et Barlog partit à la recherche de la clef, dans l’espoir de retrouver Narril et de délivrer Kass-Krân…
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MessageSujet: Re: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyMer 22 Oct 2008 - 11:44

Et Barlog partit à la recherche de la clef, dans l’espoir de retrouver Narril et de délivrer Kass-Krân…

CHAPITRE 5 : Des gobelins à profusion.

Barlog laissa la cage derrière lui, et franchit les 5 mètres qui le séparaient de la porte. Celle-ci donnait sur un long couloir obscur, des bruits semblaient provenir du fond du couloir.
-Bon, je vais donc suivre ce couloir, et aviser selon ce qu’il y a au bout…
Il suivit donc le couloir dans les ténèbres qui s’épaississaient. Se sentant dans son élément, il commença à rire, puis à chantonner. Il butta bientôt sur une pancarte, en forme de flèche
-Une pancarte dans un donjon… on aura tout vu !
Le couloir se déparait à partir de ce point là en deux chemins : le première, à droite, montait. Le second, à gauche, descendait. Barlog décida de monter, les bruits venant d’en haut. Quinze mètres plus loin, le couloir se séparait encore en deux chemins.
-Euh… bon… pour ne jamais se perdre dans un labyrinthe, il faut toujours prendre le même choix aux embranchements… allez, à droite !
Barlog reprit donc celui de droite. Et ainsi de suite pendant une trentaine de fois. Après s’être trouvé dans un cul de sac une bonne dizaine de fois, il remarqua une grille. S’en approchant silencieusement, il s’aperçut qu’il y avait une chose derrière. Furtivement, il se glissa au plus près de la cage, quand il entendit :
-Barlog, qu’est ce que tu fous là ? T’as la clef ?
- Que… Quoi ? Aurais-je tourné en rond ?
- Je crois oui… c’est vrai que c’est un labyrinthe à partir de là. Mais pas un labyrinthe ordinaire. Voici le chemin qu’il faut suivre : Gauche trois fois, puis droite, puis gauche, et enfin deux fois droite.
-Merci, j’y…
-Chut, une dizaine de gobelins arrivent…
-Dix seulement ? Trop facile…

Sans se retourner, il prépara un sort de boule de feu. Au moment où Kass-Krân lui dit « ils sont derrière ! », il s’envola, se retourna et lança la boule de feu sur les gobelins. Avant même qu’elle n’arrive, il fondit sur eux et frappa de tous côtés jusqu’à n’entendre plus un cri. Les gobelins tués, Barlog suivit les instruction de son ‘ami’, et put ainsi sortir du labyrinthe. Il arriva dans une grande pièce rectangulaire, avec trois portes qui donnaient sur un bloc de petites pièces. Il décida alors de prendre celle du milieu. Juste au moment où il entrebâilla la porte, il entendit un sourd grognement. Il rentra donc promptement et, se recroquevillant contre le mur, essayant de passer inaperçu, avec sa faculté de discrétion.
-C’est rien, une fausse alerte
Cette phrase avait été prononcée par une voix frêle, mais qui avait semblait avoir l’habitude de commander. Il reconnut une voix de gobelin vigie.
-C’est bien ma veine ! En fin un peu d’expérience.
Sortant son bâton de sous sa cape, il se leva et l’abattis fortement sur le crâne du gobelin. Les autres, terrorisés car n’ayant pas l’habitude de prendre une initiative, ne bronchèrent même pas quand il les égorgea un à un. Ceci fait, il remarqua une porte sur sa droite, et une en face. Il décida de prendre celle en face. Arrivé dans cette pièce, il ne vit qu’une porte, à gauche. Il la prit et tomba dans une pièce sombre, et une voix caverneuse gronda :
-Un pas de plus et t’es mort !
-Qui êtes vous ?
Barlog prépara une nouvelle fois sa boule de feu, tout en se faisant la réflexion qu’il ne lui en restait plus que deux avant la fin de la journée…. Identifiant la position de l’ennemie grâce à sa réponse, il la lança dans la direction de la voie. La voie ricanante lui fit savoir qu’elle ne craignait pas le feu. Barlog prit donc son bâton à deux mains, et s’apprêta à frapper la créature menaçante, quand il entendit un bruissement sur sa gauche, indiquant que la créature avait changé de place.
-Tu ne peux pas me voir, je suis imprenable. Et comme tu as voulut me tuer, tu ne ressortiras pas de cette pièce vivante.
Ne se laissant pas intimider, Barlog prononça d’une voie arrogante
-C’est ce qu’on va voir !
Un peu décontenancé car la voie venait toujours du même endroit, il décida quand même de frapper en direction du bruissement. Au moment où il abaissa son arme, il se prit les pieds dans un coffre en bois et tomba comme une masse. Cependant, le coup donné n’en fut que plus puissant, et la créature –qui était un autre gobelin- fut tuée sur le coup. Les ténèbres s’estompèrent et Barlog vit tout un réseau de fils de fer enchantés, transmettant le son d’un côté à un autre. Il ouvrit le coffre, et trouva un petit papier qui disait ces mots :
« Ce que vous chercher, vous auriez pu déjà le trouver. Ce que vous avez trouvé, vous auriez mieux fait de ne jamais le découvrir. Bonne chance et à tout de suite au paradis. »

Légèrement effrayé, Barlog se souvint d’une phrase que disait souvent Narril : « Quoi que soit ce qui a sous tes yeux, ne te laisse pas avoir par le sens des mots et lit entre les lignes. Ignore les menaces de mort, sauf si elles viennent de quelqu’un que tu connaît et qui est plus puissant »
Barlog en déduisit donc que ce qu’il cherchait était la clef de fer, qu’elle aurait déjà put être en sa possession, et que ce qui l’attend, il devrait s’en méfier. Il retourna donc dans la pièce aux gobelins et fouilla le chef. En effet, il trouva la clef de fer. Tout à coup, le chef se réanima, les yeux injectés de sang, la bave aux lèvres. Sans se laisser effrayer, Barlog donna un grand coup de bâton dans la tête du gobelin, ce qui le tua définitivement. Barlog couru vite retrouver Kass-Krân et le délivra. Il décida, après avoir pactiser avec lui, de continuer l’exploration des pièces.

Ils rentrèrent dans la pièce qui suivait celle du coffre, et se retrouva dans le couloir. Il en conclu donc logiquement que toutes les pièces avaient été visitées. Il vit une cage électrostatique sur sa gauche, et aperçue le cerbère de Narril à l’intérieur. Thulé, qui avait sympathisé avec lui, se précipita à l’intérieur de la cage, put rentrer, mais se prit une décharge quand il voulut ressortir. Ne sachant trop comment faire, Barlog allait préparer une autre boule de feu quand il entendit, venant du fond de la salle :
-Tiens, lui aussi c’est fait avoir ?
-Qui est cette femme Barlog ? Je peux la tuer ?
-Je te le déconseille, il s’agit de Narril, une puissante druidesse qui m’a ‘embauché’
Barlog se retourna vers Narril :
- Je te présente Kass-Krân, demi orque barbare ‘chaotique neutre’
-Ne perdons pas de temps. J’ai remarquée une pièce dans laquelle vous pourriez monter d’au moins un niveau… une puissante créature l’habite
-C’est quoi ? C’est quoi ?
-Un djinn de lave…
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MessageSujet: Re: Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage   Barlog, dit "le maléfique": histoire d'un mage EmptyDim 9 Nov 2008 - 16:58

CHAPITRE 6 : Des combats à en mourir.

Barlog en resta bouche bée :
-Un djinn de lave ?? Mais est- ce que j’ai le niveau pour le battre ?
-Pour le battre, sûrement pas. Mais tu peux au moins le toucher… Et puisque tu auras participé au combat, si tu n’es pas mort, tu gagneras de l’expérience.
Kass-Krân commençait quelque peu à s’ennuyer de toute cette attente.
-Alors les nains… on y va ou pas le détruire, ce djinn ?
-Allons-y, c’est la seconde à droite…
Se dirigeant vers cette porte, les trois amis entendirent un grand hurlement qui venait de la cage. Barlog se retourna, paniqué, prêt à frapper :
-Hé ! On essaye de tuer nos animaux !
-Ne t’inquiètes pas, ce sont soit les gobelins qui se sont fait mangés, soit une fausse alerte visant à nous détourner du djinn. Continuons…
En rentrant dans la salle, rien ne laissait penser que celle-ci abritait un djinn de lave. Pourtant, Narril semblait préparer un sort car ses mains devinrent bleutées. Peu à peu, la température se réchauffa. De la lave montait par les interstices entre les pierres pour envahir toute la salle. Seul un petit promontoire où pouvaient à peine se tenir cinq personnes restait hors de portée du magma. Leur retraite vers la porte était coupée : il devaient se battre, et vaincre ou mourir. Une créature humanoïde de six mètres de haut émergeât de la lave. Un son se rapprochant à la fois celui d’un troll et de celui d’un orque en train de se noyer filtrait par ce qui semblait être sa bouche :
« Sortez de cette pièce, ou vous le regretterez. Si vous faites mine de sortir, je ne vous attaquerais pas. Sortez…vite ! »
A ces mots, un chemin hors de la lave se matérialisa jusqu’à la porte. Voyant que personne ne faisait mine de s’échapper, le djinn recouvrit le chemin.
-Protégez moi tant que mon sort n’est pas prêt : il ne faut surtout pas qu’il me touche !!
Le djinn ne perdit pas de temps, attaquant immédiatement. Une langue de feu sortant de ses mains se dirigea vers les 3 guerriers.

Sortant son bâton, Barlog se prépara à donner l’assaut quand il se rappela que le sol n’était que lave. Avant de s’envoler, il arrêta Kass-Krân qui voulait sauter en plein milieu pour frapper le djinn de ses mains nues.
-Contente toi de faire bouclier avec ton corps, Narril ne doit pas être touchée ! Moi, je vais arrêter ses sorts !
Il s’envola donc pointa son bâton vers le flot de flammes. Celui-ci aspira la quasi-totalité de l’attaque du djinn. Cependant, une partie des flammes fut aspirée… par Barlog lui-même ! Mais maîtrisant la magie du feu, il n’en fut pas gêné outre mesure, ci ce n’est qu’il sentit une désagréable impression d’avoir avaler du sable brûlant. N’étant pas trop affecté, il reprenait confiance. Il voletait tout autour du djinn, le gênait comme une mouche gêne un paysan aux champs, et le frappant sans cesse sur le sommet de la tête. Le djinn était contenue près de la porte, car dès qu’il avançait Barlog le frappait en pleine face. Après dix minutes de ce combat fatiguant, le sort de Narril fut enfin prêt. Alerté par un cri, Barlog la regarda et s’écarta vivement pour ne pas en être la cible involontaire. Il le reconnu comme étant un sort de pic de glaces majeur : une centaine de pics de glace gros comme un poing à leur base et plus fins qu’une aiguille à leur pointe se forma tout autour du djinn. Si les premiers fondirent, nombreux furent ceux qui purent atteindre l’ennemi et le transpercer ce toute part. En plus des dégâts multiples infligés par les pics, la glace trop abondante changea le djinn en statue de pierre. Libérée son influence, la lave disparut à nouveau entre les pierre, libérant le passage. Sortant de la pièce, Kass-Krân fracassa la tête de la statue par mesure de représailles.

Une fois de nouveau dans le hall, Barlog se retourna vers Narril :
-Au fait, quel était ce bruit qu’on a entendu tout à l’heure ? Je ne vois aucune trace de gobelin, mort ou vif, et je ne pense pas que c’était un bruit pour nous empêcher d’aller dans la salle…
-En fait, ce sont des golems. C'est-à-dire de grandes créatures rattachées à un métal ou à une roche. Ceux-là sont des golems composite. C'est-à-dire qu’ils ne sont pas très puissants, mais que leurs coups touchent tout le temps… mais de toute façon, j’ai une autre pièce à vous montrer avant d’aller les combattre.
Impatient de se battre à nouveau, Barlog la pressait :
-Alors, ne traînons pas et dit-nous où elle est !
Se dirigeant vers un escalier, Narril leur expliqua le caractère un peu spécial de la pièce :
-Cette pièce ne vous donnera aucune expérience. Elle est le refuge de fées. Les fées sont les créatures à l’origine de toutes les potions de vie existantes dans la contrée. C’est en utilisant leur sang, entre autre, que l’on créé les élixirs revigorants. Elles sont d’autres pouvoirs dont il n’est pas encore utile de vous parler pour l’instant. Allez, allons-y
En chemin vers la salle des fées, les trois guerriers vidèrent quelques unes de leurs fioles, se remettant d’aplomb et pouvant ainsi recueillir le précieux sang des fées. A leur entrée dans la salle, Barlog et Kass-Krân furent émerveillés : une centaine de fées voletait partout dans la pièce, mais c n’est pas cela qui retint le plus leur attention : un grand flacon, haut comme trois fois Narril et large comme deux fois Kass-Krân, reposait sur un promontoire en marbre. Dans ce flacon, un liquide translucide : du sang de fées. S’approchant, une reine de fées se matérialisa
-Bienvenue Nobles Guerriers. Nous pouvons vous faire don, en récompense de votre venue ici, du sang des fées. Utilisé pur, il peut guerrier toute blessure non magique, et remettre els sœurs et les corps d’aplomb. Donnez nous vos fioles, nous allons les remplir
Là-dessus, Kass-Krân présenta à la reine quatre fioles vides, Narril sept, mais Barlog aucunes.
-N’en veux-tu pas étranger ?
-Ce n’est pas cela ma reine… c’est juste que je vide entièrement tous les autres flacons en ma possession… tenez, en voilà douze !
Une fois les fioles remplies, les combattants sortirent de la pièce, fins prêts pour le combat. Ils entrèrent dans une pièce étrange : Une grand pièce ronde, avec un énorme promontoire en plein centre. Narril décida de passer à gauche, Kass-Krân passa à droite en Barlog se percha sur le promontoire pour enchaîner les sorts facilement. Le combat commença :
Narril pris son bâton enchanté en or dans la main droite, et prépara un sort d’éclair majeur de la main gauche. Les golems les aperçurent rapidement. Le premier, se dirigeant vers Narril, prépara son poing pour la tuer en un coup. Celle-ci fit un mouvement tournoyant avec son bâton et lança le sort. Le golem fut à moitié électrocuté, à moitié enfoncé, mais totalement mort. Narril l’enjamba et se dirigea vers les quatre autres. Kass-Krân, de son côté, fonça vers un autre golem qui l’attendait de pied ferme. Au moment de la collision, Kass-Krân sauta pour passer au dessus du golem et le cogna de toutes ses forces, lui enfonçant la tête dans les épaules. Atterrissant plus loin, lui aussi se dirigea vers les autres golems. Les deux amis se retrouvèrent au milieu des golems, et cognèrent dans tout les sens, pour tuer les golems autant que pour sauver leur vie. Mais l’un d’eux parvint à leur échapper, et, voyant d’où venaient les sorts que lui et ses amis recevaient depuis le début du combat, se dirigea vers ledit promontoire. Arrivé au pied de celui-ci, il sauta pour atteindre Barlog. Ce dernier se baissa pour éviter le poing vengeur. Préparant un sort puissant, Barlog ne vit pas le deuxième poing du golem qui visait sa tempe. Tout ce qu’il entendit fut :
-Barlog ! Attention ! CRRRAAAAC !!! »
Il tomba du promontoire et se fracassa la tête sur le sol de la pièce. Se précipitant à son secours, Kass-Krân et Narril tuèrent le golem et contournèrent le promontoire pour accéder à l’endroit où était tombé Barlog.
Ils arrivèrent pour constater que Barlog était mort, la tête fendue par le coup de golem, et les os brisés dans sa chute…
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